Librairie Hachette et Cie, Paris. 1911. In-12. Broché. Etat d'usage, Plats abîmés, Dos fané, Intérieur acceptable. 391 pages. Papier muet encollé sur le dos, le consolidant. Etiquette de code sur la couverture. Quelques tampons de bibliothèque. Traces de colle sur le couverture. Manques sur les bords du 2e plat.. . . . Classification Dewey : 840.05-XVIII ème siècle
Reference : RO40254963
Ouvrage couronné par l'Académie francaise, Prix Montyon. Classification Dewey : 840.05-XVIII ème siècle
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Hachette et Cie, 1911, in-12, xi-391 pp, reliure demi-basane verte, dos lisse avec titres et triples filets dorés, couv. conservée (rel. de l'époque), dos uniformément passé, qqs rousseurs sur les 6 premiers feuillets, bon état (Ouvrage couronné par l'Académie française, Prix Montyon)
"« L'esprit philosophique, c'est l'esprit de la Révolution de 1789 » : M. Marius Roustan mène cette démonstration avec autant de vigueur que d'esprit. Il concède à M. Faguet que la Révolution a eu lieu parce que le peuple mourait de faim ; mais il lui objecte aussitôt que mourir de faim était, pour le peuple français, une très vieille habitude. La Révolution a eu lieu lorsque le peuple s'est dit que sa misère avait pour origine, non pas un décret immuable de la Providence, mais les abus du régime, et que ces abus pouvaient être corrigés. Or, ce sont les philosophes qui ont révélé au peuple ces vérités neuves pour lui. M. Roustan montre comment leurs idées se sont peu à peu diffusées à travers toutes les couches sociales, allant s'élargissant, – et s'amincissant aussi, – à mesure qu'elles descendaient. Somme toute, livre intéressant, qui ne fait nulle part à l'idylle, qui montre très bien comment se posaient dès lors certaines grandes questions sociales. Et si le ton en est quelque peu polémique, la faute n'en est-elle pas à ceux qui, les premiers, ont introduit dans l'histoire du XVIIIe siècle des préoccupations qui n'avaient rien de scientifique ?" (Henri Hauser, Revue Historique, 1907) — "Sur la part d'influence et d'action de nos « philosophes » du XVIIIe siècle, sur et dans le mouvement de la Révolution française, M. Marius Roustan, professeur au lycée de Lyon, nous donne un livre très intéressant, et qui est, disons-le tout de suite, sur un sujet qu'on eût pu croire épuisé, l'un des livres les plus neufs que l'on puisse lire. Il y a, dans ce livre, de la verve, de l'éclat, du brillant, de la belle humeur. Et il y a enfin une intention qui en relie toutes les parties, et qui est justement d'éclairer, par le moyen d'une rigoureuse enquête, ce qu'il y a de plus obscur dans ce problème de l'action des « idées » sur les « faits. » Pour montrer comment et jusqu'à quelle profondeur la. pénétration s'est opérée, M. Marius Roustan s'est avisé tout naïvement d'étudier les « philosophes » dans leurs rapports 'avec le Pouvoir, avec les Favorites, avec la Noblesse, avec les Magistrats, avec les Financiers, avec les Salons, avec la Bourgeoisie et avec le Peuple..." (F. Brunetière, Revue des Deux Mondes, 1906)
Paris, Librairie Hachette 1911, 183x115mm, XI- 391pages, demi-percaline. Auteur, titre et filets dorés au dos. Bel exemplaire.