‎ANDOCIDE, Par Fr. BLASS‎
‎ORATIONES‎

‎Emendatio vitae. Orationes ad honorem nominis Ihesu‎

‎, Brepols - Harvey Miller, 1995 Hardcover. 96 p., 140 x 215 mm, Languages: English, Including an index. Fine copy. ISBN 9780888444714.‎

‎Richard Rolle (d.1439) played a major part in the growth of affective spirituality in England during the fourteenth century. A prolific mystical writer who lived as a hermit and drew his literary inspiration from the great monastic authors of the twelfth century, he nonetheless anticipated many of the teachings of his slightly later contemporaries and his work looks forward to the later fourteenth-century world of increasing lay involvement in spiritual life. While his original audience may have consisted mainly of nuns and anchoresses (for writings in English) and monks and secular priests (for writings in Latin), many of his works can be read as popularizations of the traditions he inherited, and were ultimately designed to reach a much broader audience. The book contains editions of one work by Rolle, the Emendatio vitae , and one medieval compilation of extracts from his writings, the Orationes ad honorem nominis Ihesu. The Emendatio vitae is one of Rolle's late works and aims to adapt an originally specialized programme for spiritual transformation to the needs of general Christian readers; most of the last third of the work consists of an arrangement of passages from his earlier writings. This process of adaptation was taken up by others, who compiled works of "Rolleana" out of other such excerpted passages. The second work edited here, the Orationes ad honorem nominis Ihesu, is a member of this little-studied secondary canon, being made up of purple passages from several of Rolle's works, which it presents as a catena of devotions to the "holy name" of Jesus. Besides providing an anthology of Rolle's rich prose styles, the Orationes exemplifies the way in which passages of his writing could be detached from their original contexts and pressed into the service of an important late medieval devotion.‎

‎Orationes sacrae. Nova apud Germanos editio recognita et emendata. / Orationes quotquot reperiri potuerunt omnes. Nova ... / Orationes didascalicae. Nova ... / Orationes panegyricae. Nova ... 4 Werke in 1 Band.‎

‎Moguntiae (Mainz) & Francofurti ad Moenum (Frankfurt), apud Francisci Varrentrapp, 1755-56-55-55, kl. in-8vo, 2 Bl. + 92 S.; 5 Bl. + 210 S. + 2 Bl.; 224 S.; 1 Bl. + 230 S., am Ende des letzten Teils einige Blätter paarweise am Blattschnitt zusammen (als wären sie unaufgeschnitten), rote Wachsspuren auf Vorsätzen, Bibliotheks-Etikette (Décanat de la Part-Dieu) und hs. Exlibris ‘Dey professor 1818’ auf Innenseite des Vorderdeckel, Lederband auf Bünden, reicher floraler Gold u. Tiefprägung auf Rücken und Deckeln (Umrahmung mit goldgepr. Eicheln auf den Deckeln. Vergoldung grösstenteils abgegangen). Rücken auf 5 Bünden, 3-seitig. Goldschnitt. (Freiburger Schulpreis Einband). Schönes Exemplar.‎

‎Charles Porée, erfolgreicher Rethorik Professor in Paris, verehrter Lehrer u.a. von Voltaire. La reliure est identique aux reliures de prix (Premium) faites à Fribourg pour le Collège des Jésuites. De Backer-S. VI/1029, Nr. 46 (auch Ausg. 1756, doch Kollation nicht völlig identisch); Hoefer XL/819; cf. Brunet TM-12179 (éd. de Paris 1747, 3 vol. in-12). Image disp.‎

‎Opera omnia, in unum proxime post illius mortem collecta quorum nomina sequens pagina plenius indicat. Accesserunt Andreae Naugerii patricii Veneti, Orationes duae carminaque nonnulla, amicorum cura ob id nuper simul impresso, ut eorum scripta, qui arcta inter se uiventes necessitudine coniuncti fuerunt, in hominum quoque manus post eorum mortem iuncta pariter pervenirent.‎

‎Venezia, Haeredes Lucantonio I Giunta, 1555.‎

‎ Première édition collective publiée deux ans après la mort de l'auteur. Le premier ouvrage ici est un ouvrage d'astronomie "Homocentricorum sive de stellis", dans lequel il il développe un vaste système de 77 ou 79 sphères homocentriques. Fracastoro (1478-1553) a été le premier à énoncer la théorie des germes et à suggérer la contagiosité de la tuberculose, dans "De sympathia et antipathia rerum liber unus. De contagione et contagiosis morbis et curatione". (1546). On connaît de lui son poème sur la syphilis, le plus célèbre de tous les poèmes médicaux, où il résume les connaissances contemporaines sur la syphilis, lui donne son nom actuel et lui reconnaît une cause vénérienne. Mais il est aussi connu comme médecin, géologue, astronome et poète. (Garrison-Morton 2364, 2528) Ces oeuvres sont précédées d'une vie de l'auteur par Adami Fumani. Une gravure sur bois à pleine page avec des portraits en médaillons de Fracastor et de son ami Andrea Navagero, dont on trouve les "Orationes" à la fin (32 ff.) Quelques gravures sur bois dans le texte. Magnifique reliure, entièrement estampée, à l'emblème de la Justice sur le premier plat et de Lucrecia sur le second. Initiales B. S. T. sur le premier plat et date de 1560. Deux ex-libris manuscrits sur la page de titre. Des annotations anciennes dans les marges. Très bel exemplaire. /// In-4 de (6) ff., 285, (1), 32 ff Vélin, dos à nerfs orné, plats estampés. (Reliure de l'époque.) //// First collected edition published two years after the author's death. The first work here is a work on astronomy "Homocentricorum sive de stellis", in which he develops a vast system of 77 or 79 homocentric spheres. Fracastoro (1478-1553) was the first to state the germ theory of infection and suggested the contagiousness of tuberculosis, in "De sympathia et antipathia rerum liber unus. De contagione et contagiosis morbis et curatione." (1546). He is remembered for his poem on syphilis, the most famous of all medical poems, where he epitomized contemporary knowledge of syphilis, gave to it its present name, and recognized a venereal cause. But he was also eminent as a physicist, geologist, astronomer, and poet. (Garrison-Morton 2364, 2528). These works are preceded by a life of the author by Adami Fumani. A full-page woodcut with medallion portraits of Fracastor and and his friend Andrea Navagero, whose "Orationes" are found at the end (32 ff.) Woodcuts in text. Initials B. S. T. on the first board and date of 1560. Two ex-libris signatures on the title page. Old annotations in the margins.Very fine copy. /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET‎

‎Thuribulum Aureum, cujus incensum primum orationes vocales, incensum secundum orationes mentales, sacerdotibus uncensum Domino offerentibus, aliisque non sacerdotibus praesentatum: ut orationes eorum, et meditationes dirigantur, sicut incensum in conspectu Domini. Editio quarta.‎

‎Bambergae, ex officina Goebhardiana, 1761, pt. in-8vo, frontispice gravée, 427 p. + 2 p. (Index), reliure en plein veau, dos lisse orné en or avec pièce de titre, plats encadrés de filet or, tranches dorées.‎

‎Orationes omnes [Graece], quarum nomina in sequenti invenies pagina. Addita variae lectionis annotationes. Les Œuvres d’Isocrate imprimées en grec en 1540 reliées à l’époque pour Marcus Függer (1529-1597), rival de Giovanni Batista Grimaldi.‎

‎Fort rare édition imprimée en grec à Francfort vers l’année 1540. Francfort, s.n., [1540]. In-8 (157 x 96 mm) de (28) ff., 349 ff. dont le premier blanc, (3) ff. Veau fauve, triple filet à froid encadrant les plats, fer doré représentant un aigle bicéphale au centre, fleurons d’angle, dos à nerfs, pièce de titre manuscrite sur vélin, titre à l’encre sur la tranche. Reliure parisienne de l’époque. 163 x 100 mm.‎

‎Fort rare édition imprimée en grec à Francfort vers l’année 1540. L’aisance de son père, qui possédait une fabrique de flûtes permit à Isocrate de recevoir une éducation soignée. Il eut ainsi comme maître Gorgias et probablement Teisias, Théramène et Prodicos de Téos, sophistes et rhéteurs renommés. Grâce à son étonnante longévité, Isocrate partagea l’histoire de sa ville durant un siècle, de l’époque de l’hégémonie sous Périclès jusqu’au début du déclin politique et économique qui accompagna la guerre du Péloponnèse. Puis il assista aux vains efforts d’Athènes pour regagner son pouvoir grâce à la Deuxième Confédération et, finalement, à la perte de son autonomie sous Philippe II de Macédoine. Initiateur du panhellénisme, Isocrate vit en la personne de Philippe l’incarnation de cette idée, et il se laissa mourir, selon une tradition, le lendemain de la bataille de Chéronée, lorsque Philippe détruisit l’image de cet idéal pacifique. Ses pensées politiques s’expriment, au cours des années 380 d’abord, dans son chef‑d’œuvre, le Panégyrique, un appel à la coopération entre Sparte et Athènes, sous l’hégémonie de celle-ci, au sein d’un programme panhellénique pour résister au roi de Perse. Ainsi Isocrate lance et développe l’idée de l’unité politique et culturelle des Grecs. Trois discours marquent sa distance par rapport à la démocratie radicale d’Athènes : dans A Nicoclès, roi de Salamine de Chypre, il expose les devoirs d’un monarque, devoirs qu’il croit remplis par le père de Nicoclès Evagoras, dont il fait l’éloge dans le discours homonyme en y inaugurant un genre littéraire nouveau, l’ « enkomion », l’éloge en prose ; dans Nicolclès, il expose les devoirs des citoyens ; dans Bousiris, un autre « enkomion », il se réfère au roi égyptien mythique qui portait ce nom. Dans ses discours, l’attachement d’Isocrate à un idéal monarchique apparaît toujours plus clairement. Voyant ses idées panhelléniques menacées par la montée de Thèves, alliée des démocrates athéniens, il l’attaque dans le Plataïque, puis dans Archidamos, il soutient la Sparte oligarchique. Au milieu des années 350, il prend position sur la politique intérieure de sa cité avec l’Aréopagitique et le discours Sur la paix : il s’oppose à la démocratie radicale et propose un renforcement du pouvoir de l’Aréopage, instance aristocratique et conservatrice composée d’anciens magistrats. Enfin, dans Philippe, il revient l’idée du panhellénisme avec, cette fois, Philippe de Macédoine comme unificateur de la Grèce ; il s’oppose ainsi à la politique étroitement patriotique de Démosthène et sert la propagande du parti promacédonien. Une des célèbres reliures parisiennes de la Renaissance réalisée pour Marcus Fugger (1529-1597). Élégant exemplaire relié à Paris pour Marcus Fugger (1529-1597). Issu d’une des plus riches familles européennes, Marcus Fugger, fils d’Anton Fugger, banquier attitré de Charles Quint, « fut lui-même banquier de la ville d’Augsbourg et conseiller de Rodolphe II. Son goût pour les livres et les splendides reliures à décor en a fait le rival de Mahieu, de Grolier et de Battista Grimaldi. Quant aux reliures de sa bibliothèque, elles sont en veau fauve glacé, d’une exécution parfaite : dos à nerfs, et sobre décor sur les plats, rehaussés de fleurons d’angles, et d’un fer central caractéristique. Une partie de la collection passée dans la famille des princes d’Öttingen-Wallerstein, fut dispersé en vente publique à Munich dans les années 1930 (Catalogue IV, Munich, 1935, n° 185). Les exemplaires arborent en guise d’ex-libris, tantôt ses initiales, tantôt, comme c’est le cas ici, sa signature autographe au contreplat. En l’espèce, il s’agit de l’ « association exceptionnelle d’un texte majeur de l’histoire européenne et de l’une des provenances les plus enviables de la Renaissance. » L’exemplaire jumeau - Venise, Valgrisi 1545 - relié pour Giovanni Battista Grimaldi fut vendu 750 000 FF (115 000 €) le 3 mai 1987 il y a 34 ans (Réf : Livres Précieux, n° 37). Provenance : Marcus Fugger (1529-1597, vente du 11 mai 1934, lot 251, avec son nom complet calligraphié à l’encre brune au contre plat) - bibliothèque Detting-Wallerstein (cachet humide au premier titre).‎