COLIN Armand. 8ème édition. 1921. In-4. Cartonnage d'éditeurs. Etat passable, Couv. défraîchie, Dos abîmé, Intérieur acceptable. 81 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc, et quelques-unes en couleurs, dans le texte. Manques sur le dos, mors arrachés, 1er plat de couverture détachée. Coins et coupes des plats frottés.. . . . Classification Dewey : 843.0692-Livres d'enfants
Reference : RO80099128
Pour les Petits Enfants. Classification Dewey : 843.0692-Livres d'enfants
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Précieux exemplaire très grand de marges, le seul cité et décrit par Tchemerzine, provenant des bibliothèques E. Stroehlin et Zanicki avec ex-libris. On les vend à Paris par Anthoine Bonnemere en L’hostel Dalebret devant sainct Hilaire, 1538.Petit in-8 de (32) ff. Plein maroquin bleu janséniste, dos à nerfs, double filet or sur les coupes, tête dorée, roulette intérieure dorée. Reliure de Hans Asper.126 x 88 mm.
Unique exemplaire en main privée cité et décrit par Tchemerzine (IV-481) avec l’exemplaire de la B.n.F et celui de James de Rothschild, « le seul complet connu des cinq parties ».« Le Premier Livre de la Métamorphose d’Ovide - 1538 - se trouve seul à la B.n.F., ainsi que dans la vente Stroehlin (rel. Asper) - le présent exemplaire » (Tchemerzine).François Ier impulse une politique volontariste en faveur des traductions : désireux d’enrichir la langue française par une référence constante à la langue latine, de lui permettre de rivaliser avec les autres langues modernes, lui-même poète et amateur de poésie, il favorise toutes les entreprises qui rendent accessibles aux lecteurs français les textes des auteurs antiques, et confie la traduction des Métamorphoses à Marot, qui lui en donne, semble-t-il, une lecture fragmentaire dans les jardins du château d’Amboise au mois d’août 1526. En définitive, seuls les deux premiers livres paraissent, le premier en 1534, le second en 1543, un an avant sa mort. La pratique d’Ovide a exercé une influence déterminante sur l’esprit poétique de Marot, qui a toujours reconnu cette inspiration :Pour ce que point le sens n’en est yssu De mon cerveau, ains a esté tissu Subtilement par la Muse d’Ovide.Fasciné par l'Âge d’Or du premier livre des Métamorphoses, ainsi que par le rêve d’un retour harmonieux à l'innocence perdue auquel ce motif donne naissance, ou encore par le retour cyclique et perpétuel des choses au demeurant muables, le poète de Cahors n’a cessé de puiser dans le mythe ovidien la source et le sens nécessaires à sa création poétique, adaptés au raffinement de sa langue. Une communion dans l'émotion et un parcours semblable dans l'exil l’ont rapproché finalement bien davantage d’Ovide que de Virgile, en dépit de la ressemblance amusante - souvent exploitée par jeu - entre les noms de Maro et Marot, et malgré son rêve virgilien « d’escripre vers en grant nombre et hault style », ou sa première traduction des Bucoliques. Les commandes de la cour ont donc stimulé la production et la diffusion des traductions en général, et en particulier celles des œuvres de Virgile et d’Ovide qui, par leur élégance poétique, occupent la place dominante. Le nombre croissant de traductions a en retour déployé les exigences à leur égard, et incité les esprits distingués et les puissantes familles du royaume à posséder ces œuvres tenues pour les plus raffinées. L’érudition cédant ainsi la place à d’autres désirs, on voit apparaître autour des années 1550, à côté des ouvrages encore intégralement traduits, comme les Métamorphoses de François Habert ou l’Enéide de Louis des Masures, des extraits de traductions, ou des morceaux choisis : Du Bellay ne traduit que les livres IV et VI de l’Enéide qui paraissent successivement en 1552 puis en 1560 et seulement la septième héroïde d’Ovide (sur les 21) en 1552, celle qu’adresse Didon à Enée ; Aneau, on l’a vu, ne traduit que le livre III des Métamorphoses qui paraît en 1556 ; Louis des Masures, le livre IX qui paraît en 1557, Saint-Romard, poète marotique avait choisi, au début des années 1540, de ne traduire que les deux lettres des Héroïdes, celles que s’échangent Léandre et Héro. Charles Fontaine, poète défenseur de Marot, qui s’est mêlé de traduction toute sa vie, permet de saisir par les œuvres qu’il choisit mais aussi et surtout par les destinataires pour lesquels il écrit, les raisons pour lesquelles on désire lire Ovide, certains extraits plus que d’autres, ou certains extraits et non plus les œuvres complètes. Charles Fontaine offre ainsi à Jean Brinon - grand mécène proche du roi, qui ouvrira à partir de 1549 à Ronsard et toute la Pléiade les portes de son château de Vilaines et les cordons de sa bourse - quelques « élégies » d’Ovide (et quelques petits poèmes de Catulle) composées autour des années 1538-1539 ainsi que la traduction du premier livre des Remèdes d’amour entre 1547 et 1552.Précieux exemplaire très grand de marges, le seul cité et décrit par Tchemerzine, provenant des bibliothèques E. Stroehlin et Zanicki avec ex-libris.
PLON. 26 MARS 1938. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 391 à 511.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Romans, histoire, voyages. Sommaire : ALFRED COLLING. Demain, relâché (Roman),I.CONFÉRENCE DE LA « SOCIÉTÉ DES CONFÉRENCES > ;ANDRÉ MAUROIS. Chàteaubriand et sou temps.III. Le premier amour. — Le premier livre. — Le premier ami. - « Le Génie du christianisme.».PIERRE-LOUIS RERTHAUD. Crise des partis?— Non : crisemoraleFABRICE DüNGOT.Les derniers Jours de Vienne(Prises de vues). ROBERT DE TRAZ.. Les Livres : L’Égarée, deM. Edmond Jaloux, de l’Académie française.—Mes cahiers, de Maurice Barrés.JACQUES LASSAIGNE, Chronique artistique ; La peinture anglaise...FRANÇOIS LE GRIX. Chronique : Accepterons-nous * laguerre juive ? » Qu’est-er que cette France qu’il s’agit d’unir Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
L’édition originale du premier livre traitant des religions et des croyances des divers peuples du monde, avec un passage concernant la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb. [i.e. 1508]. Augsburg, Oeglin et Nadler, 22 mai 1508.In-folio de (1) f.bl., (3) ff. avec le frontispice et le titre, ff. numérotés 2 à 32, (2) ff. d’index, (1) f.bl. Pâle mouillure en marge de 5 ff. Déchirure sans manque au frontispice. Cachet d’appartenance dans la marge du frontispice. Relié en plein vélin souple du XVIe siècle, quelques taches au plat inférieur, titre manuscrit au dos.308 x 212 mm.
Rare édition originale du premier ouvrage traitant des religions et des croyances des divers peuples du monde. Graesse, Trésor de livres, p. 477 ; Sabin 90127 ; Brunet, supp. II, 685; Harrisse 51 ; Historical Nuggets 2603. Le présent texte est également du plus haut intérêt car on y trouve un passage concernant la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb. “ Livre rare, dans lequel sont contenus XIV ‘Dramata’; il y est fait mention de l’Amérique, au chap. intit. : ‘De Insulis nuper inventis et moribus populorum inauditis’. » (Brunet). « An extremely rare and curious Drama described on the leaf following the title as ‘Dyalogus in modum comici dramatis formatus a J. Stamler de Tartarorum, Saracenorum, Turcorum, Judeorum et Gentilium Sectis et Religionibus ac eorundem Confutatione, &c.’ The letter from Stamler to Jacob Lorcher, dated 13 Kal. Junii 1506, is of the highest interest to American collectors, as he mentions by name Christopher Columbus and Albericus Vespucius as the discoverers of the New World. The Drama has a marginal Commentary, which is important not only to theologians as pointing out heresies, but also to the astronomer. Stamler seems to have been an enemy to judicial astrology.” (Harrisse). Le présent ouvrage est également important car il s’agit du premier livre illustré par Hans Burgkmair. Le superbe frontispice en premier tirage représente, outre les différentes religions personnifiées, le pape Julien II et l’empereur Maximilien Ier. La gravure à pleine page porte les armes de l’auteur et est reproduite au verso du même feuillet. Elle n’est présente que dans l’édition originale. Hans Burgkmair (1473-1543) est, avec Holbein l'Aîné, le plus important peintre du début du XVIe siècle à Augsbourg (Bavière) et l’un des graveurs sur bois les plus célèbres du XVIe siècle en Allemagne. L'artiste diffusa grâce à ses gravures les conceptions artistiques de la Renaissance à Augsbourg. « The woodcut was used only in the first edition, of which twenty-five copies have been located so far.” (Elizabeth M. Nugent, PMLA, 1938, ‘Johannes Stamler’s Dyalogus’, p. 989). Le nombre d’exemplaires de cette originale était donc estimé à 25 en 1938. Bel exemplaire de cet ouvrage rare, conservé dans son vélin souple du XVIe siècle.
Moscou Scorpion 1908 1 vol. Broché in-8, broché, couverture illustrée, 222 pp.Edition originale rare du premier recueil poétique du compositeur et dramaturge Mihail Alekseevic Kuzmin (1872-1936).Issu d'une famille de la petite noblesse, descendant par sa grand-mère maternelle d'une dynastie d'acteurs d'origine française, Kouzmine est formé au gymnasium de Saint-Pétersbourg où il étudie la musique sous la direction de Rimski-Korsakov. En 1908 il se fait remarquer avec son livre "Les Ailes", premier roman russe sur le thème de l'homosexualité. Dans le présent recueil paru la même année figure son cycle des "Chansons d'Alexandrie" de style symboliste. Par la suite Kouzmine sera l'un des principaux représentants du courant poétique "acméiste", qui revendique l'utilisation d'un langage simple et concret pour célébrer la dimension poétique du quotidien, et il signera les premiers poèmes en vers libres de la littérature russe. Son journal intime, riche d'informations sur les milieux culturels des années 1905-1929, est en cours de publication.Exemplaire du service de presse avec un cachet de l'éditeur sur le premier feuillet blanc. Couverture usée (petite tâche à la couverture et dos cassé).Provenance : de la bibliothèque de l'écrivain et traducteur d'origine russe Alexandre Blokh, dit Jean Blot (Moscou, 1923 - Paris, 2019).
Reference : LCS-18485
Précieux exemplaire de ce rare ouvrage sur l’art de trancher, particulièrement grand de marges. Amsterdam, Hieronymus Sweerts, 1664. In-12 oblong de: 1 frontispice gravé, 96 pages, 31 planches hors texte gravées sur cuivre (comme souvent sans la planche dépliante), qq. taches sur le frontispice. Conservé dans sa brochure de la fin du XVIIe siècle, petit manque à l’angle supérieur gauche du premier plat. 101 x 154 mm.
Rare édition originale du premier livre enseignant à l’aristocratie hollandaise les arts de la table et la pratique de l’écuyer tranchant. Witteveen & Cuperus 6510; Waller 1790 ; Vicaire, 870-871 ; Bitting, 530 ; Cagle, 1080 ; 116 Uncommon Books on Food and Drink, 33 ; Landwehr, n° 17. «Le dessein de l’ouvrage est semblable à celui de ‘l’Art de Trancher la Viande’ du manuel manuscrit de Jacques Vontet de la première moitié du dix-septième siècle, inspiré lui-même du ‘Trinciante’ de Mathia Giegher de 1639, mais s’en différencie tant par son objet et son traitement que par son iconographie. L’illustration, gravée au burin, comporte 32 figures enseignant la manière de découper volailles, gibiers, viandes, poissons, jambon, langouste, voire artichauts, tartes et gâteaux; contrairement à ses modèles antérieurs, elle ne présente pas de planche de fruits. Le frontispice montre un seigneur devant une table garnie; debout à ses côtés, un écuyer découpe une volaille; à droite, un chien se jette sur des reliefs; le titre est inscrit sur la retombée antérieure de la nappe.» (Pierre Berès, catalogue 82, Nourritures). Exemplaire de premier état, dont la préface n'est pas encore signée des initiales de l'auteur, marchand de livres et d'images. Hieronymus Sweerts (1629-1696), libraire, graveur et poète, témoigne en préface que c'est par émulation qu'il a voulu donner à ses compatriotes ce traité, à l'instar de ceux utilisés par les Italiens, Allemands et Français. De fait, la suite des planches qu'il a sans doute gravées lui-même est issue du fameux Il Trinciante de Matthias Giegher (Padoue, 1621), source vive de tout l'art de trancher européen des XVIIe et XVIIIe siècles. Il annonce la publication d'une seconde partie, consacrée à l'art de trancher les fruits, qui n'a jamais vu le jour. Il se targue de faire connaître comment découper dans l'assiette et sans fourchette, ce qui, selon lui, n'a jamais été pratiqué auparavant. «Le frontispice représente un seigneur à table: debout près de lui, un écuyer-tranchant découpe, au bout de la fourchette, une volaille. Sur la nappe de la table, on lit: ‘De Cierlijcke Voorsnydinge Aller Tafel Gerechten’ et au-dessous, sur une seule ligne: ‘t’Amsterdam by Hieronymus Sveerts, Bock…’. Il est à noter que dans certaines éditions du ‘Cuisinier français’ de La Varenne, notamment dans celle d’Amsterdam, Pierre Brunel, 1712, le frontispice est analogue sans être tout à fait semblable.» (Vicaire, Bibliographie gastronomique, 870-871) L'art de trancher illustré de 31 planches gravées sur cuivre. La suite hors texte est précédée d'un remarquable titre-frontispice figurant une table dressée où le maître de maison admire la dextérité de son officier de bouche, découpant une volaille in alto. Il donne à voir, poule, dinde, faisan, canard, oie, tête de sanglier, tête de veau, cuissot d'agneau, jambon, homard, perche, brochet, artichaut, tarte, et pâté en croûte, entre autres. Après la préface, l'auteur explique la nature exacte des différents couteaux à tailler. Il exhorte ensuite l’officier de bouche à ne pas se déchaîner comme un escrimeur, mais à travailler calmement et surtout avec des mains bien lavées et, surtout, à ne pas se lécher les doigts. En 96 pages, 49 exemples sont décrits et illustrés par des gravures sur cuivre très instructives. Volailles, gibiers, porcs, poissons et pâtisseries sont soumis au couteau à prédécouper. OCLC recense en Institutions publiques 5 exemplaires aux Pays-Bas et celui de la British Library ; les exemplaires datés par erreur 1660 sont des réimpressions postérieures à 1668. Il en va de même pour l'exemplaire Marcus Crahan, présenté comme l'édition originale. Précieux exemplaire de ce rare ouvrage sur l’art de trancher, particulièrement grand de marges. Provenance : de la bibliothèque du Vicomte de Cossette avec son ex libris héraldique.