IMP. CENTRALE. 1958. In-12. Broché. Bon état, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 118 pages.. . . . Classification Dewey : 841-Poésie
Reference : RO80056195
Préface de Pierre Flottes. Poèmes et Poésies. Classification Dewey : 841-Poésie
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Valence Chenevier et Chavet 1860 Valence, Chenevier et Chavet, 1860. 70 pp. - [1] f. - [11] ff. . Demi-basane verte, dos lisse orné de filets et fleurons à l’or, pièce de titre dorée, plats de papier chagriné. Mors supérieur légèrement fendu en tête, coins légèrement frottés. Quelques légères rousseurs. ÉDITION ORIGINALE de l'unique recueil poétique de l'auteur, publié quelques mois avant sa mort. Secrétaire général de la préfecture de la Drôme et collaborateur des Tablettes de la Drôme, Antonin de Sigoyer publia anonymement une brochure contenant deux poèmes, "L'hermite des catacombes" et "L'ange gardien", et fit paraître nombre de ses poèmes dans la presse locale. ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ : "à Monsieur de Carbonnel Mille remerciements, cher et honorable ami, votre aimable lettre m'a fait tressaillir de plaisir et de vanité, je voudrais y répondre longuement . Mon cruel dépérissement s'y oppose. À défaut, veuillez accepter un exemplaire de mes Consolations, comme un faible témoignage de ma forte amitié. Valence, le 30 septembre 1860 A. de Sigoyer" Corrections autographes à l'encre dans le texte. EXEMPLAIRE ENRICHI D'UNE CORRESPONDANCE M. de Carbonnel a fait relier avec l'ouvrage une copie autographe des quatre lettres louangeuses qu'il a fait parvenir à l'auteur, une copie d'un article sur la poésie Valentinoise et les Consolations paru dans le n°262 du Courrier de la drôme et de l'ardèche (9 novembre 1860), et une lettre autographe de l'auteur. "1ere lettre à M. le Mis de Sigoyer Valence, 25 8bre 1860 J'ai plus d'années que vous et cependant Dieu m'accorde une vieillesse moins douloureuse que la Vôtre. Vos douleurs, Monsieur, ont bien des fois préoccupé mon esprit - si je l'osais, je dirais mon amitié - ma pensée s'est envolée souvent vers votre fauteuil où j'aurais voulu pouvoir apporter quelque adoucissement à vos souffrances..., mais hélas, que pouvais-je y faire ?... Un jour seulement j'ai pu offrir un bras débile à un bras malheureusement plus débile encore... depuis j'ai dû me tourner aux prières. Le moral chez vous, Monsieur, ne souffrait pas de ces états ; L'ami des familles nous a plusieurs fois donné quelques parcelles de vos oeuvres, et toujours l'on remarquait avec étonnement cette verve, cette élévation dépensée, cette piété d'une âme forte et résignée, supérieure aux souffrances du corps. Vous venez, Monsieur, de nous donner une bien petite partie de votre portefeuille, pourquoi ne l'avez-vous pas vidé entièrement ?... Je viens de me procurer ce trop petit volume où j'ai retrouvé quelque chose que je devais déjà à votre aimable souvenir : je suis peu égoïste et voudrais faire partager aux miens la jouissance que ce livre m'a procurée, je le fais voyager vers l'artois, la Flandre, la haute Loire et la Côte d'or. Il n'est pas donné à tout le monde de dire beaucoup de choses en peu de mots, de faire de jolies petites lettres comme celle placée en tête de votre volume ; mais quelque diffuse que soit celle-ci, j'espère que vous ne vous méprendrez pas sur le sentiment qui l'inspire et dont je vous prie d'agréer l'expression. C. C. "2e lettre à M. le Mis de Sigoyer Valence, 30 8bre 1860. Vous exprimer ce que vos Consolations avaient produit dans mon esprit était déjà un bonheur pour moi ; vous avez voulu y ajouter encore en me faisant une réponse que ma faible épître ne méritait pas : vos lignes me sont précieuses, bientôt je les laisserai à mes enfants qui, je l'espère, sauront les apprécier. Merci, Monsieur, pour l'envoi que vous voulez bien me faire de votre oeuvre ; je m'étais déjà procuré cinq exemplaires dont quatre, comme je vous l'ai dit, parcourent le monde ; je vais disposer du cinquième puisque vous voulez bien le remplacer par celui auquel j'attache un prix bien particulier : il figurera honorablement dans les quelques livres que j'appelle ma bibliothèque et ne sera pas la moindre perle de mon écrin : je vous placerai entre Racine et Chateaubriand, voisinage qui vous convient et qui dès lors ne vous déplaira pas. Votre aimable envoi, Monsieur, était une réponse, mais cette réponse m'a tellement flatté que je ne peux résister au désir de vous en adresser mes remerciements. Cependant habiter la même ville et s'écrire peut paraître singulier, mais vous êtes retenu dans votre fauteuil et moi, quoique quittant parfois le mien, je dois m'abstenir de visiter. A notre âge que faut-il ? Oublier le monde que vous et moi avons peut-être trop connu, vivre retirés, confiants dans la providence, entièrement résignés à la volonté de Dieu et aspirant à cet état de quiétude qu'il promet à tout coeur aimant éclairé par la foi. C. C." "3e lettre à M. de Sigoyer Valence le 13 9bre 1860 Dussé-je vous ennuyer, il faut que je vous dise encore un mot. Tel père, tel fils est un proverbe qui n'est pas sans exception. Je ne cite pas ce proverbe en Latin, et pour cause... Ainsi que je vous l'ai dit, Monsieur, vos Consolations voyagent ; mon second fils, qui en a reçu un exemplaire, m'en dit un mot : il me parle du plaisir que la lecture lui a procuré ; il me cite presque entièrement la première et la dernière pièce (Le génie consolé par la religion et Le désir poétique) mais je lui en veux de ne rien dire de la 20e page (Résignation). Je ne crois pas qu'il soit possible de soupirer quelque chose de plus mélancolique ; je donnerai sur les doigts à mon fils pour ne s'y être pas arrêté. Dans les quelques lignes que je tiens de votre indulgente bienveillance, vous me parlez, Monsieur, d'une tendance à la vanité ; l'amour propre, il est vrai, touche à l'orgueil et c'est le premier des graves péchés ; mais un sentiment de satisfaction personnelle est bien permis après une oeuvre bonne ; ne vous en effrayez donc pas, cela est bien pardonnable quand on écrit comme vous. Pardon, Monsieur, pour ce nouveau chiffon que je vous envoie ; je serai heureux cependant s'il pouvait faire un moment diversion à vos douleurs ; et puis vous avez la ressource de le jeter au feu quand vous arrivez de votre lit à votre fauteuil (1) Veuillez agréer la nouvelle expression de mes vieux sentiments. C. C. (1) allusion à la 2e strophe de la 3e pièce p. 20" "De la poésie à Valence. La poésie fleurit-elle à Valence ? Nous avons entendu exprimer quelquefois des doutes sur ce point délicat. On accorde à notre sol le privilège de produire les vins généreux qui flattent les palais des gourmets de l'Europe. On vante la beauté de notre ciel qui se dore déjà des splendeurs de la provence sans en avoir les ardeurs brulantes. Quant à ce produit supérieur que Montaigne appelait la mousse pétillante de l'esprit, on hésite à nous en gratifier. C'est à tort. Valence tient sa place parmi les cités intelligentes du Midi. Un de ses enfants, M. Emile Augier, a tracé un sillon glorieux dans le drame. Son vers vif, net, frappé au coin de Molière, peut lutter avec celui des meilleurs maîtres actuels. Toutes les semaines, l'ami de la famille offre à ses lecteurs une pièce de vers, et nous ne croyons pas être aveuglé par le patriotisme, en disant que quelques une de ces poésies ont une fraicheur et une verve qu'on ne pas toujours chez les grands seigneurs de la versification. Nous n'étonnerons personne en louant les strophes charmantes de l'abbé ange Vigne ; elles s'échappent sans effort et sans vulgarité, toujours pures et harmonieuses, d'une inspiration qui sait se contenir. Monsieur l'abbé Veyrenc a laissé tomber plus d'une fois de sa plume des morceaux remarquables par l'élévation et la correction du style. Nous pourrions aussi lever le voile qui cache l'humble soeur Trinitaire à laquelle une main heureuse dérobe de temps à autre quelques perles de son mystérieux écrin, on les lit rarement sans émotion ; on sent que le vers a jailli du coeur, comme la goutte de rosée qui brille le matin dans la corolle de certaines fleurs. Il vient de paraître à Valence un petit livre intitulé Consolations poétiques, qui confirme admirablement notre assertion. M. le marquis de Sigoyer, après avoir occupé de hautes fonctions administrativement, se délasse comme le génie d'esprit, en cultivant les lettres. Cloué naguère sur son fauteuil par une maladie cruelle, il a éprouvé la muse qui fuit les heureux. Le léger volume qu'il vient de publier contient dix-sept pièces dont quelques-unes sont des petits chefs-d'oeuvre de grâce et de sentiment. M. de Sigoyer est depuis longtemps familier avec tous les secrets de la versification. C'est merveille de voir la facilité avec laquelle il ploie la rime à sa volonté ; elle est chez lui l'esclave soumise de l'idée. La phrase poétique marche sans échasses, sans affectation, sans soubresaut ; rien de heurté ni de prosaïque. Il sait couper le vers avec un bonheur rarement imité de nos jours ; En un mot, M. de Sigoyer a la science de la versification, et il a possède d'autant mieux qu'il la déguise dans le voile de la facilité et d'un naturel exquis. Le mot d'Horace, qui est le désespoir du traducteur et que chacun pourtant comprend si bien, le molle atque facetum, caractérise parfaitement le talent du poète Valentinois. On se rappelle, en le lisant, la jolie expression de Platon qui appelle la poésie une chose ailée. N'allez pas croire que le fond est inférieur à la forme. Ce petit volume respire de nobles sentiments qui élèvent l'âme. La foi l'éclaire, la charité le réchauffe, le sourire et les larmes y sont tempérés par la philosophie, les hautes pensées n'y sont pas rares, témoins la première pièce du recueil : Le génie consolé par la religion. Chose admirable, qui alerte l'immortelle vitalité de l'âme ! Voici un homme déjà avancé dans la vie, le corps abattu par la souffrance, appelant en vain le sommeil, et dont chaque parole est empreinte de vie, de fraicheur, de jeunesse ! Non seulement l'auteur s'est consolé en épanchant ses douleurs, mais il consolera plus d'une âme affligée qui interrogera son livre comme un ami. N'est-ce pas là le privilège des croyants qui portent en eux ce qui ne vieillit point ? Et quasi cursores vitae lampada tradunt. M. de Sigoyer est profondément Chrétien ; il sait souffrir et prier. Il sait à quelle source l'âme puise la jeunesse et l'espérance. De là ce rayon qui dore sa poésie et la fait pénétrer dans le coeur de ceux qui la liront. Aussi a-t-il pris pour devise un mot qui convient parfaitement à son oeuvre : Potius mori quam fdari.Le regard de l'innocence peut, en effet, la parcourir sans trouver une idée ni un mot qui le blessent, quel plus bel éloge et quel noble emploi d'un grand talent ! La meilleure manière de louer les Consolations sera de citer quelques fragments de la pièce intitutlée Mens Blanda une des perles du recueil. (Ici transcription des stances 1, 2, 3, 4 de la page 36.) En lisant des vers comme ceux-là, on a le droit de dire que la Valence possède un vrai poète. Méry-Miller Feuilleton du courrier de la drôme du 9 9bre 1860" "Dernière note à M. de Sigoyer J'ai lu l'article du Courrier de la Drôme sur les Consolations. Je pense que c'est à tort que l'on attribue cet article à M. David ; d'abord il porte une autre signature, ensuite on y mentionne M. l'abbé Vigne, M. l'abbé Veyrenc, l'humble soeur Trinitaire et l'on ne dit rien de M. l'abbé Giely, qui ne méritait pourtant pas un pareil oubli. Cette réserve, cette modestie me porte à croire qu'il est l'auteur de l'article. C. C. La pièce suivante indique que bien peu de temps après la publication des Consolations Dieu rappelait à lui leur auteur... Cette note ne devrait se trouver placée qu'après la pièce suivante." "Valence, le 13 9bre 1860 Cher et très honorable ami, Je suis flatté et touché de vos charmants éloges. Le suffrage d'un homme d'esprit de goût et de bien sera toujours pour moi une véritable couronne. Vous réunifiez éminemment ces trois belles qualités. Jugez donc du plaisir que m'ont procuré vos trois lettres. Je les conserverai comme ces parfums d'Asie qui ne meurent pas. Le suffrage de M. votre fils m'est aussi bien précieux : veuillez l'en remercier pour moi. Je vous envoie le n° 262 du Courrier de la Drôme qui renferme une trop louangeuse appréciation de mes Consolations. C'est parfaitement écrit, j'en suis confus. Mon faible mérite ne s'élève pas si haut. On croit que je dois ces lignes si aimables à M. David, vicaire général. Toujours plus éreinté, plus malingre, il me reste à peine assez de force pour vous offrir, très cher, très honorable ami, le nouvel hommage de mon inaltérable dévouement. A de Sigoyer" 4 exemplaires en bibliothèque : Troisà la BNF (Tolbiac, Arsenal), Valence, Carpentras. Théodomir Geslain. La littérature contemporaine en Province. Paris : Charles Douniol, 1873 Couverture rigide
Edition originale Signé par l'auteur
Édition originale des Consolations de Sainte-Beuve, précieux exemplaire dont la dédicace manuscrite de l’auteur à son ami Alexandre Dumas témoigne de la relation unissant ces deux chefs de file du mouvement romantique. Paris, Urbain Canel, Levavasseur, 1830.In-18 de xxxii pp. pour le faux titre, le titre et la dédicace à Victor Hugo, 237 pp. Quelques pâles rousseurs. Relié en plein veau glacé vert de l’époque, encadrement de triple filet doré sur les plats, motif central doré, dos lisse finement orné, roulette dorée sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches marbrées. Reliure de l’époque.148 x 100 mm.
Édition originale du premier recueil de poésies du théoricien du mouvement romantique, dédiée à son ami Victor Hugo. Carteret, II, 288 ; Vicaire, Manuel de l’amateur de livres du XIXe siècle, VII, 118 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 629 ; Bulletin Morgand et Fatout, 7826 ; Clouzot 239. Le livre est ainsi dédié à Victor Hugo : « Mon Ami, ce petit livre est à vous ; votre nom s’y trouve à presque toutes les pages ; votre présence ou votre souvenir s’y mêle à toutes mes pensées. Je vous le donne, ou plutôt je vous le rends ; il ne se serait pas fait sans vous » tandis que les Poésies I et V sont adressées à Madame Victor Hugo. Critique littéraire et poète, Sainte-Beuve est intimement lié à Victor Hugo et à sa famille depuis l’article extrêmement élogieux paru dans Le Globe en janvier 1827 qu’il consacre au premier volume des Odes et ballades. Il se montre fasciné par le poète et par l’image du couple idéal formé par Victor et Adèle. Victor Hugo, alors âgé de 27 ans, est déjà un écrivain à succès. Il constitue la figure maîtresse du Cénacle romantique qu'anime le poète Sainte-Beuve, théoricien du mouvement. Le Cénacle romantique tient ses réunions chez Hugo, à Paris, rue Notre-Dame-des-Champs et accueille presque tout ce que le romantisme français compta de gloires. On y rencontre Balzac, Alfred de Vigny, Lamartine, Alfred de Musset, Alexandre Dumas, Mérimée, Louis Boulanger, le peintre Delacroix,... Le Cénacle proprement dit est encore appelé "Cénacle de Joseph Delorme", en l’honneur du célèbre poème de Sainte-Beuve dans lequel ce terme se trouve appliqué au groupe d’amis et d’artistes qui, de 1827 à 1830, furent au cœur de la révolution romantique. Les partisans de la « révolution romantique » font tous partie de ce salon littéraire fondé par Hugo et Sainte-Beuve en 1827. Les relations entre Hugo et Sainte-Beuve éclateront en drame peu après, lorsqu’Hugo apprendra que sa femme entretient une liaison avec son ami. Les autres poésies du recueil sont dédiées aux proches de l’auteur : Emile et Antony Deschamps, Alfred de Vigny, Mérimée, … « Les ‘Consolations’, cette unique saison heureuse de ma vie – ainsi que les appelait Sainte-Beuve dans ‘Mes poisons’ – sont nées sous le signe de l’amitié de l’auteur pour les Hugo : cette amitié fut, à ses débuts du moins, comme un réconfort et une compensation à la longue solitude qui lui avait inspiré la ‘Vie, les poésies et les pensées de Joseph Delorme’. Comme après un long hiver de maladie lui reviennent l’amour de la vie et renaissent les espérances et la foi de l’adolescence. C’est à cette époque que se situe sa conversion au catholicisme. C’est ainsi que les ‘Consolations’ nous montrent un Sainte-Beuve rejoignant la religion ‘par le sentier de l’art et de la poésie’, ou, pour mieux dire, de l’amitié et de l’amour : la lettre-préface dédiée à Victor Hugo l’explicite pleinement [...] Toutes ces poésies témoignent du sentiment que l’auteur nourrissait déjà à l’égard de Mme Hugo, qui le recevait, seule, chaque après-midi. Soumis au charme de ce visage qu’il vénère encore de loin, il semble au poète qu’il faille porter devant Dieu cette amitié même, qu’il faille simplement et innocemment aimer, et cesser, pour un instant au moins, d’être ce rêveur inquiet. Mais la religion ne jaillit pas aussi facilement du cœur et surtout d’un cœur malade de volupté. Les textes religieux mis en épigraphes à chaque poésie (extraits, le plus souvent, de Saint-Augustin et de l’’Imitation’), disent assez clairement comment Sainte-Beuve cherche à fortifier en lui le sentiment religieux. Les ‘Consolations’ reflètent ce compromis entre l’amour et la religion que connut alors la vie de Sainte-Beuve, compromis qui ne pouvait durer et qui lui valut six mois de bonheur. Avec le ‘Livre d’Amour’ et les ‘Pensées d’Août’, publiées en 1837, on assistera au déclin du poète. » (Dictionnaire des Œuvres, II, 43). Très précieux exemplaire offert par l’auteur à son ami Alexandre Dumas, avec cet envoi autographe signé de Sainte-Beuve sur le faux-titre: « A mon excellent ami Alex. Dumas. Ste Beuve ». Cet envoi est d’autant plus intéressant qu’il témoigne des relations qui unissent ces deux chefs de file du mouvement romantiques en 1830, année marquée par l’apogée de la révolution romantique et période pendant laquelle ils fréquentent tous deux assidument le Cénacle de Victor Hugo. Sainte-Beuve, déjà admiratif du jeune Alexandre Dumas, écrit alors de lui dans un article qu’il « couvre d'immenses toiles sans fatiguer jamais son pinceau ni son lecteur ». Émouvant exemplaire de cette originale romantique de Sainte-Beuve dédiée à Victor Hugo, dédicacé par l’auteur à Alexandre Dumas et conservé dans son élégante reliure romantique de l’époque en veau glacé vert. D’après nos recherches, parmi les Institutions publiques françaises, seules la B.n.F. et la Bibliothèque de Troyes possèdent cette originale.
Paris? Urbain Canel, Levavasseur, 1830
In-12 (17,2 x 11,2 cm), XXXII - 237 pp., demi-cuir de Russie marron, coins, dos lisse orné de filets, non rogné (reliure d'époque). Edition originale. "Les Consolations, nées sous le signe de l'amitié de l'auteur pour Victor Hugo et sa femme, reflètent ce compromis entre l'amour et la religion que connut alors la vie de Sainte-Beuve" (Dictionnaire des Oeuvres, Laffont-Bompiani). (dos passé, quelques frottements, rousseurs). // 12o (17,2 x 11,2 cm), XXXII - 237 pp., brown quarter Russian leather, smooth spine tooled with fillets, uncut (contemporary binding). First edition. The book "Les Consolations, written under the sign of friendship between the author and Victor Hugo and his wife, reflects that compromise between love and religion that was present in Sainte-Beuve life at that time" (Dictionnaire des Oeuvres, Laffont-Bompiani). (spine faded, some rubbings, spots).
Paris, Michel Lévy Frères, 1863
2 volumes in-8 (21,2 x 15,5 cm), demi-maroquin marron, dos à cinq nerfs, tête dorée, non rogné (reliure d'époque). Edition en partie originale. Recueil formé de l'édition de Joseph Delorme de 1861 chez Poulet-Malassis pour le tome 1, et des Consolations augmentées d'un poème, Pensées d'août, Notes et Sonnets, Un Dernier rêve, ainsi que d'une partie du Livre d'amour, pour le tome 2. Cet ensemble regroupe ainsi la presque totalité des poésies de Sainte-Beuve. (dos passé, quelques petits défauts, piqûres sur les tranches, brunissure et petit trou en marge de la page 9 tome 1, rousseurs). // 2 octavo volumes (21,2 x 15,5 cm), brown half-shagreen, spine raised on five bands, top edge gilt, uncut (contemporary binding). Partly first edition. This collection is composed with "Joseph Delorme" in 1861 edition by Poulet-Malassis for vol. 1, and "Les Consolations" with an added poem, "Pensées d'août", "Notes et Sonnets", "Un Dernier rêve", and with a part of "Livre d'amour", for vol. 2. This book collect almost the complete poems by Sainte-Beuve. (spine faded, some little defects, spots on edges, foxing and little hole in margin p. 9 vol.1, brownings).
Reference : alb184a0f4414ab35b6
Georg-Ludwig von Bar. Georg-Ludwig von Bar. Consolations in linfortune poem. In sept chants. Consolation in adversity poem. In seven songs. In French (ask us if in doubt)/Georg-Ludwig von Bar. Georg-Lyudvig fon Bar. Consolations dans linfortune poeme. En sept chants. Utesheniya v neschaste poema. V semi pesnyakh. In French. Hambourg et Leipsig. Chez Jean Charles Bohn libraire. At the bookseller Jean Charles Bohn. 1762. 116 p. SKUalb184a0f4414ab35b6.