GEDALGE. 1960. In-8. Cartonné. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 187 pages. Nombreuses photos et quelques cartes en noir et blanc et en couleurs, dans le texte.. . . . Classification Dewey : 909-Civilisation
Reference : RO80039588
Collection Grand Pavois. Classification Dewey : 909-Civilisation
Le-livre.fr / Le Village du Livre
ZI de Laubardemont
33910 Sablons
France
05 57 411 411
Les ouvrages sont expédiés à réception du règlement, les cartes bleues, chèques , virements bancaires et mandats cash sont acceptés. Les frais de port pour la France métropolitaine sont forfaitaire : 6 euros pour le premier livre , 2 euros par livre supplémentaire , à partir de 49.50 euros les frais d'envoi sont de 8€ pour le premier livre et 2€ par livre supplémentaire . Pour le reste du monde, un forfait, selon le nombre d'ouvrages commandés sera appliqué. Tous nos envois sont effectués en courrier ou Colissimo suivi quotidiennement.
Couverture rigide. Cartonnage de l'éditeur. 190 pages.
Livre. Editions Gedalge (Collection : Grand Pavois), 1960.
Gedalge Reliure Rigide Illustrée 1960 188 pages en format 14 - 21 cm - nombreuses photographies
Bon État
GEDALGUE EDITEUR. 1960. In-8. En feuillets. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 187 pages augmentées de nombreuses photos en couleur et en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 973-Etats-Unis
Classification Dewey : 973-Etats-Unis
Gedalge. 1960. In-8. Relié. Etat d'usage, Tâchée, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 187 pages - nombreuses illustrations en couleurs et en noir et blanc dans et hors texte - textes sur deux colonnes.. . . . Classification Dewey : 909-Civilisation
Collection grand pavois. Classification Dewey : 909-Civilisation
Seuil, 1976, in-8°, 250 pp, 40 photos dans le texte et à pleine page, une carte, glossaire, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Recherches anthropologiques). Edition originale
Les Yanomami vivent au fond de la forêt vénézuélienne en petits groupes itinérants (une quarantaine de personnes) qui, à chacune de leurs étapes, construisent un auvent circulaire sous lequel ils vivent en commun ; un auvent ouvert en son centre : et c'est comme la place du village, le cercle des feux. Chronique du banal comme de l'exceptionnel, où passent les jeux et les violences de l'amour dans des hamacs accueillants, l'approche des esprits par la drogue insufflée dans des sarbacanes, la passion des guerriers, coiffés, et parés de fards, guettant le surgissement d'une proie. Il serait trop facile de mettre l'accent soit exclusivement sur la dureté, la cruauté de cette civilisation, soit sur les qualités "positives" des Indiens : la richesse de leur vie sociale, la liberté de leur morale, la complexité de leur univers religieux. De n'avoir gommé ni d'un côté ni de l'autre, est un des traits où s'atteste l'exemplaire justesse de ce Cercle des feux. — "Il en va en ethnographie comme en littérature : les bons ouvrages ne donnent pas prise au temps. Point ici de formules raides, de profondeurs faussement énigmatiques, mais une volonté de clarté, un désir d'authenticité. “Le Cercle des feux” se lit comme on regarde un film. Spectacle vivant puisque joué par les Indiens eux-mêmes et dans leur propre rôle, celui du quotidien. Sur les pas d'Hebëwë, Turaewë et autres personnages, on se fraye un chemin ; et c'est toute la culture matérielle, sociale et religieuse d'une population yanomami des bords de l'Orénoque qui se livre à mesure. Jamais, cependant, l'auteur ne monte sur la scène ; trop impliqué encore par sa propre expérience, mais aussi trop soucieux de la parole de l'Autre pour être Narcisse. Parce qu'il est habité, qu'il dégage une atmosphère, bref parce qu'il flatte l'émotivité, on peut dire que l'ouvrage tient du roman. Du roman cependant il n'a que l'allure, car c'est d'ethnographie qu'il s'agit bien ici. D'histoires en anecdotes, de faits en dits, il serait vain de chercher une croyance qui ne fût vérifiée, un détail qui ne relevât du vu, de l'entendu. Des analyses, des interprétations, on en trouve bien sûr, mais brèves, discrètes, et comme suggérées. Avec cela, il y a tous ces discours enregistrés – rêves, mythes, initiation chamanique de Rikômi, etc. – qui, à l'avantage de transporter le magnétisme de la voix, mêle assurément celui de pousser vers d'autres abstractions. Pour écrire, dit-on, il faut faire de véritables rencontres. C'est parce qu'il s'est forgé ce privilège durant six longues années que Jacques Lizot montre les Yanomami dans ce qu'ils ont de plus vrai : sexualité (1ère partie), chamanisme (2e partie), fête (3e partie). Au delà de ces courants choisis comme représentatifs, un leitmotiv : la vitalité des Indiens. Aussi nettes qu'apparaissent leur sensibilité, leur tendresse, le livre n'en excelle pas moins en effet à les rendre volontiers frondeurs, prompts à railler, à se gausser, à exploser en un éclat de rire. Qu'on imagine les difficultés du chercheur ! Et la violence enfin ? Elle est présente certes, mais çà et là, par accès, loin en tous cas d'exercer cette souveraineté que d'aucuns, par ouï-dire ou par goût du tapage, se plaisent à lui prêter. De là le faible développement dévolu à la guerre..." (Patrick Brasselet, L'Homme, 1987)