Delachaux & niestlé. 1953. In-8. Broché. Bon état, Tâchée, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 54 pp. 1er plat corné.. . . . Classification Dewey : 200-RELIGION
Reference : ROD0047514
"Cahiers théologiques N° 33. La tradition apostolique et le ""Seigneur"" élevé à la droite de Dieu, la portée de l'unicité de l'apostolat, la portée de la fixation du Canon par l'Eglise du IIè siècle. Classification Dewey : 200-RELIGION"
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[Outhenin-Chalandre Fils] - BOSSUET, Jacques-Bénigne ; (BAUSSET, Cardinal Louis-François de)
Reference : 59480
(1840)
20 vol. in-8 reliure de l'époque demi-basane blonde, dos lisse orné, Outhenin-Chalandre Fils, Besançon, Paris, 1840-1841. Titre complet : Oeuvres Complètes de Bossuet (20 Tomes - Complet) Tome : Ecriture sainte: Liber Psalmorum ; Veteris et Novi Testamenti cantica ; Supplenda in Psalmos ; Proverbia ; Ecclesiastes ; Canticum canticorum ; Sapientia ; Ecclesiasticus ; Explication de la prophétie d'Isaïe ; Explication du Psaume XXI ; 2 : Ecriture sainte: L' Apocalypse avec une explication ; Avertissement aux protestants ; De excidio Babylonis ; Réflexions morales ; Lettres et instructions sur le Nouveau Testament ; 3 : Controverse, piété : Défense de la tradition et des saints pères ; Instruction sur la lecture de l'écriture sainte ; Sur les trois Magdeleines ; Élévations sur les mystères ; 4 : Piété : Méditations sur l'Évangile ; Traité de la concupiscence ; Opuscoles ; 5 : Sermons: Avent ; Carême ; 6 : Sermons : Carême ; Fêtes et dimanches ; Fêtes de la Sainte Vierge ; 7 : Sermons : Fêtes ; Panégyriques ; État religieux ; Oraisons funèbres ; 8 : Administration: Catéchisme de Meaux ; Prières ecclésiastiques ; Ouvrages pour le diocèse de Meaux, pour le clergé de France ; 9 : Éducation : Traité du libre arbitre ; Discours sur l'histoire universelle et suite ; Lettre à Innocent XI et réponse ; Connoissance de Dieu et de soi-même ; Politique tirée de l'Écriture ; 10 : Controverse : Histoire des variations ; Avertissements aux protestants ; 11 : Controverse : Suite des avertissement aux protestants ; Exposition de la doctrine de l'Église catholique ; Fragments sur diverses matières de controverse ; 12 : Controverse : Instructions pastorales sur les promesses de l'Église ; Réfutation du catéchisme du sieur Paul Ferry ; Conférence avec M. Claude, etc. ; Traité de la commun. sous les deux espèces ; Défense de la tradition sur la communion sous une espèce ; 13 : Controverse : Explication de la messe ; Lettres pastorales ; Projets de reunion entre les catholiques et les protestants ; 14 : Controverse. Ouvrages sur le quiétisme: Instructions sur les états d'oraison ; Tradition des nouveaux mystiques ; Pièces diverses sur la doctrine de M. de Cambrai ; 15 : Controverse. Ouvrages sur le quiétisme: Mystici in tuto ; Schola in tuto ; Quietismus redivivus ; Relation sur le quiétisme, etc. ; Condamnation du Livre des maximes des saints ; Defesio declarations conventus cleri Gallicani ; 16 : Controverse: Defesio declarations conventus cleri Gallicani. Corollarium et appendix ; 17 : Correspondance: Lettres et mélanges ; Maximes et réflexions sur la comédie ; Lettres de piété et de direction ; 18 : Correspondance: Lettres de piété et de direction ; Lettres sur l'affaire du quiétisme ; 19 : Correspondance: Lettres sur l'affaire du quiétisme ; Lettres diverses ; Lettres inédites ; Table générale des matières ; 20 : Histoire de Bossuet, évêque de Meaux composée sur les manuscrits originaux par le cardinal de Bausset ; nouv. éd. contenant une notice historique sur la vie et les ouvrages de l'auteur, ainsi qu'une table générale des matières.
Exemplaire bien complet des 20 volumes, dont le dernier est composé de la vie de Bossuet par Bausset (la table générale des matières se trouve dans le tome 19). Etat très satisfaisant (griffures au dos du tome 7, dos passés , bon état par ailleurs)
[Commission Histoire et Tradition de la Saint-Cyrienne] - Commission Histoire et Tradition de la Saint-Cyrienne.
Reference : 41752
(2000)
1 vol. in-8 br., Commission Histoire et Tradition de la Saint-Cyrienne, s.d. (circa 2000), 93 pp.
Bon état.
[Gaume Frères , J. Duprey , Auguste Vaton] - VENTURA DE RAULICA, R.P. Joichim
Reference : 36930
(1852)
11 vol. in-8 reliures de l'époque demi-maroquin à coins brun, têtes dorées, n.r., reliures signées de Bouasse Jeune, Paris, détail des titres et éditions : La raison philosophique et la raison catholique. Conférences (5 Tomes - Complet : 1 : Conférences prêchées à Paris dans l'année 1851 - 2 : Conférences prononcées à Paris dans l'année 1852 première partie - 3 :Conférences prononcées à Paris dans l'année 1852 seconde partie - 4 : Conférences prêchées à Paris dans l'année 1854 - 5 : Conférences inédites) Gaume Frères, Paris, 1852-1862, xvi-544 ; 730 ; 602 ; 538 pp. ; La Femme Catholique faisant suite aux Femmes de l'Evangile (2 Tomes - Complet), Auguste Vaton, Paris, 1855, xii-528 ; 570 pp. ; La Tradition et les Semi-pélagiens de la philosophie ou le semi-rationalisme dévoilé (1 Tome - Complet), Gaume Frères, Paris, 1856, 464 pp. ; La Philosophie chrétienne pour faire suite à la tradition (3 Tomes en 2 Volumes - Complet), Gaume Frères et J. Duprey, Paris, 1861, 478, 623-208 pp. ; Essai sur le pouvoir public ou Exposition des lois naturelles de l'ordre social (1 Tome - Complet), Gaume Frères et J. Duprey, Paris, 1859, 631 pp.
Rare ensemble réunissant en une belle reliure uniforme signée, en demi-maroquin à coins bruns, diverses oeuvres à portée théologique, philosophique et politique, du père Gioacchino Ventura de Raulica (1792-1861). Bon ensemble (frott. plus ou moins conséquents en dos, des rouss.)
[Imprimerie de J.-A. Quillot] - Comité Central Républicain ; BAZE ; BERARD
Reference : 33946
(1848)
1 brochure in-8, Imprimerie de J.-A. Quillot, Agen, s.d. (circa 1848), 7 pp.Rappel du titre complet : Comité Central Républicain. [ Discours du Candidat Bérard, commissaire du gouvernement et candidat républicain en 1848 ] ... "Je vous quittai il y a onze ans pour aller à Paris et me préparer à l'école Polytechnique. J'étais pauvre, mes ressources n'étaient pas suffisantes. Mes études en souffrirent. Le dégoût me prit. Aux événements de1840, après la signature du traité du 14 juillet, des menaces de colation étrangères vinrent réveiller la France. Je m'engageai comme soldat ! La guerre ne se fit pas. Grâce à l'amitié de mon colonel, je pus reprendre mes études mathématiques et je fus admis à l'Ecole au nombre des premiers. Messieurs, cette grande Ecole est encore au-dessus de sa réputation patriotique. Avec quel bonheur je trouvai là la vieille tradition républicaine de 94, le culte saint de la patrie, un amour passionné de la gloire ; aussi protestâmes-nous toujours de nos paroles et de nos bourses contre le lâche abandon des Marquises, contre l'infâmie Pritchard et contre cette pensée impie qui ruinait la France en la déshonorant. A la mort du vénérable Jacques Laffitte, je fus désigné par mes camarades pour être, sur sa tombe, l'interprète de leurs regrets."... "La Révolution de Février me trouve à Paris, un fusil sur l'épaule, et trop heureux ne n'avoir pas à m'en servir"... "Messieurs, la Révolution a fait presque tous mes amis hauts et puissants" ... "En matière d'industrie et de commerce, je suis pour la liberté, la libre concurrence, la libre association, les transactions libres." ..."Je suis de ceux qui ne mettent jamais leur drapeau dans leur poche. ... Vous savez par quel louable motif le gouvernement provisoire a créé des ateliers nationaux. Tout cela est bien... mais il ne faut avancer qu'avec beaucoup de prudence dans cette voir semée d'écueils. Si l'Etat se fesait ainsi le banquier de tout le monde, il arriverait bientpot que personne ne voudrait être le banquier de l'Etat ; et que deviendrait alors le crédit de la France, et ses finances, et sa politique ?" ... "Savez-vous ce que nous doit la France nouvelle ? Elle nous doit des institutions républicains à la fois fermes, conciliantes et modérées. " ... "Elle doit décimer ces légions de fonctionnaires parasites dont le nombre allait absorbant de jour en jour la sève si riche de notre pays". ... "Citoyens, si j'étais votre mandataire, j'irais m'asseoir avec M. Baze sur les bancs des députés qui prendront pour devise ces trois mots : République, Ordre, Liberté".
Etat très satisfaisant. Très intéressante brochure politique : "Je vous quittai il y a onze ans pour aller à Paris et me préparer à l'école Polytechnique. J'étais pauvre, mes ressources n'étaient pas suffisantes. Mes études en souffrirent. Le dégoût me prit. Aux événements de1840, après la signature du traité du 14 juillet, des menaces de colation étrangères vinrent réveiller la France. Je m'engageai comme soldat ! La guerre ne se fit pas. Grâce à l'amitié de mon colonel, je pus reprendre mes études mathématiques et je fus admis à l'Ecole au nombre des premiers. Messieurs, cette grande Ecole est encore au-dessus de sa réputation patriotique. Avec quel bonheur je trouvai là la vieille tradition républicaine de 94, le culte saint de la patrie, un amour passionné de la gloire ; aussi protestâmes-nous toujours de nos paroles et de nos bourses contre le lâche abandon des Marquises, contre l'infâmie Pritchard et contre cette pensée impie qui ruinait la France en la déshonorant. A la mort du vénérable Jacques Laffitte, je fus désigné par mes camarades pour être, sur sa tombe, l'interprète de leurs regrets."... "La Révolution de Février me trouve à Paris, un fusil sur l'épaule, et trop heureux ne n'avoir pas à m'en servir"... "Messieurs, la Révolution a fait presque tous mes amis hauts et puissants" ... "En matière d'industrie et de commerce, je suis pour la liberté, la libre concurrence, la libre association, les transactions libres." ..."Je suis de ceux qui ne mettent jamais leur drapeau dans leur poche. ... Vous savez par quel louable motif le gouvernement provisoire a créé des ateliers nationaux. Tout cela est bien... mais il ne faut avancer qu'avec beaucoup de prudence dans cette voir semée d'écueils. Si l'Etat se fesait ainsi le banquier de tout le monde, il arriverait bientpot que personne ne voudrait être le banquier de l'Etat ; et que deviendrait alors le crédit de la France, et ses finances, et sa politique ?" ... "Savez-vous ce que nous doit la France nouvelle ? Elle nous doit des institutions républicains à la fois fermes, conciliantes et modérées. " ... "Elle doit décimer ces légions de fonctionnaires parasites dont le nombre allait absorbant de jour en jour la sève si riche de notre pays". ... "Citoyens, si j'étais votre mandataire, j'irais m'asseoir avec M. Baze sur les bancs des députés qui prendront pour devise ces trois mots : République, Ordre, Liberté".
Édition originale du Discours sur l'Histoire universelle.En tête du volume, long fragment du manuscrit de la Défense de la tradition et des Saints-Pères. Précieux et rare manuscrit de travail de Bossuet. Paris, Sébastien Mabre-Cramoisy, 1681. 1 vol. (190 x 250 mm) de 11 f. (dont les feuillets manuscrits montés sur onglet), [1] f., 561 p. et [3] f. Maroquin janséniste rouge, dos à nerfs, titre doré, doublures et gardes de moire verte, tranches dorées, étui bordé. Édition originale du Discours sur l’Histoire universelle à laquelle a été joint un fragment du manuscrit de la Défense de la tradition et des Saints-Pères.
Une association cohérente Dans ces deux textes, Bossuet vise les thèses de Richard Simon : implicitement dans le Discours et ses nombreuses additions apportées à partir de 1900 ; explicitement dans La Défense de la Tradition... dont la première partie est consacrée à dévoiler les erreurs de Simon exposées dans ses écrits de manière habile pour éviter la censure, tandis que la seconde, auquel ce fragment manuscrit se rattache, est une apologie de saint Augustin et de sa doctrine sur les dogmes du péché originel, de la grâce et de la prédestination. L'édition originale du Discours sur l'histoire universelle Cette édition est réalisée par Sébastien Mabre-Cramoisy (1637 ?-1687), petit-fils et héritier du grand éditeur parisien Sébastien Cramoisy (1584-1669) dont les textes parus sous sa marque « Aux trois cigognes » relevaient en grande partie de sujets religieux dont il avait fait sa spécialité. Favori et protégé de la Cour, premier directeur de l'imprimerie royale du Louvre, il laissa à sa mort ses titres et le prestige de son enseigne à son fils, formé auprès de lui. L'édition est ornée de deux vignettes gravées d'après Le Pautre par Jolain (l'une en tête, qui représente le Temps, assis et tenant l'écusson avec les armes du Dauphin ; l'autre en fin). La « deuxième édition originale » sera publiée a Paris chez le même éditeur, mais au format in-12 : elle contient quelques infimes corrections de Bossuet. Brunet avertit que « des exemplaires portent l'adresse de Leonard, 1682, ou celle de Roulland, 1691 » et mentionne comme « la derniere publiee du vivant de l'auteur et celle qui a le plus d'autorite »la « troisieme edition originale », « revue par l'auteur », Paris, Roulland, 1700 (ou Michel David, 1703), in-12. Le texte « Fidèle à la conception traditionnelle qui fait de l'histoire un répertoire d'enseignements à l'usage des Princes », ce texte a été écrit par Bossuet lorsqu'il était précepteur du dauphin Louis de France, fils de Louis XIV et de Marie-Thérèse d'Autriche. Inspiré de La Cité de Dieu de saint Augustin, le Discours... divise en treize chapitres, « l'histoire universelle », c'est-à-dire (à cette époque) celle de l'Europe et du Moyen-Orient, depuis le récit biblique de la Création jusqu'au règne de Charlemagne. Outre son caractère pédagogique, la portée philosophique et les implications politiques du Discours sur l'histoire universelle en font l'un des textes majeurs de l'auteur, dont la postérité retient surtout l'oeuvre (par ailleurs sublime) des Oraisons funèbres. En 1681 pourtant, année de la première parution du Discours..., Bossuet, nommé archevêque de Meaux alors qu'il vient d'achever son préceptorat auprès du dauphin, est devenu l'un des personnages les plus influents de l'Église de France. Les manuscrits et les imprimés relatifs à ce texte sont conservés à la BnF sous les n° 12832-37. Ils comprennent une copie revue et corrigée par Bossuet, et un exemplaire de l'édition originale parue chez Cramoisy, en 1681, la même que celle que nous présentons ici. « Cet exemplaire (au format in-4) porte un grand nombre de notes, de corrections, de suppressions et de divisions écrites de la main de Bossuet pour préparer la 3° édition qu'il donna lui-même en 1700 ». Bossuet révisa jusqu'à sa mort le contenu de ce texte qu'il jugeait fondamental, laissant après la troisième édition nombre de notes manuscrites qui serviront à l'édition définitive de l'abbé Caron. Le fragment manuscrit de la Défense de la Tradition et des Saints Pères Le manuscrit relié en tête de cet exemplaire du Discours sur l'histoire universelle (1681) est celui d'un fragment de la Défense de la Tradition et des Saints Pères dont la première publication sera posthume (1753). Il se rapporte à six des derniers chapitres de cet ensemble imposant dont l'édition comporte un millier de pages. Le contexte de la Défense de la Tradition... Bossuet y réfute la thèse du prêtre et érudit Richard Simon (Dieppe 1638 - 1712) sur la doctrine de Saint Augustin (son maître incontesté) dans l'ouvrage publié en 1693 chez Peinier Leers à Rotterdam (pour échapper à la censure) et intitulé Histoire critique des principaux commentateurs du Nouveau Testament... Célèbre pour son art du sermon, Bossuet a également brillé dans celui de la controverse, art ô combien nécessaire en son temps où circulent les thèses de Calvin et de Luther. « Avec sa douceur habituelle, il confondait les systèmes sans blesser personne, et forçait les hérétiques à s'avouer vaincus ; jamais il n'oublia la grande règle de toute discussion religieuse : l'unité, dans ce qui est nécessaire ; la liberté, dans ce qui est douteux ; la charité dans tous les cas. » (Histoire de Bossuet, Ardant et Thibaut, 1868). Cet imposant texte de controverse que Bossuet n'eut pas le temps de faire imprimer et auquel il travailla jusqu'à sa mort, fut publié une première fois dans le deuxième volume de ses OEuvres posthumes (Amsterdam, Aux dépends de la Compagnie, 1653) puis en édition séparée sous le titre Défense de la Tradition et des Saints Pères (Paris, chez Hérissant & Estienne, 1763). Il est conçu en deux parties dont la seconde est la plus importante. La première contient les livres I à IV et la seconde les livres V à XII ; ce dernier livre- où vient se placer notre manuscrit qui comporte 6 des 39 chapitres. Bossuet rédigera un livre XIII, qui ne sera publié que plus tard et ne figure ni dans les OEuvres posthumes (1753) ni dans l'édition séparée (1763). De Défense de la Tradition..., on ne connaît aujourd'hui que le manuscrit quasi complet de ce Livre XIII (partie II) (292 f.) et une copie de travail conservée à la Bnf sous la cote NAF 28227 (13) du fonds Bossuet provenant de la bibliothèque du Grand Séminaire de Meaux, décrite par Bourseaud comme « très incomplète ». Comme notre manuscrit, elle se présente en deux colonnes, mais celle de gauche comporte le texte d'une autre main que celle de Bossuet et seules les notes, corrections ou additions à droite du texte sont autographes, alors que notre fragment est entièrement de la main de Bossuet. En marge inférieure droite, comme sur notre manuscrit autographe, figurent les initiales « LB » du père Vivien de la Borde (1680-1748), l'ami du neveu de Bossuet, évêque de Troyes (1664-1743). Ce dernier qui hérita des papiers de son oncle fut le premier à en entreprendre le classement et le projet de publication avec l'aide de La Borde. « Bossuet n'a publié lui-même qu'une partie de ses écrits. De 1655 à 1704, il en a fait paraître 75 ou 80 ; son neveu en a donné 7 ou 8 de 1709 à 1741 et tous les autres ont été imprimés de 1745 à 1897. » (Bourseaud, Histoire et description des manuscrits, p. XXVII). La dispersion progressive du très volumineux ensemble des manuscrits de Bossuet après la mort de son neveu et celle de La Borde (dont une partie entrera en 1817 dans le fonds de la Bibliothèque royale tandis que d'autres seront vendus à l'amiable par le libraire Lamy) peut expliquer l'existence de ces feuillets fort heureusement conservés grâce à l'initiative du commanditaire de la reliure de notre exemplaire. Notons que dans la collection James de Rothschild réunissant un nombre significatif de manuscrits de l'évêque de Meaux, ceux-là ne concernent en majorité que des lettres. Détail du fragment manuscrit de la Défense de la Tradition et des Saints Pères 38 pages en 20 feuillets (135 x 195 mm) sur papier vergé, numérotés « 784 B 1 à 784 B 6, 784 D à 784 Z (sauf I, V, W), 784 AA à 784 HH, et 785 A à H » et paraphés en marge inférieure gauche des initiales « LB ». Le texte est réparti en deux colonnes : celle de droite réservée au texte, celle de gauche aux notes, références, additions et corrections. Les passages soulignés par Bossuet sont en italique dans l'édition imprimée. Ce fragment concerne les chapitres XXVII à XXXIV du Livre douzième « La Tradition constante de la doctrine de S. Augustin sur la Prédestination » de la seconde partie : « Erreurs sur la matière du Péché originel & de la Grace ». Il manque cependant le début du chapitre XXVIII « Autres prières d'Origène... » et la fin du chapitre XXXIV. Titres des chapitres tels que notés par Bossuet : - chap. XXVII : « Prières d'Origène : conformité de sa doctrine avec celle de St. Augustin » ; - chap. XXVIII-IX : « Dieu fait ce qu'il veut dans le bon & dans le mauvais : beau passage d'Origène, pour montrer que Dieu tenait en bride les persécuteurs » ; - chap. XXX : « Grande puissance de la Doctrine et de la Grâce de J.C. comment démontrée et expliquée par Origène » ; - chap. XXXI : « Que cette grâce reconnue par Origène est prévenante & quel rapport elle a avec la Prière » ; - chap. XXXII : « Prière de St Grégoire de Naziance rapportée par St Augustin » ; - chap. XXXIII : « Prière de Guillaume abbé de St Arnoult de Metz » ; - chap. XXXIV : « St Augustin prouve que la doctrine précédente que les anciens Docteurs ont reconnu la Prédestination : ce qu'il répond aux passages où ils l'attribuent à la prescience ».