‎HAUPTMANN Gerhart‎
‎WANDA‎

‎Rowohlt. 1952. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 149 pages. Couverture illustrée en couleurs. Ouvrage en allemand.. . . . Classification Dewey : 430-Langues germaniques. Allemand‎

Reference : RO60012880


‎ Classification Dewey : 430-Langues germaniques. Allemand‎

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‎SACHER-MASOCH Léopold de‎

Reference : 76378

(1893)

‎Lettre manuscrite signée : "[J'ai] cessé depuis longtemps toute communication avec Mme Wanda de Sacher-Masoch"‎

‎1er juin 1893, 11,3x17,7cm, un feuillet.‎


‎Lettre manuscrite probablement inédite, rédigée par un secrétaire, datée du 1er juin 1893 et signée par Léopold de Sacher-Masoch à un destinataire inconnu, probablement un avocat. Mention manuscrite de la main de Sacher-Masoch en marge haute gauche de la lettre: «?Répondu le 1 mai 93?». Deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet. L'écrivain se prépare à un éventuel procès intenté par sa première femme Wanda, l'inspiratrice de son célèbre roman La Vénus à la fourrure, qui tente de recouvrer ce qui lui est dû et se libérer du fantasme qu'elle avait incarné à travers les uvres de son mari. Wanda, de son vrai nom Angelika Aürora Rümelin, avait signé avec lui le fameux contrat stipulant qu'elle devait se couvrir de fourrure, et le fouetter ainsi vêtue, véritable évangile de ce qui deviendra le masochisme. Malgré cette union sacrée et actée, dès la fin des années 1870, Leopold fut las de la vie avec elle, Wanda étant incapable de combler ses désirs?: «?Courtisane malgré elle?» et «?infirmière?» selon Jean-Paul Corsetti, elle fut, nous dit Gilles Deleuze «?sa compagne à la fois docile, exigeante et dépassée?». Accablé par les difficultés d'argent, il revendit les fameuses fourrures et les robes de sa femme, et leur divorce fut prononcé en 1886. Poursuivie par son alter-ego de Vénus à la fourrure qui avait fait d'elle une Dalila impérieuse et vénale, il semble que Wanda ait voulu poursuivre en justice son ancien mari?: «?Ayant cessé depuis longtemps toute communication avec Madame Wanda de Sacher-Masoch, il m'est impossible de m'entendre avec elle à l'amiable [...] En cas échéant, ce sera contre moi que Mme de Sacher-Masoch pourra tenter un procès?». Le procès est sans aucun doute lié à la sortie de Kassya, un opéra de Léo Delibes sur un livret de Sacher-Masoch adapté par Henri Meilhac et Philippe Gilles, créé à l'Opéra-Comique la même année. Il est possible que Wanda, traductrice des uvres de Masoch pendant ses années de mariage, n'ait pas reçu ses droits de traduction qui lui étaient dus pour Kassya, tiré d'une nouvelle parue dans les Contes galiciens de son mari. Dans le même esprit que ses années de soumission absolue à Wanda, il tient à porter seul le fardeau des accusations de sa femme, moyennant une somme d'argent payée par les autres auteurs de l'opéra (Henri Meilhac et Philippe Gilles)?: «?Je déclarerai dans un acte notariel [sic] que, en touchant la somme dite, je me charge de toute responsabilité vis-à-vis de Mme de Sacher-Masoch?». étrange et pittoresque étape de l'histoire du fondateur du masochisme, encore inconnue de ses biographes. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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EUR800.00 (€800.00 )

‎SARTRE (Jean-Paul)‎

Reference : 3430

‎Né à Paris. 1905-1980. Écrivain, dramaturge et philosophe. Personnalité majeure de la vie intellectuelle française dans les années 60. L.A.S. « J.P. Sartre » à Ma douce petite Wanda » [Mlle Wanda Kosakiewicz]. S.l., [Brumath, Alsace], s.d. [1940]. 6 pages 1/4 petit in-8 sur papier quadrillé.‎

‎ S.D. SUPERBE LETTRE À SON AMANTE PENDANT LA DRÔLE DE GUERRE...Il ny avait rien de toi hier mais je suis sûr que la faute en est à la Poste... remarque Sartre qui ne sen inquiète pourtant pas. ...Il me semble que si jamais tu te tais un jour ou deux (mais surtout ne va pas te croire encouragée à le faire) ça ne me fera plus du tout pareil, parce que je tai vue plus dune fois, envoûtée et cherchant à sortir de ta petite cage de brume et ny parvenant pas [...] et jimagine, à présent, [...] quand tu nécris pas [...] pourtant tu nes pas coupée de moi. Tu sais, je suis tout riche de toi, tous ces temps, inépuisablement riche, tu es toujours avec moi, je ne te quitte pas et toi aussi mon amour, tu es mon merveilleux amour. Je voudrais pouvoir texpliquer comment toute chose de cette ville en est transformée, plus légère et moins présente. Ça fait comme un petit recul poétique dans le passé... La veille, au restaurant, il sest un peu saoulé, ...Pas beaucoup, juste un peu. Je ne saurais pas bien te dire pourquoi mais ça me faisait fort de perdre la tête en toi. Jimaginais bien que cétait le café et Pieter [le soldat Pieterkovski] qui allaient samincir jusquà la transparence et que toi tu resterais tout contre moi, lourde et opaque comme une présence. Cest arrivé : jétais seul avec toi, violemment seul. Et je pensais à tout ce que tu mavais dit au Normandie [...]. Et jai pensé que tu étais formidablement romanesque et émouvante. Jai compris aussi quil y avait à présent et pour toujours quelque chose de complètement dégelé en moi, une méfiance de vieux qui me restait encore de lhistoire avec Olga [la s?ur de Wanda dont Sartre fut amoureux] et de nos premiers rapports à toi et à moi. [...]. Et puis on est parti et Pieter ma emmené chez sa blanchisseuse ; il apportait des chocolats au gosse de la blanchisseuse, il a parlé, ils ont remercié, ça me faisait extraordinaire dêtre là, au milieu de ces gens, jétais complètement dépaysé, mais ça nétait pas déplaisant, cétait plutôt fort. [...] je voudrais tant que tu peignes [Wanda voulait être artiste-peintre], ma douce petite Wanda, jespère que le Castor [Simone de Beauvoir] ta donné ton sou. Tu me fais si fragile. Tu mas dit que jétais le seul qui ne te traitait pas aux bains froids quand tu étais nerveuse. Cest que je prends tes nervosités profondément au sérieux. [...]. Je voudrais tant être près de toi, comme lorsque tu tendors dans mes bras, pour endormir un petit moment cette angoisse [...]. Je suis un peu embêté parce que sil ny a rien tout à lheure au courrier il faudra attendre deux jours. Nous partons demain à laube, faire des exercices de tir à 20 kilomètres dici et nous, nous allons sonder. En soi ça na rien de déplaisant, je verrai du pays et jentendrai tonner des canons. Mais cest comme une absence de deux jours par rapport à toi. Je técrirai de là-bas, fût-ce sur mes genoux. Je taime passionnément… ‎


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Phone number : +33 1 43 59 36 58

EUR1,700.00 (€1,700.00 )

‎Bannour Wanda, Barasc Katy, Rossetti Chrisitina‎

Reference : RO30325236

(1984)

‎Masques- Revue des homosexualité n°23- Automne 1984- Sommaire: Rencontre avec Michel Tournier- Dossier: Dante Gabriel Rossetti peintre preraphaelite par Wanda Bannour- Fiction: le marché des lutins par Christina Rossetti- Modes de vie- etc‎

‎Association Masques/centre national des lettres. 1984. In-8. Broché. Bon état, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 191 pages. Lettre (envoi d'auteur) manuscrite de Wanda Bannour pour Michel Suffran. Nombreuses photos en noir et blanc, dans le texte.. . . . Classification Dewey : 97.2-Dédicace, envoi‎


‎Sommaire: Rencontre avec Michel Tournier- Dossier: Dante Gabriel Rossetti peintre preraphaelite par Wanda Bannour- Fiction: le marché des lutins par Christina Rossetti- Modes de vie- etc Classification Dewey : 97.2-Dédicace, envoi‎

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EUR59.25 (€59.25 )

‎WANDA ‎

Reference : 31538

(1884)

‎Souvenirs anecdotiques sur la Turquie (1820-1870). Par Wanda ‎

‎Paris Firmin-Didot 1884 in-12 broché sous couverture défraîchie (première couverture détachée, premiers cahiers se débrochant) ‎


‎3 ff.n.ch., 295 pp.Absent de Atabey comme de Blackmer. Unique édition, peu commune. Evidemment, Wanda a tout du pseudonyme : il est d'autant plus difficile de percer l'identité de l'auteur qu'il explique dans sa dédicace au comte de Meffray [Henry-Charles-Ferdinand de Meffray de Césarges ?] que ces souvenirs sont "recueillis de la bouche de mon père qui, pendant la plus longue partie de sa vie, a consacré son intelligence et son savoir-faire à son pays d'adoption".Les différentes attributions que l'on rencontre ici ou là n'entraînent guère l'adhésion : 1. Wanda von Sacher-Masoch (1845-1906), l'épouse du sulfureux Leopold von Sacher-Masoch (attribution donnée par exemple par la Sorbonne et la BULAC). Seule la similitude du prénom employé peut orienter en ce sens : la dame, née Angelika Aurora Rümelin, n'a aucun lien, de près ou de loin avec la Turquie. - 2. Caroline Luchodolska (bibliothèque de Troyes). Aucune donnée ne peut être dénichée sur une personne de ce nom .. ‎

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Phone number : 01 47 70 84 87

EUR150.00 (€150.00 )

‎SARTRE (Jean-Paul).‎

Reference : 3425

(1937)

‎Agrégé de philosophie. Écrivain, dramaturge et philosophe français. Personnalité majeure de la vie intellectuelle française dans les années 60. L.A.S. « JP Sartre » à « Ma chère petite Merveille » [Wanda Kosakiewicz]. S.l. [Paris], s.d. [Mars – Août 1938]. 7 pages in-4. 2 pp. sur papier à en-tête de la brasserie « Le Dôme » à Montparnasse et 1 p. avec en-tête du « Café des Mousquetaires ».‎

‎ 1937 TRÈS IMPORTANTE ET LONGUE LETTRE DAVANT-GUERRE À SON AMANTE : SARTRE ÉVOQUE LÉCRIVAIN AMERICAIN DOS PASSOS LONGUEMENT (un article de Sartre sur Dos Passos avait été publié dans la NRF en février 1938], HEMINGWAY, SES AMIS STEPHA, DE ROULET ET POUPETTE [la sœur de Simone de Beauvoir], LANSCHLUSS, LULTIMATUM DE LALLEMAGNE À LA LITUANIE… SON FUTUR MARIAGE AVEC WANDA…Sartre commence sa lettre en exprimant un sentiment de nervosité contre Lionel de Roulet [futur époux dHélène de Beauvoir, la sœur cadette de Simone] : …Je vous écris, voilà mon seul moment agréable dici quatre heures de laprès-midi. Il y a du sombre en perspective : De Roulet quon vient de radiographier a authentiquement le mal de Pott ; Poupette [Hélène de Beauvoir] est venue le dire au Castor hier, les yeux gonflés de larmes (...). Nous sommes bien surpris le Castor et moi de cet acharnement qua De Roulet à célébrer ces malheurs avec pompe. Il ne me viendrait pas à lidée de faire ainsi des invitations à me voir crever. Je sais bien que si je devais crever, jaurais dabord une violente envie de vous voir et je ferais tout pour cela. Mais je pense que je ne vous dirais pas que je vais crever, pour pouvoir une dernière fois vous voir comme si de rien nétait. Tandis que là, on va tous être paralysé et dans le glacial (...). Et puis le Castor râle disant : « ces gens sont des apparences. Que Lionel veuille vous voir ça se comprend. Mais pourquoi moi, quil naime pas, qui ne laime pas, sinon par une volonté à vide de pompe funèbre ? ». De toute façon nous le plaquerons tôt. Mais laissons cela...Pour ce qui est de la guerre, et bien elle a été menaçante pendant deux ou trois jours et puis maintenant cest un peu moins immédiat. Entre autres sujets de souci je me demandais ce que vous deviendriez si je partais, puisque je naurais plus dargent (sauf 2 sous par jour : on ne me paye plus mon traitement) et jai décidé de vous épouser rapidement, si cela devait se produire, de façon que vous touchiez à Paris lallocation de 1000 francs (à peu près) quon verse aux femmes de fonctionnaires. Je me renseignerai. Naturellement nous nen dirions rien ni à vos parents ni aux miens et divorcerions en douceur après la guerre. Mais tout cela nest que pour vous rassurer et vous persuader que de toute façon je marrangerai pour quau mois doctobre votre prison souvre. Pour ce qui est des causes de la « tension internationale » comme disent les journaux, ça memmerde un peu comme bien vous penser de vous en écrire ici des tartines mais je vous ferai un exposé complet de la chose depuis le traité de Versailles jusquà lAnschluss, le 2 mars à Rouen ; ça prendra une petite heure creuse ici ou là… Puis, il fait une longue digression sur Dos Passos, lauteur de Manhattan Transfer : …je ne sais presque rien sur John Dos Passos. Vous allez trouver que, dans ce cas, je suis bien imprudent, outrecuidant et bien léger décrire un article sur lui. Cest que vous nêtre pas au courant des mœurs littéraires : ça se fait. Et puis javais des petits trucs à dire sur son livre. Sur son livre mais pas sur lui. Jai fini mon article par les mots (vous lai-je dit ?) « Je tiens Dos Passos pour le plus grand écrivain de notre temps » et si ce mec est poli, il menverra un petit mot pour me dire « merci » et je vous donnerai ce petit mot pour que vous voyiez comment il écrit. Voici tout de même quelques petites choses : dabord je pense que cest un Américain Espagnol (mais vous vous en seriez doutée toute seule). Ensuite je pense que, bien que socialiste, cest plutôt un intellectuel petit-bourgeois dorigine : il me parait certain quil a été dans les meilleures universités américaines et je le soupçonne de sêtre occupé dart pur - genre surréaliste ou autre quand il était jeune - et je ne sais trop comment il est devenu socialiste. Peut-être est ce venu de la guerre. Il a sûrement fait la guerre en France et en a été profondément marqué : finalement presque tout ce quil a écrit (Three Soldiers - 42th Parallell, 1919) raconte ce qui sest passé à New York et en France pendant la guerre. Il a même fait un petit livre qui sappelle Initiation dun homme et qui raconte je crois sa propre histoire pendant la guerre, ses dégoûts, ses peurs au front, ses noces à larrière et pour finir son écœurement profond. Cest donc, vous le voyez, exactement le genre de type après-guerre, cest à dire ceux pour qui la guerre fut une initiation, ceux pour qui elle compta et qui ont pu dire « après ». Ni vous ni moi ne sommes de ces gens là parce que la guerre na pas compté pour nous. Vous ne lavez pas vécue - moi si, mais jétais môme et naturellement je dirais que je « détestais les Boches » parce que jétais salaud. Mais jai commencé de vivre après et je men foutais. Pour ces gens si plaisants et dégoûtés de 1919-1925 dont je vous parlais (entre autres dadaïstes et surréalistes) ce sont des après-guerre. Je pense vous comprenez quon ne peut pas vivre une guerre sans en être marqué jusquaux moelles, à moins dêtre le dernier des ignobles. Maintenant la période daprès-guerre est finie, un nouvel « avant-guerre » commence et Dos Passos est déjà légèrement du passé [Sartre sétait intéressé aux auteurs US, Faulkner et Dos Passos] (…) Mais la vraie raison de lantipathie de Stepha [amie de Beauvoir] cest quil y avait avec elle à Madrid un écrivain américain plus jeune (ferme) que Dos Passos, Hemingway, qui en dit pis que pendre. Cest un type qui a du talent et qui a lair sympathique, toujours saoul et menteur comme un arracheur de dents. Il habitait un hôtel dans la région la plus souvent bombardée et son plus grand plaisir les nuits dalerte était daller écouter aux portes pour entendre les soupirs de peur et de plaisir des couples dérangés dans leurs étreintes et partagés entre la terreur et le désir de continuer à faire lamour. Je vous livre le fait pour ce quil vaut...À propos de sympathique, si on parlait un peu de vous, petite merveille ? Savez vous que vous êtes fameusement sympathique ? Jaimerais savoir si vous êtes bien aise en dedans et un peu vaine. Il le faut. Pour moi je peux enfin penser à vous, que jaime tant, comme à quelquun qui naura pas un destin (cest à dire quelque chose qui se fait sans quon y soit pour rien) mais une vie [Sartre sopposera au Déterminisme]. Vous me faites encore plus émouvante et précieuse mais moins fragile et je vous sens toute proche de moi. Tant que jétais sans lettre de vous, jétais morose et je croyais que cétait à cause de la guerre. Mais dès que votre lettre mest parvenue, jai vu le monde en rose. Et chaque fois quon apprenait quelque chose de plus déplaisant et de plus sombre (la défaite des Espagnols, qui est une infecte saloperie ou les menaces allemandes ou lultimatum de la Pologne à la Lithuanie) jaccusais le coup un moment mais je pouvais men distraire quand je voulais en pensant à vous, comme à quelquun de patient et dobstiné à se faire une vie humaine. Je vous aime. Je suis tellement heureux que vous ne soyiez (sic) pas seulement toute gracieuse et charmante, avec un bonheur immérité dans les pensées, mais aussi morale et prête à conquérir des terres sur vous même, comme les Hollandais conquièrent des terres cultivables sur la mer. Les charmantes et précieuses petites terres qui vont sortir de lOcéan. Il faut menvoyer tous les dessins et croquis [Wanda prenait des cours de dessin], même ceux dont vous nêtes pas trop contente, je les emporterai chez Poupette et vous les renverrai bientôt. Je vais vous acheter un livre formidable : la métamorphose de Kafka (avez vous lu le Procès ? Aviez vous aimé ?). Je vous apporterai le tout à Rouen. Je vous dis tout de suite que vous avez un train pour Rouen à 10 heures 23 du matin, qui arrive à midi. Moi je ne pourrai être à Rouen quà 13 heures, les trains ne collent pas et je mexcuse de ne pas arriver le premier. Il faut mécrire si vous avez besoin de sou pour venir et je vous enverrai 100 francs.Adieu, Wanda des Merveilles,…Simone et Hélène de BEAUVOIR : Lune blonde, lautre brune. Lune peintre, lautre écrivain ; lune sage, lautre rebelle. Malgré leurs différences, Hélène et Simone de Beauvoir sont unies par un amour indéfectible que ni le temps ni les divergences esthétiques ou politiques ne parviendront à entamer. Alors que Simone obtient lagrégation de philosophie et rencontre Jean-Paul Sartre, Hélène réalise sa première exposition de peinture sous le regard de Picasso. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, les deux sœurs sont séparées. Hélène épouse à Lisbonne lun des élèves de Sartre, Lionel de Roulet, défenseur actif de la France libre, et réalise une première série de tableaux sur la vie quotidienne au Portugal. Restée en France pendant lOccupation, Simone publie son premier roman, LInvitée. ‎


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