Librairie Nouvelle - A. Bourdilliat et Cie, Paris. 1860. In-12. Broché. Etat d'usage, Tâchée, Dos abîmé, Intérieur acceptable. 273 pages. 1er plat se détachant. Page 273 mal coupée avec manque sur son bord supérieur (n'altérant pas la lecture).. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Reference : RO40208990
Roman. Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Le-livre.fr / Le Village du Livre
ZI de Laubardemont
33910 Sablons
France
05 57 411 411
Les ouvrages sont expédiés à réception du règlement, les cartes bleues, chèques , virements bancaires et mandats cash sont acceptés. Les frais de port pour la France métropolitaine sont forfaitaire : 6 euros pour le premier livre , 2 euros par livre supplémentaire , à partir de 49.50 euros les frais d'envoi sont de 8€ pour le premier livre et 2€ par livre supplémentaire . Pour le reste du monde, un forfait, selon le nombre d'ouvrages commandés sera appliqué. Tous nos envois sont effectués en courrier ou Colissimo suivi quotidiennement.
1860 Librairie Nouvelle - A. Bourdilliat et Cie, Paris, 1860,In-12 Broché.273 pages.edition originale; bon Etat
Fils d'un sous-intendant militaire, Charles Félix Henri Rabou est né à Paris le 6 septembre 1803 et meurt dans la même ville le 1er février 1871. Après avoir fait ses humanités au collège Henri IV, il fréquente la Faculté de droit de Dijon puis regagne Paris pour embrasser la carrière d'avocat. Attiré par les perfides sirènes de la Littérature, il ne dépasse pas le grade d'avocat stagiaire et lâche une carrière prometteuse pour s'en offrir une autre. Journaliste, il signe dans La Quotidienne, Le Messager des Chambres, Le Nouvelliste, Le Journal de Paris, La Charte de 1830 des chroniques politiques et des articles de critique littéraire, artistique et dramatique. L'homme de lettres est né. Il collabore au troisième volume de L'Histoire de tout le monde d'Émile de Palman, lance en juillet 1832 La Cour d'Assise, un journal dont les collections connues ne dépassent pas la livraison d'août 1834 et s'inscrit parmi les fondateurs de la prestigieuse Revue de Paris dont il occupe la direction, nous dit le Dictionnaire universel des contemporains de Gustave Vapereau (éd. de 1858, p. 1423) à partir de 1830, date à laquelle il succède au docteur Louis Véron et ce jusqu'en 1833 où Amédée Pichot le remplace.C'est dans ce cadre que Rabou trouve son père tutélaire, Balzac, qu'il publie dans les pages de la Revue de Paris. Les deux hommes se lient d'une solide amitié au point que Balzac mourant lui confie la lourde responsabilité de terminer quelques romans inachevés. Fidèle, Rabou se met au travail, produit tout ou partie de dix-huit volumes et subit le verdict de la critique : mitigé. Elle met en doute l'authenticité des ouvrages et conduit le public à leur réserver un accueil froid. Rabou n'en continue pas moins à produire une quarantaine de volumes et sera décoré, honnête fabricant, en 1850. On ignore encore à quel titre.Si l'on en juge par les titres de ses propres romans, L'Allée des veuves (1845), Le Cabinet noir (1849), La Fille sanglante (1857), Charles Rabou s'inscrit parfaitement dans la corporation des représentants romantiques de la littérature fantastique : Petrus Borel le Lycanthrope, Philarète Chasles, Philothée O'Neddy, Xavier Forneret, Jules Janin... Leurs histoires rassemblées dans plusieurs recueils collectifs tels Le salmigondis, Le conteur ou encore Le sachet invitent à d'autres redécouvertes, celles de S.-H. Berthoud, d'Alphonse Brot ou d'Aloysius Block... Quant à la fantastique danse macabre du «Mannequin», elle reste un excellent exemple de ce que savaient produire ces «frénétiques»: des récits drôles, morbides et enjoués, un régal.