PENSEE MODERNE. 1975. In-12. Broché. Bon état, Couv. fraîche, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 284 pages. Couveture rempliée.. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Reference : RO80044185
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Editions de la Pensée moderne, 1975, pt in-8°, 284 pp, broché, couv. illustrée à rabats, bon état. Edition originale, ex. du SP
A Shanghaï – à l'époque, “la perle de l'Extrême-Orient” ! Grancher y est le voisin d'un pasteur anglican qui voudrait le ramener dans les sentiers de la religion et l'invite fréquemment pour cela, à boire quelques whiskies... La femme du pasteur, elle, est du genre “en retard d'affection”. Et, un soir que son mari prie à voix haute : “Seigneur, fortifiez-moi ! Seigneur, dirigez-moi !” elle s'écrie : – Qu'il s'occupe seulement de vous fortifier ... Moi, je me charge de vous diriger. Telle est l'une – entre 300 autres – des impayables “histoires vécues” que l'auteur de “5 de Campagne” vous raconte dans ce livre... — "Ainsi que je l'ai annoncé dans "Adieu Mâchonville" – qui a constitué le tome I de ces souvenirs – le présent volume est irrévocablement le dernier de ceux que j'aurai écrits. Irrévocablement ! Je pourrais, certes, invoquer mon âge et la centaine de bouquins figurant déjà à mon palmarès. Mais je dirai simplement que je ne me sens plus à l'aise dans l'atmosphère actuelle où les joyeux lurons dont je faisais volontiers mes compagnons, toujours prêts à chanter en choeur, à vider la bouteille et à trousser les filles, ont peu à peu fait place à des camarades syndiqués, la bouche amère, plus prompts à la haine qu'à l'amitié et utilisant mal les loisirs qu'ils réclament tant. Quant aux mignonnes, elles ne rêvent, elles, que de faire l'amour avec des chevaliers casqués et bardés de cuir, à la condition que ces étreintes soient garanties ... quant aux conséquences... par la sécurité sociale. Les temps n'en sont donc pas à la rigolade, et je préfère abandonner, tel un vieux boxeur qui a livré trop de combats. Mais j'ai voulu, avant de quitter mes lecteurs, leur adresser un ultime adieu qui explosât comme un feu d'artifice de gaieté – et c'est pourquoi, alors que le premier tome précité fut plutôt réservé aux souvenirs sérieux – n'exagérons rien – on ne trouvera dans celui-ci que les blagues, canulars et facéties ayant émaillé mon existence. Mon ambition a été de vous faire éclater de rire à chaque page. C'est peut-être prétentieux, mais je crois y avoir réussi !... Riez donc un bon coup, afin d'oublier un instant les enquiquinements que nous devons à notre charmante époque – fiscalité, paperasserie, politique, hargne, vie chère, télévision, surpopulation, grèves, circulation, pollution et autres morpions qui se collent au cœur du pauvre homme – Ce sera toujours ça de pris !..." — "Ce livre de souvenirs nous apprend que c’est Grancher qui a reçu chez lui Simenon lors de la fameuse conférence que ce dernier donna au théâtre des Célestins en 1937. L'auteur nous précise : « Georges Simenon, venu pour faire une conférence au théâtre des Célestins, dîne à la maison, ravi de trouver en ma femme une de ses compatriotes. Après le repas, nous l’emmenons faire un tour dans les rues chaudes. – Pas mal votre beaujolais, déclare le père de Maigret, assez bien arrangé. Mais chez nous en Belgique, nous avons des boissons très bonnes... Et de nous préparer – et d’ingurgiter – un horrible mélange de genièvre et de bière... Nous revenons au beaujolais. Puis pour faire plaisir à notre hôte, nous retournons, au bière-gin... Jusqu’à l’aurore. Le lendemain, la conférence s’en ressent... » C’est après la conférence que Frédéric Dard pourra parler à Simenon, car il n’a pas été invité au repas donné par Grancher, mais en outre, Simenon rejoindra ensuite Grancher et d’autres amis non identifiés pour terminer la nuit avant de reprendre le train." (De Dard et d'autres)