DEL DUCA. 1954. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 287 pages. Jaquette en couleurs.. Avec Jaquette. . . Classification Dewey : 97.2-Dédicace, envoi
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« ‘Arlequin poli par l’amour’ marque le début de Marivaux comme dramaturge ». A Paris, chez la veuve Guillaume, 1723. Avec Approbation & Privilège du Roy. Petit in-8 de 54 pp., (1) f. pour l’Approbation et (2) ff. pour le Privilège. Plein veau brun, filets à froid autour des plats, dos à nerfs restauré, coupes décorées. Reliure de l’époque. 164 x 99 mm.
Edition originale très rare du premier succès de Marivaux. Tchemerzine, IV, 402. Seuls deux exemplaires sont répertoriés sur le marché public depuis plusieurs décennies dont un en reliure moderne de Stroobants. Arlequin poli par l'amour est née de la rencontre de Marivaux avec les comédiens italiens en 1720. C'est la pièce où, pour la première fois, s'expriment les grands thèmes qui alimenteront son écriture : la découverte de l'amour, l'expression de la jalousie, la méprise, la fidélité, le malentendu, la manipulation, la trahison... « ‘Arlequin poli par l’amour’ marque le début de Marivaux comme dramaturge ». Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux, plus communément appelé Marivaux, naît en 1688 à Paris. Après des études de droit plutôt chaotiques, il obtient sa licence en 1720 et est reçu avocat, mais jamais il n'exercera : sa rencontre avec le philosophe Fontenelle, ainsi que sa fréquentation assidue du salon de la spirituelle et éclairée Mme de Lambert, l'ont en effet depuis longtemps persuadé de se consacrer à la littérature. Après un premier roman (Les Effets surprenants de la sympathie en 1712) et quelques incursions dans l'écriture parodique (notamment un Télémaque travesti et une Iliade travestie entre 1714 et 1716), il se tourne vers le théâtre. Il doit son premier succès à Arlequin poli par l'amour, joué par les Comédiens italiens de Luigi Riccoboni en 1720, dont il devient l'auteur attitré, et ce jusqu'en 1740. « En 1720, Marivaux donne sa première comédie parisienne, ‘L’Amour et la Vérité’. C’est un échec qu’il accepte aussitôt. Le genre allégorique n’étant pas à la mode, il confie quelques mois plus tard une nouvelle pièce aux Comédiens-Italiens : ‘Arlequin poli par l’amour’ est un succès. Marivaux est rassuré, mais il souhaite être représenté sur la scène la plus prestigieuse de France, celle des Comédiens-Français. Deux mois plus tard, il leur donne ‘Annibal’. Marivaux doit se rendre à l’évidence : la tragédie n’est pas un genre qu’il maîtrise et la pièce est un échec ». Il y a dans cette pièce l'inconscience éperdue et la naïveté insolente de la jeunesse, l'ambition de ses idéaux et la brutalité de leur désenchantement. Arlequin et Silvia ne sont pas loin de nous : entrant dans l'âge adulte, ils butent ensemble contre un monde dont ils ne tarderont pas à mesurer le danger et dont la fée, figure de pouvoir absolu, leur fera comprendre les règles. Car c'est également un regard sur notre monde que nous propose Marivaux : jusqu’à quel point accepte-t-on la soumission à un pouvoir en place ? Jusqu’où abuse-t-on de son pouvoir et jusqu'où en supporte-t-on les abus ? Il y a derrière la comédie les prémices d'une réflexion plus politique : la révolution, le soulèvement, la destitution, la fascination et le goût du pouvoir. « Marivaux présente dans cette petite pièce une réflexion sur le pouvoir : à se trahir les uns les autres, les puissants risquent de le perdre. Il y fournit aussi de manière plus voilée, des éléments pour penser l’accès du paysan ou du sauvage à la civilisation. La force symbolique de la pièce tient à ce télescopage du temps de l’apprentissage du langage et de celui de l’entrée dans la sexualité, événements habituellement séparés par un certain nombre d’années. L’imagination du lecteur a de quoi divaguer entre le paysan et le sauvage, entre l’enfant et l’adolescent en âge d’aimer. Et l’on pourrait s’amuser à reconnaitre, depuis le sommeil et l’interjection initiale d’Arlequin jusqu’au moment de l’échange de la bague avec la fée un véritable défilé des pulsions partielles, préludant à l’amour d’objet. La manière dont Marivaux traite son histoire peut conduire à un certain nombre d’énoncés peu conformes à la doxa en vigueur. » (F. Salaün, Pensée de Marivaux). Exemplaire à marges immenses en reliure ancienne.
Un roman d'amour et d'aventures superbement illustré, très en vogue à la Renaissance. Paris, N. Couteau pour G. du Pré, 1527. In-4 de (8) ff., 169 ff. y compris 3 grand bois à pleine page, (1) f. pour la marque de l’imprimeur, nombreuses majuscules ornées. Relié en plein maroquin brun, plats entièrement ornés d'un triple encadrement de filets à froid, et d'une large roulette feuillagée à froid, écoinçons dorés aux angles, fleuron central losange frappé or, dos à nerfs orné de roulettes à froid et de fleurons dorés, double filet or sur les coupes, large roulette intérieure dorée, tranches dorées et ciselées. Laurent Claessens. 238 x 170 mm.
Première édition française de ce grand roman d'amour qui connut un énorme succès à la Renaissance. Fairfax Murray, I, n°79; Rothschild, II, 1744 ; Brunet, I, 1701-1702. C'est également un ouvrage de voyages puisqu'y figurent les descriptions du Mont Sinaï, l'Inde, la Macédoine, Chypre et la Corse... Ce grand roman d'amour en prose met en scène les aventures de deux amants appartenant à deux nobles familles de Ferrare, mortellement ennemies l'une de l'autre. Il fut rédigé et publié en italien à Parme alors que Jacomo Caviceo était vicaire de l'archevêque de Ferrare. Dédié à Lucrèce Borgia, ce célèbre roman est remarquable en ce qu'il est le tout premier à placer le récit dans la bouche même des personnages mis en scène. Ce roman commença à circuler, manuscrit, dans les cercles lettrés de la cour de François Ier, après avoir été traduit par François d'Assy. Cette première édition en français, imprimée en caractères gothiques, est ornée d'un titre en rouge et noir et de très nombreuses majuscules ornées. Elle comporte une superbe illustration formée de 3 grandes figures gravées sur bois à pleine page : l'une représente les amants, la seconde le pérégrin parvenant au monastère Sainte-Catherine sur le mont Sinaï sur la route de la Syrie, tandis que sur la troisième il arrive à Chypre, représentée sur la gravure. La marque de Galliot du Pré est imprimée au verso du dernier feuillet. Exemplaire à très grande marges, conservé dans une reliure d'inspiration renaissance de Claessens.
Reference : bd-659afd8c75f77fd1
Amour exil. Book of Poems./Amour exil. Kniga stikhov. St. Petersburg Pushkin Foundation. 2000. 64 p. We have thousands of titles and often several copies of each title may be available. Please feel free to contact us for a detailed description of the copies available. SKUbd-659afd8c75f77fd1.
«La plus importante des trois éditions données par Kerver de la première traduction par Jean Martin, du plus beau et du plus célèbre livre italien de la Renaissance, publié en 1499 à Venise par Alde.» (Pierre Berès). Paris, Jacques Kerver à la Licorne, 1561. In-folio de (6) ff., 157 et (1) f. pour la marque de Kerver. Infime déchirure ds. l’angle inf. f. 49, mouillure marginale sans gravité sur qq. ff. plus prononcée sur les 5 derniers ff. Pleine basane marbrée, encadrement d’un triple filet à froid, dos à nerfs orné, tranches rouges. Reliure du XVIIIe siècle. 333 x 220 mm.
«La plus importante des trois éditions données par Kerver de la première traduction par Jean Martin, du plus beau et du plus célèbre livre italien de la Renaissance, publié en 1499 à Venise par Alde.» (Pierre Berès). Brunet, IV, 779; Harvard, French, n°147; Jean Martin, Un traducteur au temps de François Ier et de Henri II (Cahiers V.-L, Saulnier, 16), Paris, 1999; D. Cordellier, Luca Penni, un disciple de Raphael à Fontainebleau, Paris, 2012, pp. 111-113. Elle est ornée de 181 gravures sur bois dont 13 à pleine page. Le dessin du beau titre gravé aux termes-satyres a récemment été attribué par Dominique Cordellier à Luca Penni. Les figures reprennent certains des bois de l’édition aldine en les adaptant. «C’est donc un livre un peu autre que l’original qui est ainsi proposé au public… Qui s’intéresse à l’Antiquité, à l’architecture, aux palais et aux jardins… Oubliant que le Poliphile est une narration romanesque, la plupart des lecteurs du XVIe siècle y cherchera des modèles d’architecture». (Martine Furno, notice du CESR) Cet extraordinaire roman d’amour est l’un des plus marquants de la littérature de la Renaissance. L'ouvrage est dédié au comte de Nanteuil de Hardouyn, Henri de Lenoncourt, gouverneur de Valois par le traducteur Jean Martin. Le livre est ainsi devenu spécifiquement français, le traducteur indiquant lui-même qu'il a œuvré à partir d'un « langage italien meslé de grec et de latin». Le texte, devenu surtout célèbre par la très belle édition imprimée par les Alde en 1499, est d'un intérêt capital et peut être regardé, à juste titre, comme l'une des têtes d'école du roman de fiction. Magnifiquement imprimée par Marin Masselin cette édition est la dernière et la plus importante des trois données par Kerver. Ce sont les mêmes figures que dans la première édition française donnée par le même éditeur en 1546; seule une figure a été modifiée : celle, à pleine page, du feuillet B6 v°, représentant une porte antique à colonnes munies de chapiteaux dérivés de l'ordre dorique et tendant vers le composite. On voit ainsi se manifester une préoccupation architecturale clairement exprimée. Dans l'édition française de 1546, comme dans l'aldine de 1499, cette gravure, ne montrait pas les chapiteaux des colonnes et reproduisait un dessin assez informe, encombré de commentaires rapportés en reproduction d'écriture et avec des chiffres. « Cette édition présente, comme celle de 1554 qui l'a précédée, une très intéressante variante par rapport à la première française de 1546. Remplaçant le privilège du 8 mars 1543 de l'édition de 1546, le verso du titre contient un feuillet liminaire, curieusement rédigé en latin, signé, de Jacques Gohory, 1520-1576, d'ancienne origine familiale toscane. Proche de la Pléiade et du cercle d'Antoine de Baïf, Gohory se consacra aux études de poésie, musique, alchimie, histoire naturelle, philosophie, médecine, après avoir été chargé de missions en Flandres, en Angleterre et à Rome. On lui doit la création d'une académie privée, le Lyceum philosophal, qui rivalisait avec l'Académie royale de poésie de Baïf, fondée deux ans plus tôt, ainsi que la traduction française de nombreux textes latins, italiens ou espagnols. Cette note, parue pour la première fois dans l'édition de 1554 publiée au lendemain de la mort de Jean Martin et que l'on retrouve dans toutes les éditions ultérieures, confirme l'indication donnée par Martin dans son introduction de l'acrostiche formé par les lettres initiales de chacun des chapitres donnant la clef de la paternité de l'œuvre : Poliam prater franciscus columna peramavit (Frère François Colonna brûla d'amour pour Polia). Dans sa dédicace à Henri de Lenoncourt, son protecteur, et dans son avis aux lecteurs, Jean Martin indique qu'une traduction par un gentilhomme vertueux lui fut donnée par un ami pour être revue ; il ajoute qu'à son regret le texte italien n'a pas été traduit directement par Nicolas Herberey. Dans sa note, Jacques Gohory s'identifie comme l'ami qui transmit l'ouvrage à Jean Martin après qu'un certain chevalier de Malte en eut tracé une esquisse, on a cru voir en ce dernier le frère du dédicataire, le cardinal Robert de Lenoncourt, dont Martin fut quelque temps le secrétaire ». «Un des ouvrages illustrés les plus célèbres du XVIe siècle. Il a exercé une influence considérable, non seulement sur l’esthétique du livre à cette époque mais aussi dans les multiples applications de l’art décoratif.» (Brun, Le Livre français illustré de la Renaissance, p. 156). Les initiales en arabesques contenant le célèbre acrostiche avec le nom de l’auteur, qui faisaient leur première apparition à Paris, ont été spécialement dessinées pour ce livre. Leur aspect est amélioré par rapport à celui de leur première utilisation dans les deux autres éditions par Kerver de l'Hypnerotomachie puisqu'elles ne sont plus entourées d'un filet comme dans l'édition de 1546 et présentent de ce fait toute l'élégance de leur construction. On trouve à la suite de la dédicace un poème liminaire français au verso duquel est imprimé un sonnet italien où l'on observe des variantes avec le texte publié en 1546, aussi bien dans l'original italien que dans la traduction française donnée en vers au-dessous : les initiales gpm qui dans l'édition de 1546 précédaient le sonnet italien ont disparu, et la devise italienne qui le suivait est remplacée par cette devise latine : Coelum, non solum (Le ciel, non la terre). Les beaux exemplaires en reliure ancienne sont rares: Christie's London adjugeait il y a 17 ans un exemplaire sans âme relié au XXe siècle par Sangorski et Sutcliffe, pour 20000 € (Christie's, July 11, 2000, lot 154). Un second exemplaire en parchemin usagé, était vendu 27500 € il y a 22 ans à Paris. (Pierre Berès – Livres et manuscrits significatifs, Paris, 1995, n°15). Quelques années plus tard, en 2010, la Librairie P. Sourget cataloguait et vendait 35000 € un exemplaire relié en vélin du XVIIe siècle mesurant 25 mm de moins que le présent exemplaire. Précieux exemplaire complet, à très belles marges (hauteur: 333 mm), conservé dans sa reliure du XVIIIesiècle, de l’une des œuvres les plus marquantes de la littérature illustrée de la Renaissance.
, Brepols, 2025 Paperback, 244 pages, Size:156 x 234 mm, Illustrations:1 col., 10 tables b/w., Language: French. *new ISBN 9782503615127.
Summary Peu de notions m di vales sont aussi vastes et, semble-t-il, aussi h t rog nes que l' amour puisque, de la convoitise la charit , de la passion amoureuse la pi t filiale, de l'amiti entre gaux l'amour du prince, de l'amour de Dieu l'amour du prochain en passant par celui envers soi-m me ou ses ennemis, il re oit les noms les plus vari s, vise les objets les plus divers, encourt les jugements moraux les plus contraires. Ceci soul ve plusieurs questions, au centre des changes entre m di vistes de toutes disciplines: histoire, philosophie, th ologie, lettres latines et romanes, histoire du droit, histoire de l'art etc. Pourquoi observe-t-on soudain une vogue litt raire de l'amour au xiie si cle, chez les po tes d'oc et d'o l, les ex g tes du Cantique des cantiques, les th ologiens de la Trinit ou de la charit , les ma tres de la vie int rieure, les commentateurs du pseudo-Denys, les philosophes de l'amor honestus ou de l'amiti , les canonistes d finissant le mariage, les th oriciens de l'amour du prince et de ses sujets, les amants eux-m mes dont on commence conserver les correspondances enflamm es? Ensuite, comment crivains et docteurs, tout en distinguant soigneusement les diverses sortes d'amour, les int grent-ils dans une m me conception unitaire? Enfin, pourquoi, dans les trois derniers si cles du Moyen ge, se met-on opposer de plus en plus la connaissance et l'amour comme deux facult s de l' me sym triques et antith tiques, et quels sont les enjeux jusqu' aujourd'hui de cette joute entre l'amour et la connaissance ? TABLE OF CONTENTS Introduction Dominique Poirel 1. Les noms de l'amour en latin, des origines au Moyen ge, Dominique Poirel (IRHT, CNRS - Institut d'Etudes M di vales - Acad mie des Inscriptions et Belles-Lettres) 2. Amour profane - amour sacr dans les commentaires m di vaux du Cantique des Cantiques, Gilbert Dahan (EPHE) 3. Amour et po sie, Michel Zink (Acad mie fran aise, Acad mie des Inscriptions et Belles-Lettres) 4. Les sentences ab lardiennes, la lettre d'H lo se et le d veloppement de la th orie de l'amour d'Ab lard, Matthias Perkams (Universit de Jena) 5. Bernard de Clairvaux et Guillaume de Saint-Thierry : un 'ordo' et ses tensions, Philippe Nouzille (Ath n e Pontifical Saint-Anselme, Rome). 6. L'amour chez Hugues de Saint-Victor : un tat des lieux, Dominique Poirel (voir ci-dessus) 7. Vocabulaire et registres de l'amour politique du prince/'princeps' dans le royaume de France (xiie-xve si cle), Lydwine Scordia (Universit de Rouen) 8. 'Studium', comme go t et comme amour, de Cic ron l'universit m di vale, Pascale Bermon (LEM - CNRS, Institut d'Etudes M di vales de l'Institut Catholique de Paris) 9. Saint Bonaventure et l'amour tr s ardent du Crucifi , Matthieu Bernard (Universit gr gorienne, Rome, et Universit Catholique de Lyon) 10. Aimer son prochain selon la loi naturelle chez Duns Scot : injonctions n cessaires et accommodements bienveillants, Ide L vi (Universit de Paris-Sorbonne) 11. L'amour en ses exc s, et les th ories de la connaissance de Dieu, points de rep re des victorins aux chartreux, Christian Trottmann (CESR - CNRS) 12. P trarque et la conversion amoureuse, Sabrina Ferrara (Universit de Tours, CESR - CNRS)