COLLECTION HARLEQUIN SERIE CLUB N° 293. 1983. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 153 pages.. . . . Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne
Reference : RO90109300
ISBN : 2280011360
Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne
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Précieuse édition française illustrée des Souffrances du jeune Werther. Paris, de l’Imprimerie de P. Didot l’Aîné, 1809.In-8 de vi pp., (1) f., 234 pp. et 3 planches hors-texte.Maroquin rouge, triple filet doré encadrant les plats, dos à nerfs richement orné, double filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, non rogné. Reliure signée R. Wallis binder.217 x 134 mm.
Précieuse édition française des Souffrances du jeune Werther dans une traduction nouvelle donnée par le comte de La Bédoyère.Cohen 442.Werther, ce roman dont l'influence fut si grande sur toutes les littératures européennes, parut à Leipzig en 1774 ; la première traduction française est, croyons-nous, celle de George Deyverdun (Maestricht, J.-E. Dufour, 1775 et 1776, 2 vol. in-12), puis vint celle de Seckendorf (Erlangen, 1776, in-8), suivie de près par celle d'Aubry qui, d'après Quérard, serait en grande partie l'œuvre du comte de Schmettau, (Mannheim et Paris, Pissot, 1777, in-8). D'autres traductions furent ensuite publiées par L.-C. de Salse (Basle, J. Decker, 1800, 2 vol. in-8), H. de La Bédoyère (Paris, Colnet, an XII, in-12), Sévelinges (Paris, Demonville, 1804, in-8), Allais (Paris, Dauthereau, 1827, 2 vol. in-32), Pierre Leroux (Paris, Charpentier, 1839, in-12), et Louis Énault (Paris, Hachette, 1855, in-12).En 1774 paraît à Leipzig le premier roman d’un auteur presque inconnu, âgé de 25 ans : Les Souffrances du jeune Werther. Cette œuvre rencontre en Allemagne un succès immédiat. Les revues discutent de la moralité ou de l’immoralité des deux petits volumes, les lecteurs se les arrachent, certains voient dans le destin de Werther un modèle à suivre. La célébrité de Johann Wolfgang Goethe est faite et son nom restera longtemps attaché à cet événement littéraire, au premier roman allemand qui franchit véritablement les frontières de l’Allemagne. Une première traduction française paraît en 1776. Lorsque, trente-deux ans plus tard, le 2 octobre 1808, Napoléon traversant l’Allemagne en conquérant se trouve à Erfurt, il demande à voir Goethe : c’est pour parler avec l’auteur de Werther, un livre qu’il a lu sept fois et qui l’a accompagné lors de sa campagne d’Egypte.« Le Werther est un défi au roman vertueux des Lumières. Mais son discours est avant tout une profession de foi subjectiviste : une quête du sens de la vie par une âme exigeante qui ne se contente plus des modes traditionnels de l’insertion sociale ni des conceptions en vigueur concernant le salut » (Dictionnaire des Œuvres). Les Souffrances du jeune Werther, premier roman de Goethe, connut un succès incroyable dès sa sortie, apportant ainsi du jour au lendemain une notoriété considérable dans toute l'Europe à son auteur. Cela déclencha ce qu'on appela alors la « fièvre werthérienne ». Mme de Staël écrira que « Werther a causé plus de suicides que la plus belle femme du monde... ». Goethe lui-même déclara « L'effet de ce petit livre fut grand, monstrueux même... parce qu'il est arrivé au bon moment, mais... le suicide n'est en aucun cas une solution défendue par le livre ». Le volume est orné de 3 superbes figures de Moreau gravées par de Ghendt et Simonet.« Existe sur papier vélin, avec les figures avant la lettre » mentionne Cohen, cas du présent exemplaire.Précieux exemplaire sur grand papier vélin, bien complet des 3 figures avant la lettre, conservé à toutes marges car non rogné, relié en maroquin rouge au XIXe siècle par R. Wallis.
Editions RAOUL BRETON. 1949. In-8. En feuillets. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Dépliant 8pages, 2 partitions, couverture ecrite noir. . . . Classification Dewey : 780.26-Partitions
"L'AME DES POETES ( longtemps, longtemps) paroles et musique de Charles TRENET arrangement de Albert LASRY, chanson crée et enregistrée par : charles trenet, edith piaf, yves montand, les compagnons de la chanson, jacqueline françois, yvette giraud, evelyne dorat, noel chiboust, gus viseur. accompagnement piano conducteur tumpo valse et paroles. n°fasicule: R2609B. -UNE VALSE...UNE VALSE... paroles de Andre Viaud, musique et arrangement de Boris Sardek, le grand succes de Marie José disque ""ODEON"", accompagnement Piano conducteur et paroles, tumpo valse, n°fasicule E.54E Classification Dewey : 780.26-Partitions"
Breton Raoul 1951
Très bon état Format Coquille Piano
Editions Cénomane / La Vie du Rail, 1992, in-4 rel. cart. (22,5 x 31), 191 p., coll. "Le Siècle des Petits Trains", préface de Daniel Vaxelaire, nombreuses ill. photos en n. et b. et documents, cartes, jaquette, bon état.
Montagne, creusant, perçant, avançant mètre par mètre, de jour comme de nuit à la tueur des lampes à gaz acetylene, jetant ponts et viaducs par delà rivières et ravines, affrontant raz-de-marée et cyclones, crues et éboulements, pour réaliser cette oeuvre colossale que fut l'implantation d'un chemin de fer en cette fin de XIXe siècle, dans l'île de la Réunion. Et ceux-là encore qui creusèrent un port et jetèrent les bases d'une ville nouvelle à la Pointe des Galets... C'est ainsi un siècle de l'histoire de l'île, de son développement économique, social, culturel, de son passage du statut de colonie à celui de département, qu'Eric Boulogne nous livre en racontant la vie quotidienne du petit train. Neuvième titre de la collection "Le Siècle des Petits Trains", Le petit train longtemps y occupe une place tout à fait originale. La géographie, le climat, la culture de l'île de la Réunion ont posé au petit train des problèmes nulle part ailleurs rencontrés. Appartenant de plain-pied à l'histoire des petits trains par ses caractéristiques, le chemin de fer de la Réunion est aussi le seul train de l'île : son histoire rejoint là celle des premières grandes lignes et les bouleversements qui en découlent. Fabuleuse aventure humaine que Le petit train longtemps nous fait revivre au présent, avec rigueur, simplicité et passion. Pour réaliser ce travail inédit, l'auteur a puisé à toutes les sources : archives, presse, photothèques publiques et privées : il a rencontré témoins et acteurs, cheminots et usagers, retrouvé fort loin parfois des documents d'une grande rareté ; et parcouru l'île en tous sens pour s'imprégner de l'odeur des lieux, faire surgir une trace, photographier un vestige. D'une extraordinaire richesse de documentation, l'ouvrage satisfera les plus exigeants par sa précision et son originalité. Il émerveillera tous les anciens qui y retrouveront leur histoire, écrite dans un style chaleureux et vivant. L'abondance et la variété des illustrations séduiront les amateurs de beaux albums illustrés. Les passionnés de chemin de fer, quant à eux, découvriront l'histoire inédite de cette ligne, digne des premières grandes lignes européennes. Le public métropolitain enfin y respirera dans toute sa dimension historique le charme de cette île tropicale. Voir le sommaire sur photos jointes.
Manga-Reva & Tahiti 22 février & 1er mars 1903, 11,2x17,7cm, 6 pages 1/2 sur 2 doubles feuillets.
Double lettre autographe de Victor Segalen adressée à Emile Mignard. Six pages et demie rédigées à l'encre noire sur deux doubles feuillets.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Emile Mignard (1878-1966), lui aussi médecin et brestois, fut l'un des plus proches amis de jeunesse de Segalen qu'il rencontra au collège des Jésuites Notre-Dame-de-Bon-Secours, à Brest. L'écrivain entretint avec ce camarade une correspondance foisonnante et très suivie dans laquelle il décrivit avec humour et intimité son quotidien aux quatre coins du globe. C'est au mariage de Mignard, le 15 février 1905, que Segalen fit la connaissance de son épouse, Yvonne Hébert. Belle lettre relatant la découverte de Manga-Reva et les jouissances polynésiennes de Segalen. De retour du sauvetage des Îles Pomotou, dévastées par un cyclone, Segalen découvre de nouvelles terres polynésiennes, notamment l'archipel des Gambier et l'île de Manga-Reva: «Manga-Reva mon bien cher Emile, c'est la terre capitale du groupe des Gambier. Enfin, ça nous change après notre périple funèbre à travers les Pomotou dévastées, de voir des arbres qui sont encore debout, et des cases intactes: puis, pour les natifs des Îles Basses que nous avons à bord, c'est un étonnement que d'apercevoir une montagne, des lignes ondulées d'horizon. En effet: schéma des Pomotou: [un petit dessin de la main de Segalen figurant une plaine et des cocotiers]Manga-Reva au contraire dresse deux pics de 400 m (presque le Menez Hom! [L'un des points culminants de la Bretagne avec ses 330 mètres d'altitude]) au bas desquels nous avons mouillé hier. » Segalen semble enchanté de la découverte de ce nouveau territoire(«Pas de confrères, en ces terres paradoxales; les indigènes-clients sont nombreux; dociles et respectueux.») et des ressources dont il regorge: «Ce tout petit patelin ne manque pas de charmes. Un climat très tempéré et des fruits en surabondance. Bananes. Mangues. Oranges. Ananas. J'approvisionne le carré de desserts abondants, honoraires de mes consultations.» Mais le jeune européen s'est pris de passion pour une autre richesse polynésienne:«Une nouvelle passion: les Perles. En France, elles semblent mortes, pâles. Ici, on les palpe, on les malaxe, on les caresse avec une certaine volupté. On les connaît comme des personnes, les belles Perles de la colonie. Elles ont leurs étapes, leurs files d'acquéreurs; leur vie propre, aussi, car certaines meurent, littéralement. J'ai été heureux, pour mes débuts; j'ai acheté pour 15 piastres chiliennes, soit 30 f, une jolie petite perle de un carat que l'on m'a estimée, au cours de Paris, au bas mot 150 f. C'est au fond une façon de ne pas mal placer son argent. Mais celle-là et ses futures congénères, je m'en séparerai peu probablement. Ce sera très suave, au retour, de faire monter cela finalement chez l'ami Lalique. Ou encore, de confier aux frères Hamms une grande nacre opalescente pour monter sur étain, en coupe à fruits.» Dans la seconde partie de cette lettre, rédigée depuis Tahiti où il est revenu, Segalen décrit ses journées après ce retour au calme: «Me suis définitivement installé à terre. Jusqu'à présent, pas encore l'aveulissement colonial: j'achève, pour le Gouverneur qui le destine à Armée et Marine un récit du cyclone et de la tournée de la Durance.» Le 12 avril 1903 paraîtra en effet un long article intitulé «Vers les sinistrés - Cyclone des Îles Tuamotou 7 janvier 1903» et dont voici un extrait: «Ainsi, l'Europe casanière apprendra que les îles Pomotou existent, puisqu'elles viennent d'être dévastées; que des gens y habitent, puisque l'on compte, en une seule d'entre elles, près de quatre cents morts; que la pêche des perles et des nacres y était fructueuse, puisque les pêcheries sont ensablées, ruinées pour longtemps.» Cette rédaction studieuse s'accompagne d'un apprentissage: «Je travaille ferme mon Tahitien. Pas ce sabir informe qu'on éructe à tort et à travers, mais l'ancien langage Maori. Mara, mon indigène épouse, et qui ignore absolument le Français, me sert de professeur authentique.» L'évocation de cette vahiné, avec laquelle il entretient une relation depuis son arrivée en Polynésie, est là encore l'occasion d'allusions grivoises et sensuelles: «J'aspire néanmoins, de temps à autre à enfin embrasser une femme autrement qu'en Anglais, qu'en Canaque...N'importe: elle ne détonne pas de mon cadre exotique. Je la possède avec une jouissance éprouvée à boire un coco frais ou à peler une mangue. Elle sent d'ailleurs le fruit. Ni plus, ni moins. Je souhaite la garder longtemps car, eu égard aux vahinés des camarades, soûlardes, tarées, phtisiques, c'est une excellente acquisition.» Très belle et longue lettre, important témoignage des débuts de Segalen en Polynésie. - Photos sur www.Edition-originale.com -