Smith, Elder & Co. 1893. In-12. Relié toilé. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Coiffe en pied abîmée, Intérieur acceptable. 478 pages.. . . . Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne
Reference : RO60061349
Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne
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P., Auguste Durand, 1860 ; 2 plaquettes in-8, brochées. 68pp. - 40pp. Couvertures imprimées servant de titres. Mouillure marginale au premier feuillet de la première plaquette.
Réunion de deux plaidoiries prononcées au Tribunal civil de Clermont (Oise) le 26 juillet 1860 par Me Berryer et le 27 juillet suivant pat Me Plocque, recueillies par J. Sabatier. Ces deux avocats étaient les défenseurs de Mgr de Dreux-Brézé dans l'affaire qui l'opposait à Alfred de Montreuil, concernant la succession du Marquis de Villette. Charles-Voltaire de Villette (1792-1859) était le fils de Charles de Villette, protégé de Voltaire, et de Mlle de Varicourt (fille adoptive de Mme Denis, nièce de Voltaire). Il mourut sans descendance en 1859 et voullu par testament léguer ses biens au duc de Bordeau (comte de Chambord), via un fidéiscommis dont Mgr de Dreux-Brézé devait être l'exécuteur testamentaire. "Il y a fidéicommis quand une personne via son testament transmet tout ou partie de son patrimoine à un bénéficiaire, en le chargeant de retransmettre ce ou ces biens à une tierce personne désignée dans l'acte. Le fidéicommis permet théoriquement au testateur de donner ses biens à quelquun qui ne peut légalement le recevoir, mais avec le risque de déclaration dillégalité et au risque que le disposant intermédiaire puisse détourner le bien et par exemple éliminer un héritier d'une succession". Peu avant sa mort M. de Villette aurait institué un parent, Alfred de Montreuil comme exécuteur testamentaire. C'est ce dernier qui conteste les dispositions du testament et remet en cause les dernières volontés de M. de Villette, voullant empécher que la succession ne revienne à l'héritier du trône de France, arguant que ce dernier était frappé d'incapacité par une loi de 1832, et que Mgr de Dreux-Brézé se rendait ainsi coupable d'illégalité. Dans une première longue, brillante et très instructive plaidoirie, Me Berryer expose les faits, les lettres et documents... qui montrent bien les intentions de M. de Villette, et dédouanent Mgr de Dreux-Brézé de vouloir trangresser la loi de 1832. La seconde plaidoirie en faveur de l'évêque de Moulins est menée par Me Plocque avec autant de brio.Dans un premier temps le parti du Marquis de Villette perdra le procès, mais la cour de cassation lui donnera raison en 1862. De nombreux souvenirs attachés à Voltaire faisaient partie de cette succession, dont le coeur de l'écrivain, que les héritiers Villette offrirent en 1864 à Napoléon III. Il se trouve aujourd'hui à la Bibliothèque Nationale, scellé dans le socle d'un des modèles en plâtre de la statue de Houdon "Voltaire assis".
Paris, Clousier, Pichard, Bailly, Desenne, 1788 In-8 de XII, 350 pp., maroquin rouge à grain long, filets et roulette dorés en encadrement, dos lisse orné de roulettes et fleurons dorés, coupes et bordures décorées, tranches dorées (reliure de l'époque).
"Nouvelle édition ""revue, corrigée & considérablement augmentée"" : la plus belle et la meilleure des Œuvres du marquis de Villette. Elle est imprimée sur vergé fort. Cet ouvrage réunit de nombreuses lettres (en premier lieu une correspondance échangée avec Voltaire) et diverses pièces poétiques (épigrammes, contes, etc.) du Tibulle français - surnom octroyé par le patriarche de Ferney. Selon l'éditeur, la moitié du volume est un ""hymne à Voltaire"". Après une carrière militaire, le marquis Charles de Villette (1736-1793) s'attacha à Voltaire, dont sa mère avait été l'amie. Sous les auspices du philosophe, ce bel esprit se lança alors dans le monde littéraire. Malgré ses inclinations sans équivoque, Voltaire maria Villette à sa protégée, ""Belle et Bonne"", Reine Philiberte de Varicourt (1777). L'ironique vieillard qualifia à ce propos son ""gendre"" de docteur in utroque. C'est dans l'hôtel du marquis, aujourd'hui Quai Voltaire, que le philosophe s'éteignit après son retour triomphal dans la capitale en 1778. Villette se fit dès lors le thuriféraire de la mémoire de son ancien Mentor. En 1791, c'est sur sa proposition que les cendres de Voltaire furent transférées au Panthéon. Pendant la Révolution française, le ""ci-derrière marquis"" - ainsi que le désignaient les pamphlets stigmatisant ses mœurs de député de ""l'ordre de la Manchette"" - embrassa les nouveaux idéaux, mais, membre de la Convention, il condamna les massacres de septembre et, au procès de Louis XVI se prononça non pour la mort mais pour la réclusion. Très bel exemplaire dans une élégante reliure de l'époque en maroquin à grain long."
Phone number : + 33 (0)1 42 89 51 59
Édimbourg, Paris, Clousier, Pichard, Bailly, Desenne, 1788 In-8 de XII, 350 pp., maroquin citron à grain long, filet doré et dentelle à froid en encadrement extérieur, filet doré bordé de deux doubles filets à froid en encadrement central, dos à nerfs plats orné de caissons de fleurons à froid frappés de cercles dorés, titre doré, filet doré sur les coupes, bordure ornée d'une grecque dorée tranches dorées (Bozerian jeune).
"Nouvelle édition ""revue, corrigée & considérablement augmentée"" : la plus belle et la meilleure des Œuvres du marquis de Villette. Elle est imprimée sur vergé fort. Cet ouvrage réunit de nombreuses lettres (en premier lieu une correspondance échangée avec Voltaire) et diverses pièces poétiques (épigrammes, contes, etc.) du Tibulle français - surnom octroyé par le patriarche de Ferney. Selon l'éditeur, la moitié du volume est un ""hymne à Voltaire"". Après une carrière militaire, le marquis Charles de Villette (1736-1793) s'attacha à Voltaire, dont sa mère avait été l'amie. Sous les auspices du philosophe, ce bel esprit se lança alors dans le monde littéraire. Malgré ses inclinations sans équivoque, en 1777, Voltaire maria Villette à sa protégée, ""Belle et Bonne"", Reine Philiberte de Varicourt. L'ironique vieillard qualifia à ce propos son ""gendre"" de docteur in utroque. C'est dans l'hôtel du marquis, aujourd'hui Quai Voltaire, que le philosophe s'éteignit après son retour triomphal dans la capitale en 1778. Villette se fit dès lors le thuriféraire de la mémoire de son ancien Mentor. En 1791, c'est sur sa proposition que les cendres de Voltaire furent transférées au Panthéon. Pendant la Révolution française, le ""ci-derrière marquis"" - ainsi que le désignaient les pamphlets stigmatisant ses mœurs de député de ""l'ordre de la Manchette"" - embrassa les nouveaux idéaux, mais, membre de la Convention, il condamna les massacres de septembre et, au procès de Louis XVI se prononça non pour la mort mais pour la réclusion. Très bel exemplaire en maroquin citron de Bozerian. Des bibliothèques Valentin Mourié et Jean Stern avec ex-libris."
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COLIGNY-SALIGNY (Jean de), VILLETTE (Philippe Le Valois, marquis de), MONMERQUE (Louis Jean Nicolas) éditeur
Reference : 32470
2 ouvrages reliés en un volume in-8, demi-veau bleu de l'époque, dos lisse orné de compartiments à froid, roulettes, petit fleuron et titres dorés.
1- Première édition des Mémoires de Jean de Coligny-Saligny (1617-1686). Gloire de la maison de Coligny, il suivit la fortune du prince de Condé et prit part à sa révolte. Il devint, par la suite, son ennemi irréconciliable et fit la paix avec la cour. Envoyé comme lieutenant général en Hongrie au secours de l'empereur contre les Turcs, il contribua puissamment à la victoire de Saint-Gothard en 1664.2- Première édition des Mémoires de Philippe le Valois, marquis de Villette (1632-1707). Précédés d'une "Notice historique sur le Marquis de Villette" par L.-J.-N. de Monmerqué, d'un "Mémoire sur la marine de France" par M. de Valincourt, d'un "Mémoire au Roy sur la marine de France" par le comte de Toulouse, et suivi, outre les pièces justificatives, de "Lettres du Marquis de Villette à MM. de Pontchartrain".Quelques rousseurs.Bon exemplaire.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
Londres [Paris], Clousier, veuve Duchesne, veuve Esprit, 1784 in-16, viij pp., un f. n. ch., 270 pp., veau fauve moucheté, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre cerise, tranches dorées, gardes de papier bleu (reliure de l'époque).
Première édition séparée des oeuvres du marquis de Villette (1736-1793), contenant en particulier sa correspondance avec Voltaire, dont il était très proche, et qu'il considérait comme son père adoptif. C'est en effet dans son hôtel parisien que celui-ci mourut en 1778. Par la suite, Villette acquit le château de Ferney.C'est sous l'influence de son mentor qu'il s'était lancé dans la carrière des lettres, avec une fortune mitigée : si ses vers légers lui acquirent une réputation, si on pouvait lui reconnaître un certain talent, ses limites apparurent vite à la bonne société du temps.Cioranescu, XVIII, 63 581.Exemplaire du banquier et escrimeur Jean Stern (1875-1962), avec vignette ex-libris parlante contrecollée sur les premières gardes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT