‎LACRETELLE Henri de‎
‎Contes de la Méridienne‎

‎Contes de la Méridienne. Lucciola - La Robe blanche - Serena - Le cygne de Mantoue - Le banc du jardin - La terrasse du docteur.‎

‎Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1859 ; in-12, broché, couverture imprimée. 2 ff. ( faux-titre, titre rouge et noir), 297 pp., 1 f. table. - [Impr. Alençon]EDITION ORIGINALE. Trois des 6 nouvelles de ce recueil se déroulent en Italie. A l’origine le volume devait s’appeler Songes de la Méridienne. L’ouvrage fut tiré à 1000 exemplaires, plus quelques exemplaires sur Hollande.Exemplaire broché, du tirage normal, avec à la fin un catalogue Poulet-Malassis de 12 pages, daté du 15 octobre 1859. il contient une intéressante notice des éditeurs sur Champfleury dont ils se proposent de rééditer des titres rares.Launay 91 (qui ne signale pas le tirage sur Hollande) - Vicaire IV 809.LACRETELLE (Henri de)Né à Paris en 1816, il était le digne fils du célèbre historien et publiciste messin Charles de Lacretelle. Ce dernier, après une vie politique et littéraire très active s’était retiré en 1848 près de Mâcon. Sa résidence de Bel Air fut un rendez-vous littéraire où fréquentaient Lamartine, Villemain, Janin… Il correspondait avec Vigny, Hugo, Emile Deschamps, Salvandy, entre autres.Son fils Henri qui caressait les Muses dès son jeune âge fut l’ami et le disciple de Lamartine, non seulement en poésie, mais aussi en politique. Imitant son voisin de Milly il se prononça pour la République en 1848. Membre de la commission préfectorale de Saône-et-Loire, il devint plus tard conseiller d’arrondissement et, républicain sincère, se présenta comme candidat d’opposition sous le Second Empire. Il siégea à gauche à l’Assemblée et prit souvent la parole ; en 1871, une de ses propositions demandait l’instruction primaire gratuite et obligatoire. On lui doit aussi un projet de loi pour élever une statue à Georges Sand. Après l’Acte du 16 mai 1877 il fut l’un des 363 à refuser la confiance au Cabinet Broglie. En octobre, il fut réélu à Mâcon battant le candidat officiel du Maréchal Président Mac-Mahon. Il mourut à Paris en 1899.Henri de Lacretelle cultivait tous les genres : poésie, nouvelles, romans, théâtre. Son premier volume, un recueil de vers intitulé Les Cloches parut chez Delloye en 1841. Dans les pages liminaires Lamartine saluait et encourageait le jeune poète. E. Fournier (Souvenirs poétiques de l’Ecole romantique) juge ainsi ses productions suivantes : « Il a publié ensuite Nocturnes et les Nuits sans étoiles, qu’une grande hauteur de pensées et le plus beau souffle d’inspiration spiritualiste firent vivement apprécier par les délicats. On lui doit aussi, sous le titre d’Avant-scène, un volume de drames, dont un seul, Fais ce que dois, a été représenté. Romancier, M. de Lacretelle a beaucoup écrit, et toujours avec succès, car chez lui l’outil de la prose est égal, pour l’habileté et la souplesse, à l’instrument du vers ». En 1872, avec un roman intitulé Sous la hache, il plaida en faveur de l’abolition de la peine de mort. Dans un livre de souvenirs, Lamartine et ses amis il a rendu un bel hommage à l’ami et au maître qui guida sa jeune plume. Poulet-Malassis a édité deux de ses livres, un recueil de Nouvelles en 1859 et, en 1861, les poèmes de Nuits sans étoiles. L’écrivain moderne Jacques de Lacretelle, né dans le Mâconnais en 1888 continua la ligne de cette grande famille de lettres.Louandre et Bourquelot IV, 513 – Fournier, 276‎

‎Contes de la méridienne. Lucciola - La robe blanche - Serena - Le cygne de Mantoue - Le banc du jardin - La terrasse du docteur.‎

‎ P., Poulet-Malassis, 1859, in 12 broché, 299 pages et catalogue éditeur ; couverture défraichie avec petits manques de papier. ‎

‎Edition Originale. PHOTOS sur DEMANDE. ...................... Photos sur demande ..........................‎

‎Contes de la Méridienne‎

‎ Paris, Poulet Malassie et de Broise, 1859. In/8 reliure demi-chagrin rouge: dos à nerfs à titres dorés, doré sur tête, 297 pages.‎

‎Henri de LACRETELLE (1815 - 1899) fut publiciste, auteur de poésies, de romans et de pièces de théâtre, fit ses études au collège Bourbon à Paris, où se lia avec Lamartine. Député de 1876 à 1889 il s'occupa surtout des questions d'instruction publique, déposa, en 1872, un amendement demandant une augmentation de 50 francs au traitement des instituteurs primaires, réclama le premier l'instruction gratuite obligatoire et laïque. (Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (J.Joly)). ‎