DE CLUNY. 1934. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 198 pages. Quelques pages cornées. Ouvrage débroché. Dos renforcé par une bande, avec code de bibliothèque sur la coiffe en-tête. Tampons de bibliothèque sur la page de titre et dans quelques marges.. . . . Classification Dewey : 940-Histoire générale de l'Europe
Reference : RO80103211
Collection de Cluny - Vol. 1 Classification Dewey : 940-Histoire générale de l'Europe
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Paris Gallimard 1945-1947 2 vol. broché 2 vol. pet. in-8, brochés, 308 et 300 pp.
Garnier Paris Garnier fréres 1889. 1892, 3 volumes forts In-12 reliés pleine percaline rouge éditeur. 744 + 820 + 840 pages. Avec tableaux chronologiques et généalogiques, cartes en couleurs et gravures. Couverture du tome II salie, pour le reste trés bon ensemble, peu courant complet des 3 volumes.
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Octobre 1964, In-8 Octobre 1964, In-8 broché 180 p. Bon état.
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Fayard Fayard, 1967. In-8 relié demi basane blonde, dos à nerfs et fleurons dorés, pièces de titre rouges. 285 pages. Reliure de Lavène à Périgueux. Bien relié, très bon état
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Gallimard, 1983, 3 vol. in-8°, 334, 326 et 302 pp, annexes, biblio, brochés, sous coffret cartonné imprimé, bon état (Coll. La Suite des temps)
Complet. – Tome 1: D'Attila à Tamerlan. – Au XVIIIe siècle, l'Histoire était généralement exempte des passions nationales : les historiens du XIXe siècle et, plus que tous les autres, les historiens allemands s'y adonnèrent avec une croissante frénésie. Ils transformèrent en arsenaux les archives. L'Europe du XXe siècle est sans doute trop menacée, elle devient trop misérable pour le luxe monstrueusement onéreux de ses antagonismes nationaux. Elle doit prendre, et elle prendra, une conscience toujours plus claire de ses profondes solidarités. Aux histoires de ses diverses patries, elle substituera celle de leur commun passé. Ce premier volume considère l'Occident chrétien d'Attila à Tamerlan : c'est l'épopée de la Chrétienté gothique. Entre la Louve et le Croissant, l'Europe, qu'après le désastre de Rome l'Asie menace de submerger, se ressaisit et se reforme : les Croisés poussent ses frontières jusqu'à la Syrie. Les contradictions du césaropapisme, les guerres intestines, les hérésies, la retombée de l'élan vital – dans l'Islam comme dans la Chrétienté – ouvrent une chance nouvelle à l'Asie, qui, en cinq siècles, produit les empires formidables et précaires des Khitais, des Ghaznévides, des Seldjoucides, de Gengis Khan, de Mengou, de Bajazet, de Tamerlan. Si bien qu'à la fin du XV ? siècle, l'Occident paraît promis aux mêmes périls qu'il avait surmontés entre le Ve et le Xe siècle. Il va d'ailleurs les surmonter encore par un nouveau miracle culturel : les grandes découvertes, l'humanisme et la Renaissance ; les sédentaires l'emportent décidément sur les nomades. Ce millénaire, si longtemps méconnu, est pourtant celui qui comporte pour nous les plus précieuses leçons. — Tome 2 : L'Europe classique. – Avec le XVIe siècle, un monde finit et un autre monde naît. C'est une banalité, mais aussi une vérité. Depuis plusieurs millénaires, une culture méditerranéenne se cherchait, se trouvait, se perdait, s'effondrait et se rebâtissait derechef ; désormais, une culture atlantique s'élabore ; sa tragique éclosion n'est sans doute pas terminée. Elle en est encore à sa période épique. Et les peuples artisans de cette épopée n'ont pas encore pris une conscience claire de sa grandeur. L'épopée européenne aura ses Homères et ses Plutarques ; on sait bien, on finira par sentir que les navigateurs occitaniens ont modifié à jamais l'équilibre millénaire du monde en faisant entrer en scène les Amériques ; l'oeuvre des Russes, qui n'est guère moins grande, est encore plus ignorée. Depuis l'origine des civilisations, les nomades de la steppe avaient abattu tour à tour les grands empires, les grandes cultures et les grandes cités, ils avaient ruiné l'Egypte de Ménès et la Crète de Minos avant de submerger l'empire romain, l'empire chinois, l'empire maurya, le grand Islam des Omeyyades, la grande Perse des Abbassides. La victoire des Russes sur les Mongols de la Horde Dorée, la lente conquête de la steppe depuis Sibir jusqu'à Vladivostok ont renversé le cours de l'Histoire et transformé tous les destins de l'humanité. La suprématie qu'on croyait éternelle de la steppe sur le champ et du reître sur le paysan cessa. Le travail s'avérait enfin plus fort, plus efficace que le pillage. Cette histoire-là, la vraie, c'est, nous en sommes persuadés, l'histoire de demain. Les hommes finiront par connaître que ce qui les divise importe moins que ce qui les rassemble. — Tome 3 : La crise révolutionnaire. – Dans ce troisième et dernier volume de sa célèbre Histoire de l'Europe, Emmanuel Berl peint une crise qui débute vers 1740. L'équilibre de l'Europe classique va être détruit. Le triomphe de la raison s'accompagne de la croissance de l'Etat. La révolte féodale, la fin de la monarchie absolue, l'avènement du libéralisme démocratique sont autant de signes que désormais l'Etat ne semble plus fait pour la Nation, mais la Nation pour l'Etat. Emmanuel Berl poursuit avec la Première République et le 18-Brumaire. L'Etat est devenu dictatorial. Succédant à vingt-trois années de guerre, le congrès de Vienne traite l'Europe comme une grande malade et instaure le "concert européen" qui va assurer la paix pour cinquante ans. Mais lorsque les émeutiers de 1848 brûlent l'hôtel de Metternich, à Vienne, c'en est fait de l'Europe dynastique. L'Europe "nationalitaire" commence. La nouvelle crise révolutionnaire, le progrès mécanique, et jusqu'aux idéologues, vont assurer la toute-puissance de l'Etat, sa dictature. Mais chaque renforcement des Etats occidentaux, des empires qu'ils construisent, coïncide en fait avec le déclin de l'Europe et la montée d'autres parties du monde. C'est que, de tout temps, montre Emmanuel Berl, "l'Europe paraît éprouver une sorte de répulsion envers l'unité". Analyse pessimiste qui mérite toujours d'être méditée.