Casterman. 2000. In-4. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 20 pages illustrées en couleurs.. . . . Classification Dewey : 590-Zoologie
Reference : RO80206580
ISBN : 2203153342
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s. d. (vers 1750) 2 tomes reliés en 1 vol. in-12° (194 x 126 mm) 239 pp - 238 pp., papier filigrané au cornet avec contremarque SC (non identifié, inconnu à Gaudriault), demi-veau moucheté, dos à 5 nerfs, tranches rouges (reliure de l'époque)
Recueil manuscrit de 8 comédies "messéantes", dont une inédite Recueil manuscrit de 8 parades, dont une pièce inédite de Charles Collé. Le terme « parade » désigne à l'origine les comédies jouées devant les théâtres populaires dans le but d'attirer les badauds à l'intérieur. Mais au XVIIIe siècle, ces farces sont adoptées comme divertissement mondain : les bourgeois rejouent entre eux des scènes aperçues à la foire, et bientôt leurs amis du grand monde se pressent pour assister à ces spectacles. La parade de société séduit autant qu'elle inquiète : burlesque, absurde, anti-théâtrale, le genre fait appel à des références érudites tout en jouant sur la « messéance ». Dans Le Remède à la mode, par exemple, Isabelle simule une colique : son amant Léandre se présente chez elle grimé en docteur pour lui administrer un lavement, tandis que son fiancé les observe par le trou de la serrure. Grimm, dans sa correspondance du 15 septembre 1756, exprime tout son mépris pour le genre : "C'est un ramassis de malpropretés, d'obscénités, de balourdises, d'extravagances démesurées, de mauvais compliments jetés à la face des gens, de calembours et de noms propres scatologiques, avec des coquilles, des liaisons et du zézaiement dans la prononciation." On compte parmi les plus célèbres auteurs de parade aussi bien des chansonniers et dramaturges (Charles Collé) que des magistrats, comme Thomas Gueulette, bibliophile et historien du théâtre qui, de ses 26 ans à sa mort, fut substitut du procureur du Roi. Plusieurs dizaines de ces parades furent imprimées sans le consentement de leurs auteurs en 1756 dans l'ouvrage Théâtre des Boulevards, ou recueil de Parades. (3 vol. Mahon : Gilles Langlois, 1756) L'éditeur est un nommé Corbie. On ne le connait que par l'anecdote suivante, tirée d'un manuscrit autographe de Collé, qui se plaignait de la manière infidèle dont plusieurs de ses parades y sont imprimées : « Soyez sûrs et certains, que toutes les parades qui sont zenterrés vives dans ce damné Théâtre des boulevards sont de la faciende de M. de Sallé (secrétaire de Maurepas), à l'exception de l'Isabelle grosse par vertu, qu'est de Fagan ; une qu'est de Montcrif, en vers (l'Amant Cochemard), une qu'est de Piron (le Marchand de merde), et trois ou quatre autres de moi, qui m'ont été volées par un Savoyard décrotteur. » L'ouvrage, divisé en 2 tomes titrés 3 et 4, comprend : Tome 3 : - une lettre au président Hainaut (Hénault) le remerciant d'avoir assisté à une pièce. Conseiller au parlement de Paris en 1705, puis président de la Première chambre des Enquêtes en 1710, Charles-Jean-François Hénault signa lui-même quelques parades. - Le Remède à la mode (1729), parade de Thomas Gueulette et Charles-Alexandre Salley pp. 7-88. Parue dans Théâtre des boulevards, ou Recueil de parades, t. II - Isabelle grosse par vertu (1738), de Thomas Gueulette et Christophe-Barthélémy Fagan de Lugny. pp. 89-123. Parue dans Théâtre des boulevards, ou Recueil de parades, t. II - Ah ! que voilà qui est beau ! (1730), de Thomas Gueulette et Louis-César de la Vallière. pp. 124-18. Parue dans Théâtre des boulevards, ou Recueil de parades, t. I - Léandre Ambassadeur (1720), de Thomas Gueulette, pp. 185-239. Parue dans Théâtre des boulevards, ou Recueil de parades, t. II Tome 4 : - Caracataca et Caracataque, Thomas Gueulette, pp. 1-111. Parue dans Théâtre des boulevards, ou Recueil de parades, t. I - L'amant poussif, pp. 112-159. Parue dans Théâtre des boulevards, ou Recueil de parades, t. II - Léandre hongre, de Charles Collé. pp. 160-222. Parue dans Théâtre des boulevards, ou Recueil de parades, t. I - L'Enfant Rouge, pièce inédite de Charles Collé, pp. 223-238 Cette dernière pièce semble n'être documentée que dans un manuscrit conservé à la bibliothèque de Versailles (Ms L 60) sous le titre « uvres de Monsieur Collé non imprimées ». Avec l'indication « L'Enfant rouge, parodie d'une scène d'Athalie. » Elle met en scène un dialogue entre Madame Pataclin, séductrice, et le très naïf Balthazar. PROVENANCE : Pierre Enckell (1937-2011), ex-libris manuscrit à l'encre bleue sur la première garde blanche. Journaliste, lexicographe et auteur d'un article sur Charles Collé, « Un air de folie et d'indécence » (paru à titre posthume dans Charles Collé (1709-1783) : Au cur de la République des Lettres [en ligne]. Rennes : Presses universitaires de Rennes, 2013). L'annotateur de l'article décrit le manuscrit détenu par Pierre Enckell comme la seule autre copie connue du texte de L'Enfant Rouge (p. 27) Les bibliothèques publiques françaises ne détiendraient qu'une dizaine de recueils de ce type, avec plus ou moins de pièces. Bibliographie : 1. Jennifer Ruimi, «La joyeuse mise à mort d'Aristote dans les parades de société » dans Théâtres en liberté du xviiie au xxe siècle. Genres nouveaux, scènes marginales ?, 2013, 2. Moureau, Françoise, « Le Recueil Corbie ou les parades en liberté (1756) : théâtre secret et gens du monde au XVIII siècle », (Revue d'histoire du théâtre, n°1-2, 2004, p. 121-133). Coins rognés, frottements sur les coupes.
Paris, Desenne, avril 1790 in-8, 124 pp., dérelié.
L'insistance sur l'histoire et les aventures de Robert de Paradès qui occupent la majeure partie du livret, incite à se demander si nous n'avons pas ici affaire à une seconde justification de l'espion, après celle parue en 1789 sous le titre de Mémoires secrets de Robert, comte de Paradès, écrits par lui au sortir de la Bastille, pour servir à l'histoire de la dernière guerre.Cet aventurier qui se fit appeler le comte Robert de Paradès, mais sur l'identité exacte duquel on n'est pas encore très renseigné, avait en tout cas été utilisé par Sartine, alors ministre de la Marine, pour renseigner la France sur les forces réelles de l'Angleterre, tant sur mer que sur terre, dans le conflit qui l'opposait à ses colonies d'Amérique. De fait, il effectua plusieurs reconnaissances couronnées de succès dans les ports de Plymouth, Porstmouth et Chatham, ainsi qu'en Irlande (1776-1779). Cependant, alors qu'il avait reçu la nouvelle mission d'observer les préparatifs de l'escadre que l'Angleterre voulait opposer à celle que nous envoyions en Amérique sous les ordres de Rochambeau, Paradès fut arrêté (avril 1780) et embastillé pour trahison des secrets d'État. Au CCF, exemplaires seulement à la BnF, Rouen et Avignon. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
A Paris, Editions A. & P. Jarach, 1945 (1948) 1 volume in-folio (34,5 x 25,5 cm), en feuilles, sous couverture imprimée et emboîtage carton de l'éditeur. 51-(2) pages. 1 eau-forte en noir sur la page de titre, 1 très-belle eau-forte en couleurs pleine page (24,5 x 17 cm) en frontispice, 12 eaux-fortes en couleurs de tailles variées (bandeau, mi-page, vignette). Ornements monochromes dans le texte. Très bon état de l'ensemble. Rares rousseurs. Très belle impression. Superbes eaux-fortes d'un effet saisissant. ÉDITION ORIGINALE. TIRAGE LIMITÉ A 282 EXEMPLAIRES ET QUELQUES EXEMPLAIRES D'ARTISTE, TOUS SUR AUVERGNE. CELUI-CI, UN DES 240 EXEMPLAIRES SUR PAPIER D'AUVERGNE AVEC L'ETAT DÉFINITIF DES EAUX-FORTES EN COULEURS DANS LE TEXTE. La typographie de cet ouvrage a été réalisée par l'imprimerie La Ruche, rue Lalande, à Paris, dès 1944. Les illustrations, tirées par l'atelier de taille-douce de La Tradition, rue Chauvelot, à Malakoff, ont été mises en couleurs à la main par Edmond Vairel, rue du Louvre, à Paris, et achevées en avril 1948.
Roger Wild né à Lausanne en 1894 se lia avec Modigliani et Pascin. Son oeuvre reflète sa prédilection pour la faune des faubourgs et les forains. Gus Bofa écrit à son propos : "Il dévore ses modèles morts de peur et les restitue vivants." Cet admirateur de Toulouse Lautrec et Pascin dessine la faune des champs de foire et des cirques, quand il ne s'inspire pas de l'Espagne et de la tauromachie. On lui doit les illustrations, entre autres, de Parades abolies de Pierre Mac Orlan, ainsi que de nombreux portraits d'écrivains pour des journaux littéraires; portraits qui ont été réunis en trois albums, Visages contemporains, préfacés notamment par Léon-Paul Fargue et Paul Valéry.Il meurt en 1987. "La richesse de l'univers picaresque de l'artiste est moins faite de détails que d'une atmosphère transposée à miracle dans un style d'une précision presque hallucinée. (...) C'est la vie qui bouge; celle des passions, des idées, des sentiments, qu'il aime surprendre. Ses synthèses sont inimitables, définitives." Jean-Marc Campagne, Le Crapouillot, janvier 1959. La roulotte poussait l'âne Né près des Saintes-Maries. Un tambour à la fenêtre Se balançait tel une cage Où tremblaient de très beaux bruits. Roger Wild à la fenêtre Maître Pierre et ses soucis Fumaient la pipe des ancêtres A la santé des Zingaris... Pierre Mac Orlan, "Chanson d'adieu pour les parades abolies". (extrait) SUPERBE LIVRE D'ARTISTE.
Phone number : 06 79 90 96 36
[De l'Imprimerie de Gilles Langlois] - ANONYME ;SALLE, M. de ; COLLE ; MONTCRIF ; PIRON
Reference : 67052
(1756)
3 vol. in-12 reliure pleine basane racinée, dos lisse orné, filet doré d'encadrement en plats, De l'Imprimerie de Gilles Langlois, A Mahon, 1756, xiij-308 pp. avec frontispice ; 1 f., xij-310 pp. ; 3 ff., 336 pp.
La parade était, au XVIIe siècle, une petite pièce jouée devant un théâtre itinérant, afin d’attirer le public à l’intérieur ; au XVIIIe siècle, le terme évolue et désigne alors une pièce brève de style grossier, inspirée par la comédie italienne et usant d'un langage populaire outrée, à l'intention d'un public noble ou bourgeois. Exemplaire bien complet de ce recueil de parades que Barbier, s'appuyant sur un manuscrit de Collé, attribue à Fagan, M. de Sallé (secrétaire de Maurepas), Piron et Collé lui-même, avec trois ou quatre pièces de lui : "qui m'ont été volées par un Savoyard décroteur, qui a substitué des cochoneries de la Halle za des gravelures agréables t'é qui zont el ton de tout le monde. Le Ciel l'en a puni , car s'il n'y a point de grace pour ces crimes-là ; il a fait fortune, banqueroute, et z'est devenu fou : la première lettre de son nom est Corbie". Bon état (petits mq. en mors, reliure lég. frottée, bon exemplaire par ailleurs, ex-libris en garde). Barbier, IV, 691 ; Gay-Lemonnier, III, 1202
Reference : alb7ea9b89e29823f9d
Rules for parades and ceremonies. In Russian (ask us if in doubt)/Pravila dlya paradov i tseremoniy. Highly approved on June 22 1902 with the stamp of Project Unofficial Edition. Published by V. Berezovsky St. Petersburg type. M.M. Stasyulevich 1906. 137 p. We have thousands of titles and often several copies of each title may be available. Please feel free to contact us for a detailed description of the copies available. SKUalb7ea9b89e29823f9d