Delcourt.. 1990. In-4. Cartonnage d'éditeurs. Etat passable, Couv. légèrement passée, Dos abîmé, Fortes mouillures. 46 pages de BD en couleurs.. . . . Classification Dewey : 843.0692-Livres d'enfants
Reference : RO70026191
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Montsouris Revue "In-4 (21 x 27,5 cm), dos agrafé, lot de 103 numéros de ""Lisette"" et ""Lisette et Caroline"" : LISETTE, ANNEE 1970 : du n°31 au n°50 + n°52 /// LISETTE, ANNEE 1972 : du n°1 au n°53 /// LISETTE, ANNEE 1973 : n°1 à 17 (sauf n°2 et 13) /// LISETTE ET CAROLINE, ANNEE 1973 : n°4, 10, 11, 14, 22, 23, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 33, 34 ; exemplaires abîmés (plus ou moins selon le numéro : pliures, frottements, pages détachées, couverture déchirée ou manquante), quelques pages manquantes dans certains numéros, incomplets des suppléments télé, en l'état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande."
Dagorno, 1994, in-8°, 279 pp, annexes, index, broché.
Le récit de la vie de Lisette Vincent permet de découvrir un pan de l'histoire algérienne. Née en 1908 en Oranie dans une famille de colons, Lisette Vincent est une institutrice pionnière en utilisant les méthodes pédagogiques nouvelles : imprimerie à l'école, méthode Freinet... Favorable aux idées de "progrès", on la retrouve aussi à Barcelone en 1938, enrôlée parmi les Brigades internationales. Puis elle participe à la reconstitution du Parti communiste algérien, ce qui lui vaut d'être emprisonnée. Militant pour l'indépendance de l'Algérie dont elle deviendra citoyenne en 1962, elle finira par s'expatrier dans les années 1970. — "Le récit de la vie de Lisette Vincent permet de découvrir tout un pan occulté de l'histoire algérienne. Il faut dire que Jean-Luc Einaudi n'en est pas à sa première tentative de rappel d'une histoire cachée algérienne. Après Pour l'exemple, l'affaire Femand Yveton (1986), puis La ferme Ameziane, enquête sur un centre de torture pendant la guerre d'Algérie (1991), il a récidivé avec La bataille de Paris, 17 octobre 1961 (1991). Ces ouvrages et le dernier, Un rêve algérien, s'inscrivent dans une volonté de cerner la réalité algérienne, non pas l'officielle mais celle qui porte à la réflexion pour saisir la situation actuelle. Rencontrer Lisette Vincent à travers ce récit, c'est retrouver une part de la mémoire collective, de la lutte pour l'indépendance algérienne et suivre la prise de conscience d'une femme issue d'une famille de colons. Sa prise de conscience du colonialisme fut d'autant plus violente qu'elle sera sans concession et avec toute l'ardeur d'une jeune enseignante. Véritable témoignage sur les campagnes et les conditions de vie des colons comme des Algériens du début du 20e siècle, le récit retrace l'itinéraire d'une femme engagée dans son métier et dans la lutte pour l'émancipation des peuples. L'enseignante, confrontée à une réalité sociale dramatique en particulier en ce qui concerne les enfants algériens, se tournera vers des méthodes pédagogiques nouvelles. Institutrice pionnière, Lisette Vincent apptique la méthode Freinet et fait figure de révolutionnaire : « Ou bien on est libre de dire ce que l'on veut sans craindre la censure adulte, et on s'affirme, on se libère... ou bien on se sent surveillé et dominé et il ne saurait y avoir de liberté... L'école traditionnelle a tellement vidé le travaU scolaire de toute finalité que l'enfant placé devant une feuUle de papier sentait un grand vide se faire dans son esprit ». Le parcours de cette femme nous mène à Barcelone où, en 1938, elle participe aux Brigades internationales en organisant un foyer d'enfants, « une république d'enfants », jusqu'à la Retirada. Puis c'est le retour en Algérie où « le pétainisme triomphait ». « Les Juifs d'Algérie n'étaient plus des citoyens français ; ils étaient redevenus des indigènes, au même titre que les Musulmans. En application du Statut spécial décrété par Pétain, de nombreuses professions leur étaient désormais interdites. » Elle participe à la reconstitution du Parti communiste algérien, vit dans la clandestinité et est finalement arrêtée. Fervente militante de l'indépendance algérienne, elle devient citoyenne algérienne en 1962 et participe à la création de l'Union des femmes d'Algérie qui sera interdite après le coup d'État militaire du colonel Boumedienne en 1965. « J'ai rêvé d'une Algérie où nous aurions vécu avec toutes ces populations mêlées, toutes ces cultures, ces coutumes si diverses qui étaient une véritable richesse. » Elle quittera l'Algérie dans les années 70, « regardée par les autorités comme une étrangère » et déchirée de « quitter ce peuple qu'elle aimait tant. » Un itinéraire hors du commun pour cette femme modeste et intrépide, militante de base. L'ouvrage de Jean-Luc Einaudi raconte sa traversée du siècle, lucide et engagée : « Tant de sang versé, tant de souffrances pour cette indépendance. Et quand je vois mon pays ruiné, ces terres incultes [...] ces seigneurs [...] qui ont dilapidé toutes nos richesses humaines et matérielles. Nous avions fait de si beaux rêves... Et ces années 1962-1965 ont été si exaltantes... » Un rêve algérien qui confirme encore, s'il est besoin, les liens existant entre les deux populations, algériennes et françaises." (Christiane Passevant, L'Homme et la société, 1994)
Bruxelles, Complexe, 2004, gr. in-8°, 221 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Questions à l'histoire)
Rien ne prédestinait Lisette, issue d'une famille juive ardemment patriote, à devenir l'épouse de l'un des chefs de file de la Collaboration, fusillé en 1947. Lisette de Brinon a accumulé avec un inlassable dynamisme toutes les contradictions et les ambiguïtés du tumultueux XXe siècle. Son fils évoque sans indulgence mais non sans attachement, le singulier itinéraire de cette femme à travers les tempêtes du siècle dernier... Un livre émouvant qui, à travers le destin hors du commun de Lisette de Brinon, éclaire de l'intérieur à la fois les troubles années 1930 et les obscures années d'Occupation. — Qui s'en souvient et qui l'a su ? Il exista, sous l'Occupation, des « aryens et des aryennes d'honneur ». Une appellation pas tout à fait officielle accordée avec parcimonie à des personnalités dont Vichy et les nazis affectèrent d'ignorer l'origine juive. Ainsi la veuve du philosophe Henri Bergson, l'époux de la romancière Colette... et Lisette de Brinon, née dans une famille de juifs alsaciens, ex-épouse d'un Claude Ullmann sorti des tranchées de 14 avec blessures et médailles, mariée dans les années 1930 à Fernand de Brinon. Rappel rapide: ce brillant journaliste, spécialiste des affaires allemandes, occupa pendant l'Occupation une fonction unique. Il fut ambassadeur de Vichy à Paris. Et partisan actif d'une collaboration sans faille. Ce qui lui valut d'être exécuté en 1947. Le fils de Lisette, Bernard Ullmann, combattait, lui, sous l'uniforme allié. Il la retrouva au Quai des Orfèvres, au lendemain de la victoire. Le récit de cette rencontre est l'une des scènes les plus émouvantes de ce livre étonnant. Qui décrit, vite et bien, la vie d'une jet-set politicienne, enfermée dans ses salons et ses manoeuvres. Au point d'ignorer les enjeux de drames où elle se divisait seulement entre premiers rôles et spectateurs privilégiés. (Jacques Duquesne, L'Express, 2004)
, Silvana Editoriale, 2021 Hardcover 280 x 230 mm, 128 p, 80 illustraties. Eng/ IT edition. ISBN 9788836648320.
With an ironic and brazen look, Lisette Model was able to capture in her shots the most grotesque aspects of postwar American society. Published on the occasion of the first Italian anthological exhibition dedicated to her, the volume retraces the successful work of Lisette Model, an artist of Austrian origin who had great importance in the development of photography in the Fifties and Sixties. Parallel to her teaching activity - she had among her students authors who later became famous such as Diane Arbus and Larry Fink - Lisette Model was an ironic and irreverent photographer, able to capture in her shots the most grotesque aspects of post-war American society. Alongside the most famous series - such as Promenade des Anglais, created in Nice, or the photographs dedicated to New Yorkers or the very suggestive ones made in jazz clubs - the book also proposes lesser-known projects, which account for her personal and sardonic photographic language. The close-up shots, the recurring use of the flash, the exasperated contrasts are the expedients that the author resorts to in order to accentuate the imperfections of the bodies and the coarse gestures of her subjects, transformed into the characters of a sneering human comedy: an approach to reality which made Lisette Model the forerunner of a way of using photography that would find full realization only in the following decades.
Couverture souple. Revue extraite d'album. 16 pages. Légèrement défraîchie.
Périodique. Lisette, 6 août 1922.