Albin Michel. 1982. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Papier jauni. 278 pages - nombreux fac similés en noir et blanc hors texte - rousseurs sur les plats.. . . . Classification Dewey : 320-Science politique
Reference : RO80275638
ISBN : 2226013504
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Rare réédition des trois principaux ouvrages théoriques d'architecture d'Abraham Bosse, entièrement dessinés et gravés en taille-douce par lui-même, et imprimés d'un seul côté. Paris, Pierre Aubouin, Pierre Emery et Charles Clousier, s.d. [1688]. In-folio de 1 titre, 1 frontispice, 44 planches. - [Suivi de] : Des Ordres de colones en l’Architecture… [Paris, 1688]. 1 frontispice, 1 planche sur double-page, (20) feuillets gravés. - [Et de] : Représentations Géométrales De plusieurs parties de Bastiments faites par les Reigles de l’Architecture antique Et de qui les mesures sont reduites en Piedz poulces & lignes, Afin de saccomoder a la manière de mesurer la plus en usage parmy le commun des Ouvriers. Paris, 1688. 1 frontispice et 22 feuillets gravés. Soit 3 ouvrages en 1 volume in-folio, veau moucheté, encadrement de filets à la Duseuil sur les plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés, roulette dorée sur les coupes, tranches mouchetées rouges, qq. usures aux mors sans gravité. Reliure du XVIIIe siècle. 420 x 263 mm.
Rare réédition des trois principaux ouvrages théoriques d'architecture d'Abraham Bosse, entièrement dessinés et gravés en taille-douce par lui-même, et imprimés d'un seul côté. Brunet, I, 1127. La première édition de ces traités parut en 1664 pour les deux premiers et en 1659 pour le dernier. Le premier ouvrage comprend 45 planches, le second 21 planches et le dernier traité, 23 planches. « Le Traité des manieres de dessiner les ordres est le premier volet du diptyque sur les ordres publié par Abraham Bosse en 1664-65. À ce diptyque Bosse a intégré, comme il l’avait prévu à l’origine, ses Représentations géométrales, retirées avec la page de titre de 1659. L’ouvrage sur les ordres a été divisé artificiellement, de l’aveu de l’auteur, en deux recueils distincts pour « la commodité de beaucoup d’ouvriers ». Le Traité des manières de dessiner les ordres est constitué d’un texte liminaire gravé de deux pages, intitulé « Ordre et Methode des figures representées dedans ce volume », et de quarante planches en taille douce avec des illustrations pleine page. Bosse veut proposer aux praticiens « les plus belles proportions » à partir de la lecture des meilleurs auteurs qui ont écrit sur le sujet. Il y ajoute quelques pratiques des Anciens qui n’ont jamais été jusque-là mises en usage et des pratiques nouvelles (Dédicace). Le recueil est conçu en quatre parties : la première traite des entablements et des « menus » membres (piédestal, base, chapiteau et détail des entablements), la seconde des ornements (socles, appuis et balustres des escaliers). La troisième est consacrée à la représentation de l’architecture, projet et modello, selon les règles de la perspective. La dernière partie, technique, concerne la place des ombres sur les corps ou objets géométraux… Bosse cite les meilleurs auteurs, Palladio, Vignole et Scamozzi dont il livre une synthèse personnelle ; il nomme aussi son contemporain, Fréart de Chambray dont il connaît manifestement le Parallèle... Le mathématicien expose aussi dans le détail les différentes méthodes pour tracer une belle volute. Il propose un instrument de dessin, le compas cartésien, qui permet de réaliser la courbure des colonnes selon la conchoïde de Nicomède et renvoie aux travaux de François Blondel. Bosse est conscient d’innover en traitant de questions jamais ou rarement abordées avec autant de détails par ses prédécesseurs : les escaliers et les voûtes. Il se montre ainsi en phase avec son époque où grâce aux prouesses stéréotomiques se multiplient, à Paris notamment, de vertigineux escaliers suspendus. Mais il critique les erreurs d’escaliers aussi prestigieux que ceux du Luxembourg, du Palais Cardinal et d’autres grandes demeures parisiennes dont les mains courantes ne s’ajustent pas correctement aux retours… Comme Fréart de Chambray, il pense que l’imitation de l’Antiquité doit être mesurée et réfléchie, car toutes les réalisations des Anciens ne sont pas bonnes à imiter. Bosse a une réelle culture architecturale : il a lu le traité de Vitruve (pl. XI) et les théoriciens de la Renaissance (Lemerle 2011, p. 419)… Bosse ne prétend pas imposer une vision moderne et définitive des ordres, comme Perrault, mais il n’en est pas moins ambitieux. Son traité d’architecture en trois volets est le fruit d’une longue réflexion. De la maquette à la réalisation et à l’ornementation, il appréhende l’architecture dans sa globalité. L’ouvrage est à ce titre une somme qui intègre toutes les avancées théoriques et techniques, et notamment la science de la perspective. Attractif dans sa présentation par ses gravures en taille-douce, art dans lequel il est passé maître, il se situe dans la lignée de la Regola de Vignole où l’image prime sur le texte. Destiné aux praticiens ennuyés par les longs discours le livre d’architecture de Bosse est didactique. Le pédagogue va à l’essentiel, construisant son discours du simple au plus complexe en fournissant d’emblée au lecteur les données essentielles, les illustrations se suffisant à elles-mêmes. Le livre d’architecture de Bosse en trois volets dont le Traité des manières de dessiner les ordres constitue la plus importante partie est une étape importante, quoique méconnue, pour la théorie architecturale au milieu du XVIIe siècle. Contemporain de Fréart de Chambray dont il partage les convictions et sur l’œuvre duquel il s’appuie, l’auteur anticipe les publications des frères ennemis François Blondel, avec lequel il fut en relation, et le puissant Claude Perrault. Au terme de sa carrière Bosse a atteint son but : il est parvenu à élever l’art de la gravure au niveau de la peinture, mais par le biais de la perspective il s’est initié à l’architecture représentée comme la « Reine des Arts » dans le frontispice de son recueil sur les ordres de colonnes. La fortune éditoriale de l’ouvrage atteste sa réussite. Il connut encore deux autres tirages posthumes, en 1684, 1688 puis un dernier au début du XVIIIe siècle ». (Frédérique Lemerle (Cnrs, Cesr, Tours) - 2014). Précieux exemplaire très grand de marges conservé dans sa reliure du XVIIIe siècle.
1861 PARIS, Delahays, 1861 - In-12 - Edition Originale - Reliure 1/2 chagrin époque, dos à nerfs ornés - Complet du grand tableau dépliant in fine où sont représentés les rubans en couleurs des Ordres de Chevalerie - Introduction XVI &240 pages - Ex-libris J. Laissus - ex. quasi neuf - Réf. Saffroy I - "la planche de rubans en couleurs, manque très souvent" - Très bel exemplaire - Réf. 48361
Les premiers ordres de chevalerie, qui apparaissent en Occident au XIVe siècle, sinspirent dun idéal chevaleresque forgé au Moyen Âge classique. À cette époque, les monarques et les princes souverains mettaient progressivement en place des ordres placés sous leur autorité directe et fondés sur le partage de valeurs morales, principalement la défense de la foi chrétienne, lesprit de corps et lélitisme. Pour ce faire, ils sinspiraient des rituels des associations religieuses et de lorganisation des ordres militaires nés dans le contexte des croisades et de la Reconquista. Ces confréries étaient rattachées à une dynastie ou à un État souverain, ce qui impliquait pour leurs membres un devoir de fidélité et dassistance au suzerain.Les ordres chevaleresques se multiplieront au cours des siècles, chaque cour mettant un point dhonneur à créer le sien. Dès lors, une certaine surenchère, ayant pour enjeu des rivalités dynastiques et une quête de prestige, engendrera de nouvelles créations. Ainsi, lordre de lÉtoile sera fondé en 1351 en réponse à lordre de la Jarretière, et lordre de Saint-Michel sera institué par LOUIS XI en 1469 pour concurrencer celui, très prestigieux, de la Toison dor, fondé par le puissant duc de Bourgogne.Beaucoup dordres de chevalerie nauront quune existence éphémère quand dautres réussiront à perdurer......La Révolution française abolira les ordres de chevalerie le 30 juillet 1791 mais, au siècle suivant, ceux-ci refleuriront dans les cours princières dEurope, Napoléon BONAPARTE fondant, dès 1802, la Légion dhonneur.Avec la Restauration, la France renouera de plus belle avec les fastes et les extravagances de la vie de cour. Il sera alors de bon ton darborer des décorations spectaculaires : des médailles, des rubans, des plaques, des broches voire même des colliers. Pour mettre bon ordre à cet étalage et lutter contre les nombreuses usurpations, une première ordonnance royale du 26 mars 1816 soumet le port dune décoration étrangère à lautorisation préalable du grand chancelier de la Légion dhonneur. Tout port illégal de décoration ou duniforme relevant de larticle 259 du Code pénal devient susceptible dentraîner une peine de six mois à deux ans demprisonnement. Malgré ce règlement, et voulant faire cesser des désordres dautant plus fâcheux que leur effet naturel est daffaiblir le prix des récompenses obtenues régulièrement et données à des services certains et vérifiés, il savèrera nécessaire de renforcer la loi par lordonnance du 16 avril 1824.Avec létablissement du Second Empire, le régime impérial entend démontrer son prestige avec une cour et une vie mondaine fastueuses. Pour éviter un étalage trop tapageur de décorations souvent usurpées, le décret du 13 juin 1853 réglemente de manière stricte le port de décorations étrangères, signe que les abus dans ce domaine nont guère cessé depuis 1824 : Tout Français qui, ayant obtenu des ordres étrangers, na pas reçu lautorisation de les porter, doit les déposer à linstant, sauf à se pourvoir auprès du grand chancelier pour solliciter cette autorisation. Dès lors, toute promotion doit faire lobjet dune autorisation officielle accordée, pour les agents de lÉtat par leur ministre de tutelle, pour les autres par les services du préfet.Cest donc dans ce contexte quun guide, présenté sous forme de dictionnaire, se propose de réaliser un tour dhorizon des ordres chevaleresques et de leurs attributs. Publié en 1861, le Dictionnaire des ordres de chevalerie civils et militaires, présenté ici, est luvre dun certain W. MAIGNE.MAIGNE évoque lhistoire de ces ordres, dont certains ont une existence quasi confidentielle, comme celui de la Cosse de genêt ou celui du Miroir. Le cas échéant il détaille les grades et les classes tout en décrivant les insignes et devises correspondants. - ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148
, Brepols, 2021 Paperback, 392 pages, Size:210 x 270 mm, Illustrations:223 b/w, 35 col., Language: French. ISBN 9782503593968.
Summary Tout amateur d'architecture le constate : les grands monuments dans le monde, du Parth non d'Ath nes la Maison Blanche de Washington en passant par le palais du Louvre Paris ou l'Amiraut de Saint-P tersbourg, parlent un langage ornemental commun, celui des cinq ordres d'architecture, trois d'origine grecque (dorique, ionique et corinthien) et deux romains (toscan et composite), auxquels, au d but du XVIIe si cle, la fameuse Tower of the Five Orders de la Bodleian Library Oxford rend un hommage explicite en les superposant. L'ouvrage tudie ce langage universel de l'architecture, des origines antiques et des r emplois ou copies du Moyen ge aux relectures de l' poque moderne (XVIe-XVIIIe si cle) et de la p riode plus contemporaine (XIXe-XXe si cle) dans l'espace g ographique europ en, voire de ses d pendances outre-mer. En fournissant de nouvelles cl s de lecture et de compr hension des monuments, il renouvelle le regard que tout un chacun porte sur ces fragments de magnificence qui l vent les difices au statut d'oeuvres d'art. En int grant les notions et les d marches propres chaque poque et chaque aire g ographique, en tudiant la litt rature th orique consacr e aux ordres depuis le trait antique de Vitruve, il a pour ambition d' duquer le regard du public, du simple particulier l'architecte, en lui permettant d'appr cier les protocoles de copie et d'imitation mais aussi les d marches de transgression qui participent la cr ation, travers la circulation des mod les et des id es, et l'exportation des formes, leurs transformations ou leurs hybridations. TABLE OF CONTENTS Avant-propos de Fr d rique Lemerle (CNRS, Centres d' tudes sup rieures de la Renaissance, Universit de Tours) & Yves Pauwels, Professeur d'histoire de l'art moderne (CESR, universit de Tours) / Membre de l'Institut universitaire de France Chap. 1. Les ordres architecturaux dans l'antiquit classique par Pierre Gros (Membre de l'Institut de France, Paris ) Chap. 2. Le long sommeil des ordres (IVe-XVe si cles) par F. Lemerle & Y. Pauwels Chap. 3. Le XVIe si cle ou l' ge d'or des ordres par F. Lemerle & Y. Pauwels Chap. 4. Les ordres au Grand si cle : grandeurs classiques, extravagances baroques par F. Lemerle & Y. Pauwels Chap. 5. Les ordres des Lumi res : la libert d'exp rimenter par Sophie Descat ( cole nationale sup rieure d'architecture de Paris-La Villette) Chap. 6. La dissolution des ordres, au si cle des Beaux-Arts par Jean-Philippe Garric (Universit Paris 1 Panth on-Sorbonne) Chap. 7. D clin et survie des ordre d'architecture, au XXe si cle par J.-P. Garric
(Un rarissime manuscrit de la Maison de La Bouche du Dauphin Louis-Ferdinand de France (1729-1765), fils de Louis XV) MENUS ET ORDRES DE DEPENSES DU DAUPHIN (Louis-Ferdinand de France). (Manuscrit) 1742, s.l. (Versailles) 1 vol. in-fol. (442x298 mm) (dimensions pages 431x280 mm) (1) f.b. (découpé dans la moitié inférieure), (4) ff. b. (déchirés), ff. 5-6 b., f. 7 (déchiré), ff. 8-11, f. 12 (déchiré), ff. 13-14, f. 15 (déchiré), ff. 16-21, ff. 22-32 (déchirés), ff. 34-40, f. 41 (déchiré), ff. 42-44, f. 45 (déchiré), ff. 46-52, f. 53 (déchiré), ff. 54-56, f. 57 (déchiré), f. 58, f. 59 (déchiré), ff. 60-67 b., f. 68 (déchiré), f. 69 b., (1) f. (déchiré), (2) ff. b. Partie écrite dans les ff. 8-9, 10 (r/v), 11, 13-16 (r/v), 17-20, 21, 33-36 (r/v), 37-38, 39 (r/v), 40, 42, 43-44 (r/v), 46, 47 (r/v), 48-49, 50 (r/v), 51, 52 (r/v), 54-56 (r/v). Reliure armoriée de l'époque en veau marbré. Roulette dorée encadrant les plats avec armes du Dauphin au centre et aux angles. Dos à six nerfs décoré de fleurs de lys et de dauphins dorés alternés dans les compartiments. Pièce de titre en maroquin rouge. Roulette intérieure dorée. Tranches marbrées. Gardes de papier à couleurs mélangées. Très rare et précieux manuscrit calligraphié qui relate les Ordres et les Dépenses de la Maison de La Bouche du Dauphin Louis-Ferdinand de France (1729-1765). Mouillure avec atteinte au papier qui est rongé en début du volume, sans atteinte au texte. Manquent plusieurs feuillets coupés ou déchirés, peut être pour utiliser le papier blanc, ou pendant les troubles de la révolution. Les armoiries des plats ont été masquées puis découvertes, et elles sont un peu ternies. Mors du second plat fendu, manques importantes dans la partie inférieure et supérieure du dos, coins usés. Provenance: Exemplaire aux armes dorées du Dauphin Louis-Ferdinand de France (1729-1765), fils aîné de Louis XV et de Marie-Leszczinska et père de trois Rois de France (Louis XVI, Louis XVIII et Charles X). Né le 4 septembre 1729, après trois soeurs, sa naissance très désirée et attendue, fut un événement majeur pour la Cour de Versailles, une explosion de joie, une fête jusqu'au délire pour toute la France et pour l'Europe entière (il fut appelé "l'Enfant de l'Europe"). La monarchie avait finalement un Dauphin. La mort malheureuse en bas âge de son frère cadet, le Duc d'Anjou (1730-1733), et la naissance seulement de filles (encore cinq, après les trois premières) au sein du couple royal, détermina la grande importance et attention sur le Dauphin Louis-Ferdinand, seul espérance, sinon assurance, de la continuité de la branche des Bourbons au trône de France. Avant ses sept ans, en mars 1736, "il passât aux hommes", laissant l'appartement de ses soeurs, pour prendre possession d'un appartement à lui seul. Tout juste derrière le Roi, dans la hiérarchie royale, le Dauphin, non seulement a une garde militaire, qui présente les armes à son passage, un ou deux huissiers et des gardes du corps, mais il a droit aussi - à la fin de son éducation - à "une Maison calquée sur celle du Roi, avec des grands-officiers et un trésorier (l'Argentier) pour rendre les comptes à la Chambre des Comptes", avec "un roulement par quartier, semaine, trimestre ou semestre". Le Dauphin, en outre, "en tant qu'aîné des princes, avait droit à deux valets et deux garçons de la Chambre". Le vin que dans les Dépenses on trouve "platoniquement alloué aux enfants" de France, en réalité était destiné, tout comme le pain, aux garçons de la Chambre et au personnel de service. Très rare document sur la Cour de Versailles et sur les coûts d'entretiens du Dauphin. Peut être compilé sur ordre de M. Jacques Robillart, sieur de Courneuve, "un borgne qui avait été longtemps l'écuyer de M.me de Ventadour" et qu'elle fit nommer Argentier des Enfants de France, à partir de 1733. Cela au milieu de la période (de 1738-1750) dans laquelle ses soeurs cadettes, à l'exception de M.me Adelaide, étaient élevées loin de la Cour, dans l'abbaye de Fontevrault, pour des raison d'économie. Dans ce précieux document, ou tout est réglé, on peut extraire - pour le premier semestre de 1742 - nombre d'informations intéressantes et curieuses. Comme les ordres de cire et le nombre de bougies pour l'éclairage de l'appartement du Dauphin (de l'accès de la Cour du Château de Versailles jusqu'à sa chambre, à travers les différents couloirs et pièces), ou pour la présentation des viandes à son Buffet, ou encore pour les soirées de bals données par le Dauphin; les ordres pour le vin pour le Service du prince, pour les officiers et pour le clergé; celui pour les gardes du corps (dont on peut connaître le nombre et la Compagnie d'appartenance) et pour les valets (dont on peut connaître les noms); les ordres de charbon pour la cuisine du prince; les extraordinaires pour les porteurs de la Bouche; les ordres pour le blanchissage du linge, avec les extraordinaires lors des bals chez Mesdames, soeur du Dauphin; etc. On peut connaître aussi les déplacements du dauphin (qui suivait le Roi et la Reine) à Fontainebleau et à Frémont (aujourd'hui Fromont), avec toutes les dépenses qui en suivent pour les gardes du corps et pour son Service, avec la location d'avance des outils pour la cuisine du prince et avec les dispositions pour la nourriture du personnel qui se déplace (le valet de Chambre et sa famille, par exemple, "... mangent de la desserte de la table du prince à mesure qu'elle sera desservie"). Très probablement ce manuscrit a été dispersé lors des saccages et des ventes révolutionnaires. Les Archives Nationales, en effet, ne possèdent aucun document de ce genre pour la période entre 1739 (Sous-série O1 doc. n° 3743a) et 1751 (Sous-série O1 doc. n° 3743b). Un manuscrit similaire, de 120 pp., des Menus et Ordres de Dépenses des Mesdames de France, du 01-07-1757 au 31-12-1757, en reliure presque identique, est récemment passé sur le marché (Librairie A. Sourget cat. G.P., Paris, 2017 n. 27, 75.000,00 euros). (LCPCRELI-0001)
Un rarissime manuscrit de la Maison de La Bouche du Dauphin Louis-Ferdinand de France (1729-1765), fils de Louis XV) (www.cepays-ci.com)
Jean Baptiste Coignard 1714 2 volumes in-4 plein veau raciné, dos à nerfs, caissons ornés, roulettes sur les coupes, XCVIII- 5-399- 23- 5- 436- 29 pp. Table à chaque volume. 102 & 119 planches gravées par Giffart, Thomassin, Duflos, etc. Reliure ternie et frottée, coiffes usées, coins émoussés. Intérieur frais. Bel état des planches.
Première édition des deux premiers volumes (sur 8 publiés de 1714 à 1719) de cet ouvrage très estimé du savant religieux picpus, connu aussi sous le nom de Père Hippolyte (1660-1716), le plus complet en cette matière, présentant le costume de tous les ordres, tant religieux que militaires. Bon état d’occasion Livres anciens