LE GRAND LIVRE DU MOIS -. 1999. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 241 pages.. . . . Classification Dewey : 810-Littérature américaine
Reference : RO80203541
ISBN : 2702837672
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Léon Curmer 1866-1867, in-4 (23,5x29cm), étui (33x26x12cm), Vol 1 : [16] ff., 214 pp., [4] ff., 54 pl. hors-texte avec num. alpha. et 5 grav. de page de titre ; vol 2 : [8] ff., [2]-168 (i.e 162)-24-[4]-42 pp., [77] ff., 5 pl. hors-texte avec num. alpha., 15 grav. de page de titre et 2 grav. sur acier., 2 volumes reliés et coffret éditeur.
Edition originale de la reconstitution des Heures de Maistre Estienne Chevalier par l'abbé Delaunay et Léon Curmer, enrichie d'une étude de l'uvre du célèbre enlumineur du XVe siècle, Jean Foucquet ; imprimée à 550 exemplaires et richement ornée de nombreuses chromolithographies à pleine page réhaussées d'or et d'argent, de gravures sur acier et d'encadrements chromolithographiques. Elle fut publiée en livraisons avec 550 souscripteurs et réalisée avec le plus grand soin grâce au travail des artistes graveurs et des dernières technologies d'impression. L'intensité des couleurs et la finesse du trait rend honneur à l'art de Jean Foucquet. Cette édition illustre particulièrement le goût du XIXe pour le Moyen âge. Cependant cela ne correspond pas à une édition fidèle au manuscrit d'origine. Les éditeurs ont pris la liberté de remplacer les textes et de les enrichir d'enluminures d'époques et de styles divers sans respecter le contexte de production du manuscrit. Bel exemplaireconservé dans le rarissime coffret éditeur et bien complet des feuillets et des planches tous montés sur onglets ; en très bel état malgré des rousseurs éparses. Deux volumes en plein maroquin noir, dos à 5 nerfs avec titre, tomaison dorés et nom de l'éditeur «L. Curmer», premier plat orné d'un chiffre «M mêlé d'une croix(?) » orné de rinceaux et ciselé en argent dans un style gothique, double filet doré sur les coupes, tranches dorées, contreplats orné d'un encadrement composé de deux roulettes et de filets dorés, gardes de papier vert avec des motifs floraux dorés. Les volumes sont conservés dans un étui rigide en chagrin noir, double filet et filet d'encadrement avec petits fers en coins estampés à froid sur le plat, serrure en étain et clef conservée, intérieur recouvert de satin de soie rouge matelassée, tampon de l'éditeur à l'or à l'intérieur «Librairie, L. Curmer, r. Richelieu, 47», coussin dans le même satin rouge entre les deux volumes; petites indentations et frottements sur les plats des reliures, traces de restauration sur l'étui, garde volante supérieure fendue de moitié dans la longueur. (Reliure dans le style de Charles Capé) Le manuscrit modèle, Les Heures d'Étienne Chevalier, est illustré des miniatures peintes par Jean Fouquet entre 1452 et 1460. Ces enluminures incarnent l'apogée de l'art de l'enlumineur et une des merveilles de l'art occidental. Le manuscrit est composé de textes en latin calligraphiés dans une hybrida textualis sur 16 lignes et orné de magnifiques miniatures pleine-page, de bandeaux marginaux composés de rinceaux fleuris avec les initiales du commanditaire et de lettrines peintes. Conservé deux siècles dans la famille d'Étienne Chevalier, le manuscrit fut démembré et ses feuillets dispersés au XVIIe siècle. Le dernier à l'avoir probablement observé complet fut l'érudit François Roger de Gaignière à la fin du XVIIe et dès 1731, le moine mauriste et philologue, Bernard de Montfaucon, déclara le manuscrit disparu. 40 miniatures resurgirent ensuite à la fin du XVIIIe découpées et montées en tableaux. Au moment de la réalisation de l'édition de Curmer en 1866, les feuillets conservés étaient en partie dans la collection de M. Feuillet de Conches, dans le musée Rogers à Londres et les 40 miniatures en possession d'un banquier allemand, Georg Brentano (qui furent ensuite vendues au duc d'Aumale qui les légua à l'Institut de France). Les feuillets identifiés sont aujourd'hui conservés au château de Chantilly, au Louvre, à la BnF, au British Museum et aux Etats-Unis. C'est donc dans ce contexte qu'il faut imaginer la folle entreprise de restitution éditoriale de l'abbé Delaunay et de Léon Curmer. Les éditeurs n'avaient donc plus que des fragments avec les miniatures et les connaissances entourant les manuscrits médiévaux n'étaient pas celles d'aujourd'hui. Le XIXe sciècle n'est pas non plus connu pour ses restaurations fidèles et, àl'image des travaux architecturaux d'Eugène Viollet-le-Duc, l'ouvrage représente plus un fantasme qu'une reconstitution fidèle. Ces chromolithographies, réalisées avec un débordement de moyens et une grande finesse d'exécution par les graveurs Pralon, Regamey et Daumontmélangent le style de différents pays et regroupent cinq siècles d'ornementation médiévale livresque. Ces encadrements anachroniques à la période de production du manuscrit sont même expliqués et présentés par les éditeurs (on trouve dans le second volume une description de la provenance des décors pour chaque page). Cette partie mériterait une analyse plus approfondie afin d'identifier clairement tous les manuscrits modèles et de confronter les expertises de l'époque avec celles d'aujourd'hui (L'analyse de l'encadrement de la première page pose déjà question car le manuscrit n°1007 de la bibliothèque municipale de Grenoble daté vers 1450 chez Curmer et aujourd'hui daté du XVIe siècle par les spécialistes). Les miniatures de Jean Fouquet produites vers 1460 côtoient donc les reproductions stylisées des encadrements des maîtres du début du XVIe, certaines pages de titre reprennent des lettrines et ornements marginaux du IXe ou du XIIIe siècle et les planches de la partie intitulée «Souvenirs de famille» introduisant le premier volume, sont quant à elles typiques de la production monastique romane. Le souci de fidélité ne s'est pas non-plus étendu aux textes. Le latin d'origine est traduit en français et certaines parties sont absentes ou altérés. La collation textuelle révèle certes un recueil liturgique mais aussi une composition éloignée du modèle traditionnel attendu pour les livres d'heures de la période. La seule partie fidèle, outre sa traduction en français, est l'Office de la Vierge. L'office de la Passion quant à lui n'a probablement jamais fait partie du manuscrit original et les miniatures de Jean Fouquet qui l'illustre, sont celles de l'office du Saint-Esprit, de la Croix ou des Morts. Les prières des suffrages sont enrichies d'une présentation des saints et les Antiquités judaïques de Flavius Josèphe proviennent d'un autre manuscrit commandé par le duc Jean de Berry (le texte n'a même jamais fait partie du corpus liturgique des livres d'heures). L'ouvrage se rapproche ainsi plus d'un recueil composite dédié au travail de Jean Fouquet que d'un livre d'heures traditionnel. Le second volume quant à lui est un ouvrage d'une remarquable érudition et reste un texte de référence sur l'uvre de l'enlumineur Jean Fouquet. Exemplaire enrichi d'une carte autographe de l'évêque de Châlons, Mgr. Guillaume-René Meignan avec un ex-dono à un certain Antoine "offre cet objet d'art [...] en témoignage de son affection". Ex-libris de Christianus Galaupio au verso de la garde volante supérieure. Bel exemplaire d'une édition curieuse et passionnante pour l'histoire de l'art. Collation: Vol 1: [16] ff., 214 pp., [4] ff. Texte: [9] ff.: Faux-titre; chromolithographie où devait s'inscrire le nom du souscripteur, laissée vide; chiffre non identifié reproduit sur le plat supérieur de la reliure; deux feuillets intitulés «Souvenirs de famille»(livre de raison non annoté). [3] ff.: discours du pape Pie IX. [4] ff.: Faux-titre et page de titre chromolithographié. 1-104 pp.: Office de la Vierge. 105-164 pp.: Office de la Passion. 165-190 pp.: Saints et Saintes. 191-192 pp.: Lectures et méditations. 193-214 pp.: Antiquités judaïques de Flavius Josèphe. [1] f.: Liste des coopérateurs. [2] ff.: Table des matières. [1] f.: Marque de l'imprimerie «Chromolithographie Lemercier & Cie» Planches H-T: 54 pl. avec numérotation alphabétique et 5 gravures de page de titre (voir dans le vol. 2 la liste des miniatures): Pie IX: 1 pl., BBB Office de la Vierge (1 + 13 pl.): pdt.; p.1: A-O-H; p.9: Q; p.15: F; p.37: N; p.47: HH; p.59: B; p.69: AA; p.77: R; p.85: T; P.92: P; P.103: X Office de la Passion (1 + 15 pl.): pdt; p.105: D; p.107: L; p.111: K; p.119: Y; p.121: U; p.123: J; p.127: I; p.131: NN; p.135: CC; p.137: V; p.145: BB; p.149: S; p.151: FF; p.155: EE; p.161: E. Saints et Saintes(1+ 13 pl.) : pdt; p.165: G; p.167: OO; p.169: MM; p.171: DD; p.173: SS; p.175: JJ; p.177: PP; p.179: Z; p.181: KK; p.183: GG; p.185: C; p.187: II; p.189: RR. Lectures et méditations(1 + 1 pl.): pdt; p.191: M. Antiquités judaïques de Flavius Josèphe(1 + 11 pl.): pdt; p.193: JJJ; p.195: EEE; p.197: GGG; p.199: QQ; p.201: DDD; p.203: TT; p.205: YY; p.207: UU; p.209: XX; p.211: HHH; p.213: ZZ. Vol 2: [8] ff., [2]-168 (i.e 162)-24-[4]-42 pp., [77] ff. Texte: [2] ff.: Annonce de la seconde partie et gravure sur acier. [5] ff.: Liste des 550 souscripteurs. viii pp.: Préface [1] f.: Page de titre [2], 168 (i.e 162) pp.(interruption dans la pagination mais sans discontinuité dans la signature des cahiers 10-11 entre les p.38 et 55. La collation a été confirmée par le classement général des feuillets en fin d'ouvrage) : Notice sur Jehan Foucquet. 24 et [4] pp: Lit de justice pour le jugement de Jean duc d'Alençon et 2 feuillets de table. 42 pp.: Description des ornements accompagnant le texte du livre d'heures. [68] ff. : Descriptions des planches numérotées. [2] ff.: Liste des miniatures. [3] ff.: Classement général. [2] ff.: Table alphabétique. [1] ff.: Table des matières de la deuxième partie. [1] ff.: Annonces de l'éditeur. Planches H-T: Page de titres (15 pl.): p.i: préface; p.1: notice; p.9: vie et uvre; p.38: émail du Louvre; diptyque de Melun; p.73: heures de Maître Estienne Chevalier, p. 92: office de la Vierge; office de la Passion; saints et saintes; lectures et méditations; p.94: Boccacede Munich ; p.105: antiquités judaïques de Flavius Josèphe; p.113: décades de Tite-Live; p.117: Foucquet uvres présumées; p.168: table des matières. 1 gravure sur acier. 5 chromolithographies: p.38: 1 pl., émail de Jean Foucquet; 2 pl., LL-AAA, diptyque de Melun,; p.102: 1 pl., FFF, Boccacede Munich; p.116: 1 pl., III, Tullia; p.102: plan du frontispice du ms. de Munich - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Reference : 73105
fin XVe- début XVIe s., 12,2x16,7 cm, feuillet sur parchemin.
Fragments recto verso d'un livre d'heures manuscrit sur parchemin avec encadrements somptueusement enluminés à pleine page. Cette division en compartiments des ornements est représentative de la production des ateliers rouennais et parisiens au tournant du XVIe siècle. Deux pages enluminées sur un feuillet recto verso : encadrement divisé en bandeaux et losanges ornés de motifs floraux, fraises et rinceaux, lettrines dorées peintes de rouge et bleu alternés, bouts-de-ligne et rubriques. La richesse de l'enluminure caractérise ces livres liturgiques destinés aux laïcs. Les livres d'heures étaient à l'époque des bijoux de piété, à la fois un instrument de la pratique religieuse et une revendication sociale affirmée par la richesse du travail des artistes. Véritable petit tableau, ce feuillet est extrait probablement d'un luxueux volume où chaque page était soigneusement peinte. On retrouve ici un fragment des heures de la vierge à l'usage de Rome(?), première leçon des matines. Au verso du feuillet lectio prima rubriqué "In omnibus requiem quaesivi: cuius in hereditate morabor...". Écriture dite cursiva libraria sur deslongues lignes. Témoin de la formalisation de l'écriture cursive à l'aube de la Renaissance française, cette écriture est emblématique de la production des copistes français pour les laïcs durant la période. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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fin XVe- début XVIe s., 12,2x16,7 cm, feuillet sur parchemin.
Fragments recto verso d'un livre d'heures manuscrit sur parchemin avec encadrements somptueusement enluminés à pleine page. Cette division en compartiments des ornements est représentative de la production des ateliers rouennais et parisiens au tournant du XVIe siècle. Deux pages enluminées sur un feuillet recto verso : encadrement divisé en bandeaux et fleurs de lys ornés de motifs floraux, fraises et rinceaux, lettrines dorées peintes de rouge et bleu alternés,bouts-de ligne et rubriques. La richesse de l'enluminure caractérise ces livres liturgiques destinés aux laïcs. Les livres d'heures étaient à l'époque des bijoux de piété, à la fois un instrument de la pratique religieuse et une revendication sociale affirmée par la richesse du travail des artistes. Véritable petit tableau, ce feuillet est extrait probablement d'un luxueux volume où chaque page était soigneusement peinte. On retrouve ici un fragment des heures du Saint-Esprit, hymne de sexte "Septiformam gratiam tunc..." et au verso l'hymne de none "Memento salutis auctor...". Écriture dite cursiva libraria sur deslongues lignes. Témoin de la formalisation de l'écriture cursive à l'aube de la Renaissance française, cette écriture est emblématique de la production des copistes français pour les laïcs durant la période. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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fin XVe- début XVIe s., 12,2x16,7 cm, feuillet sur parchemin.
Fragments recto verso d'un livre d'heures manuscrit sur parchemin avec encadrements somptueusement enluminés à pleine page. Cette division en compartiments des ornements est représentative de la production des ateliers rouennais et parisiens au tournant du XVIe siècle. Deux pages enluminées sur un feuillet recto verso : encadrement est divisé en bandeaux ornés de motifs floraux et rinceaux, lettrines dorées peintes de rouge et bleu alternés et rubriques. La richesse de l'enluminure caractérise ces livres liturgiques destinés aux laïcs. Les livres d'heures étaient à l'époque des bijoux de piété, à la fois un instrument de la pratique religieuse et une revendication sociale affirmée par la richesse du travail des artistes. Véritable petit tableau, ce feuillet est extrait probablement d'un luxueux volume où chaque page était soigneusement peinte. On retrouve ici un fragment des heures de la Vierge entre la fin de l'office de none et le début des vêpres. Malgré l'antienne "Missus est", différente de l'usage classique du rituel romain, on retrouve à la suite le psaume huit habituel : "Dixit dominus...". Cette antienne se retrouve plutôt dans la liturgie du diocèse de Die, mais avec l'annonce de la rubrique précédant les vêpres, on peut supposer un usage mineur romain. Ecriture dite cursiva libraria sur deslongues lignes. Témoin de la formalisation de l'écriture cursive à l'aube de la Renaissance française, cette écriture est emblématique de la production des copistes français pour les laïcs durant la période. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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fin XVe- début XVIe s., 12,2x16,7 cm, feuillet sur parchemin.
Fragments recto verso d'un livre d'heures manuscrit sur parchemin avec encadrements somptueusement enluminés à pleine page. Cette division en compartiments des ornements est représentative de la production des ateliers rouennais et parisiens au tournant du XVIe siècle. Deux pages enluminées sur un feuillet recto verso : encadrementdivisé en bandeaux ornés de motifs floraux et rinceaux,lettrines dorées peintes de rouge et bleu alternés et rubriques. La richesse de l'enluminure caractérise ces livres liturgiques destinés aux laïcs. Les livres d'heures étaient à l'époque des bijoux de piété, à la fois un instrument de la pratique religieuse et une revendication sociale affirmée par la richesse du travail des artistes. Véritable petit tableau, ce feuillet est extrait probablement d'un luxueux volume où chaque page était soigneusement peinte. On retrouve ici un fragment des heures de la Vierge entre la fin de l'office des vêpres et le début de complies. La succession des pièces à la fin des vêpres se rapproche de l'usage de Die mais le capitule diffère "Egredietur virga radice iesse et flos de radice eius ascendet",cela pourrait être également un usage mineur romain comme la rubrique de l'annonce des vêpres l'annonçait. Écriture dite cursiva libraria sur deslongues lignes. Témoin de la formalisation de l'écriture cursive à l'aube de la Renaissance française, cette écriture est emblématique de la production des copistes français pour les laïcs durant la période. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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