‎VIEU Jane‎
‎PUISQUE C'EST L'ETE‎

‎G. Ricordi. sans date. In-4. En feuillets. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 5 pages. Illustré d'une gravure couleur en couverture.. . . . Classification Dewey : 780.26-Partitions‎

Reference : RO50004287


‎z 100814 z. N°2. Partitions pour piano et chant mezzo-soprano ou baryton. Classification Dewey : 780.26-Partitions‎

€19.80 (€19.80 )
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‎DE SCIBOR RYLSKI, Comtesse ; DENTU, Edouard‎

Reference : 44505

(1872)

‎Mystérieuse correspondance d'une jeune femme exaltée avec l'éditeur Edouard Dentu [ 3 Lettres manuscrites signées Comtesse de Scibor Rylski puis Augusta, et brouillon autographe d'Edouar Dentu ] I : "Lyon, ce 14 août 1872. Monsieur, puisque vous ne voulez pas être mon éditeur, voulez-vous être mon ami. Car pour le moment nous ne pouvons être que deux amis. Pourquoi cherchez-vous un ami dans un inconnu direz-vous. Votre personne m'est inconnue, m'est (sic) votre esprit, votre coeur me sont connus, ils me plaisent ; et puis je me sens des sentiments dans l'âme qui veulent un homme de génie pour unique confident. Je ne veux pas que le Poëme de mon coeur soit inutile. Il brillera pour vous comme il eût brillé popur vous seul..." ... "Permettez-moi de vous tendre la main, oh une main bien amie, celle de votre Servante. Comtesse de Scibor Rylski, 174 Cours Lafayette, Lyon, ce 14 août" ; II : Brouillon de réponse non daté de la main d'Edouard Dentu : "Chère Madame, Je suis blessé, et par vous ! Aussi je vous demande de me continuer vos ravissantes confidences, priant Dieu qu'il épargne à votre coeur de nouveaux déchirements car votre nature si délicieusement fine est de celles qui ressentent cruellement les meurtrissures de cette vie" ... "...soyez assez bonne pour m'adresser à l'avenir les lettres dont vous voudrez bien m'honorer à mon domicile personnel, rue Sainte Claire 9 à Passy-Paris".III : 27 août 1872 : "J'ai été ravie je ne voudrais pas autrement que vous êtes dans cette lettre La première oh qu'elle ne soit pas la dernière. Quel autre que vous aurait pu jamais excuser et répondre si gracieusement à une inconnue et la deviner... aussi je vous salue au fond de mon coeur comme on salue un phar qui nous a montré les écueils où l'on pouvait périr. Maintenant que nous voilà amis je vous demande pour le moment une alliance proprement morale et mystérieuse. Venez dans mon coeur quand vous serez malheureux, fatigué, où blessé par quelques-uns de ces échecs moraux qui vous attendent à tous les passages importants de la vie" ... "... votre Augusta". IV : "Lyon, ce 15 Septembre 1872. Mon ami, Laissez-moi vous donner ce nom et comprenez-moi bien, en parlant à Dieu nous lui demandons une foule de choses, il reste muet, moi je veux trouver en vous les réponses que Dieu ne nous fait pas. De plus, je crois qu'il est possible de faire exister, comme dans une symphonie deux harpes qui à distance se répondent, vibrent, et produisent une délicieuse mélodie" ... "ordinairement, les mariages, même les liésons, se font au rebours du sens commun, une famille prend des renseignements sur un jeune homme. Si le Léandre fourni par la voisine ou pêché dans un bal n'a pas volé, s'il n'a pas de tare visible, s'il a la fortune qu'on lui désire, s'il sort d'un collège ou d'une école de Droit, ayant satisfait aux idées vulgaires sur l'éducation, et s'il porte bien ses vêtements, on lui permet de venir voir une personne, lacée dès le matin à qui sa mère ordonne de bien veiller sur sa langue, et recommande de ne rien laisser passer de son âme, de son coeur, sur sa physionomie"... "J'attends votre réponse et suis de grand coeur votre Augusta"‎

‎3 lettres signées Comtesse de Scibor Rylski puis Augusta, 1872, format in-12 de 2 ff. (4 pages), 2 ff. (4 pages), et 4 ff. (7 pages) et 1 brouillon autographe d'Edouard Dentu, s.d., format in-12, 1 f. (une page) : Suivent qq. extraits : 3 Lettres manuscrites signées Comtesse de Scibor Rylski puis Augusta, et brouillon autographe d'Edouar Dentu ] I : "Lyon, ce 14 août 1872. Monsieur, puisque vous ne voulez pas être mon éditeur, voulez-vous être mon ami. Car pour le moment nous ne pouvons être que deux amis. Pourquoi cherchez-vous un ami dans un inconnu direz-vous. Votre personne m'est inconnue, m'est votre esprit, votre coeur me sont connus, ils me plaisent ; et puis je me sens des sentiments dans l'âme qui veulent un homme de génie pour unique confident. Je ne veux pas que le Poëme de mon coeur soit inutile. Il brillera pour vous comme il eût brillé popur vous seul..." ... "Permettez-moi de vous tendre la main, oh une main bien amie, celle de votre Servante. Comtesse de Scibor Rylski, 174 Cours Lafayette, Lyon, ce 14 août" ; II : Brouillon de réponse non daté de la main d'Edouard Dentu : "Chère Madame, Je suis blessé, et par vous ! Aussi je vous demande de me continuer vos ravissantes confidences, priant Dieu qu'il épargne à votre coeur de nouveaux déchirements car votre nature si délicieusement fine est de celles qui ressentent cruellement les meurtrissures de cette vie" ... "...soyez assez bonne pour m'adresser à l'avenir les lettres dont vous voudrez bien m'honorer à mon domicile personnel, rue Sainte Claire 9 à Passy-Paris".III : 27 août 1872 : "J'ai été ravie je ne voudrais pas autrement que vous êtes dans cette lettre La première oh qu'elle ne soit pas la dernière. Quel autre que vous aurait pu jamais excuser et répondre si gracieusement à une inconnue et la deviner... aussi je vous salue au fond de mon coeur comme on salue un phar qui nous a montré les écueils où l'on pouvait périr. Maintenant que nous voilà amis je vous demande pour le moment une alliance proprement morale et mystérieuse. Venez dans mon coeur quand vous serez malheureux, fatigué, où blessé par quelques-uns de ces échecs moraux qui vous attendent à tous les passages importants de la vie" ... "... votre Augusta". IV : "Lyon, ce 15 Septembre 1872. Mon ami, Laissez-moi vous donner ce nom et comprenez-moi bien, en parlant à Dieu nous lui demandons une foule de choses, il reste muet, moi je veux trouver en vous les réponses que Dieu ne nous fait pas. De plus, je crois qu'il est possible de faire exister, comme dans une symphonie deux harpes qui à distance se répondent, vibrent, et produisent une délicieuse mélodie" ... "ordinairement, les mariages, même les liésons, se font au rebours du sens commun, une famille prend des renseignements sur un jeune homme. Si le Léandre fourni par la voisine ou pêché dans un bal n'a pas volé, s'il n'a pas de tare visible, s'il a la fortune qu'on lui désire, s'il sort d'un collège ou d'une école de Droit, ayant satisfait aux idées vulgaires sur l'éducation, et s'il porte bien ses vêtements, on lui permet de venir voir une personne, lacée dès le matin à qui sa mère ordonne de bien veiller sur sa langue, et recommande de ne rien laisser passer de son âme, de son coeur, sur sa physionomie"... "J'attends votre réponse et suis de grand coeur votre Augusta"‎


‎Etonnante correspondance dont on ne sait s'il faut réellement l'imputer à la Comtesse de Scibor Ryslki (Agnès Veth ?) qui signe par la suite "Augusta". Mais curieux lot, révélateur de la passion que pouvait alors (toujours ?) susciter un éditeur célèbre du temps. Un mystère à élucider...‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR280.00 (€280.00 )

‎MONVAL, Georges [MONDAIN-MONVAL, Georges ] ‎

Reference : 44452

(1885)

‎Lettre autographe signée de Georges Monval, Bibliothécaire Archiviste de la Comédie Française, au Général Brunon [ à propos des pièces de Talma jouées à la Comédie Française ] Mardi 15 décembre 1885 "Monsieur, j'ai l'honneur de vous informer qu'aucune pièce de Talma n'a été représentée ni soumise au Comité de lecture de la Comédie-Française. Je dois ajouter que, dans sa jeunesse, Talma a écrit quelques pièces et que, plus tard, il a remanié plusieurs tragédies, notamment l'Hamlet de Ducis, son ami. J'ai vu passer, il y a quatre ans, en vente publique, une lettre à Talma, datée de 1786 (il avait alors 23 ans), dans laquelle il dit avoir une pièce de théâtre à l'examen et d'autres en tête". Jointe contrecollée en tête le duplicata de la lettre du Général Brunon adressée à Jules Claretie, Directeur du théâtre de la Comédie-Française : "Monsieur, je possède le manuscrit d'une tragédie en trois actes de Talma qui est je crois inédite. Elle porte le titre de Gunide [ ? ] et faisait parti d'un recueil plus volumineux puisque la pagination de la tragédie ne commence qu'à 574 pour finir à la page 688 sur laquelle est écrit le mot : Fin. La page 573 termine une pièce de vers qui semble faite à l'occasion du couronnement de Napoléon Ier. Le mot fin n'y figure pas ce qui paraît indiquer que la tragédie termine le recueil des oeuvres de Talma. Étant naturellement désireux d'avoir à ce sujet des renseignements plus complets, je ne saurais mieux faire que de m'adresser à votre obligeance pour les obtenir. Le Théâtre-Français doit en effet posséder des données sur ce qu'a pu faire l'artiste admirable [ ... ]‎

‎1 L.A.S. de Georges Monval adressée au Général Brunon, relative à Talma, 2 pp. in-8 sur papier à en-tête de la Comédie-Française, 15 décembre 1885, avec le duplicata de la lettre du Général Brunon contrecollé en tête, 3 pp. in-12.Rappel du titre complet : Lettre autographe signée de Georges Monval, Bibliothécaire Archiviste de la Comédie Française, au Général Brunon [ à propos des pièces de Talma jouées à la Comédie Française ] Mardi 15 décembre 1885 "Monsieur, j'ai l'honneur de vous informer qu'aucune pièce de Talma n'a été représentée ni soumise au Comité de lecture de la Comédie-Française. Je dois ajouter que, dans sa jeunesse, Talma a écrit quelques pièces et que, plus tard, il a remanié plusieurs tragédies, notamment l'Hamlet de Ducis, son ami. J'ai vu passer, il y a quatre ans, en vente publique, une lettre à Talma, datée de 1786 (il avait alors 23 ans), dans laquelle il dit avoir une pièce de théâtre à l'examen et d'autres en tête". Jointe contrecollée en tête le duplicata de la lettre du Général Brunon adressée à Jules Claretie, Directeur du théâtre de la Comédie-Française : "Monsieur, je possède le manuscrit d'une tragédie en trois actes de Talma qui est je crois inédite. Elle porte le titre de Gunide [ ? ] et faisait parti d'un recueil plus volumineux puisque la pagination de la tragédie ne commence qu'à 574 pour finir à la page 688 sur laquelle est écrit le mot : Fin. La page 573 termine une pièce de vers qui semble faite à l'occasion du couronnement de Napoléon Ier. Le mot fin n'y figure pas ce qui paraît indiquer que la tragédie termine le recueil des oeuvres de Talma. Étant naturellement désireux d'avoir à ce sujet des renseignements plus complets, je ne saurais mieux faire que de m'adresser à votre obligeance pour les obtenir. Le Théâtre-Français doit en effet posséder des données sur ce qu'a pu faire l'artiste admirable [ ... ]‎


‎Bon état. Archiviste bibliothécaire de la Comédie-Française, Georges Monval (1845-1910) est l'un des plus fameux moliéristes de son temps. ‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR210.00 (€210.00 )

‎CENAC-MONCAUT, Justin‎

Reference : 63970

(1854)

‎[ 3 lettres autographes signées ] 1 L.A.S. de 3 pages, datée de Paris 15 juin 1854 : "Monsieur, si l'article qui accompagne cette lettre convient à la rédaction de la Revue contemporaine, veuillez me répondre un mot [... ] ou bien à Mirande, département du Gers, où je me rends pour aller entreprendre un voyage très détaillé et très consciencieux dans la Navarre la Catalogne l'Aragon et les provinces françaises des Pyrénées. Le travail que je vais faire comme complément demon Histoire des Pyrénées portera principalement sur l'archéologie, et tout ce qui se rattache à l'étude et à l'histoire des monumens ; sur les langues ou idiomes de ces contrées comparés entre eux ; je dois recueillir les chants populaires, les traditions, les légendes, et si la revue contemporaine veut publier les fragments les plus intéressants de ce travail, j'y mêlerai quelques traits de moeurs, certaines anecdotes afin de rendre les articles plus attrayants. [etc... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 4 pages, datée de Mirande le 1 juillet 1854 : "Monsieur, Puisque mon travail sur la Navarre convient à la revue contemporaine et que le premier article ne vous paraît pas assez long, je vous envoie le second, afin de le compléter. Je sais comprendre, monsieur, les nécessités légales qui vous obligent à ne pas toucher à des questions politiques et sociales, je vous permets donc de supprimer les paragraphes qui vous paraitront, soit dans le 1er article soit dans le manuscrit que je vous envoie, les passages qui vous paraîtront dangereux au point de vue de vos relations avec le parquet ; soyez sobres cependant car mes conclusions sont toujours bien anodines ; mais agissez selon vos règles de prudence. [... ] Il me serait difficil de vous indiquer avec précision l'étendue de mon travail sur l'Aragon et la Catalogne. M. le Ministre de l'Instruction Publique vient, ainsi que vous avez pu le voir par les journaux du 17 et du 18 juin, de me donner une mission archéologique importante dans les trois provinces du nord de l'Espagne, et je ne puis savoir encore quels sont les matériaux que je pourrais recueillir, et quels sont ceux qui seront propres à entrer dans les articles [etc...] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 3 pages, datée de Paris 16 janvier 1866 : "Monsieur, vous avez été si bon collègue à mon égard, l'année dernière, en rendant compte du livre que je vous avais offert : "Les chrétiens ou la chute de Rome", que j'ose bien espérer un accueil semblable pour le volume que j'ai l'honneur de vous remettre aujourd'hui : "Le colporteur des Pyrénées. Ouvrage d'éducation pratique dédié aux classes laborieuses" est l'histoire d'un jeune homme intelligent et probe qui jeté dans les embarras d'une existence difficile et pauvre se montre supérieur à toutes les infortunes, reste constamment bon frère, excellent fils et trouve enfin le repos et la joie, non pas dans l'enrichissement, mais dans l'amour d'une honnête fille, dans le bien qu'il fait autour de lui et dans la satisfaction de remplir tous ses devoirs [ etc... ]‎

‎3 L.A.S. à savoir : 1 L.A.S. de 3 pages, datée de Paris 15 juin 1854 : "Monsieur, si l'article qui accompagne cette lettre convient à la rédaction de la Revue contemporaine, veuillez me répondre un mot [... ] ou bien à Mirande, département du Gers, où je me rends pour aller entreprendre un voyage très détaillé et très consciencieux dans la Navarre la Catalogne l'Aragon et les provinces françaises des Pyrénées. Le travail que je vais faire comme complément demon Histoire des Pyrénées portera principalement sur l'archéologie, et tout ce qui se rattache à l'étude et à l'histoire des monumens ; sur les langues ou idiomes de ces contrées comparés entre eux ; je dois recueillir les chants populaires, les traditions, les légendes, et si la revue contemporaine veut publier les fragments les plus intéressants de ce travail, j'y mêlerai quelques traits de moeurs, certaines anecdotes afin de rendre les articles plus attrayants. [etc... ] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 4 pages, datée de Mirande le 1 juillet 1854 : "Monsieur, Puisque mon travail sur la Navarre convient à la revue contemporaine et que le premier article ne vous paraît pas assez long, je vous envoie le second, afin de le compléter. Je sais comprendre, monsieur, les nécessités légales qui vous obligent à ne pas toucher à des questions politiques et sociales, je vous permets donc de supprimer les paragraphes qui vous paraitront, soit dans le 1er article soit dans le manuscrit que je vous envoie, les passages qui vous paraîtront dangereux au point de vue de vos relations avec le parquet ; soyez sobres cependant car mes conclusions sont toujours bien anodines ; mais agissez selon vos règles de prudence. [... ] Il me serait difficil de vous indiquer avec précision l'étendue de mon travail sur l'Aragon et la Catalogne. M. le Ministre de l'Instruction Publique vient, ainsi que vous avez pu le voir par les journaux du 17 et du 18 juin, de me donner une mission archéologique importante dans les trois provinces du nord de l'Espagne, et je ne puis savoir encore quels sont les matériaux que je pourrais recueillir, et quels sont ceux qui seront propres à entrer dans les articles [etc...] ; [ On joint : ] 1 L.A.S. de 3 pages, datée de Paris 16 janvier 1866 : "Monsieur, vous avez été si bon collègue à mon égard, l'année dernière, en rendant compte du livre que je vous avais offert : "Les chrétiens ou la chute de Rome", que j'ose bien espérer un accueil semblable pour le volume que j'ai l'honneur de vous remettre aujourd'hui : "Le colporteur des Pyrénées. Ouvrage d'éducation pratique dédié aux classes laborieuses" est l'histoire d'un jeune homme intelligent et probe qui jeté dans les embarras d'une existence difficile et pauvre se montre supérieur à toutes les infortunes, reste constamment bon frère, excellent fils et trouve enfin le repos et la joie, non pas dans l'enrichissement, mais dans l'amour d'une honnête fille, dans le bien qu'il fait autour de lui et dans la satisfaction de remplir tous ses devoirs [ etc... ]‎


‎Très intéressant ensemble de 3 lettres de Justin Cénac-Moncaut (1814-1871) évoquant ses travaux sur les Pyrénées et l'Espagne parus dans la Revue Contemporaine, et les prémices de ce qui deviendra son "Voyage archéologique et historique dans l'ancien royaume de Navarre" publié en 1857, et de sa "Mission scientifique en Espagne par Justin-Édouard-Mathieu Cénac-Moncaut" parue en 1858. Dans la dernière lettre, il recommande son ouvrage "Le Colporteur des Pyrénées, ou les Aventures de Pierre Ardisan" publié en 1866.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR450.00 (€450.00 )

‎EYMA, Xavier‎

Reference : 63956

(1868)

‎[ Lot de 5 lettres autographes signées ] 1 L.A.S. d’une page datée du 24 rue de Milan: «Mon cher monsieur, Je vous laisse cy joint mon volume des «Peaux Rouges», en vous priant d’en vouloir bien dire quelques mots dans la Revue. Je vous suis à l’avance reconnaissant de ce que vous ferez à cet égard. Je ous remettrai incessamment un manuscrit d’article […]; [ On joint: ] 1 L.A.S. d’une page datée du 6 8bre 1868, 123 rue Montmartre à l’Epoque, au chiffre de Xavier Eyma: «Mon Cher Monsieur Faure, Vous avez depuis bien longtemps entre les mains un texte de moi intitulé «Les Equipées de M. de Sabran(roman) ». C’est le seul que je possède. Vous avez dû souvent le renvoyer puisque vous m’aviez dit ne vouloir pas vous en servir. Je vous serai très obligé de me le faire tenir à l’adresse ci-dessous»; [ On joint: ] 1 L.A.S. d’une page datée du 12 janvier 1841, à en-tête du Figaro, sur papier vert: «Mon cher Wittersheim, Villemessant vous prie de rétablir le service de l’Officiel à Jouvin, avenue de l’Impératrice n°61. Il fait rendre à l’Officiel le n° qui avait été supprimé [ …]» ; [ On joint: ] 1 L.A.S. d’une page datée de Paris, 8 May 1849: «Monsieur, j’ai eu l’honneur de vous parler il y a quelques jours de la pièce que je vous laisse sous ce pli. J’ai vainement tenté de vous rencontrer, je prends donc le parti de vous laisser la pièce en me recommandant auprès de vous de MM. Léon Gozlan, [ … ], Joly, et de mon titre de rédacteur du «Messager des Théâtres», non point, Monsieur, pour essayer de vous influencer mais seulement pour me servir d’introduction [ … ]». ; [ On joint: ] 1 L.A.S. d’une page à en-tête du «Nouvelliste de Paris»:«Mon Cher Ami, Voulez-vous bien accueillir le porteur de ce mot qui était un des bons employés du Figaro et un de mes bons employés [... ]».‎

‎5 L.A.S.: 1 L.A.S. d’une page datée du 24 rue de Milan: «Mon cher monsieur, Je vous laisse cy joint mon volume des «Peaux Rouges», en vous priant d’en vouloir bien dire quelques mots dans la Revue. Je vous suis à l’avance reconnaissant de ce que vous ferez à cet égard. Je ous remettrai incessamment un manuscrit d’article […]; [ On joint: ] 1 L.A.S. d’une page datée du 6 8bre 1868, 123 rue Montmartre à l’Epoque, au chiffre de Xavier Eyma: «Mon Cher Monsieur Faure, Vous avez depuis bien longtemps entre les mains un texte de moi intitulé «Les Equipées de M. de Sabran(roman) ». C’est le seul que je possède. Vous avez dû souvent le renvoyer puisque vous m’aviez dit ne vouloir pas vous en servir. Je vous serai très obligé de me le faire tenir à l’adresse ci-dessous»; [ On joint: ] 1 L.A.S. d’une page datée du 12 janvier 1841, à en-tête du Figaro, sur papier vert: «Mon cher Wittersheim, Villemessant vous prie de rétablir le service de l’Officiel à Jouvin, avenue de l’Impératrice n°61. Il fait rendre à l’Officiel le n° qui avait été supprimé [ …]» ; [ On joint: ] 1 L.A.S. d’une page datée de Paris, 8 May 1849: «Monsieur, j’ai eu l’honneur de vous parler il y a quelques jours de la pièce que je vous laisse sous ce pli. J’ai vainement tenté de vous rencontrer, je prends donc le parti de vous laisser la pièce en me recommandant auprès de vous de MM. Léon Gozlan, [ … ], Joly, et de mon titre de rédacteur du «Messager des Théâtres», non point, Monsieur, pour essayer de vous influencer mais seulement pour me servir d’introduction [ … ]». ; [ On joint: ] 1 L.A.S. d’une page à en-tête du «Nouvelliste de Paris»:«Mon Cher Ami, Voulez-vous bien accueillir le porteur de ce mot qui était un des bons employés du Figaro et un de mes bons employés [... ]».‎


‎Bel ensemble de lettres du journaliste, écrivain et voyageur né à en Martinique, Xavier Eyma (1816-1876). Il voyagera notamment aux Etats-Unis qui lui donneront la matière de plusieurs récits de récits et romans dont «Les Peaux-Rouges, scènes de la vie des Indiens», publié en 1854, qu’il évoque dans la première lettre. Xavier Eyma dénoncera plus tard la déportation des Séminoles et le massacre des indiens. ‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR295.00 (€295.00 )

‎HOUPHOUËT-BOIGNY Felix‎

Reference : 1142318

‎Lettre dactylographiée originale avec corrections de sa main au crayon, 2 p in-4, en-tête « Présidence du Conseil – Le Ministre Délégué » [Fonction qu’il occupa sous René Coty de février 1956 à mai 1957], Paris – Il s’agit d’une lettre dactylographiée dictée à sa secrétaire, qui n’a pas été envoyée, puisque remaniée par Houphouët-Boigny – Il écrit à Monsieur Carré, Président-Directeur-Général de la Société Commerciale de l’Ouest-Africain à Paris / « Dans le nouveau plan d’aménagement de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire, votre Société a bien voulu retenir un lot près du marché, en vue de l’édification d’un bâtiment important à usage commercial. Et il m’a été agréable, devant les projets que votre Société nous a soumis, de vous faire accorder ce lot. Malheureusement, je constate que, contrairement aux autres maisons de commerce ayant obtenu des lots dans les même conditions, la vôtre n’a même pas manifesté un commencement d’exécution – Chaque fois que le Directeur local est pressenti, il laisse entendre que, faute d’instructions de la Direction Générale à Paris, il ne peut faire entreprendre de construction à Yamoussoukro. Je viens donc aujourd’hui m’adresser à vous, Monsieur le Président, pour vous demander d’envoyer toutes les instructions utiles permettant à la Direction locale de la SCOA d’entreprendre les travaux envisagés. Les autres maisons de commerce qui ont obtenu des lots à Yamoussoukro ont commencé ou vont commencer de nouveaux bâtiments auprès du marché. Certaines même, comme les Etablissements Jean Abile-Gal, ont achevé leur construction. La SCOA qui a plus d’une fois montré son souci de modernisation et de progrès dans les Territoires d’Outre-Mer va-t-elle demeurer en retrait s’agissant de Yamoussoukro ? Persuadé, Monsieur le Président, que vous voudrez bien examiner le point que je vous ai soumis, je vous prie d’agréer […] » [Ce document atteste que la fondation de cette ville nouvelle est, jusque dans ses détails, l’œuvre de Félix Houphouët-Boigny]‎

‎Paris: c. 1956 Il s’agit d’une lettre dactylographiée 2 p. in-4, de Félix Houphouët-Boigny dictée à sa secrétaire, qui n’a pas été envoyée, avec des corrections au crayon de sa main – Il écrit à Monsieur Carré, Président-Directeur-Général de la Société Commerciale de l’Ouest-Africain à Paris : « Dans le nouveau plan d’aménagement de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire, votre Société a bien voulu retenir un lot près du marché, en vue de l’édification d’un bâtiment important à usage commercial. Et il m’a été agréable, devant les projets que votre Société nous a soumis, de vous faire accorder ce lot. Malheureusement, je constate que, contrairement aux autres maisons de commerce ayant obtenu des lots dans les même conditions, la vôtre n’a même pas manifesté un commencement d’exécution – Chaque fois que le Directeur local est pressenti, il laisse entendre que, faute d’instructions de la Direction Générale à Paris, il ne peut faire entreprendre de construction à Yamoussoukro. Je viens donc aujourd’hui m’adresser à vous, Monsieur le Président, pour vous demander d’envoyer toutes les instructions utiles permettant à la Direction locale de la SCOA d’entreprendre les travaux envisagés. Les autres maisons de commerce qui ont obtenu des lots à Yamoussoukro ont commencé ou vont commencer de nouveaux bâtiments auprès du marché. Certaines même, comme les Etablissements Jean Abile-Gal, ont achevé leur construction. La SCOA qui a plus d’une fois montré son souci de modernisation et de progrès dans les Territoires d’Outre-Mer va-t-elle demeurer en retrait s’agissant de Yamoussoukro ? Persuadé, Monsieur le Président, que vous voudrez bien examiner le point que je vous ai soumis, je vous prie d’agréer […] » . Ce document atteste que la fondation de cette ville nouvelle est, jusque dans ses détails, l’œuvre de Félix Houphouët-Boigny.‎


‎Lettre dactylographiée originale avec des corrections au crayon de sa main, 2 p. in-4, en-tête « Présidence du Conseil – Le Ministre Délégué » [Fonction qu’il occupa sous René Coty de février 1956 à mai 1957], Paris. [M.C.: Afrique noire, Côte d'Ivoire, Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, lettre originale dactylographie et corrigée de sa main]‎

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