‎MARIE DE CHATEAU-VERDUN‎
‎COMME UN COMTE‎

‎MAME. Non daté. In-8. Cartonnage d'éditeurs. Etat d'usage, Couv. partiel. décollorée, Mors fendus, Mouillures. 189 pages illustrées de gravures noir et blanc dans le texte. Illustration noir et blanc en frontispice.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française‎

Reference : RO40074062


‎ Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française‎

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‎DE CIRCOURT, Comte Adolphe ; DE CIRCOURT, Anastasie ; [Anastasie de KLUSTINE, Comtesse de CIRCOURT ] ; TICKNOR, Anna‎

Reference : 44698

(1836)

‎[ Recueil d'articles et tirés-à-part de critique littéraires et artistiques, récits de voyages, et compte-rendus divers par le Comte Adolphe de Circourt, avec une L.A.S. de la Veuve de George Ticknor ] Lettre sur l'Etat actuel de la Littérature Russe adressée à Mr. *** [ par Anastasie de Circourt ] ; Recension de : George Miloslawsky, ou Les Russes en 1612. Roman historique par Mr. Zagoskine [ par Anastasie de Circourt ] ; Relation d'une course à Bénévent et à Amalfi (Fragment d'une lettre de Madame de ***) ; Messire Louis Arioste sans son gouvernement. Aventure du Seizième siècle. ; Le Crucifix de Baden par M. le Cte Ad. de Circourt ; Le Mystère des Alpes ou la Comtesse de St-Gervais ; Gérardmer, Légende lorraine ; Chants Populaires de la Campagne de Rome ; Sur les romances espagnoles ; Romances des Maurisques de Grenade ; Poètes de la première Renaissance italienne. Guido Cavalcanti. Cino da Pistoia. ; Essai sur Michel-Ange, considéré comme Poète ; Etude sur Michel-Ange ; Louise de Medicis ; Poésies lyriques de Victoire Colonna ; Catherine d'Atayde ; William H. Prescott ; Recension de : L'historien Prescott (sa biographie par George Ticknor) ; Alessandro Manzoni ; Prosper Mérimée ; Un littérateur américain. George Ticknor. [ With an autograph letter by Anna Ticknor ]‎

‎1 vol. in-8 reliure de l'époque demi-basane verte, tomaison marquée : "1 - Littérature, Biographie" : Lettre sur l'Etat actuel de la Littérature Russe adressée à Mr. ***, Bibl. Univ. Octobre 1828, 20 pp. [ par Anastasie de Circourt ] ; Recension de : George Miloslawsky, ou Les Russes en 1612. Roman historique par Mr. Zagoskine, Bibl. Univ. Avril 1831, 23 pp. [ par Anastasie de Circourt ] ; Relation d'une course à Bénévent et à Amalfi, Bibl. Univ. Juillet 1832, 16 pp. (Fragment d'une lettre de Madame de ***) ; Fragmens de Lettre de Mad. *** contenant la Relation de quelques excursions dans le Royaume de Naples, Bibl. Univ. Novembre 1832, 20 pp. ; Messire Louis Arioste sans son gouvernement. Aventure du Seizième siècle. pp. 126-140 puis 214-242 et 328-348 ; Le Crucifix de Baden par M. le Cte Ad. de Circourt, Imprimerie Librairie de Mme Veuve Brugnot, Dijon, 1837, 17 pp. ; Le Mystère des Alpes ou la Comtesse de St-Gervais, Imprimerie de Mme Veuve Brugnot, Dijon, 1838, 24 pp. ; Gérardmer, Légende lorraine, pp. 163-186 ; Chants Populaires de la Campagne de Rome, 15 pp. ; Sur les romances espagnoles, Bibl. Univ. Mars 1831, 38 pp. et 1832 36 pp. ; Romances des Maurisques de Grenade, 26 pp. ; Poètes de la première Renaissance italienne. Guido Cavalcanti. Au Bureau de la Revue Contemporaine, Paris, 1855, 21 pp. ; Cino da Pistoia, Bib. Univ. 1858, 35 pp. ; Essai sur Michel-Ange, considéré comme Poète, Bib. Univ., Mars 1833, 35 pp. ; Etude sur Michel-Ange, Revue Française et Etrangèr, 82 pp. ; Louise de Medicis, Bib. Univ. décembre 1845, 28 pp. ; Poésies lyriques de Victoire Colonna, Bib. Univ. de Genève, 48 pp. ; Catherine d'Atayde, Imprimerie Ferd. Ramboz et Cie, Genève, 1853, 29 pp. ; William H. Prescott, Bib. Univ. 1859, 24 pp. ; Recension de : L'historien Prescott (sa biographie par George Ticknor), pp. 127-162 ; Alessandro Manzoni, pp. 462-472 ; Prosper Mérimée, pp. 336-342 ; Un littérateur américain. George Ticknor. [ With an autograph letter by Anna Ticknor ], Bib. Univ. pp.507-525 et 693-712‎


‎Recueil original d'articles (le plus souvent en tirés-à-part originaux) du Comte Adolphe de Circourt, dont plusieurs avec sa signature autographe et ses annotations. Un lettre autographe signée de 3 pp. par Anna Ticknor, veuve de George Ticknor, est relié avec l'article que lui a consacré le Comte de Circourt. With an autograph letter by Anna Ticknor, George Ticknor's widow :"Newport, July 22 '77. My Dear Count Circourt. The arrival of the number of the Bibliothèque you so kindly sent me was a moment of great interest. Ever since the publication of our volumes, my desire to know your estimate of them, has been strong and constant. Your familiarity with [... ] the work, and your faithful interest in Mr. Ticknor would induce you to demand a suitable presentation [ ... ] I thank you sincerely for the care & attention you have given to the work. [ ... ] Their reception in England & France, has given us the greater pleasure& a request lately received from Mme Tardieu that she may translate them into French is a great satisfaction [ ... ] I hope the peace & beauty of La Celle are refreshing your spirits & adding to your strength. We are enjoying quiet & freedom, joined to social & easy intercourse, with old friends, & new acquaintance, for Newport then intelligent & cultivated visitor from all path of the country. The come of the New administration is watched with the deepest interest, & strong hopes ; best my advanced age, makes me regard it, almost as I do a portion of part his long , as a scene that cannot influence my future. [ ... ]". Le salon d'Anastasie de Circourt et de son mari le Comte Adolphe de Circourt fut l'un des plus célèbres du XIXe siècle. Comme l'écrit Sainte-Beuve, "aucune prévention, aucun préjugé n’arrêtait cette personne, si pieuse d’ailleurs et si ferme dans ses croyances, dès qu’elle sentait qu’elle avait affaire à un esprit de valeur et à un homme de talent". Correspondant de Tocqueville, le Comte collabora à de nombreuses revues (Revue Britannique, Revue Contemporaine, Revue Britannique, etc...). . Etat très satisfaisant (mq. de papier au second plat, ex-libris Bibliothèque des Bruyères, très bon état par ailleurs) pour cet recueil établi par l'auteur, le Comte de Circourt et provenant de sa bibliothèque des Bruyères, à La Celle-Saint-Cloud.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR860.00 (€860.00 )

‎SANOIS (Jean-François-Joseph de La Motte-Geffrard, comte de).‎

Reference : 11680

(1786)

‎Journal du Comte de Sanois, depuis le 4e . may 1785. jusqu’au 25 janvier 1786. Mémoire dicté à Besançon la nuit du samedy 7. au dimanche 8 de may 1785. en continuant le dimanche 8. à deux bas officiers prisonniers comme lui dans les prisons militaires de cette ville Nota. Ce mémoire a été remis par le captif à M. Gilbert président de la Chambre de vacation à Charenton le 21. 7bre 1785 et retiré du greffe de Me Fremin Greffier où cette pièce était demeurée, après l'élargissement du prisonnier.‎

‎, , 1786. Manuscrit in-folio réglé (22 x 32,5 cm) de (2)-162 pp., quelques feuillets laissés vierges, vélin sur ais de bois (reliure de l’époque). Titre manuscrit sur le plat supérieur à l'encre du temps : Journal du Comte de Sanois sortant de la Maison de force de Charenton où il a été détenu au secret depuis le 4. may 1785 jusqu'au 25 janvier 1786. Premier cahier. Mémoire dicté à Besançon (suivi sur le dos, en long :) Journal manuscrit du comte de Sanois May 1786 7bre 1787. ‎


‎Mémoire autographe du comte de Sanois resté manuscrit déposé une première fois en captivité à Charenton au mois de septembre 1785 - revu et corrigé par ses soins l'année suivante, suite à son élargissement. Précieux exemplaire de travail, biffé, raturé et complété du comte de Sanois qui entreprit de relater toute l'affaire sous le titre Journal du Comte de Sanois.Jean François Joseph de La Motte-Geffrard, comte de Sanois (1723-1799), était aide-major des Gardes françaises et chevalier de l’ordre de Saint-Louis. Accusé de dilapidation et de banqueroute frauduleuse, il fut interné à Charenton en vertu d'une lettre de cachet demandée par sa famille. Libéré au mois de janvier 1786, il engage une procédure après avoir muri sa défense en détention. Son avocat, Pierre-Louis de Lacretelle, publia en 1786 un Mémoire pour le comte de Sanois sortant de Charenton, où il a été détenu pendant neuf mois, contre ses accusateurs - et dénonce l'usage fait de la lettre de cachet.C'est sa première justification dans cette affaire qui va bientôt enflammer l'opinion publique, dictée deux jours durant en captivité au mois de mai 1785 qu'il titre plus tard Relation de mes malheurs ou m’a (sic) confession générale et découpe en chapitres : Accusations. Audite alteram partem. Repliques aux accusations. Refus de legs dans des testaments. Conduite de ma fille à mon égard. Conduite de ma fille dans la circonstance de son mariage. Lettre écrite par Mr. De Sanois à Madame de G*** des H*** la douairière le 9 juin 1785. Ma bienfaisance envers mes frères cadets paiée d'ingratitude par deux de ces frères. Procès de moine René Rivière et du Sieur de Ponty. Caractère de ma femme. Conduite de Madame de Sanois en certaines circonstances. Détails concernant mon mariage. Ma retraite du service. Habitation au Château de la Houssaye près Chaumont en Vexin. Superbe trait de bienfaisance d'humanité et générosité de Mad. de Sanois. Autre belle action de Mad. de Sanois. Procès de M. le Président du Mazy. Vente de la terre du Boiscornillé en Bretagne. Mont de Piété. Avances exigées des fermiers. Nouvelles calomnies dont j'ai été informé par les Sr Des Brugnières. Argent pris chez les Régisseurs de Sanois. Emprunts divers. Acquisition des Terres d'Isle et de Vignely, évêché de Meaux. Mariage du Comte de Courcy. Mariage de Mr le vicomte de Goyon. Démarche pour travailler à ramener ma femme. Frais de la saisie de ma personne et de ma translation. Inquiétudes sur la longueur de ma captivité. Tableau de ma situation au 4e may 1785 jour que j'ai été arresté à Lausanne. Réserve et protestation de mes pouvoirs en temps et lieu contre les auteurs fauteurs et complices de ma détention illégale.« Le 21 7bre 1785 à Charenton j'ai remis ce mémoire à M. Gilbert-Devoisin président de la Chambre des Vacations du Parlement de Paris dans le paquet couvert en toile grise - adressé à M de P*** conseiller au Parlement. A Charenton 21 7bre 1785. De Sanois. » Lacretelle : « Que les choses étaient en cet état (sans que le Comte de Sanois en eût aucune connaissance) lorsque le 21 septembre il reçut la visite de MM. les Commissaires de la Chambre des Vacations, auxquels il présenta sa requête, & différents papiers qu'il a depuis retrouvés au greffe de la Cour lors de son élargissement. » (Mémoire pour le comte de Sanois défendeur à la demande en séparation de biens formée contre lui à la requête de la comtesse de Sanois, son épouse. p. 32) C'est le jeune avocat Pierre-Louis Lacretelle qui se chargea de la défense de Sanois et porta l'affaire devant l'opinion publique ; il transforma l'affaire en procès des lettres de cachet donc du despotisme avec ses redoutables mémoires pour le comte de Sanois qui furent autant de coins enfoncés dans l'édifice de l'Ancien Régime. Joint : - Lettre autographe signé Le Tellier adressée au comte de Sanois datée 1780, 2 ff. in-8 carré. - Portrait gravé du Comte de Sanois (87 x 140 mm). ‎

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EUR10,000.00 (€10,000.00 )

‎BONNARD (Abel) : L’Enfance. Paris, Le Divan, 1927. Plaquette petit in-8 sensu stricto, 72pp. [dont faux-titre et titre]-(1) f. [blanc / achevé d’imprimer], brochée, couverture imprimée ocre (de très bonne apparence, malgré une petite trace d’enfoncement en bas du dos, par contre, à l’intérieur, invasion de taches brunes – déjà - : papier de très mauvaise qualité). ÉDITION ORIGINALE, dans la collection « Les Soirées du Divan », n° 25, tirée à 925 exemplaires numérotés (celui-ci un des huit cents sur « bel alfa bouffant » (sic). D’entrée, le propos se veut rassurant : « J’aime plus l’enfance que les enfants » (p.7), mais, l’éducation doit être sévère : « (elle) n’est que le dernier cas du dressage » (p.59). Par ailleurs, quelle condescendance, quelle suffisance envers les plus démunis : « Un petit pauvre regarde avec une sorte d’étonnement et d’indépendance la misère de ses parents, qui n’est pas encore la sienne [sic !]» (p.44). Quel détachement du petit malheureux sur son sort : il est vrai que la religion est là, qui lui promet un bel avenir post-mortem. Surtout, pas de révolte, car, « rien de plus sinistre qu’un polisson gouailleur (…), c’est pourquoi le type de Gavroche est si repoussant » (p.41). Rien que çà. Autobiographie ? : « Un petit garçon de quatre ans jouait souvent avec une jeune fille, qui le maniait comme une poupée (…). Moi aussi, dit-il, quand je serai une jeune fille comme toi. – Mais, mon chéri, répondit-elle, tu ne seras jamais une jeune fille. Il faillit pleurer » (p.45). Dépit. Il faudra choisir, drame freudien / cornélien, attirance/répulsion : « Les enfants excellent à manier les grandes personnes (…) Dans ces manèges, l’adresse des deux sexes n’est pas égale (…) [Les garçons] sont plus simples, plus rudes (…) Les petites filles sont des femmes dès leur naissance, et les premières armes de ces innocentes sont celles des courtisanes » (p.63). Malgré tout, le Bonnard poète jaillit in fine : « Les enfants sont l’illusion de l’espèce, comme le printemps est l’illusion de l’année » (p.70)‎

Reference : G425

‎ Abel BONNARD (Poitiers, 1883-Madrid, 1968) était plus italien que corse, dit-on, par son père biologique, le comte Joseph, Napoléon, dit « Gégé », PRIMOLI, « homme du monde », descendant de Joseph et Lucien BONAPARTE, rien que ça. Le poète sera promu Ministre de l’Education Nationale, en avril 42. Il avait toutes les qualités requises pour exercer cette haute fonction, comme en témoigne sa profession de foi sur l’Education : « Il n’est pas bon de répandre aveuglément l’instruction » ; elle doit être réservée à une élite (note 3). Et, pour enfoncer le clou, « L’instruction n’est bonne, ni pour les femmes, ni pour le peuple » ; surtout pour les femmes du peuple…. Pour lui, la diffusion de l’instruction [est] responsable de « l’abject érotisme répandu (…) dans ces derniers temps », mélange de polissonnerie du XVIII° siècle et de « lourde sensualité juive » (note 4). Il restera ministre jusque dans le dernier carré, à Sigmaringen, avant de passer en Espagne; condamné à mort par contumace, il sera quasiment blanchi en 1960, sa peine étant commuée en dix ans de bannissement (date d’effet : 1945) : en conséquence, il était en droit de demander réparation à la République ; mais n’acceptant pas cette flétrissure morale, il retourne chez Franco ; il trépassera à Madrid, parfaitement oublié. Pas tout à fait : ses nombreux surnoms ont surnagé au désastre : « Abetz Bonnard », « La belle Bonnard », l’élégant « Abel Connard » et surtout « Gestapette » (note 5), en raison de ses affinités électives et sexuelles. Sur le Web, comme d’habitude, on trouvera tout et son contraire, pile ou face, endroit et envers (note 6) : aujourd’hui, les gays revendiquent ses mœurs (note 7), les moralisateurs nostalgiques de la Révolution Nationale insistent lourdement sur ses fréquentations… exclusivement féminines (note 8). En ce qui concerne l’inventeur du terme « Gestapette », c’est la foire d’empoigne : ne prêtant qu’aux riches, c’est tout d’abord attribué au Maréchal en personne, le quel n’aimait pas les « tapettes » ; à Londres, ce serait Pierre Dac : improbables tous les deux. On ne trouve trace de ce « mot » chez les praticiens de l’humour vache, Henri Jeanson et Galtier-Boissière, les références données à leurs écrits étant fausses, « Le Canard enchaîné » et « Le Crapouillot » ayant cessé de paraître dès 1939. Peut-être s’agit-il d’une boutade lancée, microphone fermé, par un quelconque cacique dans une école de la Collaboration, devant un béat parterre de veaux quiets, diffusée de façon illégale dans les réseaux « amis », avant de passer dans ceux de la Résistance ; procédé malhonnête et très contestable, qui, bien sûr, ne pourrait pas se reproduire aujourd’hui. ADDENDUM LES « SECRETS » DE LA NAISSANCE D’ABEL BONNARD Presque toutes les plumes de la littérature historique s’accordent pour affirmer qu’Abel, par l’intermédiaire de son père biologique, descendait de la famille Bonaparte ; avec des variantes : fils naturel « d’un Bonaparte » (chire.com), d’un des frères de Napoléon « Joseph » (medias.presse.info, Rey Cabietes, Yves Morel) ; Lucien est rarement cité (note 9). Quelques rares fausses notes dans cette quasi unanimité : la « paternité » du bonhomme, lointain bâtard de l’Empire et de la Papauté, est aujourd’hui remise en cause par Amado M. Rey Cabieses (note 10) : « Giuseppe Primoli falleciό solterio (…) Existe una idea segùn laqual G.P., de sus amores con Marie-Pauline Benielli, casada con E.A.E. Bonnard (…) habria tenido un hijo, Abel Bonnard (…) Usό [SIC!] el pseudόnimo de Gestapette. Sin embargo, otras fuentes aseguran que Bonnard era simplemente amigo de Premoli ». [ souligné par nous] (note 11) Qu’en est-il réellement ? La fille de Joseph, Zénaïde Bonaparte (1801-1854) avait épousé son cousin germain, Charles Lucien Bonaparte (1803-1857), fils de Lucien. Parmi leurs rejetons viables, la Princesse Charlotte (1832- 1901) épousa le Comte Pietro PRIMOLI di FOGLIA (1821-1883), Officier de la Maison Pontificale. Après le décès d’un de leurs fils, en 1882, suivi de près par la perte de son mari (1883), Carlita dut être internée à Paris, dans le service du Docteur Blanche, psychiatre renommé, qui ne put la guérir : consanguinité quand tu nous tiens… La suite : Joseph, Napoléon Primoli, l’autre fils engendra Abel, de sa liaison avec Pauline Benielli « qui ne pouvant l’épouser, se résolut à un mariage de raison » (Yves Morel) (note 12) ; le Prince n’épousa pas la bergère. Personnellement, j’ai un penchant, une inclination pour la prime au lit conjugal…‎

‎ FAKE HISTORY Cette histoire n’est qu’un conte, une histoire à dormir debout. Les historiens se sont fourvoyés, volontairement ou non : une ascendance noble, fut-elle impériale et illégitime, flatte l’orgueil du bourgeois. Seulement voilà : comme la terre, l’État Civil ne ment pas, …au moins sur les dates. On trouvera dans les Archives de la Corse du Sud, l’acte de mariage de Pauline Benielli et Ernest Bonnard, dans celles de la Vienne, l’acte de naissance d’Abel : le premier en date du 10/02/1880 (note 13), le second, en date du 19/12//1883 (note 14). Que la gestation fut longue ! Et on comprend mieux l’attachement d’Abel à sa maman ! Elle mourra dans la villégiature pétainiste de Sigmaringen en 1945. Mais il a encore mieux : Abel n’était pas fils unique, avant lui étaient nés un frère et une sœur, décédés tous deux en bas âge (note 15). ================= ‎


‎Note 3- Abel Bonnard : Pour l’élite intellectuelle, dans la Revue hebdomadaire, t.7, 07/07/1936, p.248). Note 4- cité d’après B. Pénicaud et Vincent Vidal-Naquet : Les révolutions de l’Amour (etc.). Note 5- aujourd’hui remis à la mode par nos chères politiques, NKM à propos de Patrick Buisson, la Marine au sujet du beau Florian… [en 2017…] Note 6- cf. Pierre Dac, qui à Radio Londres, fustigeait le ministre : dans son parti, « l’envers vaut l’endroit ») Note 7- hexagonegay.com précise qu’à l’époque, « les lieux de rencontre homos parisiens (cinémas et vespasiennes) connaiss[ai]ent bien sa silhouette » ; en revanche, il déplore que « Je Suis Partout » ni la presse d’extrême- droite, si prompts à dénoncer l’homosexualité (…) n’ont fait état de l’homosexualité de Bonnard ». Note 8- pour present.fr/tag/abel-bonnard/ : « La belle Bonnard… Gestapette… Yves Morel le sait : immanquablement, ce sont les plaisanteries qui fuseront de la bouche des sots si vous jetez le nom d’A.B. dans une conversation (même universitaire). Et pourtant, voilà une personnalité plus complexe que sa mauvaise renommée : on ne lui connaît que des liaisons féminines ». Sans rire ! Note 9- Buisson (Patrick) : 1940-1945. Années érotiques (Paris, Albin Michel, 2009.2 volumes. « Abel Bonnard, le scandaleux » (t. I, p.263 et suiv.) nous apprend que « son vrai père est un aristocrate italien, J.N. Primoli, descendant de Lucien Bonaparte, qui séduisit sa mère, Marie-Paule [sic !] Benielli, peu de temps avant son mariage [re-sic !!]». Note 10- Descendia de José Bonaparte, Rey de Espana y de las Indias, y sus entronques i talianos y franceses (Anales de la Real Academia Matritense de Heràldica y Genealogia, vol.XII, 2009, pp. 143-327). Note 11- Pasquali, Costanza : Proust, Primoli. La Moda. Otto lettere inedite di Proust e tre saggi. Roma, Ed. di Storia et litteratura, 1961, p.32. Note 12- Yves Morel ( Abel Bonnard. Coll. Qui suis-je ? Editions Pardès, 2017) : « Ne pouvant épouser le père de son enfant, Pauline Benielli se résolut à un mariage de raison avec Ernest Bonnard (…) qui reconnut Abel et lui donna son nom », qui complète bien la formule de P. Buisson (note 9). Note 13- Archives Départementales de Corse du Sud Ajaccio, Mariages, 1880 (f° 55-56/159) Note 14- Archives Départementales de la Vienne, Naissances, 1883 (9 E, p. 251), avec cette note marginale manuscrite : « Décédé à Madrid (Espagne) le 31 mars 1968 ». Confirmation de sa naissance, post mortem. Note 15- Abel- Jean- Désiré (A) aux prénoms identiques et Fanny-Françoise-Justine (B) (A) Melun, avril 1881- Poitiers, 26/06/1883. A.D. de la Vienne , Décès 1883, n°490, f° 147/278 (B) AD de la Vienne, Poitiers, 08/07/1885 [Naissances 1885, n°438, f°121/250]- 12/05/1886 [Décès 1886, n°370, f° 102/259. « Nom de la mère : Pauline Bennieni »] !! Aujourd’hui, (08/2022), que l’on consulte Wikipédia, ou des sites dits sérieux ( ?) de généalogie (geneanet, geneastar), la fausse généalogie prospère. Une lueur d’espoir : la généalogie d’Ernest Bonnard, le père « nourricier »… Patatras ! Si le frère aîné Abel (1881-1883) est bien mentionné, on trouve immédiatement après un « demi-frère Abel, etc.). Errare humanus est, perseverare diabolicum. ‎

Roland Gautier - Jurançon

Phone number : 05 59 06 02 00

EUR18.00 (€18.00 )

‎ LAROCHE ET GABIOU NOTAIRES‎

Reference : 24408

(1799)

‎NOMINATION DE MONSIEUR RENE RUEL, HOMME DE LOI, COMME PROCUREUR GENERAL POUR REGIR ACTIVEMENT TOUS LES BIENS ET AFFAIRES DU CITOYEN NICOLAS AUGUSTE MARIE ROUSSEAU COMTE DE SAINT-AIGNAN DEMEURANT A NANTES, PARIS LE 5 THERMIDOR AN 7 [23 Juillet 1799],‎

‎PARIS 1799 1 acte, brochure de 4 pages (un grand feuillet plié en 2), sur papier velin ligné et filigrané, manuscrite à l'encre brune sur les 3 premières pages, format : 29,5 x 21 cm, tampon timbre fiscal noir :"loire-inférieure", 75 centimes, en haut à gauche de la 1ère page, fait à PARIS LE 5 THERMIDOR AN 7, signé : RUEL,‎


‎Le "comte" Nicolas Auguste Marie Rousseau de Saint-Aignan, PAIR de France, né à Nantes le 8 mars 1770 et mort à Paris le 21 mai 1858, est un militaire, diplomate et homme politique français (Comte (fait baron de l'Empire, il fut appelé comte après son élévation à la pairie en 1835, sans avoir jamais reçu ce titre. Un cas similaire se présente avec Antoine d'Argout) ................ rare document original d'époque ...... en bon état ( good condition). bon état ‎

Phone number : 06 81 28 61 70

EUR160.00 (€160.00 )

‎FRANCHE-COMTE‎

Reference : 7732

Bouquinerie70 - combeaufontaine

Phone number : 06 48 03 16 14

EUR14.00 (€14.00 )
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