LE GRAND LIVRE DU MOIS. Janv. 1998. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 311 pages. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Reference : RO80134664
ISBN : 2702815782
Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
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in-8 broché - 1998 - 311p - Ed. Albin Michel
bon état
Albin Michel, 1998 in-8°, 312 pp, 8 pl. de gravures hors texte, biblio, broché, bon état
Biographie de Jean-Marie Goron (1847-1933). — "Cet ouvrage n'est pas un roman. Son auteur, Jean-Émile Neaumet, journaliste et écrivain, s'est appuyé sur les mémoires, la correspondance et les archives de Jean-Marie Goron, chef de la Sûreté sous la Troisième République. Moins connu que Vidocq, Goron, entré dans la police en 1880, n'en fut pas moins une personnalité de son temps. Il côtoya le journaliste Henri Rochefort, directeur de La Lanterne, et le célèbre Valentin le Désossé, étoile du Moulin-Rouge et aussi indicateur de police. Il fut le témoin privilégié des sandales politiques et financiers, des attentats anarchistes et des faits divers de la Belle Époque qu'il relata dans Les Mémoires de M. Goron, parus chez Rouff en 1897 et traduits en plusieurs langues. En effet, après une brillante carrière dans la police – de 1880 à 1896 –, Goron se lança dans la littérature. Il fit part de son expérience et détailla les « vices parisiens» dans une série d'opuscules à cinq centimes réunis sous le titre L'Amour à Paris. Si le premier chapitre s'attache à relater la vie aventureuse de Jean-Marie Goron – ancien séminariste, pharmacien raté et gaucho en Argentine avant d'entrer dans la police –, les dix chapitres suivants évoquent la, prostitution, les nombreuses affaires qu'il eut à résoudre, comme le scandale de la vente des légions d'honneur, les arrestations et les procès des anarchistes – Duval, Ravachol –, des escrocs et des faussaires, tels Jeannolle de Valneuse, chef de la bande des Habits noirs, et Eugène Allmayer, «gentleman cambrioleur», qui inspira sans doute Maurice Leblanc. Ce livre vaut surtout par son caractère anecdotique qui plonge le lecteur au cœur de la société parisienne de la fin du XIXe siècle. Il offre également l'occasion de découvrir la personnalité attachante de Jean-Marie Goron, surnommé le « turco » pour avoir servi dans les bataillons d'Afrique, qui fut toujours bienveillant envers les hors-la-loi tels que Pranzini et Auguste Vaillant, comme en témoignent les lettres qu'il reçut d'eux, tout en restant un partisan convaincu de la peine de mort. Une fois à la retraite, Goron fonda sa propre agence de détective privé, de renommée européenne. Après avoir lu cet ouvrage, on aimerait pouvoir parcourir les Mémoires de cet homme, publiés il y a juste cent ans et jamais réédités." (Noëlle Benhamou, Romantisme, 2000)