la revue française. Non daté. In-4. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Agraffes rouillées, Intérieur frais. Environ 30 pages augmentées de nombreuses illustrations en couleurs et en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 910.4-Voyages
Reference : RO80233827
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Basse-Terre, Imprimerie du gouvernement, 1910 in-8, [3] ff. n. ch., 158 pp., demi-toile modeste, dos lisse muet, titre de la première couverture reporté et contrecollé [Grève agricole de 1910] sur le plat supérieur (reliure de l'époque). Traces blanches sur la page de titre couvrant un cachet ou un ex-libris.
Très rare publication officielle rendant compte des causes du mouvement social de 1910, qui fut, avec la grève générale de 2009, la plus importante grève de l'histoire du mouvement ouvrier de la Guadeloupe. Elle fut générale, étendue à toute l'île, dans les champs de canne dans les usines à sucre. Elle se déroula néanmoins en deux temps : le 15 février 1910, les ouvriers agricoles de la Grande-Terre se mirent en grève, et leurmouvement déboucha sur les accords de Pointe à Pitre le 22 février 1910 ; puis, du 27 février au 5 mars, un conflit se déclencha dans la région de Capesterre, qui se conclut aussi par un accord entre patrons usiniers et petits planteurs.Seulement deux exemplaires au CCF (Marseille et Pointe-à-Pitre). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Saint-Claude, 7 avril 1935 in-folio, [3] ff. n. ch., des ajouts manuscrits, en feuilles.
Copie non définitive et non signée, conservée par l'ancien gouverneur Louis-Joseph Bouge (1878-1960). Il s'agit d'un long rapport sur les positions politiques d'Eugène Graëve (1878-1958), maire de Sainte-Anne (où il ne mettait jamais les pieds) et surtout député de la Guadeloupe de 1928 à 1936. Ses conceptions économiques sont passées au tamis, tant les autorités craignent des incidents et des troubles lors du voyage du député dans sa circonscription (Graëve s'était embarqué le 25 mars du Havre pour se rendre dans l'île).Le fond de l'affaire se révèle dans une des phrases liminaires : "Dans une colonie où les luttes politiques ont été, de tout temps, très personnelles et très passionnées, il est préférable pour la tranquillité publique que les parlementaires ne soient pas présents, ici, pour les élections cantonales et les élections municipales. Ce sentiment a été exprimé aux trois parlementaires ; deux ont bien voulu le comprendre". Ce nombre se comprend mal, la Guadeloupe n'envoyant alors que deux députés à l'Assemblée nationale (l'autre étant à ce moment l'indéboulonnable Gratien Candace). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Basse-Terre, Imprimerie officielle, 1946 in-8, 50 pp., II pp. (table des matières), broché.
Dernière session du Conseil général de la Guadeloupe avant la loi de départementalisation (19 mars 1946). Elle était présidée par Joseph Pitat (1908-1969), maire de Basse-Terre. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., s.d. (26 juin 1849) in-folio (31 x 20 cm), [4] pp. n. ch., couvertes d'une écriture moyenne, régulière et très lisible (environ 30 lignes par page), en feuilles.
Malheureusement non signé, non daté (en-dehors de la mention "26 juin" en haut du premier feuillet), et incomplet d'au moins une page (il y a une réclame à la fin de la page 4), ce compte-rendu présente l'avantage de donner sans ménagements circonlocutifs le point de vue d'un opposant à l'abolition de l'esclavage, lequel commence sans ambages : "C'en est fait, la Guadeloupe succombe sous la pression schoelchérienne. Tout ici appartient au grand prélude de la substitution : la police exclusivement, une partie du parquet, des cabinets d'instruction, une sommité judiciaire, &c., &c. De là l'empire tyrannique des agens de désorganisation sur une population ignorante et crédule ; de là l'impunité !" Comme quoi la théorie du "grand remplacement" peut se revendiquer de précédents glorieux (ce curieux terme de "substitution" revient plusieurs fois au long du document).Le contexte est celui de l'application des décrets d'abolition pris par le gouvernement de la métropole (27 avril 1848) et de la période de transition ouverte par l'arrivée dans l'île de l'envoyé du gouvernement provisoire (l'avocat abolitionniste Adolphe-Ambroise-Alexandre Gatine, désigné comme commissaire général pour la Guadeloupe à la demande expresse de Schoelcher, et arrivé le 5 juin 1848 à Basse-Terre). Les colons se montreront immédiatement et résolument opposés à son action, ce qui aboutit à sa démission dès le 14 octobre suivant. Il fut remplacé par un natif à poigne, le colonel Jacques-Amédée-Philippe Fiéron (1797-1871), gouverneur du 11 octobre 1848 au 31 octobre 1851 (avec une interruption entre avril et décembre 1849, suscitée par son rappel à Paris pour une séance d'explications). Dès son arrivée, il avait fait afficher une proclamation dans laquelle il signalait sa ferme intention de mater ce qu'il appelait "l'oppression des hommes méchants qui ont voulu faire croire aux nouveaux citoyens que s'ils ne secondaient pas leurs vues et leurs projets, leur liberté leur serait arrachée, comme si cette liberté n'était pas consacrée par la France entière". Ce qui donne, dans notre manuscrit : "Depuis plus d'un an, la coupable tolérance de l'envoyé du gouvernement provisoire et les provocations publiques de ses agens préparaient ici la guerre civile. Le gouvernement de M. Fiéron vint à propos par une attitude énergique et forte comprimer les agitateurs, épurer un indigne patronage (...). Le ministère a mis en doute le rapport de M. Fiéron et le ministère a failli en frappant ce gouverneur d'un rappel (...). Le rappel du gouverneur Fiéron fut donc une oeuvre abominable, audacieusement imposée au ministre (...). Elle a porté ses fruits ... fruits amers et qui ont souillé une colonie jusqu'ici vierge de sanglants excès."La fin du texte est consacrée aux événements violents qui accompagnèrent la visite du célèbre négociant métis Cyrille Bissette (1795-1858, député de la Martinique depuis août 1848) en Guadeloupe, à cause des positions anti-schoelchériennes de ce dernier : "Le 16 juin, un groupe de 500 ou 600 individus postés au passage de la Gabare, sous le prétexte de saluer son arrivée, se rue sur la voiture de M. Bissette en poussant des cris menaçants, la couvre d'une grêle de pierres, tente de la renverser et de s'emparer du voyageur pour le mettre à mort ; pendant un long trajet de deux lieues, il ne doit son salut qu'au courage d'une poignée de gendarmes et d'un brave officier accourus pour le protéger. L'émeute se poursuit jusqu'au sein de la Pointe-à-Pitre, la maison qu'il occupe est attaquée, le repos de la cité est troublé ; à minuit seulement, l'ordre se rétablit par les soins de l'autorité". L'émeute se poursuivit le lendemain 17 juin à Sainte-Rose, puis le 20 à Port-Louis, dégénérant en conflit armé : "On veut mettre Bissette à mort, on veut boire son sang, on veut manger sa chair (officiel), on veut mettre en morceaux le mulâtre infâme qui s'unit aux blancs pour remettre les noirs en esclavage. Ces cris sauvages, ces attaques violentes sont partout accompagnés des cris de : Vive Schoelcher !"Pour replacer cet épisode dans le cadre plus général des conflits souvent exacerbés entre abolitionnistes, il faut rappeler les positions controversées du député de la Martinique, pourtant connu comme un anti-esclavagiste affirmé dès 1823 : en effet, au lieu de la vengeance, il prôna la réconciliation entre les races. Occulté par le culte rendu à Schœlcher dans la bourgeoisie intellectuelle assimilationniste, Cyrille Bissette fut largement rejeté de la mémoire collective en raison de son alliance avec le béké Auguste Pécoul, qui avait été évidemment qualifiée de trahison par les mulâtres, mais aussi bien en raison de ses liens de parenté très proches avec Napoléon III (dont la mère Hortense était sa cousine germaine). Le texte s'interrompt avec la journée du 20 juin, laissant regretter la perte de la suite. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, s.d. (1946) in-4, 4 ff. anopisthographes dactylographiés. en feuilles sur papier pelure.
Copie du rapport interne précédant l'adoption de la loi de départementalisation du 19 mars 1946, érigeant en départements les quatre "vieilles colonies", issues du premier empire colonial français, à savoir la Guadeloupe, la Martinique, La Réunion et la Guyane. Elle était issue issue de trois propositions de lois différentes : la première, présentée par Léopold Bissol, concernait la Guadeloupe et la Martinique ; la deuxième, présentée par Gaston Monnerville, concernait la Guyane ; et la troisième, présentée par Raymond Vergès, concernait La Réunion. Notre rapport examine et corrige à son gré celui établi pour les parlementaires par Aimé Césaire (alors député de la Martinique), et il ne le fait qu'à la marge."Dans son principe, le classement comme départements français de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Réunion et de la Guyane française, ne soulève aucune objection de la part du gouvernement. On ne peut être que très favorable à cette réforme". Pour le reste, le ministère ne soulève que des questions d'ordre pratique, portant notamment sur les délais nécessaires pour l'application de l'intégralité de la législation métropolitaine aux nouveaux départements. Ses corrections seront d'ailleurs intégrées au texte voté. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT