Gallimard. 2003. In-8. Broché. Parfait état, Couv. fraîche, Dos impeccable, Intérieur frais. 189 pages. Envoi manuscrit de l'auteur en page de faux-titre: 'Pour..., cette histoire de miroir d'Alice, Cordialement, N. Michel'.. . . . Classification Dewey : 840.092-XXI ème siècle
Reference : RO40125262
ISBN : 2070735427
Nrf. Roman. Classification Dewey : 840.092-XXI ème siècle
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« Avec trente ou quarante volumes qui, sans offrir un intérêt plus vif, tiennent un rang plus élevé et que la postérité désignera, la Bibliothèque Bleue est bientôt tout ce qui restera de notre littérature et de notre langue» (Charles Nodier). Paris, Costard, 1775-1776 et Fournier, 1783. 7 ouvrages en deux volumes in-8 comprenant: I/ Histoire de Pierre de Provence: 8 pp. et 78 pp., 1 planche ; Histoire de Robert le diable: (1) f., 84 pp., 1 planche; Histoire de Richard sans peur, duc de Normandie: 71 pp., 1 planche; Histoire de Fortunatus: vii pp., 100 pp., 1 planche; Histoire des enfans de Fortunatus: 96 pp., 1 planche; II/ Histoire de Jean de Calais: 78 pp., 1 planche; Les Quatre Fils d’Aymon: 108 pp., (1) f. puis pp. 109 à 194, (1) f. puis pp. 195 à 269, (2) pp., la dernière doublée. Basane marbrée, dos à nerfs ornés, pièces de titre rouge et de tomaison verte, coupes décorées, tranches rouges. Reliure de l’époque. 221 x 137 mm.
Édition collective fort rare, de la fameuse « Bibliothèque bleue», événement culturel et littéraire de la France d’Ancien régime. «Cette bibliothèque bleue présente les anciens romans populaires dans la langue moderne» (Brunet). Cette édition est considérée par Brunet comme la plus belle. Le présent exemplaire rassemble sept romans reliés à l’époque provenant soit de l’édition Costard (1775-1776), soit de la réédition qu’en donna Fournier en 1783, à savoir, les histoires de: Pierre de Provence et de la belle Magdelonne (Costard, 1776) - Robert le diable, duc de Normandie (Fournier, 1783) - Richard sans peur (ibid. 1783) - Fortunatus (rue Saint Jean de Beauvais, i.e. Costard, 1776) - Enfans de Fortunatus (ibid. 1775) - Jean de Calais (Costard, 1776) - Quatre fils d’Aymon (Fournier, 1783, en 3 parties). « Charles Nodier, l’auteur de Jean Sbogar, de la Fée aux Miettes, des Sept châteaux du Roi de Bohême et de tant d’autres productions séduisantes, a tracé de la Bibliothèque Bleue, qui confine aux épopées chevaleresques, un panégyrique sans réserve, où respirent les mêmes convictions, avec une nuance d'enthousiasme encore plus prononcé. « Aucune lecture, a-t-il écrit, ne laisse à la mémoire des réminiscences plus aimables, plus touchantes et, je ne crains pas de le dire, plus utiles à la conduite de la vie. Il n'y a point de cœur si blasé qui ne tressaille encore au nom de la belle Maguelonne et de son ami Pierre de Provence, qui à son aspect « cherchoit de grant soucy en quelle manière commencer à parler, car il ne savoit s'il étoit en l'air ou en la terre, et ainsi fait Amour à ses subjects ». Candeur et bravoure, franchise et loyauté, patience et dévouement, tous les traits distinctifs de notre vieux caractère national brillent d'un éclat ineffaçable dans les chroniques aujourd'hui si délaissées de la Bibliothèque Bleue, comme les hiéroglyphes sur les obélisques de Ramessès. Ils s'y lisent toujours, mais il faut une âme pour les déchiffrer. Ce n’est du moins pas une peine perdue pour ceux qui daignent la prendre et, je le déclare intrépidement à la face de nos savantes Académies : la douce résignation des Grisélidis et les courageuses épreuves de Geneviève de Brabant ont rendu populaires plus d'excellentes leçons de morale qu'il n'en sortira jamais de toutes les élucubrations politiques, statistiques, esthétiques, philanthropiques et humanitaires, entre lesquelles se partagent annuellement les prodigalités stériles de M. de Monthyon » Chaque texte est illustré d'une très belle planche à pleine page gravée par Patas, J. B. C. Chatelain, J. Marchand, R. Davaux et Le Grand d'après Claude-Louis Desrais (1746-1816). « Avec trente ou quarante volumes qui, sans offrir un intérêt plus vif, tiennent un rang plus élevé et que la postérité désignera, la Bibliothèque Bleue est bientôt tout ce qui restera de notre littérature et de notre langue « (Charles Nodier). Bel exemplaire en élégante reliure de l’époque.
Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847),- Julien, Bernard-Romain (Bayonne, 16–11–1802 - Bayonne, 03–12–1871), dessinateur-lithographe
Reference : 25914
(1833)
1833 La Caricature politique, morale, littéraire et scénique - 1833- Lithographie- Hauteur: 27.3cmx Largeur: 35.8cm- Hauteur: 20.3cmx Largeur: 23.7cm- Planche HT parue dans La Caricature politique, morale, littéraire et scénique, volume 5, 11 avril 1833 (Planche n°263)- Titre en ht au centre : « Barbe bleue, blanche, rouge. » ; légende en bas au centre : « La presse, ma sœur, ne vois-tu rien venir ? – je ne vois que le soleil de Juillet qui poudroie et l’herbe des // tombeaux qui verdoie. – Presse, ma sœur, ne vois-tu rien encore ? – je vois deux cavaliers qui viennent // au galop, portant une bannière. » ; indications : en ht à gche : « La Caricature (Journal) N°127. », en ht à dte : « Pl. 263. »Inscription - Dans la lettre : « L. de Becquet, rue furstemberg N°6. » [imprimeur], « On s’abonne chez Aubert, galerie véro dodat. » [éditeur] ; dans l’image, en bas à gche, signature : « G. = et Jn » [Jean-Jacques Grandville, dessinateur, et Bernard-Romain Julien, lithographe ?]- Inscription - Sur la feuille volante posée à terre à côté de la Constitution : « LOI ,qques taches.
Grandville (Nancy, 15–09–1803 - Vanves, 17–03–1847),Attribué à Julien, Bernard-Romain (Bayonne, 16–11–1802 - Bayonne, 03–12–1871), dessinateur-lithographe- Louis-Philippe, vu de dos mais reconnaissable à son toupet et à ses favoris, tient l’incarnation de la « constitution » (sous les traits d’une femme dont les jambes sont liées par une corde) par les cheveux. Il la traîne par terre et s’apprête à la poignarder de la main dte. La scène se déroule sur le balcon d’un palais aux allures de forteresse médiévale. A gche, une porte ouverte laisse entrevoir l’intérieur d’un cachot dans lequel on distingue deux personnes enchaînées. L’une est une femme portant le bonnet phrygien. Deux autres femmes sont allongées par terre, sans doute mortes. Au-dessus de la porte, un linteau décoré d’une tête de mort au centre, de poires, d’une lyre et d’une paire de ciseaux ouverte. A dte, sur le balcon d’une autre tour une sentinelle observe les environs. Elle sonne la trompette de la « TRIBUNE », journal républicain, et tient dans une main celle du « NATIONAL », journal contestataire du régime également. Cette sentinelle est l’incarnation de la presse, annonçant au roi l’arrivée prochaine de la république, représentée sous la forme de deux cavaliers s’approchant du château, représentés dans la partie dte de la composition. L’un d’eux porte une bannière mentionnant « REPUBLIQUE ». La pl. montre que le peuple est prêt à se battre pour défendre ses droits, notamment ceux contenus dans la Constitution et qui sont bafoués par le régime en place. La pl. se réfère à Barbe bleue, conte de Charles Perrault (1697). Barbe bleue envisage de tuer son épouse, laquelle prie pour éviter cette exécution. Sa sœur, Anne, l’assiste et, se trouvant en haut d’une tour, guette ses frères venus pour la sauver. La sœur d’Anne demande à cette dernière : « Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? », et Anne lui répond « Je ne vois rien que le soleil qui poudroie, et l’herbe qui verdoie ». La pl. propose une parodie du conte : Barbe Bleue est incarné par Louis-Philippe, qui veut tuer la Constitution. Le rôle de la protectrice Anne est endossé par la presse, guettant les chevaliers de la liberté venus délivrer la Constitution en apportant la république. Les paroles contenues dans la légende sont également adaptées à la situation que la pl. veut dénoncer (« le soleil » devient « le soleil de Juillet » et « l’herbe » devient « l’herbe des tombeaux »). Barbe Bleue devient alors Barbe bleue, blanche et rouge, en référence au drapeau tricolore. A noter : sur cette pl. en n/b, seule la barbe de Louis-Philippe est colorée en rouge.
, Bruxelles/ Moscou, Europalia International/ Fonds Mercator/Rosizo, 2005, Paperback, cartonnage illustree, 225 x 280mm., 144pp., 160 illustrations en couleurs. ISBN 9789061536103.
Mouvement marquant du tournant du siecle, le symbolisme russe rompt avec les realismes du XIXe siecle et prefigure les mouvements de l'avant-garde. Il puise son inspiration dans les legendes, les contes ou les mythes, dans la musique, le theatre ou la religion, les voyages en Orient ou les influences occidentales, et cherche a exprimer l'indefinissable, l'ineffable, l'indicible. Sa production reflete des mondes ambigus, nebuleux, et transpose le monde reel vers un monde imaginaire. Mikhail Vroubel fut sans nul doute le grand inspirateur de ce qui deviendra l'esthetique symboliste en Russie. A ses cotes, Viktor Borissov-Moussatov aura admire a Paris les oeuvres de Puvis de Chavannes, de Maurice Denis et des Nabis, avant de reunir autour de lui, entre 1903 et 1905, de jeunes artistes tels Kouznetsov, Outkine et Matveiiev. Il organisera avec eux une premiere exposition a Saratov en 1904. A Moscou, en 1907, Kouznetsov, Outkine, Sarian, Sapounov, Soudeikine, Krimov, Nikolai et Vassili Miliotti et Arapov organiseront l'exposition de 'La Rose bleue', qui consacrera l'originalite du mouvement. Proches des poetes et des ecrivains symbolistes, unis dans la recherche d'une meme expression esthetique, rejetant toute individualite, ils creent leur propre monde immateriel, placant l'imagination poetique au-dessus de la realite. Tentant de faire dialoguer peinture, musique et poesie dans une touche vaporeuse, ils conferent a leurs oeuvres rythme, lumiere tamisee et fluidite des couleurs, dont ce bleu irise caracteristique de leur mouvement. A partir de 1910, les artistes de la 'Rose bleue' se laisserent influencer par les idees de Gauguin ou Matisse. D'etonnantes expositions d'artistes russes appartenant a la Rose bleue et d'artistes francais se tinrent encore a Moscou entre 1908 et 1910. Etat nouveau.
Les sept femmes de la barbe-bleue et autres contes merveilleux d'Anatole France de l'académie française à la Librairie des Amateurs A. Ferroud en 1921. Édition originale en vélin d'arche. Le livre est illustré en couleurs de G.-A. Mossa . Le livre mesure 19x25 cm et pèse 1,200 kg (c) pour 244 pages. Reliure cartonnée sous emboîtage. Le livre est en très bon état.
Qui ne connaît le conte où Charles Perrault relate comment la femme d'un seigneur surnommé Barbe-Bleue échappe au sort infligé par lui à ses six précédentes épouses? Barbe-Bleue a été voué à l'exécration générale sur la foi de ce texte, mais la raison commande de ne rien croire sans preuve et Anatole France feint d'avoir trouvé la vérité sur Les sept femmes de la Barbe-Bleue - alias Bernard de Montragoux, châtelain des Guillettes, homme calomnié s'il en fût. Jugez-en sur son récit tout pétri 'd'inventions enrobées dans une prose musicale et précise, inspirée des poètes grecs et latins.." Anatole France est passé maître dans l'art des biographies apocryphes, il le démontre aussi dans Le Miracle du grand saint Nicolas, évêque de Trinqueballe en Vervignole, mais ce serait limiter son talent que de le réduire à celui d'inventeur de variations si réussies soient-elles: on y sent toujours pointer 'l'ironie d'un esprit sceptique qui aiguise sa verve aux dépens des travers humains. ' C'est visible dans les tribulations de Nicolas et plus encore dans la quête satirique de la Chemise, où deux serviteurs d'un roi neurasthénique cherchent pour le guérir la chemise d'un homme heureux. Cet esprit sceptique n'hésite d'ailleurs pas à se moquer du scepticisme même, à preuve le quatrième des contes merveilleux contenus dans ce volume : la très malicieuse Histoire de la duchesse de Cicogne et de M. de Boulingrin, qui dormirent cent ans en compagnie de la Belle-au-Bois-dormant.
Ch. LEMIRE LE BARBE-BLEUE et la légende de l'histoire Un maréchal et un connétable de France. 1886, Ernest Leroux, Paris. 1 vol. in-8, relié de IV, 88 pages et 5 planches hors texte dont un frontispice. Reliure cartonnée à la Bradel, pièce de titre en chagrin rouge. Exemplaire relié avec sa couverture d'origine. Dos et parties des plats insolés. Ex-libris manuscrit de Michel COLLÉE. Biographie peu commune de Gilles de Rais comportant une étude Introductive sur la transposition de son existence dans les écrits légendaires (contes de Perrault, légendes de Barbe-Bleue, etc.) Un chapitre est consacré aux pratiques de sorcellerie de Gilles de Rais, son laboratoire de Prélati. Les cultes diaboliques. Les évocations. Les serpents de Pharaon. Les enlèvements d'enfants. La quête de l'or. Le procès. Manque à Caillet et Dorbon. Moyen