PERRIN. 1992. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 221 pages - annotations à l'encre sur la page de titre.. . . . Classification Dewey : 928-Ecrivains
Reference : ROD0137599
ISBN : 226200899X
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Perrin, 1992, in-8°, 222 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
La place éblouissante, que Chateaubriand tient dans notre littérature, éclipse sa carrière, son activité, et son comportement de diplomate, beaucoup moins connus. Les “Mémoires d’outre-tombe” ne sont guère fiables à cet égard. Ils nous en donnent l’image embellie, que l’écrivain voulait laisser de lui-même à la postérité. Qui se cache derrière l’autoportrait, naturellement déformé, de ce personnage considérable, déjà quinquagénaire lorsqu’il accède à son premier poste d’ambassadeur ? Un ambitieux qui, auréolé de sa gloire littéraire, a couru, sans être jamais satisfait, après les ambassades prestigieuses et le pouvoir : Berlin, Londres, Rome et le ministère des Affaires étrangères, dont il détint le portefeuille pendant la guerre d’Espagne en 1823-1824 ? Ou un homme soucieux de restaurer la grandeur de la France, après les défaites de 1814-1815, qui exerça, avec conscience et hauteur de vues, les fonctions diplomatiques qui lui ont été confiées ? Il fallait le regard d’un ambassadeur pour scruter Chateaubriand diplomate, et pour dépeindre la vie quotidienne dans les ambassades au début du XIXe siècle. Ce monde brillant et pittoresque, qui était aussi celui de la haute société européenne, s’est prolongé sans grand changement jusque vers le milieu du XXe siècle, et Jacques-Alain de Sedouy est bien placé pour nous faire sentir qu’avec l’évolution de la vie internationale et du rôle des ambassadeurs, il a quasiment disparu.