Louis-Michaud. Non daté. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos abîmé, Intérieur bon état. 224 pages. Illustré de nombreuses photos en noir et blanc dans et hors texte. Annotation en page de garde.. . . . Classification Dewey : 840.05-XVIII ème siècle
Reference : RO40103437
'Les grands philosophes français et étrangers'. Choix textes. Préface de H. Berthélemy. Couverture de Dorival. Classification Dewey : 840.05-XVIII ème siècle
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MONTESQUIEU. Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de.
Reference : LCS-18566
Charmant exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque. S.l., 1767. In-12 de 236 pp., pp. 259 à 285, (1) f. d’Avis au Lecteur. Veau granité, double filet doré encadrant les plats, dos à nerfs orné de filets dorés, pièce de titre de maroquin rouge, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 164 x 94 mm.
Rare édition parue l’année de l’originale de l’œuvre littéraire «la plus vivante» de Montesquieu. « L’abbé de Guasco, qui avait eu avec Montesquieu une correspondance suivie, fit imprimer [l’édition originale de] ce volume à Florence en 1767. Il y publia trois lettres contre Mme Geoffrin (pp. 222-241), que celle-ci supprima d’une réimpression qu’elle fit exécuter elle-même sous la rubrique de Florence et Paris, Vincent Durant neveu, 1767, in-18. Cette partie de la correspondance ne se retrouve même pas dans une contrefaçon exécutée à Paris, la même année. Le soin que Mme Geoffrin mit à rechercher, pour les détruire, les exemplaires de la vraie édition florentine explique qu’ils soient devenus fort rares.» (Picot, Cat. James de Rothschild, n° 1897). « La correspondance de Montesquieu, la partie la plus vivante de son œuvre, est demeurée inédite de son vivant». (Roger Caillois). La première édition, l’un des seuls livres qualifiés de «fort rare» par Émile Picot, dans le catalogue de la bibliothèque Rothschild, contient les Lettres de Montesquieu adressées à ses amis italiens du 21 décembre 1729 au mois de février 1755, quelques jours avant sa mort. La partie la plus piquante concerne les pages 222 à 241, véritable réquisitoire contre la dictature parisienne de Madame Geoffrin (1699-1777). Son salon fut l’un des plus fréquentés de ce siècle où les bureaux d’esprit eurent tant d’influence sur le mouvement littéraire et philosophique. La présente édition, parue l’année de l’originale, contient 56 lettres dont 55 de Montesquieu couvrant la période 1729-1755. Les trois lettres dans lesquelles Montesquieu attaque Mme de Geoffrin (pp. 237-258) ont été, sans doute à l’initiative de la salonnière, supprimées de cette édition et la pagination saute ainsi de la p. 236 à la p. 259. La correspondance de Montesquieu nous livre un tableau sans complaisance et d’une extrême sincérité sur la personnalité de l’auteur, ses pensées, ses valeurs et certains évènements importants du Siècle des Lumières. Bel exemplaire grand de marges de l’œuvre littéraire la plus vivante de Montesquieu, conservé dans sa reliure de l’époque. Provenance: Jean Siegler avec ex libris, «Ex-libris du Cabinet d’un Vieux Bibliophile».
Ouvrage imprimé sur papier fin de Hollande et relié en maroquin rouge de l’époque, condition rare. A Paris, rue S. Jacques, Chez Huart & Moreau fils, Libraires de la Reine, & Libraires-Imprimeurs de Monseigneur le Dauphin, à la Justice & au grand Saint Basile, 1748. 3 ff., 365 pp. et 3 pp. 1 volume in-12 maroquin rouge, triple filet doré en encadrement sur les plats. Dos à nerfs orné. Filet sur les coupes. Tranches dorées. Reliure en maroquin de l’époque. 168 x 97 mm.
Édition originale définitive donnée par Montesquieu même. «L’édition définitive donnée par Montesquieu, est celle de Paris, 1748, in-12 de (3) ff. y compris le frontispice d’Eisen, 365 pp. et (3) pp. «Les ff. lim. contiennent un joli frontispice d’Eisen, gravé par De la Fosse et tiré sur papier fort. Les mêmes artistes ont signé le fleuron du titre et le fleuron placé au-dessus du titre de départ. Le Dialogue de Sylla et d’Eucrate paraît ici pour la première fois. Le privilège, daté du 20 septembre 1747, est accordé pour neuf ans à Pierre-Michel Huart.» (Cat.James de Rothschild, n° 2080). On y trouve joint, pour la première fois, le Dialogue de Sylla et d’Eucrate qui avait d’abord paru dans le Mercure de France de février 1745, pp. 61-72.» (Tchémerzine IV-928). L’œuvre se rattache par certains de ses aspects au Discours sur l’histoire universelle de Bossuet, mais elle est libérée des intentions théologiques qui présidèrent à la naissance de cette dernière ; les Considérations de Montesquieu se développent suivant une nouvelle harmonie, selon la logique humaine des faits qui s’enchaînent et s’ordonnent en un processus causal. Certaines « causes générales, morales ou physiques » influent sur le cours de l’histoire, et la direction générale de l’histoire entraîne à son tour tous les événements particuliers : les peuples qui changent de gouvernement pour en adopter un qui se trouve en contradiction avec leurs exigences historiques naturelles s’exposent à de graves conséquences. Les Romains furent grands et prospères aussi longtemps qu’ils se gouvernèrent selon certains principes : l’amour de la liberté, du travail, de la patrie, la sévère discipline militaire, la sage politique du Sénat dans ses rapports avec les peuples vaincus. Ils furent en décadence lorsqu’ils agrandirent de façon démesurée leur Empire et que leur puissance universelle les obligea à changer leur mode de gouvernement en substituant de nouveaux principes aux anciens. L’éloignement des armées fit s’évanouir l’esprit républicain ; le droit de cité fut étendu à trop de peuples ; les richesses furent accumulées indûment ; le pouvoir, passé des mains des patriciens dans celles du peuple, ouvrit la voie aux abus les plus monstrueux des empereurs. Au milieu de ces considérations, qui ont la clarté de l’évidence, trouvent place des portraits et des tableaux admirables qui font de ce livre un chef-d’œuvre de grâce austère, rempli de l’antique et classique amour de la liberté. Les idées fondamentales de L’Esprit des lois s’organisent ici et s’affirment dans un exemple historique précis, dont la conception, se libère nettement des influences religieuses et dynastiques et, par là, annonce les horizons plus vastes de l’historiographie moderne : celle-ci d’ailleurs reprendra et développera certains points de l’analyse de Montesquieu (par exemple l’importance de la tradition, et du milieu). Très bel exemplaire relié en maroquin rouge provenant de la bibliothèque du Vendéen Jacques Aubin Gaudin de La Bérillais, né à Nantes le 14 avril 1733, guillotiné à Nantes le 18 avril 1793, appelé aussi La Bérillais, Laberillais ou Gaudin-Bérillais. Au début de la Révolution française, il se retire sur ses terres près de Nantes. Il invite des prêtres réfractaires à célébrer dans sa chapelle des messes illégales. Il est secrètement l'un des deux chefs nantais d'une vaste conjuration royaliste, l'Association bretonne créée par La Rouërie. Quand la guerre de Vendée éclate en mars 1793, il désapprouve ce soulèvement paysan. C'est contre son gré qu'il est élu chef par vingt et une paroisses de la région. La Bérillais accepte alors le commandement, mais refuse d'attaquer Nantes à la tête de ses troupes royalistes et impose sa volonté de rechercher la paix par la négociation, en tant que conciliateur. Il rédige un manifeste présentant les principales revendications populaires, le transmet aux autorités, entreprend sur cette base des démarches de négociation et fait temporiser ses troupes, mais il est arrêté par les républicains. Malgré les témoignages attestant son désir de paix et les négociations en cours, il est condamné à mort le 18 avril 1793 comme général des insurgés, et de la bibliothèque Giraud-Badin.
MONTESQUIEU. Charles Louis de Secondat, baron de La Brède et de.
Reference : LCS-18587
Des bibliothèques du chef Vendéen Jacques-Aubin Gaudin de La Bérillais et Giraud Badin, avec ex-libris. A Paris, rue S. Jacques, Chez Huart & Moreau fils, Libraires de la Reine, & Libraires-Imprimeurs de Monseigneur le Dauphin, à la Justice & au grand Saint Basile, 1748. 1 volume de 3 ff., 365 pp. et 3 pp. In-12 maroquin rouge, triple filet doré en encadrement sur les plats, dos à nerfs orné, filet sur les coupes, tranches dorées. Reliure en maroquin de l’époque. 168 x 97 mm.
Edition originale définitive donnée par Montesquieu même. «L’édition définitive donnée par Montesquieu, est celle de Paris, 1748, in-12 de (3) ff. y compris le frontispice d’Eisen, 365 pp. et (3) pp. «Les ff. lim. contiennent un joli frontispice d’Eisen, gravé par De la Fosse et tiré sur papier fort. Les mêmes artistes ont signé le fleuron du titre et le fleuron placé au-dessus du titre de départ. Le Dialogue de Sylla et d’Eucrate paraît ici pour la première fois. Le privilège, daté du 20 septembre 1747, est accordé pour neuf ans à Pierre-Michel Huart.» (Cat.James de Rothschild, n° 2080). On y trouve joint, pour la première fois, le Dialogue de Sylla et d’Eucrate qui avait d’abord paru dans le Mercure de France de février 1745, pp. 61-72.» (Tchémerzine IV-928). L’œuvre se rattache par certains de ses aspects au Discours sur l’histoire universelle de Bossuet, mais elle est libérée des intentions théologiques qui présidèrent à la naissance de cette dernière ; les Considérations de Montesquieu se développent suivant une nouvelle harmonie, selon la logique humaine des faits qui s’enchaînent et s’ordonnent en un processus causal. Certaines « causes générales, morales ou physiques » influent sur le cours de l’histoire, et la direction générale de l’histoire entraîne à son tour tous les événements particuliers : les peuples qui changent de gouvernement pour en adopter un qui se trouve en contradiction avec leurs exigences historiques naturelles s’exposent à de graves conséquences. Les Romains furent grands et prospères aussi longtemps qu’ils se gouvernèrent selon certains principes : l’amour de la liberté, du travail, de la patrie, la sévère discipline militaire, la sage politique du Sénat dans ses rapports avec les peuples vaincus. Ils furent en décadence lorsqu’ils agrandirent de façon démesurée leur Empire et que leur puissance universelle les obligea à changer leur mode de gouvernement en substituant de nouveaux principes aux anciens. L’éloignement des armées fit s’évanouir l’esprit républicain ; le droit de cité fut étendu à trop de peuples ; les richesses furent accumulées indûment ; le pouvoir, passé des mains des patriciens dans celles du peuple, ouvrit la voie aux abus les plus monstrueux des empereurs. Au milieu de ces considérations, qui ont la clarté de l’évidence, trouvent place des portraits et des tableaux admirables qui font de ce livre un chef-d’œuvre de grâce austère, rempli de l’antique et classique amour de la liberté. Les idées fondamentales de L’Esprit des lois s’organisent ici et s’affirment dans un exemple historique précis, dont la conception, se libère nettement des influences religieuses et dynastiques et, par là, annonce les horizons plus vastes de l’historiographie moderne : celle-ci d’ailleurs reprendra et développera certains points de l’analyse de Montesquieu (par exemple l’importance de la tradition, et du milieu). Très bel exemplaire relié en maroquin rouge provenant de la bibliothèque du Vendéen Jacques Aubin Gaudin de La Bérillais, né à Nantes le 14 avril 1733, guillotiné à Nantes le 18 avril 1793, appelé aussi La Bérillais, Laberillais ou Gaudin-Bérillais. Au début de la Révolution française, il se retire sur ses terres près de Nantes. Il invite des prêtres réfractaires à célébrer dans sa chapelle des messes illégales. Il est secrètement l'un des deux chefs nantais d'une vaste conjuration royaliste, l'Association bretonne créée par La Rouërie. Quand la guerre de Vendée éclate en mars 1793, il désapprouve ce soulèvement paysan. C'est contre son gré qu'il est élu chef par vingt et une paroisses de la région. La Bérillais accepte alors le commandement, mais refuse d'attaquer Nantes à la tête de ses troupes royalistes et impose sa volonté de rechercher la paix par la négociation, en tant que conciliateur. Il rédige un manifeste présentant les principales revendications populaires, le transmet aux autorités, entreprend sur cette base des démarches de négociation et fait temporiser ses troupes, mais il est arrêté par les républicains. Malgré les témoignages attestant son désir de paix et les négociations en cours, il est condamné à mort le 18 avril 1793 comme général des insurgés, et de la bibliothèque Giraud-Badin.
A Amsterdam, et à Leipsick, Chez Arkstée et Merkus, 1758. 3 volumes in-4 de [4]-LXXXVI-527; [4]-XVI-634; [4]-648 pages, plein veau marbré, dos à nerfs ornés de filets et fleurons dorés, étiquette de titre et tomaison rouge et brune, tranches marbrées.
Illustré de deux cartes géographiques dépliantes (mappemonde et Europe) et d'une en-tête par de Sève. "Edition publiée par Richer, avocat au parlement, d'après les manuscrits communiqués par la famille et les changements proposés par l'auteur lui-même, et imprimée par Moreau, ancien secrétaire de Montesquieu, célèbre par son érudition, qui corrigea les épreuves." Vian, p. 24. Rousseurs.
Ouvrage somptueusement relié en maroquin de l’époque par Enguerrand pour le Garde des sceaux Chretien-François II de Lamoignon (1735-1789). A Amsterdam, chez Jacques Desbordes, 1730. 2 vol. pet. in-12: 1 f. blanc et 312 pag. chiffr. pour le tome Ier ; 347 pag. chiffr. pour le tome II. Plein maroquin rouge, triple filet doré en encadrement sur les plats, dos lisses ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin vert, date dorée sur une pièce de maroquin vert en pied du dos du premier volume, filet or sur les coupes, roulette dorée intérieure, tranches dorées. Reliure de l'époque. 133 x 74 mm.
« Troisième édition originale» (Rochebilière, 776). Le succès de ce livre hardi, qui frondait toutes les idées reçues et les travers de la société a cette époque, fut immense. « Si on laisse de côté l'intrigue orientale, il faut retenir que les « Lettres persanes » constituent un tableau extrêmement vivant, malicieux et plein d'esprit de l'époque. Dans sa critique des institutions, dans l'étude comparée des régimes politiques et des mœurs, dans ses vues sociologiques, il révèle le meilleur de lui-même : ce sont alors ces vues hardies, nouvelles, auxquelles il initia ses contemporains et qui nous semblent encore si originales, vues dont il devait donner la parfaite expression avec les « Considérations » et « L 'Esprit des lois ». Malgré le caractère anonyme de l'œuvre, malgré sa violence et son impertinence, ce furent les « Lettres persanes » qui lui ouvrirent les portes de l'Académie Française en 1727. Ce genre qu'il n'avait pas créé, mais qu 'il avait su imposer, connut une fortune éclatante pendant tout le XVIIIè siècle ; qu'il suffise de mentionner deux écrivains tout contraires, Voltaire et Chateaubriand, qui s 'y essayèrent, le premier dans « l 'Ingénu », le second dans « les Natchez ». Cette troisième édition originale diffère entièrement de la première et de ses copies, l'ordre des Lettres n'est pas le même, la première Lettre de cette édition était précédemment la sixième, et il y en a dix de moins. Elle reproduit page par page, ligne par ligne la seconde originale sur laquelle Louis Vian donna des détails intéressants. « Serait-ce cette édition (la seconde) dont parle Voltaire où Montesquieu a fait des changements pour pouvoir entrer à l'Académie ? Cela paraît fort probable, les recherches de M. Vian ne laissent guère de doute à cet égard. Cette édition aurait été antidatée pour les besoins de la cause du futur académicien. Les caractères et les fleurons sont identiquement les mêmes que ceux qui ont servi pour la troisième édition de Hollande, avouée par l’auteur et qui parut en 1780.» Cette seconde édition est tellement rare que M. Vian avait cru longtemps que sonexemplaire était unique. (Rochebilière). Précieux et magnifique exemplaire relie pour Chrétien-François II de Lamoignon, marquis de Basville, baron de Saint-Yon fils de Chrétien-Guillaume, président à mortier au Parlement de Paris et de Madeleine-Henriette Bernard, né le 18 décembre 1735, devint conseiller au même Parlement que son père en septembre 1755, puis fut nommé président à mortier en avril 1758. Après avoir été exilé avec tout le Parlement en 1772. Il devint chancelier et surintendant des finances de l'ordre du Saint-Esprit et garde des sceaux de France en avril 1787, à la suite de Miromesnil, mais il dut se retirer le 14 septembre 1788. Il mourut à Basville en mai 1789. Il avait épousé le 13 avril 1758 Marie-Elisabeth Berrier, fille du lieutenant général de police. Epris de l'amour des livres, héréditaire dans sa famille, le chevalier de Lamoignon augmenta la très importante bibliothèque fondée par Guillaume de Lamoignon de celle de son beau-père, Berryer, ancien garde des sceaux ; à sa mort, la plus grande partie de ces livres fut vendue en bloc à des libraires anglais. Chrétien-François a développé la bibliothèque dont il a hérité, et a fait relier ses nouvelles acquisitions, récentes ou non, à son relieur, Enguerrand, suivant ses directives. Le plus souvent, la reliure est en maroquin, à dos plat. Sur les plats, un triple filet doré, avec une rose en coin. Outre la pièce de titre en maroquin, on trouve une pièce en queue, toujours en maroquin. Cette pièce porte souvent la date. Pour les livres en plusieurs tomes, la pièce en queue n'est présente le plus souvent que sur le premier tome.