Scorpion. 1959. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur bon état. 252 pages, premier plat de couverture illustré en couleurs par Viteaud.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Reference : RO40057264
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1959 Paris, Editions du Scorpion, 1959, petit in 8° broché, 252 pages ; ex-donno sur le faux-titre.
Tirage limité et numéroté, un des 120 exemplaires sur Alfa mousse (seul grand papier). ...................... Photos sur demande ..........................
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Les éditions du SCORPION (1959) - Broché de 252 pages - Etat neuf non coupé
2 vol. in-12 br., Alphonse Lemerre, Paris, 1881, 242 pp. ; E. Dentu, s.d. [ 1894 ], 340 pp. et 2 LAS, l'un format 10,5 x 13,5 cm, 2 pp. et demie, l'autre format 11 x 17,7 cm, 4 pp.. Rappel du titre complet : Les Charniers (Sedan) [ On joint : ] L'Arche. Journal d'une Maman [ Edition originale ] [ On joint 2 Lettres autographes signées de l'auteur ] L.A.S. de 3 pp. datée du 18 novembre 1885 : "N'a pas lu cq - Huysmans plat, & d'autres. Bon Dieu ! Quel gâchis ! Depuis samedi, je n'ai plus lu d'épreuve de Happe-Chair. Pourquoi ? Sachez, Cher ami, que je ne veux me mettre à mon nouveau roman qu'après avoir terminé toute la révision de ce bouquin-là. Nous avons donc un intérêt commun à accélérer vous l'envoi & moi le renvoi des épreuves. Décidez l'imprimeur à me faire les expéditions de jour en jour.Un mot à propos des en-tête, des lettres ornées & des culs-de-lampe : ils sont d'une lourdeur et d'un faux goût parfaits. Jetez y un coup d'oeil : vous verrez qu'ils ne cadrent pas avec l'esprit de mon texte et qu'ils alourdissent l'expression. [... ]PS : [ ... ] n'oubliez pas les deux ex. sur Japon"L.A.S. de 4 pp. datée du 12 mars 1886"Ah ça, mon cher Brunhoff que devenez-vous ? Quelle est la raison de ce trop long silence [ ... ] ? La maison n'est-elle plus au coin du quai ? [ Vous êtes ] loin de la promesse que vous me fîtes ici de m'écrire tous les jours ! Parbleu ! [... ] de mon Happe-Chair dont vous avez totalement celui de ma parole et qui peut-être par votre faute, ô nautonnier-papillon ! court le risque d'aller [... ] dans les bas-fonds de [ ...cule ]publique ! Mme Lupar ne va plus ; je me décourage à l'idée que ce [ ... ] bouquin ne vivra que la répétition de l'échec subi par Happe-Chair, & je regrette Charpentier qui du moins l'aurait acheminé à ses 6000. Mais dites moi donc si vous n'avez pas tout à fait hérité du funeste mutisme de votre ex-associé, où nous en sommes de notre tirage - où nous en sommes de toutes les belles promesses [ ... ] et quand paraîtront les fameuses annonces - et quand le Gil Blas publiera la note relative [... ] - et ce qu'il faut [... ] Wolff, Ulbach, Geffroy, Lapierre, Rochefort, Colombine & les autres - et si décidément tout le service d'essais a été enfin fait, Huysmans, Mirbeau, Taine, Fabre, Barbey, etc etc. [... ] de foules d'autres [... ] dont je voudrais faire des épines pour en vous crever les yeux ! Celui-ci du moins, nous a fait un mot [... ] Ah : le Malheureux ! Jamais le couplet d'une telle phrase & d'une ordonnance d'art n'a frôlé son cervicules ! Il eût mieux fait de se taire : dites le lui & pour vous & pour moi. Je vous prie de présenter mes respectueuses salutations à Mme de Brunhoff [... ]
Nous vendons en lot cet ensemble de deux ouvrages de Camille Lemonnier (première édition sous ce titre de Sedan, paru en 1871, et édition originale de l'arche), dans lesquelles étaient conservées deux belles et importantes lettres autographes signées de l'auteur, manifestement adressées à son éditeur Maurice de Brunhoff, et toutes deux relatives au roman Happe-Chair publié chez celui-ci par Lemonnier. La première évoque la correction des épreuves, la seconde l'échec et le dépit de Camille Lemonnier, son découragement par rapport à la rédaction de son roman Madame Lupar, la liste des auteurs célèbres pour le service de presse, les déboires de Maurice de Brunhoff avec son associé Monnier, etc... Comme Lemonnier l'indiquera dans la dédicace imprimée de Happe-Chair, en hommage à Emile Zola, "Nous étions deux à étudier en même temps la souffrance du peuple, vous chez les hommes de la houillère, moi chez les hommes du laminoir. Pendant que vous écriviez Germinal, j'achevais Happe-Chair". Traces de trombones aux lettres, usures en mors et dos des volumes. Prix de l'ensemble, non séparable.
1 L. A.S. de 3 pages sur papier bleu, datée du 18 septembre (sans mention d'année) : [ Il regrette qu'on ne l'ai pas prévenu que ses services n'étaient plus attendus : ] "J'ai donc fait une chronique, mais on me l'a laissée pour compte. Il aurait peut-être été plus correct de le faire savoir qu'on n'en avait plus besoin. Mais je n'ignore pas que les moeurs du journalisme ont beaucoup changé depuis quelque temps, aussi je passe condamnation sur ce sujet. J'ai lu votre nouveau programme. J'ai vu que le Courrier de Paris s'est mis en frais d'une "Nuance littéraire". Je vous en félicite et je m'en félicite aussi de mon côté ; car cela m'explique en quoi vous n'avez plus besoin de ma collaboration. J'éprouvais quelque embarras à la réfuter à un jeune confrère, et je suis aise de me trouver libre d'un engagement qui, je l'avoue, devenait onéreux pour moi. Et puis vous exigiez de moi - si j'ai bien compris votre lettre - des courriers dans le genre des inimitables lettres de Mme de Girardin ou des spirituelles chroniques de Villemot. C'était là plus que je pouvais faire. Si vous avez eu l'adresse de mettre la main sur le "rara avis" capable de réaliser ce prodige, faites le moi connaître, je vous prie, et je me charge de lui faire donner mille francs par mois dans un grand journal. Quant à moi, mon ambition personnelle ne saurait aller jusque là. Vous l'aurez bien compris, & je vous remercie de m'avoir épargné la rougeur de vous en faire l'aveu. Enfin, le Courrier de Paris a une nuance littéraire, comme la Revue des Deux Mondes a un esprit. C'est parfait. [... ] permettez-moi à ce sujet, un petit conseil : exigez d'eux aussi une légère teinture grammaticale. Il y en a deux ou trois dont la syntaxe doit faire tressaillir d'horreur les cendres de Lhomond et de Wailly dans leur vénérable sépulture" [il reste néanmoins à sa disposition : ] "pourvu que vous n'exigiez de moi ni le génie du Vicomte de Launay ni le bon sens incisif d'Auguste Villemot ]
Belle et curieuse lettre autographe signée du critique et historien Albert de la Fizelière (1819-1878), proche de Baudelaire, Champfleury ou Baudelaire, dont il rédigera la première bibliographie. L'un des grands journaux parisiens, le "Courrier de Paris" inaugura le règne de la chronique quotidienne.