La renaissance du livre. Non daté. In-12. Relié toilé. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 344 pages. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Reference : RO80222998
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1 vol. in-8 reliure pleine toile recueillant les titres suivants : Catalogue des Objets ayant appartenu à la Reine Marie-Antoinette et à la Famille Royale de France composant la collection de M. Alvin-Beaumont dont la vente aura lieu Hôtel Drouot le 7 juin 1905, Me Maurice Delestre, assisté de Loys Delteil, 13 pp. / Collection Fonteneau. Estampes anciennes. Vente du 12 décembre 1912, Me André Desvouges, 31 pp. / Estampes, principalement de l'Ecole Française du XVIIIe sièle, Hôtel Drouot 27 et 28 novembre 1912, Lair-Dubreuil, Paulme et LAsquin, 37 pp. / Estampes anciennes du XVIIIe siècle. Vente des 2 & 3 Avril 1913, André Desvouges, M. A. Geoffroy expert, 83 pp. / Catalogue d'une collection importante de Portraits anciens classés par ordre de graveurs, en vente aux pris marqués chez Godefroy Mayer, Paris, 167 pp. / Epoque de Louis XVI Révolution Française Napoléon Ier et son temps Restauration. Catalogue d'une Collection importante de Portraits & de Pièces historiques en vente au prix marqués chez Godefroy Mayer, marchand d'estampes, Catalogue n°21, 114 pp. / Catalogue d'une Collection importante d'Estampes historiques, de Vues et de Portraits, en vente au prix marqués chez Godefroy Mayer, marchand d'estampes, Catalogue n°22, 73 pp. / Catalogue d'Estampes des XVIe XVIIe et XVIIIe siècles. Oeuvres de Aldegrever, Beham, Bosse, Callot, Drevet, Dürer, Edelinck, Lancret, Lavreince, Ostade, Pencz, Rembrantd, Israël Silvestre, Martine Schöngauer, Watteau, Zazinger, etc. 1er Juillet 1912 Georges Rapilly, Paris, 54 pp. / Estampes anciennes et modernes, Georges Rapilly, 20 janvier 1913 N°124, 38 pp. / Héliogravures Amand-Durand. Estampes des XVe, XVIe et XVIIe siècles, Georges Rapilly, Paris, 36 pp. / Estampes des XVe, XVIe et XVIIe siècles,reproduites par Héliogravures Amand-Durand, Georges Rapilly, Paris, 55 pp. /
Belle réunion d'importants catalogues de vente d'Estampes. Bon ensemble, peu commun (nombreux résultats indiqués).
Paris : Nicolas Boisset et Jean Brunet, 1649 In-4, 18-8 pages. Broché.
« Naudé revient trois fois sur cette lettre dans le Mascurat, pages 11, 199 et 208 ; et toujours il la cite comme un des plus remarquables pamphlets. Guy Patin la range parmi les meilleurs. » Moreau 2099.
P., Baillière, 1887, un volume in 8 relié en pleine toile bleue marine (reliure de l'époque), 2 portraits, 193pp. (comprenant la reproduction d'une lettre manuscrite de Claude Bernard), (1)
---- EDITION ORIGINALE ---- BEL EXEMPLAIRE ---- OUVRAGE DE LA PLUS GRANDE RARETE. En effet, non seulement de nombreux exemplaires furent détruits lors d'un incendie, mais la veuve de Claude BERNARD, soutenant que la publication en avait été faite sans son consentement, obtint la saisie des exemplaires restants". (cf. préface de la seconde édition par J.M. Le Goff) ---- Cet exemplaire a appartenu au cèlèbre neurologue américain W.S. MITCHELL avec une dédicace du préfacier Georges BARRAL ; W.S. MITCHELL (ou Robert MITCHELL pour certains de ses écrits extra-scientifiques, notamment ceux traduits en français) fut un grand admirateur de Claude BERNARD dont il suivit les cours lors d'un séjour à Paris ---- "Encouragé par le succès remporté à Lyon par une comédie La rose du Rhone, Claude Bernard se croit destiné à la carrière des lettres. Il s'attaque alors à une tragédie classique, Arthur De Bretagne, sur laquelle "il fondait toutes ses espérances", dira-t-il plus tard. Et c'est en Novembre 1834, qu'alors âgé de 21 ans, il se rend pour la première fois à Paris dans le but de présenter ce drame en cinq actes et en prose avec un chant, au célèbre critique Saint-Marc Girardin... Ce n'est qu'après la mort de Claude Bernard, en 1887, que parut en librairie cet ouvrage. La publication en était faite par la maison E. Dentu, sur l'initiative de G. Barral dont le père, ami du physiologiste, avait reçu le manuscrit de ses mains en Aôut 1876, avec ces mots : "Je vous le donne en mémoire de notre séjour à Perpignan et d'Arago... Vous pourrez le publier si vous y tenez, mais plus tard, au moins cinq ans après ma mort... J'ai bien eu un vaudeville qui a été joué à Lyon en 1833". (Catalogue du Musée Claude BERNARD p. 7)**8230/ARB5+8231br/ARB5
28/01/1914 Georges Grand demande à son correspondant d'indiquer dans le courrier théâtral ...qu'aux côtés des sociétaires déjà cités, je reprends dans l'Ami Fritz le personnage de Fritz Kobus dont je suis titulaire depuis mon entrée à la Comédie...
[CAHIERS AUREVILLIENS] - Baron Jean de BEAULIEU, fondateur et rédacteur aux « Cahiers ».
Reference : 32C23
Très intéressante correspondance relative à Barbey d’Aurevilly et aux « Cahiers Aurevilliens », revue culturelle de luxe tirée à 300 exemplaires, qui fut principalement consacrée à l'écrivain Jules Barbey d'Aurevilly, avec les soutiens et participations de Jean de Beaulieu, Jules Bertaut, Georges Blaizot, François Coppée, La Varende, René Dumesnil, Léo Larguier, Georges Lecomte, Pierre Normand, pour n’en citer que quelques-uns. Fondée en 1935 en association par le baron Jean de Beaulieu et la Société Barbey d'Aurevilly. Sa publication se termina après la parution de 10 numéros en 1939, conséquences des hostilités de la Seconde Guerre mondiale. 14 Décembre 1939. C’est le début de la seconde guerre mondiale. Il écrit à son ami depuis sa vieille propriété à « La Saussaye » où il s’était replié avec sa famille depuis la tourmente de la guerre. Il lui indique avoir reçu des nouvelles de « Jouvin », [Henri Jouvin, qui était l’administrateur et gérant des Cahiers], qui s’est rendu à Paris et qui a trouvé la librairie fermée. Il ajoute avoir reçu une lettre-réponse du directeur de l’Ouest Eclair, Pierre Arthur, [l’un des rédacteurs des Cahiers] dans laquelle il lui assurait « d’être en mesure, malgré les hostilités, de faire paraitre « le prochain Cahier Aurevillien, le n° 10 ! ». Il lui explique, ce qu’il est en train de préparer. « C’est long et ce n’est pas commode avec tous mes collaborateurs dispersés. Ce serait une excellente chose de le publier en ce moment, et cela prouverait notre force et notre vitalité ! Mais comment ferons nous pour la vente du n°, avec votre librairie fermée, l’accueillante maison de notre dévoué et avisé dépositaire général ? ». Concernant le conflit il se veut rassurant. « J’espère que nous n’aurons pas un second hiver de guerre. D’ailleurs, d’après des renseignements très sérieux que j’ai eus, le dénouement s’obtiendra, je crois, beaucoup plus du côté diplomatique, économique et politique que du côté militaire. Enfin nous tenon le bon bout, nous sommes parés à toute éventualité fâcheuse, et c’est beaucoup, et c’est même tout. ». 4 Avril 1940. Il lui indique qu’il a envoyé les textes au complet du 10ème cahier à M. Pierre Arthur, le 19 Mars dernier. Le sachant à Paris, il lui demande, de se rapprocher du Directeur de l’imprimerie de l’Ouest-Eclair, M. Drouadaine, afin de connaître l’avancée de ce travail. Il lui avoue qu’il souhaiterait une parution pressée. « Si nous pouvions paraitre fin Avril ou commencement de Mai ce serait parfait. Je serai donc heureux de recevoir ici les épreuves à corriger, bientôt et je ne les garderai pas longtemps. ». 13 Mai 1940. Dans cette troisième lettre, il s’excuse du délai de sa réponse tardive, et s’en explique en lui indiquant « qu’il a reçu et corrigé les épreuves du cahier n°10 » et qu’il les a renvoyées « dès mardi dernier à M. Pierre Arthur ». Il lui décrit ensuite en quelques lignes, le contexte dramatique qu’ils subissent. « Voilà les heures tragiques attendues depuis des mois, arrivées. On puise du courage dans sa foi, on ne doute pas du succès final mais on pense avec angoisse à toute la jeunesse. Je souhaite que ces heures d’épreuves soient courtes et en particulier que Madame Courville et vous-même les passiez le moins péniblement qu’il se pourra ». 7 janvier 1943. Après lui avoir adressé en retour ses meilleurs vœux, « Puisse-t-il vous apporter la fin des maux de l’heure présente et voir l’aurore du relèvement de notre malheureux pays ! », il l’informe avoir vendu sa « propriété de Normandie » et avoir tout transféré à Paris, dans son appartement. Il lui signale qu’il est intervenu à deux reprises à Radio-Paris, à la fois sur Barbey d’Aurevilly, « génie immortel » et sur Victor Hugo, « le Victor Hugo des Choses vues ». Il lui annonce également la parution imminente de son dernier livre « Je ne sais pas si je vous ai parlé du grand ouvrage - grand par le sujet -, que j’ai écrit dans le courant de l’hiver 1941-1942, ouvrage dans lequel j’expose ma doctrine politique et sociale. Il va paraitre très prochainement (vers la fin janvier), au Mercure de France ». Il a célébré avec l’écrivain Jean de La Varende, son élection à l’Académie Goncourt. « Je lui avais conseillé de laisser de côté l’Académie Française, cette vieille dame, qui sommeille ramollie dans son fauteuil et ne se réveille que pour proférer des propos rétrogrades et totalement incompréhensifs des problèmes de l’heure ». Il lui signale également, toujours à propos de La Varende, qu’il vient de publier son dernier ouvrage. « Un roman qui égale s’il ne les dépasse, Nez de Cuir et le Centaure de Dieu ». 7 juillet 1943. Six mois se sont écoulés, et s’inquiète du silence de son ami. « Je vous ai adressé il y a environ un mois, mon livre qui venait de paraître au Mercure de France : l’Europe de Demain. N’ayant reçu aucune nouvelle de vous, je suis un peu inquiet du sort de l’exemplaire à vous envoyé, et je n’ai rien reçu non plus de Pierre Arthur, servi en même temps que vous ». 15 Janvier 1944. Devenu lecteur aux Editions Alsatia, « maison importante et prospère », il lui assure que « c’est une besogne décemment rétribuée » et que « la lecture de quelques excellents manuscrits, compense l’ennui " d’avaler " ceux qui sont médiocres ». Concernant les différents bustes d’Aurevilly, il lui précise ses actions « Lors de la récupération des métaux, j’avais été assez heureux pour sauver de la fonte le buste de Barbey d’Aurevilly par RODIN, à Saint-Sauveur-le-Vicomte, et ce maintien en place, est je crois, maintenant définitif. Mais le buste que j’avais inauguré à Valognes en 1938, œuvre d’un sculpteur normand de talent a été fondu. En remplacement, les Beaux-Arts ont commandé à un autre artiste une statue en pierre de 5 m de haut. Celui-ci m’avait demandé des renseignements sur l’iconographie de Barbey et un peu mes directives […] J’étais inquiet, me méfiant de la sculpture officielle et surprise agréable, nous nous sommes trouvés, ma femme et moi en face d’une œuvre à la fois ressemblante, sobre et grandiose ».