Larousse. sans date. In-8. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur bon état. 254p. Nombreuses gravures noir et blanc in texte.. . . . Classification Dewey : 700-LES ARTS
Reference : ROD0030991
Simples entretiens à l'usage de la jeunesse. + table des gravures. Classification Dewey : 700-LES ARTS
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Précieux exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque de cette œuvre d’intelligence de Diderot unissant l’art et la littérature. A Paris, Chez Fr. Buisson, L’An Quatrième de la République (1795). In-8 de (2) ff. faux titre et titre, iv et 415 pages, coin inf. du titre déchiré sans atteinte au texte, pte. déch. en marge des pp. 85 et 321 sans manque. Demi-maroquin rouge à coins verts, tranches jaspées. Reliure de l’époque. 196 x 120 mm.
Edition originale importante, l’une des plus difficiles à trouver parmi les œuvres de Diderot, dans laquelle il exprime au moyen de la littérature «toute sa doctrine sur l’art au XVIIIe siècle.» Écrit sous forme de journal manuscrit avant d’être ici imprimé, ce texte fut réservé à une douzaine de souscripteurs: Catherine II; le prince de Prusse… Adams, EF1; Tchemerzine, II, 964. «Cet essai de Diderot écrit en 1766 resta inédit jusqu’en 1795. Diderot y expose les principes qui l'ont guidé dans la critique de ses Salons, il y étudie la peinture en suivant le classement habituel: le dessin, le clair-obscur, et surtout la couleur, à la compréhension de laquelle il arrive à travers le concept naturaliste: l'art est imitation de la nature ; celle-ci est imitable pour autant qu'elle est visible, et elle est visible pour autant qu'elle est colorée. Diderot se montre assez peu sensible à la magie du dessin : pour lui, un bon dessin peut toujours s'apprendre, tandis que la couleur est un don de la nature ; c'est elle qui révèle le plus sûrement le caractère d'un peintre et qui lui permet d'entrer en communication directe avec l'imagination du public. Le caractère, l'humeur même de l'artiste influent sur sa manière de colorer : il suffirait de voir comment il mélange ses couleurs sur sa palette, comment il les dépose sur sa toile, pour se faire une idée de la richesse et de l'originalité plus ou moins grandes de son art. L'accord est la loi fondamentale du coloris. Il y a des accords simples, faciles, agréables à voir mais attendus, qui sont le propre des peintres médiocres ; il y a des ‘peintres pusillanimes’, ‘des ronds-de-cuir de la peinture’ qui se restreignent et se répètent. Les peintres de génie se reconnaissent à leur ‘pinceau intrépide’, qui cherche inlassablement et crée les accords les plus nouveaux et les plus difficiles, et joue sur les contrastes les plus audacieux. De telles idées, exprimées dans le style ‘parlé’ de Diderot, extraordinairement vivant et coloré, capable de refléter d'une manière incomparable toute la chaleur d'une discussion animée, donnent toute sa signification à cet essai où s'exprime toute la doctrine sur l’art du XVIIIe siècle.» (Dictionnaire des Œuvres, II, 734). Ce volume réunit les textes de Diderot qui contiennent l’essentiel de ses idées sur l’art, y compris ses Observations sur le Salon de Peinture de 1765, célèbre essai critique par lequel il se fit rénovateur de la critique de salon d’art. Diderot, dans ces écrits, tâche de ramener les artistes à une observation plus sincère de la nature. Il n’envisage pas l’œuvre d’art sous le seul angle des qualités formelles, mais s’attache aussi à la décrire dans ses rapports ambigus, souvent déterminants, avec la société et les institutions politiques. «Métier d’écrivain, métier de peintre, le texte de Diderot va de l’un à l’autre. Il ne lui suffit plus de regarder, de décrire, de penser, de juger, il va expérimenter la peinture par l’écriture dans sa capacité à rendre le visible… Il fait entrer l’écriture dans le tableau, et pas par la petite porte.» - Le Monde. Précieux exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque de cette œuvre d’intelligence de Diderot unissant l’art et la littérature.
Précieux exemplaire de ce rare ouvrage sur l’art de trancher, particulièrement grand de marges. Amsterdam, Hieronymus Sweerts, 1664. In-12 oblong de: 1 frontispice gravé, 96 pages, 31 planches hors texte gravées sur cuivre (comme souvent sans la planche dépliante), qq. taches sur le frontispice. Conservé dans sa brochure de la fin du XVIIe siècle, petit manque à l’angle supérieur gauche du premier plat. 101 x 154 mm.
Rare édition originale du premier livre enseignant à l’aristocratie hollandaise les arts de la table et la pratique de l’écuyer tranchant. Witteveen & Cuperus 6510; Waller 1790 ; Vicaire, 870-871 ; Bitting, 530 ; Cagle, 1080 ; 116 Uncommon Books on Food and Drink, 33 ; Landwehr, n° 17. «Le dessein de l’ouvrage est semblable à celui de ‘l’Art de Trancher la Viande’ du manuel manuscrit de Jacques Vontet de la première moitié du dix-septième siècle, inspiré lui-même du ‘Trinciante’ de Mathia Giegher de 1639, mais s’en différencie tant par son objet et son traitement que par son iconographie. L’illustration, gravée au burin, comporte 32 figures enseignant la manière de découper volailles, gibiers, viandes, poissons, jambon, langouste, voire artichauts, tartes et gâteaux; contrairement à ses modèles antérieurs, elle ne présente pas de planche de fruits. Le frontispice montre un seigneur devant une table garnie; debout à ses côtés, un écuyer découpe une volaille; à droite, un chien se jette sur des reliefs; le titre est inscrit sur la retombée antérieure de la nappe.» (Pierre Berès, catalogue 82, Nourritures). Exemplaire de premier état, dont la préface n'est pas encore signée des initiales de l'auteur, marchand de livres et d'images. Hieronymus Sweerts (1629-1696), libraire, graveur et poète, témoigne en préface que c'est par émulation qu'il a voulu donner à ses compatriotes ce traité, à l'instar de ceux utilisés par les Italiens, Allemands et Français. De fait, la suite des planches qu'il a sans doute gravées lui-même est issue du fameux Il Trinciante de Matthias Giegher (Padoue, 1621), source vive de tout l'art de trancher européen des XVIIe et XVIIIe siècles. Il annonce la publication d'une seconde partie, consacrée à l'art de trancher les fruits, qui n'a jamais vu le jour. Il se targue de faire connaître comment découper dans l'assiette et sans fourchette, ce qui, selon lui, n'a jamais été pratiqué auparavant. «Le frontispice représente un seigneur à table: debout près de lui, un écuyer-tranchant découpe, au bout de la fourchette, une volaille. Sur la nappe de la table, on lit: ‘De Cierlijcke Voorsnydinge Aller Tafel Gerechten’ et au-dessous, sur une seule ligne: ‘t’Amsterdam by Hieronymus Sveerts, Bock…’. Il est à noter que dans certaines éditions du ‘Cuisinier français’ de La Varenne, notamment dans celle d’Amsterdam, Pierre Brunel, 1712, le frontispice est analogue sans être tout à fait semblable.» (Vicaire, Bibliographie gastronomique, 870-871) L'art de trancher illustré de 31 planches gravées sur cuivre. La suite hors texte est précédée d'un remarquable titre-frontispice figurant une table dressée où le maître de maison admire la dextérité de son officier de bouche, découpant une volaille in alto. Il donne à voir, poule, dinde, faisan, canard, oie, tête de sanglier, tête de veau, cuissot d'agneau, jambon, homard, perche, brochet, artichaut, tarte, et pâté en croûte, entre autres. Après la préface, l'auteur explique la nature exacte des différents couteaux à tailler. Il exhorte ensuite l’officier de bouche à ne pas se déchaîner comme un escrimeur, mais à travailler calmement et surtout avec des mains bien lavées et, surtout, à ne pas se lécher les doigts. En 96 pages, 49 exemples sont décrits et illustrés par des gravures sur cuivre très instructives. Volailles, gibiers, porcs, poissons et pâtisseries sont soumis au couteau à prédécouper. OCLC recense en Institutions publiques 5 exemplaires aux Pays-Bas et celui de la British Library ; les exemplaires datés par erreur 1660 sont des réimpressions postérieures à 1668. Il en va de même pour l'exemplaire Marcus Crahan, présenté comme l'édition originale. Précieux exemplaire de ce rare ouvrage sur l’art de trancher, particulièrement grand de marges. Provenance : de la bibliothèque du Vicomte de Cossette avec son ex libris héraldique.
1971 Musée national d'art moderne-Acquisitions du Cabinet d'art graphique. 1971-1976.Centre..Pompidou, 1977 , in8 à l'italienne (21x18) broché .326 oeuvres reproduites et légendées.
Très rare exemplaire complet de ce souvenir du grand Tour, en parfait état de conservation. Rome, c. 1820. Les moulages en plâtre sont bordés de papier plié et doré à la main, montés sur un support de papier bleu, tels qu'émis par Giovanni Liberotti. Une feuille en papier portant en italien la liste des 19 œuvres représentées sur les camées, est collée à l'intérieur du couvercle (telle que parue) avec le nom de l'acheteur Mary Salmon écrit en bas, très bon état de conservation. Dimensions de la boite: 304 x 213 mm.
[video width="3840" height="2160" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2025/05/Untitled-design.mp4"][/video] Ces camées en plâtre font partie d’une collection réalisée à Rome vers 1820 par Giovanni Liberotti. Ils reproduisent une sélection d’architectures et d’œuvres d’art célèbres visibles à Rome, Florence, Milan, Paris et dans quelques grandes collections particulières. Placés dans des coffrets en bois facilement transportables et accompagnés de légendes, les ensembles de ce type étaient vendus aux riches voyageurs Européens qui visitaient l'Italie dans le cadre du Grand Tour. Rome était la destination ultime et une visite des trésors contenus dans ses nombreux musées complétait l'éducation d'un jeune homme. La collection de boîtes contenant des moulages en plâtre d’œuvres d’art classiques était un passe-temps à la mode et un précieux "aide-mémoire" des mythologies, des dieux et des événements historiques représentés sur les délicats camées. Les Liberotti Impronte ont été commercialisés par Giovanni Liberotti, graveur de gemmes romain qui se spécialisa dans la confection de ces souvenirs. Ils étaient alors vendus par série, représentant les œuvres des sculpteurs de l'époque comme Canova ou Thorvaldsen, ainsi que de peintres comme Léonard de Vinci. Chaque boîte renfermait les camées de plâtre contrecollés en regard de la liste manuscrite des œuvres. Cet ensemble de dix-neuf empreintes en plâtre d'intailles représentant principalement des sujets classiques a été réalisé à Rome vers 1820. Sur la face interne du couvercle se trouve la liste manuscrite des titres des œuvres représentées: 1 - L’Aria, Thorvaldsen 2 - Laocoon, al Vaticano 3 - L’acqua, Thorvaldsen 4 - Michail Angiolo, da una pittura a Firenze 5 - Il trionfo di Alessandro, Thorvaldsen 6 - Raffaele Sancio de Urbino, al Vaticano 7 - Il Marchese, Canova 8 - Il Cav., Thorvaldsen 9 - Il leone de Canova 10 - La Maddalena, Canova a Parigi si vendita 11 - Altro Leone de Canova 12 - Torquato Tasso al Museo Campidaglio 13 - Il Giove 14 - La Minerva nella Galleria a Firenze 15 - Petrarca al campidoglio 16 - La Mercantessa d’amore a Napoli 17 - La Terra elementa del Cav. Thorvaldsen 18 - La Magdelena di Guido a Milano 19 - Il Fuoco elemento Thorvaldsen. Antonio Canova (1757-1822) et Bertel Thorvaldsen (1770-1844), ces géants de la sculpture néoclassique, ont tous deux travaillé à Rome durant cette période. Le sculpteur danois néo-classique Bertel Thorvaldsen fit l'essentiel de sa carrière à Rome où il était connu comme l'un des meilleurs sculpteurs de son temps. On lui doit notamment le tombeau du pape Pie VII à la basilique Saint-Pierre de Rome et le monument du Lion de Lucerne commémorant le massacre des Gardes suisses aux Tuileries. “Both artists re-interpreted themes from the Classical World and used new techniques in the creation of their works Italian Antonio Canova (1757-1822) and Danish Bertel Thorvaldsen (1770-1844) were rivals and created works of art that inspired their contemporaries and generations of artists that followed. Italy and especially the city of Rome played a central role in both sculptors’ lives and careers: Canova arrived in Rome in 1781 and remained until he died in 1822, while Thorvaldsen settled there in 1797 to spend the next 40 years in the city. Their competition was extremely fruitful as they worked on the same themes and subjects from the Classical World. They not only innovated the style of sculpture but also promoted new techniques. Each one had his own large studio employing numerous colleagues and students that gave him space for experimentation. Their careers were accompanied by technical innovations like the use of preparatory plaster models, which gave them the chance to design statues following only their ideas without being dependent on a commissioner.” (Exhibition “Canova and Thorvaldsen. The birth of modern sculpture”, held 2019/2020 in the Gallerie d’Italia in Milan). L'acquéreur du coffret, Mary Salmon, dont le nom est inscrit au bas de la feuille explicative, a vraisemblablement choisi elle-même les différents moulages. Le boîtier en chêne robuste était nécessaire pour protéger le contenu pendant le voyage de retour en Angleterre. Très rare exemplaire complet de ce souvenir du grand Tour, en parfait état de conservation.
Les bibliographes sont unanimes à souligner l’importance du traité et l’extrême rareté de toutes les premières éditions. Lyon, Guillaume Rouillé, 1569. In-4 de (4) ff., 225 pp., (6) pp. de table, (1) p.bl., nombreux bois dans le texte, 1 grande carte dépliante. Maroquin bleu janséniste, dos à nerfs, double filet or sur les coupes, double filet or intérieur, tranches dorées. Rivière & Son. 240 x 167 mm.
Troisième édition en français, rare, du célèbre « Art de Naviguer » de Médina, traité essentiel pour l’étude de la navigation dans les eaux américaines mais aussi pour l’histoire de la cartographie. Borba de Moraes, Bibliographia Brasiliana, p. 550 ; Sabin, Dictionary of books relating to America, 558-559; Medina, Bibliotheca Hispano-Americana, p. 189 ; Baudrier. IX, 280. La première avait été imprimée elle aussi par G. Rouillé à Lyon en 1554. Six exemplaires sont répertoriés de la seconde, Lyon, 1561, dont 5 dans des bibliothèques publiques : Cambridge, B.N.F., Angers, Beauvais, Lyon. Conçu comme un manuel d’instruction pour les navigateurs et explorateurs du nouveau monde, « l’Art de naviguer » est le premier traité donnant des informations fiables sur la navigation près des côtes Américaines. Il était basé sur les informations données par les navigateurs utilisant la route des Indes. Pedro de Medina (1493-1576) occupait le poste de bibliothécaire pour le Duc de Medina. Chargé de préparer l’élaboration de cartes et de précis de navigation par l’empereur Charles V, il fut nommé « cosmographe d'honneur » en 1549. « L’Art de naviguer », imprimé à Valladolid en 1545, connut un succès foudroyant et fut traduit dans les années suivantes en italien, français et allemand. Les bibliographes sont unanimes à souligner l’importance du traité et l’extrême rareté de toutes les premières éditions. « The first edition is very rare. When complete, and in good condition, it commands one of the highest prices for works on navigation. All of Medina’s editions are in fact rare ». Borba de Moraes. Edition imprimée en caractères italiques et illustrée de très nombreux diagrammes et figures sur bois précisant aux navigateurs la navigation en fonction des vents, en fonction du soleil, en fonction de l’étoile du Nord, en fonction de la lune. Deux cartes ornent en outre l’ouvrage. La première représente le monde, avec les 5 continents, insérée dans la ronde des vents (p. 38). La seconde, dépliante, et intitulée « Nouveau monde » (360 x 250 mm) représente l’Europe de l’Ouest, l’Afrique, les côtes Nord de l’Amérique du Sud avec le Brésil, l’Amérique centrale, et les côtes atlantiques de l’Amérique du Nord. Cette carte précieuse gravée sur cuivre est signée N. de Nicolay, géographe du Roi. Elle représente pour une grande partie les terres nouvellement découvertes en Amérique et elle est remarquable pour les détails portés sur l’Isthme de Panama et pour la frontière établie par le Pape entre les possessions outre-mer de l’Espagne et du Portugal. Ce fut l’une des premières cartes imprimées en Espagne au XVIe siècle. Exemplaire complet d’un traité majeur de voyage et de navigation. Un seul exemplaire de la seconde édition, Lyon 1561, a subi le feu des enchères depuis 30 ans : Christie 's New York, 8 octobre 1991, relié avec Thevet, La France Antarctique. Il fut adjugé $65,000. Relié en maroquin signé de Rivière et bien complet de la grande carte dépliante de l’Amérique du nouveau monde, le présent exemplaire est en parfaite condition.