Compagnie française de la grande Chartreuse. Non daté. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Environ 30 pages. Texte en langue anglaise. Nombreuses photographies en noir et blanc dans et hors texte. Couverture muette.. . . . Classification Dewey : 908.4458-Régionalisme : Rhône-Alpes
Reference : RO80210098
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Exemplaire imprimée sur vélin et conservé dans une superbe reliure de Chambolle-Duru. Paris, Dupont, 1839. 2 tomes en 2 volumes in-8 de: I/ (2) ff. pour le faux titre et le titre, 402 pp. ; II/ (2) ff. pour le faux-titre et le titre, 445 pp. Plein maroquin rouge, large encadrement de six filets dorés autour des plats, dos à nerfs ornés de même, double filet or sur les coupes, encadrement intérieur de cinq filets dorés, tranches dorées. Élégante reliure signée de Chambolle-Duru. 213 x 126 mm.
Edition originale, imprimée sur vélin, de l’un des romans les plus convoités du XIXesiècle. Carteret, Le Trésor du bibliophile romantique, 358 ; Vicaire, Manuel de l’amateur de livres du XIXe siècle, 458; Picot, Catalogue du baron Rothschild, 1584. « Très rare et extrêmement recherché ». M. Clouzot, 257. Balzac publia dans la Revue parisienne du 25 septembre 1840 un article élogieux sur Stendhal et son livre : ‘M. Beyle a fait un livre où le sublime éclate de chapitre en chapitre. Il a produit, à l'âge où les hommes trouvent rarement des sujets grandioses et après avoir écrit une vingtaine de volumes extrêmement spirituels, une œuvre qui ne peut être appréciée que par les âmes et par les gens vraiment supérieurs. Enfin, il a écrit le Prince moderne, le roman que Machiavel écrirait, s'il vivait banni de l'Italie au dix-neuvième siècle’. Stendhal rêvait de tirer un roman de la vie d'Alexandre Farnèse (1468-1549) ; il travaillait aussi à un récit de la bataille de Waterloo. Son œuvre prend forme le 3 septembre 1838 quand il décide de transporter au XIXè siècle les événements que lui a révélés la chronique italienne, ainsi son héros sera à Waterloo et Stendhal pourra se livrer à une satire de l'absolutisme en peignant une petite cour italienne vers 1820. « Dans cette « Chartreuse de Parme » Stendhal excelle à traduire tout son idéal d'art et de vie, le mirage désormais lointain de la gloire et de l'épopée napoléonienne, la passion de l'aventure, l'amour très profond pour l'Italie contemporaine et pour l'Italie si admirée de la Renaissance mais surtout l'amour de l'amour. Les analyses psychologiques raffinées, la rigueur obstinée et précise du style, les considérations philosophico-morales, tout est transfiguré dans le rare bonheur d'une vision lyrique qui atteint dans les meilleures pages à la pureté rythmique d'un chant. » Elle prend place à présent dans la littérature française comme un des livres phares de la littérature du XIXe siècle et l'extrême aboutissement de la psychologie si raffinée du XVIIIe siècle. Les bibliographes sont unanimes à souligner la rareté de cette édition originale. Stendhal écrivit La Chartreuse de Parme entre le 4 novembre et le 26 décembre 1838 après avoir composé L'Abbesse de Castro. La Chartreuse de Parme rédigée dans un état de grâce de cinquante-deux jours, est devenue depuis l'image parfaite du « bonheur d'écrire ». Son roman naquit de son projet de récit napoléonien centré sur la bataille de Waterloo et de son intérêt pour l'histoire d'Alexandre Farnèse (futur pape Paul III) dont la vie recoupe bien des événements de la vie de Fabrice del Dongo. Les contemporains de Stendhal firent un accueil enthousiaste au roman, comme en témoigne la célèbre lettre de Balzac à Stendhal: «La Chartreuse est un grand et beau livre, je vous le dis sans flatterie, sans envie, car je serai incapable de le faire». Très bel exemplaire de ce grand classique de la littérature française conservé dans une superbe reliure de Chambolle-Duru.
L’édition originale de second tirage de la Chartreuse de Parme conservée dans ses reliures de l’époque. Paris, Ambroise Dupont, 1839.2 tomes en 2 volumes in-8 de : I/ (2) ff. pour le faux titre et le titre, 402 pp.; II/ (2) ff. pour le faux titre et le titre, 445 pp. Complet ainsi. Quelques exemplaires possèdent hors pagination 1 feuillet de catalogue relié à la suite du texte. L’exemplaire du baron Rothschild, décrit et collationné par Picot, ne possède pas ce feuillet publicitaire facultatif. Quelques rousseurs et traces de mouillures. Reliés en demi-chagrin bordeaux de l’époque, dos à nerfs ornés de caissons à froid, de filets et de fleurons dorés, tranches mouchetées. Reliure de l’époque.202 x 128 mm.
Edition originale de second tirage de l’un des romans les plus convoités du XIXe siècle. Carteret 358; Clouzot 257; Vicaire, Manuel de l’amateur de livres du XIXe siècle, 458. «Très rare et extrêmement recherché. Généralement fort simplement relié à l’époque. Souvent piqué. Nombre d’exemplaires portent la mention ‘Deuxième édition’, qu’on ne peut qualifier de réellement fictive. Il s’agit bien en effet d’un second tirage. Le papier, différent, est vergé ». (Clouzot). «Les différents exemplaires de l’édition originale de la chartreuse de Parme que j’ai vus sont tous sur papier vélin; il existe, sous la même date de 1839, une édition de cet ouvrage portant sur les titres et sur les couvertures: ‘Deuxième édition’. L’exemplaire que j’ai vu est sur papier vergé. En réalité, c’est un nouveau tirage sur la même composition plutôt qu’une seconde édition. La collation des volumes est identiquement la même que celle de l’édition originale » (Vicaire, Manuel de l’amateur, 458). Ce second tirage possède donc exactement la même collation que le premier tirage et les exemplaires des deux tirages sont exactement de même dimension. La seule différence entre les deux tirages est donc le papier utilisé (vélin pour le premier, vergé pour le second). L’éditeur a sans doute ajouté la mention de «deuxième édition » sur les titres afin de mieux vendre son nouveau tirage sur papier vergé. Stendhal rêvait de tirer un roman de la vie d’Alexandre Farnèse (1468-1549); il travaillait aussi à un récit de la bataille de Waterloo. Son œuvre prend forme le 3 septembre 1838 quand il décide de transporter au XIXe siècle les événements que lui a révélés la chronique italienne, ainsi son héros sera à Waterloo et Stendhal pourra se livrer à une satire de l’absolutisme en peignant une petite cour italienne vers 1820. Le roman sera rédigé en 7 semaines en novembre et décembre 1838. «Dans cette ‘Chartreuse de Parme’ Stendhal excelle à traduire tout son idéal d’art et de vie, le mirage désormais lointain de la gloire et de l’épopée napoléonienne, la passion de l’aventure, l’amour très profond pour l’Italie contemporaine et pour l’Italie si admirée de la Renaissance mais surtout l’amour de l’amour. Les analyses psychologiques raffinées, la rigueur obstinée et précise du style, les considérations philosophico-morales, tout est transfiguré dans le rare bonheur d’une vision lyrique qui atteint dans les meilleures pages à la pureté rythmique d’un chant ». Cette œuvre prend place à présent dans la littérature française comme un des livres phares du XIXe siècle et comme l’extrême aboutissement de la psychologie si raffinée du XVIIIe siècle. Les bibliographes sont unanimes à souligner la rareté de cette édition originale. Bel exemplaire conservé dans ses reliures de l’époque en demi-chagrin.
Correriae, Per Laurentium Gilibert, typographum Juratum apud Gratianopolim, 1681. Petit in-8 de 339-(41) pp. 48 pp. (8)-91-(1) pp., index, errata (signatures: A-Aa dernier blanc, A-C a-f ), veau granité, dos orné à nerfs (reliure de l'époque).
Le premier livre imprimé à La Correrie.Deuxième édition au format in-octavo des statuts des Chartreux après l'édition parisienne imprimée en 1582 (H. Theodorici).« Le plus ancien produit de l'imprimerie de la Correrie est daté de 1681 Nova Collectio statutorum ordinis Carlttsfensis. C'est un livre fort rare que possédait Baluze et la bibliothèque de Grenoble, qui s'est enrichie à la Révolution des dépouilles de la Grande Chartreuse, conserve cet ouvrage, qui pourrait être rendu au couvent » (Deschamps). Contient : I. Hujus novae collectionis II. Bullae quaedam Pontificiae ex codice privilegiorum III. Directorium Novitiorum utriusque sexus ordinis Cartusiensis.Dom Innocent Le Masson (1627-1703), général de la Chartreuse de La Correrie à partir de 1675, prit l’initiative en 1680 d’y installer des presses confiées dans un premier temps de 1681 à 1685 à Laurent Gilibert, imprimeur juré de Grenoble, puis Antoine Frémon de 1686 à 1689, André Gallé en 1689, Claude Faure de 1690 à 1695 et André Faure de 1697 à 1700 qui mit un terme à vingt années d'imprimerie particulière au monastère. Quarante-huit impressions de livres liturgiques cartusiens mais aussi les principaux ouvrages spirituels du frère Le Masson sont sorties des presses de La Correrie.Le matériel de l’imprimerie particulière de La Correrie fut vendu, au commencement de la Révolution, à deux imprimeurs grenoblois : F. Cadou et David aîné, qui s’installèrent, place Égalité. En 1803, la bibliothèque de la grande Chartreuse fut apportée à Grenoble et placée dans une des salles de la bibliothèque publique.Notes et ex-libris manuscrits à l'encre du temps sur les gardes : Domus Glaederii / Loué soit et adoré le très saint sacrement de l'autel à jamais eo vobiscum sum ad consumma tronem Pauli. Discrètes restaurations, dos frotté, petite galerie de ver sur plusieurs feuillets (1e partie).Deschamps, 366-367 ; Magnien, Bibliographie des ouvrages des presses de La Correrie (Bulletin du bibliophile, 1896), n°04 ; Hubert Élie, Les Éditions des Statuts de l'ordre des Chartreux, 1943, p. 123 sq.
La Correrie, per Laurentium Gilibert, typographum juratum apud Gratianopolim, 1681. In-4 de 348 pp. et (48) pp. d'index (sign. A-Z-Aa-Zz-Aaa-Ccc4, Ddd2), demi-veau havane, dos orné (reliure du XIXe siècle).
Le premier livre imprimé à La Correrie.Deuxième édition au format in-quarto des statuts des Chartreux après l'édition parisienne imprimée en 1582 (H. Theodorici).« Le plus ancien produit de l'imprimerie de la Correrie est daté de 1681 Nova Collectio statutorum ordinis Carlttsfensis. C'est un livre fort rare que possédait Baluze et la bibliothèque de Grenoble, qui s'est enrichie à la Révolution des dépouilles de la Grande Chartreuse, conserve cet ouvrage, qui pourrait être rendu au couvent » (Deschamps). Contient : 1° Ordinatio capituli generalis anni 1679, in majori cartusia celebrati, pro secunda editione, secundæ et tertiæ partis statutorum, facienda. 2° Ordinatio capituli generalis anni 1680 (de eadem materia). 3° Prologus in novam statutorum ordinis collectionem. A la suite : Bullæ quoedam pontificiae ex codice privilegiorum ordinis assumptæ, ex illis maxime de quibus fit mentio in statutis. In-4 de 35 pp. (sign, a-i2).Dom Innocent Le Masson (1627-1703), général de la Chartreuse de La Correrie à partir de 1675, prit l’initiative en 1680 d’y installer des presses confiées dans un premier temps de 1681 à 1685 à Laurent Gilibert, imprimeur juré de Grenoble, puis Antoine Frémon de 1686 à 1689, André Gallé en 1689, Claude Faure de 1690 à 1695 et André Faure de 1697 à 1700 qui mit un terme à vingt années d'imprimerie particulière au monastère. Quarante-huit impressions de livres liturgiques cartusiens mais aussi les principaux ouvrages spirituels du frère Le Masson sont sorties des presses de La Correrie.Le matériel de l’imprimerie particulière de La Correrie fut vendu, au commencement de la Révolution, à deux imprimeurs grenoblois : F. Cadou et David aîné, qui s’installèrent, place Égalité. En 1803, la bibliothèque de la grande Chartreuse fut apportée à Grenoble et placée dans une des salles de la bibliothèque publique.Deschamps, 366-367 ; Magnien, Bibliographie des ouvrages des presses de La Correrie (Bulletin du bibliophile, 1896), n°3 ; Hubert Élie, Les Éditions des Statuts de l'ordre des Chartreux, 1943, p. 139 sq.
La Correrie, Laurens Gilibert, 1683. 3 parties en 1 vol. in-8 de (8)-191-(5) pp. 93 pp. 95-(1) pp., tables, veau brun, dos à nerfs, triple filet d'encadrement sur les plats, tranches rouges (reliure de l'époque).
Rare impression de La Grande Chartreuse sortie des presses de Laurens Gilibert, le premier imprimeur à l'adresse de La Correrie. Première édition française des statuts des chartreux (troisième partie) traduits du latin et établis par Innocent Le Masson : 1. Statuts suivis du Directoire des Frères laïques de l'Ordre des Chartreux 2. Traité de l'Oraison intérieure, ou Direction pour en faciliter l'usage 3. Cérémonial des Frères laïques de l'ordre des Chartreux. « Le Chapitre général ayant ordonné qu'on ferait imprimer en langue vulgaire la Troisième Partie des Statuts, qui contient vos observances, nous avons pris soin de la faire imprimer avec le plus d'exactitude que nous avons pu ; nous y avons ajouté un Directoire et un Cérémonial (…) En Chartreuse ce 12 mars 1683 » (Le Masson). Cette partie comprend, sans qu'on y ait apporté d'autres modifications que de les traduire, les vingt-trois chapitres qui se trouvaient déjà dans les deux premières éditions de la Nova Collectio (statuts des chartreux) imprimées en 1582 puis 1681 - cette seconde édition fut ainsi le tout premier imprimé sortie des presses de La Correrie.Dom Innocent Le Masson (1627-1703), général de la Chartreuse de La Correrie à partir de 1675, avait pris l’initiative d’y installer des presses qu'il confia à Laurent Gilibert, imprimeur juré de Grenoble, d'où sortirent des ouvrages liturgiques cartusiens mais aussi les principaux ouvrages spirituels du frère Le Masson. L'imprimerie cessa son activité vers 1700, trois années avant la mort de son maître d'oeuvre en 1703.Cachets anciens de congrégations sur le titre dont les Lazaristes de Dax ; ex-libris "M. Redon, supérieur des Lazaristes à Tours" ; ex-libris manuscrit ancien à l'encre brune "Frère Charles" sur la garde supérieure. Trace de mouillure à la fin du volume.Deschamps, 366-367 ; Magnien, Presses de la Correrie, 1896 ; Hubert Élie, Les Éditions des Statuts de l'ordre des Chartreux, 1943, p. 139 sq.