PICARD A. et KAAN. 1902. In-16. Broché. Très bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 36 pages. Frontispice en noir et blanc. Bandeau illustré.. . . . Classification Dewey : 792-Théâtre
Reference : RO80053450
Gravure de Dousynell P. Monologue. Saynètes et Monologues pour les écoles et les familles. Classification Dewey : 792-Théâtre
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[MANUSCRIT] - [NANTES - COSNIER DE LA BOTTINIERE (Nicolas, Gilles)]
Reference : 585719
(1800)
Nantes, 5 mai 1800. 1 ff. manuscrit in-folio, 40x53cm., recto-verso, document signé et certifié véritable le 15 floréal an 8 de la République.
Mr Cosnier de la Bottinière aurait fait partie des émigrés (et des Chouans) ayant débarqué le 7 Juillet 1795 à Quiberon et battus (lettre de Mathurin Louis Rousseau). Puis il aurait participé au combat du 25 septembre 1795 de Martigné-Ferchaud, pour enlever les fers des forges de Martigné. Toutes ces tentatives ayant échoué. Dans l'ouvrage de Alfred Genoux intitulé "La révolution au pays de Châteaubriant", il est mentionné Mathurin Louis Rousseau (propriétaire du parc Saint-Michel de Châteaubriant, commissaire chargé de la réquisition des bois pour la marine dans la forêt castelbriantaise) et son ami Lerouge (directeur des forges de Martigné), 2 noms que l'on retrouve dans les acquéreurs de cette succession. Armoirie des Cosnier de la Bottinière: D'argent à la fasce d'azur, chargée d'une colombe d'or, tenant dans son bec un rameau d'olivier de mesme, accompagnée de 3 étoiles de gueules.Noms des différents acquéreurs: Donation Marion - Pierre Joseph Fercoq - Louis Charles Drâle - Joseph Cornullier - François de Heugne - Mathurin. Louis Rousseau - Jean Baptiste François Lerouge - Mr de Fer - François Ferrand - Pierre François Huard - François rousseau Guillard et Renaud. Petites déchirures sans manque, bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Saint-Pierre, Martinique 2 floréal an 11 [22 avril 1803] in-folio (37,4 x 24,5 cm) traces de plis
2 pp. sur une feuille double. Ce procès-verbal de recette (ou de réception), ici en copie conforme, se rapporte à la cargaison d’un navire marchand nommé le Nairac. Celui-ci avait quitté Bordeaux en frimaire an 11 (soit entre le 22 novembre et le 21 décembre 1802) et était arrivé à la Martinique en avril 1803. A Saint-Pierre, le navire fut inspecté par plusieurs officiers qui examinèrent les denrées transportées (vin, eau-de-vie, fromage, riz, poivre, moutarde en graine, chandelle, coton filé) ainsi que leur état de conservation, avant de les admettre dans les magasins de la colonie : « Vin. La facture porte 160 barriques valant ensemble quatre mille huit cent veltes. Coulage et ouillage, trois cent soixante-quinze veltes [1 velte =7,62 litres]. Il est entré en magasin quatre mille quatre cent vingt-cinq veltes. Observations : [Celles-ci] ont été admises quoique d’une qualité très médiocre. - Eau-de-vie. Idem porte 33 barriques veltant ensemble neuf cent quatre-vingt-dix veltes. Une barrique en tambour, 30 v. ; une aux deux tiers vide, 20 v. ; coulage et ouillage, 156 veltes. Il est entré en magasin sept cent quatre-vingt-quatre veltes. Observations : [Ces] veltes d’eau-de-vie ont été reconnues d’une bonne qualité. - Fromage croûte rouge : Idem porte vingt-neuf barriques pesant ensemble quatre-vingt-six quintaux. Déchet, 4 quintaux 30 livres. Il est entré en magasin 81 quintaux 70 livres. Observations : [Ceux-ci] ont été admis en recette quoique de médiocre qualité pour avoir été trop longtemps renfermés… ». Le voyage du Nairac de Bordeaux à la Martinique a été effectué quelques mois après le rétablissement de l’esclavage dans les colonies françaises (20 mai 1802). Si la traite n’est pas évoquée dans le présent document, le propriétaire du navire, Pierre Paul Nairac (1732-1814), appartenait à l’une des plus importantes familles d’armateurs négriers de Bordeaux. En 1789, il fut élu député du tiers aux Etats généraux par la sénéchaussée de Bordeaux puis il siégea à l’Assemblée constituante. Il fit partie du comité des subsistances et prêta le serment du Jeu de paume (source : Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français). Document bien conservé et très lisible