ARTS ET METIERS GRAPHIQUES. 1962. In-8. Cartonné. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 112 pages illustrées de nombreuses photos en noir et blanc hors-texte.. . . . Classification Dewey : 908.449-Régionalisme : Provence-Alpes-Côte-d'Azur
Reference : RO80065689
Photos de J.P. Trosset. Classification Dewey : 908.449-Régionalisme : Provence-Alpes-Côte-d'Azur
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[Marseille], sans nom, [1820] ; 1 feuille 28,7 x 18 cm, imprimée recto, bois gravé au centre, texte compris dans un encadrement typographique. Des rousseurs, déchirure sans manque réparée en pied.
Eugène de Mazenod avait fondé en 1816 la Société des Missionnaires de Provence, avec l'assentiment des vicaires généraux d'Aix (cette société deviendra ensuite la Congrégation cléricale missionnaire des Oblats de Marie-Immaculée) Il installe sa fondation dans l'ancien couvent des carmélitesd'Aix. Il est motivé par le souci majeur de s'adapter à la situation réelle des gens dont la vie chrétienne a été si bouleversée depuis la Révolution. Les Missionnaires de Provence participent ainsi à plus de quarante missions paroissiales pour prêcher sur les bases de la foi chrétienne et confesser les pénitents, favorisant un retour à la pratique religieuse dans la région, après les troubles de l'époque.Eugène de Mazenod dirigea lui-même la mission de Marseille qui se termina par l'érection d'une croix le 27 février 1820, qui existe toujours, Place du Calvaire, contre l'ancienne église des Accoules. Le présent document garde le souvenir de cette cérémonie et on trouve tout autour de la représentation du calvaire les noms des 26 missionnaires qui y prirent part, dont celui du futur évêque de Marseille, ordonnateur de la reconstruction de la cathédrale Major et de la construction de Notre-Dame de la Garde. En dessous de la Croix se lit la prière qui lui est dédiée."La Croix énorme était portée, sur une plateforme décorée, par des groupes dhommes le long de la Canebière, la rue principale de la ville. Quand ils arrivèrent au port, la Croix fut portée par 120 membres de léquipage et placée sur un radeau au port, doù elle se rendit à la Mairie, accompagnée par plusieurs navires. Latmosphère était festive, les gens de Marseille se réjouissant et célébrant avec de la musique, une salve de canons du haut du fort, et plusieurs bannières colorées et des drapeaux. Le tout se déroula durant 8 heures.Serpentant au travers des rues des quartiers populaires, la Croix fut érigée Aux Accoules sur le seul mur encore existant de léglise qui avait été détruite par la Révolution comme un signe puissant de la restauration et dun nouvel espoir au milieu des ruines. Le Calvaire devint ainsi un centre de pèlerinage populaire." Un témoin raconte :"on a vu ce magnifique cortège, composée de plus de trois mille personnes, et la croix portée en triomphe sur un char si insolite Mais ladmiration et le ravissement publics ont été à leur comble lorsquon a entendu un nouveau St. Pierre, prêchant sur sa barque, en langue provençale, aux pêcheurs et aux marins du port. Léloquence simple et si persuasive de M. labbé de Mazenod, chef des missionnaires de Provence, a fait la plus vive impression. Debout et en chappe rouge sur le pied de la croix, il en a développé les saints mystères avec cette chaleur et cette énergie qui appartiennent aux orateurs nés sou notre brûlant climat il a eu le bonheur dentendre répéter par les plus bruyantes acclamations, les cris de vive Jésus, vive sa Croix, vive le Roi et sa famille, cris consolants que lui-même avait le premier prononcées, avec un si grande émotion". ROBERT, Précis historique, p. 65-66. (cf eugenedemazenod.net ; "Célébrer Dieu dans les rues". Publié le 15 octobre 2012 par franksantucci).
2 feuillet in-4, écrit au recto. Pliures.
F. Lallemand fut professeur de philosophie (lycée Périer et Thiers à Marseille) auparavant il s'était spécialisé en archéologie sous-marine et ethnologie maritime. Il a été membre de l'équipe de la Calypso, le célèbre navire océanographique du commandant Cousteau et a participé à la fouille de lépave dite du Grand Congloué.Il a publié : Journal de bord de Hannon le Carthaginois ; Journal de bord de Pythéas ; Erik le rouge et les vikings de l'an mil ; Journal de bord de Maarkos Sestios (en 1956). Il envoie à son correspondant son livre sur Pytheas « espérant quil lui inspira un aussi beau poème que celui que vous fites pour Maarkos. Mais il est parfois plus glacial comme notre mistral qui nous vient de lhyperborée ». Dans la seconde lettre Lallemand le remercie encore de sa lettre et se propose de lui envoyer un exemplaire de la réédition de "ce vieux Maarkos" et lui demande son avis sur le "Journal de borde de Pythéas"... Marcel Passarini avait été médecin en Algérie, Oran, Tébessa), on le retrouve vers 1950 à Bollène dans le Vaucluse. Il avait obtenu 3 Prix de lAcadémie française pour ses traductions de Martial, les Bucoliques grecs
S.l., Aux Dépens d'un Amateur, 1961 ; in-folio ( 40 X 29,5 cm ), en feuilles sous chemise et étui de l'éditeur, couverture rempliée. 14ff. (titre présentation et table)- 25 planches - 2ff. (colophon). Exemplaire en parfait état.
Edition tirée à 300 exemplaires sur vélin de Rives, un des 200 ne comportant pas de suite des gravures. Après le texte d' "Homage à Marseille" par Alain Le Breton, l'artiste parisien R.W. Thomas, livre 25 belle eaux-fortes en noir inspirées de la Marseille contemporaine, avec 6 grandes vues à doubles pages, une vignette et 18 planches, toutes marquées par la présence de navires, tantôt pittoresques ou réalistes, toujours poétiques.
Marseille Barthelet et Cie, 1897 ; fort in-8. XII-561pp.-2ff. - 4 planches hors-texte et 72 reproductions d'ex-libris ou fers armoriés in-texte. Demi-basane violet, dos à nerfs, titre doré. Bon exemplaire, Vignette ex-libris armorié (famille de Montharel : "De la bibliothèque du Château de La Grangefort en Basse Auvergne" (Puy-de-Dôme, près Issoire ; l'ex-libris a été gravée par Victoire de Montharel, née de Montgolfier).
Edition originale tirée à 300 exemplaires, un des 275 sur vélin (après 25 Japon). Né le 9 février 1859 à La Chârité sur Loire (Nièvre), Emile Perrier est devenu avocat, installé à Merseille, il devint membre de l'Académie de Marseille et publia plusieurs articles sur l'histoire et le patrimone de cette ville.
CRDP Marseille, 1987, 356 pp., broché, coiffe inférieure fendillée, traces d'usage, état correct.
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