FAYARD. Août 1987. In-8. En feuillets. Très bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 649 pages.. Avec Jaquette. . . Classification Dewey : 944-Histoire de France varia
Reference : RO80161183
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Calmann-Lévy, 1930, pt in-8°, 232 pp, une gravure et 3 plans hors texte, broché, bon état (Coll. Châteaux, décors de l'histoire)
"M. Louis Batiffol connaît mieux que personne le Louvre, Louis XIII et Marie de Médicis car il leur a consacré quelques-uns des meilleurs morceaux de son importante oeuvre historique. Ce nouveau livre, dont le titre résume exactement la matière, est un très bon livre, solide, précis, vivant, évocateur. D'abord, le décor, ce Louvre dont Louis XIII recommence la construction et qui n'a point cessé, un seul instant du règne, d'être en complète transformation ! Nous songeons toujours au Louvre de Louis XIV. Mais le Louvre d'Henri IV était si délabré qu'en y rentrant pour la première fois Marie de Médicis, jeune mariée, crut qu'on la voulait moquer. Le Louvre de Louis XIII menaçait ruine à tel point qu'au moment de la Journée des Dupes le Roi habitait à l'Hôtel des Ambassadeurs, rue de Tournon ! Mais la religion monarchique existait déjà sous le règne de Henri IV puisque les princesses du sang et les dames de la cour ne passaient jamais devant le lit du Roi sans faire la révérence. Et l'appartement de la Reine paraît avoir été particulièrement somptueux. La Cour comprenait 1.517 personnes sous Henri IV et 1.132 sous Louis XIII, mais un nombre infime de ces courtisans avait seul le droit d'habiter au Louvre. Dès cinq heures du matin l'officier de service ouvrait la grande porte du Palais aux huissiers, valets et garçons qui venaient nettoyer, fort soigneusement les appartements. A six heures, les courtisans commençaient à arriver et à attendre le lever du Roi, en remplissant les antichambres de leur foule trop bruyante. Mais à onze heures du soir, après qu'un archer eut crié, par trois fois au milieu de la cour que les issues allaient être closes, le Louvre était fermé comme un Musée ou comme une prison. Le Capitaine de garde donnait à ses soldats le mot, que le Roi en personne lui avait passé, et il emportait les clefs dans son appartement. Singulier mélange en ce début du grand Siècle de traditions médiévales et de domesticité des habitués de la Cour ! Un livre si vivant, si bourré de faits curieux, ne saurait se résumer, car il est la chronique même du Louvre sous deux de nos Rois. Nous en recommandons vivement la lecture à ceux qui veulent déchiffrer le visage véritable d'Henri IV, de Louis XIII et de leur entourage." (Georges Huisman, La Quinzaine critique des livres et des revues, 25 avril 1931)
In-16, broché, couverture bleue imprimée d'origine, 160 p. Paris, Tiger, 1814.
Le premier "Indicateur de la Cour" de la Restauration accompagné d'un portrait gravé.Bon exemplaire, frais, imprimé sur beau papier.
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Seyssel, Champ Vallon, "Epoques", 2013, 16 x 24, 460-XVI pages cousues sous couverture souple illustrée. Ouvrage enrichi d'un cahier de XVI pages d'illustrations couleurs. "Au cours de son histoire, le clergé de cour, véritable Eglise dans l'Eglise, a été la cible de constantes critiques qui visaient surtout à disqualifier le statut et la piété de ces hommes proches du pouvoir et notamment des plus éminents d'entre eux, les prélats de cour. Il s'agissait par là de leur faire perdre le capital social et symbolique qu'ils avaient acquis en revêtant l'habit ecclésiastique. Accusés de se parer du manteau de la religion pour arriver à leurs fins, ils étaient affublés de tous les maux, de tous les péchés, de toutes les hétérodoxies. Ce livre analyse la fabrique de ces poncifs, longtemps repris par les historiens, pour les écarter et comprendre la place, l'organisation et la fonction de cette Eglise curiale clans le système politico-religieux de l'Ancien Régime. Il propose un examen synchronique et diachronique du phénomène, pour la première fois étudié de façon synthétique et problématique. L'ouvrage se place dans la perspective du temps long, à partir du cas français où le projet d'une monarchie ecclésiale s'est posé avec une particulière acuité : il envisage le clergé aulique de son avènement, à la fin du Moyen Age, jusqu'à sa profonde mutation et son lent déclin, consécutifs au Grand Siècle louis-quatorzien. Pourquoi, pendant plusieurs siècles, l'Etat dit "moderne" et les princes ont-ils éprouvé le besoin de fonder leur autorité sur l'Eglise pour se construire et s'affirmer ? En quoi, à l'inverse, cette insertion aulique du clergé a-t-elle contribué à servir les intérêts ecclésiaux, quitte à en transformer non pas tant les objectifs de christianisation de la société et du monde que les moyens d'y parvenir ? Telles sont les questions que pose ce livre et auxquelles l'auteur se propose de répondre à travers une nouvelle grille de lecture et d'interprétation de l'agencement du politique et du religieux à l'époque moderne. Ce faisant, il réexamine des concepts comme ceux de sécularisation, de confessionnalisation, de religion royale, d'engagement politique ou de sacerdoce public, qui font débat chez les historiens et plus généralement dans le champ des sciences humaines et sociales."
Etat d'usage.
Calmann-Lévy Nouvelle collection historique, Châteaux, décors de l'histoire Broché 1930 In-12 (13,6 x 19,5 cm), broché, 232 pages ; mors supérieur légèrement fendu en queue, papier bruni, par ailleurs bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Paris, de L'Imprimerie du Comte de Paradès, L'an 178* [1783] In-12 de 42 pp., demi-maroquin rouge, dos à nerfs orné de filets dorés et à froid et de fleurons dorés, titre doré, tête rouge, non rogné (reliure de la seconde moitié du XIXe siècle).
"Très rare édition originale de ce ""Libelle contre toute la cour"" et singulièrement contre Marie-Antoinette. Comme le précise Manuel dans La Police de Paris dévoilée, ""Toute l'édition ou à peu-près"" fut saisie avant sa mise en vente, placée à la Bastille et, sur décision du lieutenant de police Lenoir, du 13 mai 1783, envoyée au pilon. Selon les codes rhétoriques en vigueur au XVIIIe siècle, ce pamphlet se présente comme des papiers personnels anonymes, trouvés au Palais-Royal. Il contient deux lettres, la première adressée à l'académicien La Harpe, et la seconde à ""Milady St…"". Dans la première partie, sous couvert de disculper la Reine des ""sottises que la méchanceté publie à Paris"" contre elle, l'auteur de ces prétendues missives énumère complaisamment tous ces calomnies diffamatoires. Parmi les premiers libelles prérévolutionnaires dirigés contre Marie-Antoinette - il est daté du 13 juin 1779 -, le Porte-Feuille d'un talon rouge rassemble les principales accusations qui la vise dont sa conduite scandaleuse, le détail de ses favorites et sa supposée liaison avec Madame de Polignac. Dans la seconde partie du Portefeuille, sont également visés plusieurs hauts personnages de la Cour : Maurepas, le duc de Chartres - futur Philippe-Égalité -, ou le comte d'Artois, frère du Roi. De l'Imprimerie du Comte de Paradès Malgré plusieurs propositions d'attribution, l'auteur du Porte-Feuille d'un talon rouge demeure aujourd'hui encore anonyme. Le nom du Comte de Paradès qui apparaît au titre évoque un aventurier, fils d'un pâtissier de Phalsbourg, se prétendant descendant d'un Grand d'Espagne, espion et chevalier d'industrie au service de la France, embastillé entre 1780 et 1781. Il n'est mentionné qu'à titre ""publicitaire"", sans avoir part à l'ouvrage. The ""popular"" images of the queen, had their origin in the court, not in the streets (Lynn Hunt, The many bodies of Marie-Antoinette, 2003) Les premières pages du Porte-Feuille sont particulièrement célèbres, puisque y est décrit avec précision le mécanisme de création et de diffusion des libelles à la fin de l'Ancien Régime : ""Un lâche Courtisan les ourdit dans les ténèbres ; un autre Courtisan les met en Vers & en Couplets ; & par le Ministère de la Valetaille les fait passer jusqu'aux halles & aux marchés aux herbes. Des halles elles sont portées chés l'artisan, qui a son tour les rapporte chés les Seigneurs qui les ont forgés […]"". Tourneux signale des exemplaires aux ventes Chaponay (1863) et L. Potier (1870), ainsi qu'à celle du relieur Capé ""où il s'en retrouva jusqu'à 21 exemplaires en feuilles qui, achetés par un libraire du quai des Grands Augustins et reliés par ses soins, sont peu à peu entrés dans la circulation"". Très bel exemplaire. Ex-libris Jules Couët, bibliothécaire-archiviste de la Comédie française. Ses livres furent dispersés à travers 10 ventes entre 1936 et 1939. Gay, Bibliographie des ouvrages relatifs à l'amour, aux femmes et au mariage, III, 821 - Pascal Pia, Les Livres de l'enfer, 1166. - P. Jammes, Le Bûcher bibliographique, n° 462. - M. Tourneux, Marie-Antoinette devant l'Histoire, n° 69."
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