DELAGRAVE Ch. 7ème édition. 1899. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Coiffe en tête abîmée, Quelques rousseurs. 145 pages. Quelques planches d'illustrations en noir et blanc hors-texte. Quelques cartes en couleurs, hors-texte.. . . . Classification Dewey : 944.0811-Guerre et révolution de 1870/1871
Reference : RO80011828
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Berlin, Königliches Polizei-Präsidium, von Wurmb, (c. 1871). 206 vignettes sur papier albuminé (55 x 90 mm) montées dans un album in-4 (230 x 295 mm) chagrin fauve et sanguine décoré, tranches dorées (reliure de l'époque).
Rare collection complète sur papier albuminé au format « carte de visite » des dépêches télégraphiques allemandes de la Guerre de 1870 conforme à l'édition sur papier ordinaire publiée à Berlin vers 1871 sous le titre "Sämmtliche Kriegs-Depeschen 1870-1871. Abdruck der Depeschen des Königl. Polizei-Präsidii zu Berlin". La première édition avait paru au format in-folio (36 x 23,5 cm) sous le titre "Depeschen vom Kriegs-Schauplatz. Offizielle militärische Nachrichten". Portrait et adresses au peuple et à l'armée du Kaiser Guillaume Ier suivis de 189 dépêches numérotées (un même numéro peut correspondre à deux dépêches) du 31 juillet 1870 au 3 mars 1871. Une traduction française fut publiée chez Lachaud à Paris en 1871 sous le titre La guerre de 1870-1871. Documents officiels allemands. Collection des dépêches télégraphiques du quartier général allemand, de S. M. le roi de Prusse à la reine Augusta, etc. etc. du 31 juillet 1870 au 5 février 1871. Traduction W. Filippi. Deux dépêches supplémentaires (n°190 et 191) en date des 3 et 7 mars 1871 furent publiées ultérieurement. Schulz, p. 71 ; Palat, Bibliographie générale de la guerre de 1870-1871 (1896), p. 104.
, , 1870. Lettre manuscrite (13,5 x 10,5 cm) de 2 pp. plus suscription.
Émouvant billet écrit par le capitaine Octave Lasaulce adressé à son frère, lui donnant les dernières nouvelles du front. Nous étions 6000 contre 60 mille. Tout le monde tombait autour de moi qui était (sic) en 1ère ligne en tirailleurs, j'ai la vie sauve, je n'y comprendrais. Je suis à Soultz, commandant ce que j'ai rallié du 40e. Nous allons nous replier sur Haguenau, notre général est tué, la Division est perdue on va la reformer à Strasbourg. Ton frère Octave. Cachet Soultz-sous-Forêts. Au matin du 4 août 1870, la 2e division du général Douay est en position sur les hauteurs de Wissembourg à quelques centaines de mètres de la frontière ennemie. De l'autre côté, plusieurs corps prussiens et bavarois avancent sans avoir été repérés par les reconnaissances de cavalerie française. Une bataille inégale dans et autour de la ville s'engage au cours de laquelle le général Douay est tué. La bataille de Wissembourg s'achève par une défense héroïque dans le château de Geisberg. Malgré la bravoure des lignards et des turcos, les Français sont contraints à la retraite en direction du col du Pigeonnier, abandonnant sur le champ de bataille la moitié de leur effectif. Wissembourg est la première bataille de la guerre de 1870. Octave Lasaulce fut nommé Chevalier de la Légion d'honneur le 8 août 1870.
, , 1870-1871. 2 liasses de (81) ff. et (150) ff.
Journal et mémoires manuscrits inédits d’un agent de la Trésorerie de l’Armée engagé au mois de Juillet 1870, témoin de la débâcle de Sedan, du Siège de Paris et de la Commune. Récit personnel de "l'Année terrible", il ne signe pas son manuscrit vraisemblablement destiné à être publié. « Un aide d'ambulance qui entend prononcer mon nom me demande si je suis de Valognes et si je suis parent d'un de ses amis du même nom. Je lui réponds que je suis de Falaise, il m'apprend alors que Piquentin est avec eux ». L'ambiguïté syntaxique de la seule allusion à son nom dans le texte, nous laisse supposer néanmoins qu'il pourrait s'agir d'un dénommé Piquentin originaire de Falaise en Normandie, âgé de 33 ans cette année-là. Les rédactions successives ont été conservées, du premier jet en trois parties, intitulé «Ma campagne de 1870 » (150 feuillets à l’encre rouge et noire) dont plusieurs passages et développements ne furent pas repris dans la version "achevée" mise au propre sans titre ni parties dans 7 cahiers numérotés (81 ff.) distincts du reste du corpus manuscrit.« Le 5 août, nommé de la veille agent de la trésorerie de l'armée attaché au grand parc d'artillerie de l'Armée du Rhin, je me rends sans délai au Ministère de Finances, bureau du Trésor et Postes. Je reçois un bienveillant et gracieux accueil de la part de ces MM. de la Trésorerie, nous sommes là deux divisions de payeurs, l'une pour la (…) d'artillerie l'autre pour le grand parc. Nous recevons les instructions nécessaires pour notre entrée en campagne, nous touchons une somme de quinze cents francs, et l'ordre de pourvoir à notre équipement le plus promptement possible. Avec cette somme il faut se fournir un cheval et son harnachement, deux uniformes, petite et grande tenue, pour le moment la seule tenue de campagne est de rigueur ». Engagé pour conduire les fourgons du trésor, trier et distribuer les correspondances, payer les soldes des troupes, son témoignage est précieux dès la défaite de Sedan le 1er septembre 1870 : « J’étais en avant sur le trottoir, notre payeur était derrière nous et mon collègue à côté de lui en bas du trottoir. J'entends un bruit sec et mat (…). C'était notre payeur qui la tête enlevée par un éclat d'obus gisait près de nous. (…) c’est vraiment heureux qu'il y ait armistice puisqu'armistice il y a, car le moindre obus lancé par les Prussiens dans une telle foule produirait une tuerie horrible, tous sont tassés dans les rues, hommes, chevaux et voitures. La pluie se met à tomber, alors c'est une vraie fange, les débris de toutes sortes, mêlées aux déjections des animaux couvrent le pavé d'un talus de dix centimètres au moins [2 septembre]. Si nous n'avons pas payé ce qui nous reste d'argent, nous serons forcés de le donner aux Prussiens, c'est eux qui auront le fond de notre caisse, qui se trouve considérablement allégé [3 septembre]. La reddition des comptes sera faite aux agents du Trésor allemand à dix heures du matin à la succursale de la Banque de France (…) à la sous préfecture le payeur en chef de l'armée de Châlons et toutes les divisons du Trésor et Postes se préparent à rendre le fonds de leur caisse aux agents du Trésor Prussien. Sur le perron un général français prisonnier (Besson) formant groupe avec quelques officiers allemands, nous apostrophe très vivement. Voilà dit-il les payeurs qui ont préféré rendre leur caisse aux ennemis plutôt que de payer nos malheureux prisonniers en ouvrant les bureaux à 6h du matin. (…) Le payeur divisionnaire (Castella) dit que non seulement nous payons malgré la capitulation depuis 6h du matin mais que lui pour son propre compte n'avait à rendre que quelque monnaie, sur une somme de 300.000 francs ».Revenu de Sedan avec 73 agents du Trésor il reprend son activité tandis que « le Quartier Général du Trésor et Postes va à Neuilly à la Porte Maillot, près de l'État Major du général Dunot établi dans le restaurant Gillet, installler à son tour ses bureaux et son service. Nous y sommes provisoirement réunis. L'incendie que je voyais hier de ma fenêtre a détruit complètement le château de St Cloud, ce sont les obus lancés du Mont-Valérien sur les positions ennemies qui y ont mis le feu (13 octobre) ». La dernière partie consacrée à la Commune de Paris fut d’abord rédigée à « l’encre rouge, car c'est avec du sang qu'il faudrait écrire ces pages sanglantes, ces incendies, ces ruines, et toutes les horreurs commises par ces bandes de misérables aussi lâches et d'aussi peu de convictions qu'ils se sont montrés cruels et fourbes ». Il convient d’ailleurs de privilégier la lecture de ces feuillets de «premier jet» fortement élagués dans la version définitive. L’exécution le 18 mars du général Lecomte qu’« il m'a été donné de connaître personnellement pendant la campagne » le saisit. Il fut lui-même emprisonné neuf jours en conséquence de ses activités. Il voit l'avancée des Versaillais dans Paris depuis la rue de Sèvres où il habite et assiste à la répression des Communards. « Épilogue. Lundi 29 mai. Je veux être impartial, certes je suis loin d'avoir partagé les vues de la Commune dès le commencement, je n'ai jamais cru possible la réussite d'un mouvement aussi mal dirigé que l'était celui des fédérés mais ces démonstrations après coup lorsque l'on sent la force derrière soi et que l'on a plus rien à craindre sont une lâcheté ».Source manuscrite et inédite d'un "payeur" de l'armée du Rhin, exceptionnelle par son ampleur et la qualité de ses descriptions.
, , 1870-1873. Ensemble relié en 1 vol. in-12, demi-chagrin noir, dos lisse (reliure de l'époque).
QUINET (Edgar). Le Siège de Paris et la Défense Nationale. Paris, A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, 1871. In-12 de 137-(6) pp. Exilé sous le Second Empire en Belgique puis en Suisse, Edgar Quinet (1803-1875) revint en France en 1870. Pendant la durée du Siège, il attaqua dans ses écrits, avec une vigoureuse indignation, la conduite de la Prusse à l'égard de la France républicaine.SECOND (Emile). Histoire de la décadence d'un peuple (1872-1900). Paris, Librairie André Sagnier, 1873. In-12 de 142 pp. Document sur les événements de 1870-71.Littérature officielle sous la Commune. Paris, Librairie de Bibliophiles, 1871. In-12 de 140 pp.DELPIT (Martial). L'Invasion de 1870. Paris, E. Lachaud, 1870. In-12 de132 pp.
0 Atlas de 34 cartes sur les opérations militaires en 1870 Metz Sedan Strasbourg Section Historique du grand état major Prussien Avec Dans l'ordre : - Les Armées Allemandes et françaises le 31 juillet 1870 - Échelle 1/600000 - Carte d'ensemble pour le 2 Aout 1870 - Échelle 1/80000 - Combat de Wissembourg - Échelle 1/25000 - Bataille de Woerth - Échelle 1/25000 - Carte d'ensemble pour la soirée du 5 Aout - Échelle 1/300000 - Bataille de Spicheren - Échelle 1/25000 - Bataille de de Colombey-Nouilly - Échelle 1/25000 - Bataille de Vionville-Mars La Tour - Position des deux armées vers 12H - Échelle 1/25000 - Bataille de Vionville - Mars La Tour - Positions des deux armées entre 5 et 6 H du soir - Échelle 1/25000 - Carte d'ensemble pour la soirée du 15 Aout 1870 - Échelle 1/200000 - Carte d'ensemble du littoral allemand de la mer du Nord et de la Baltique - Échelle 1/200000 - Environs de Metz - Échelle 1/100000 - Bataille de Gravelotte - St Privat - Positions des deux armées entre 5 et 6H du soir - Échelle 1/25000 - Bataille de Gravelotte - St Privat - Positions des deux armées a 7H du soir - Échelle 1/25000 - Ensemble de 10 cartes collées ensemble par 2 ou 3 concernant les mouvements des armées du 21 Aout 1870 au 31 Aout 1870 - Chaque carte faisant 27x23 cm . - Croquis du pays compris entre Donchery et Mézières - Échelle 1/60000 - Combat de Nouart - Échelle 1/25000 - Bataille de Beaumont - Échelle 1/25000 - Bataille de Sedan - Position des Français dans la matinée du 1er Septembre - Échelle 1/25000 - Bataille de Sedan - Position des deux armées vers midi - Échelle 1/25000 - Bataille de Sedan - Positions des Allemands un peu avant la fin de la bataille - Échelle 1/25000 - Environs de Strasbourg - Échelle 1/25000 - Position de l'armée d'investissement autour de Metz au 25 Aout - Échelle 1/50000 - Bataille de Noiseville - Échelle 1/25000 - Carte d'ensemble pour servir a l'intelligence des opérations du 19 Aout au 1er Septembre 1870 Toutes les cartes au 1/25000e sont colorisées , dépliantes et très grandes , parfois jusqu'à 80 X 58 cm . L'ensemble est monté sur onglets , relié cartonnage de l'époque avec dos cuir et pièces de titres ( 68 x 50 cm env.). Les pages de gardes sont déchirées , les cartes sont en très bon état ainsi que la reliure .Il n'y a aucune carte sur le siège de Paris et sur la guerre à l'Ouest . L'ensemble est concentré sur la première partie de la guerre de 1870 . Rare et recherché .
Bon