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Werner Richter Hans
Les vaincus
Pierre Horay. 1950. In-8. Broché. Bon état, Couv. défraîchie, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 366 pages.. . . . Classification Dewey : 830-Littératures des langues germaniques
Reference : RO40024506
Préface de Maurice Nadeau. Traduit de l'allemand par Henri et M Thies Classification Dewey : 830-Littératures des langues germaniques
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Nouvelle Revue Française - Littérature L'année des vaincus ( I ) ( André Chamson ) - Déchiré ( Léon-Paul Fargue ) - Bergsonisme et Neurologie ( H. Le Savoureux ) - Le mariage de l'infante ( Elie Rabourdin ) - Les gens de lettres contre le cinéma ( Denis Marion ) - Vie de Max Jacob ( fin ) ( Robert Guiette ) ChroniquesNotesL'air du mois
N° 251 - 1er août 1934 - in-8 broché - 160 pages
assez bon état (couv. légèrement défraîchie)
Annales - Economies / Sociétés / Civilisations - Revue bimestrielle publiée avec le concours du C.N.R.S et de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales - Ed Armand Colin
Reference : 9999
La Victoire des Vaincus.
Denoël, 1938, in-8°, 432 pp, préface du maréchal Pétain, broché, papier jauni, état correct
Cet ouvrage, qui figure sur la Liste Bernhard d'août 1940 et sur la Liste Otto de septembre 1940, fut retiré de la vente. — "Le titre éloquent de l'ouvrage en indique bien le sens, Les vaincus de 1918 sont devenus, sans se battre, des vainqueurs ; ayant perdu la guerre, ils ont gagné la paix. La situation politique de 1918 s'est renversée en 1938, avec l'annexion de l'Autriche, événement aux conséquences incommensurables, et avant même le démembrement de la Tchécoslovaquie, dont il n'est pas encore question dans ce livre. En une centaine de pages vivantes et dramatiques, parfois mélodramatiques, Fribourg montre l'Allemagne avant la première guerre mondiale, depuis l'avénement de Bismarck. Une soixantaine de pages donnent le récit de la guerre. Fribourg fait un sort à quelques documents, « vraiment décisifs », selon lui, et dont il prétend que l'histoire s'en trouve éclairée « d'un jour nouveau ». Puis, c'est, après la guerre, d'une part, l'effort des vaincus par la propagande, l'école, l'université, l'armée, la diplomatie, l'activité économique ; d'autre part, les fautes des vainqueurs. Le résultat apparaît avec les batailles gagnées : bataille pour l'unité allemande, bataille contre la livraison des coupables de guerre, bataille contre les responsabilités de la guerre, bataille contre les réparations, bataille pour l'armement, bataille diplomatique contre l'occupation et contre l'isolement, et avec les conquêtes territoriales : celle de la Sarre, celle de l'Autriche, plus tard celle des Sudètes. Dans ce livre d'une lecture fort suggestive, il ne s'agit pas d'une histoire impartiale. Fribourg ne nous paraît équitable ni pour Bismarck ni surtout pour Stresemann (p. 95-96, 287-290). Son indignation patriotique veut souvent trop prouver..." (Maurice Baumont, Revue Historique, 1939) — "Après la grande guerre, les capitalistes du monde entier ont financé le réarmement de l'Allemagne. Ils ont élevé le potentiel de guerre allemand à un niveau qui a permis à Hitler de risquer la conquête du monde. Les vainqueurs de 1918 se sont abandonnés à des illusions incroyables dont les conséquences se trouvent mises en pleine lumière dans l'admirable ouvrage d'André Fribourg : La Victoire des vaincus...". (F. W. Foerster, L'erreur mondiale dans l'interprétation de la mentalité allemande, dans Politique étrangère, 1948)
La Victoire des Vaincus. Deux journalistes belges en Alsace-Lorraine.
P., Arthème Fayard, s.d. (1910), in-12, 319 pp, notes et documents in fine, broché, couv. illustrée par Hansi, dos fendu, état correct
"La question que posaient et qu'ont résolue MM. Dumont-Wilden et Souguenet : que devient, après de longues années de conquête, une région durement soumise à l'entreprise du vainqueur ? A bicyclette, ils ont parcouru les villes et les villages des pays annexés, causant avec les gens qu'ils rencontraient, couchant à l'auberge, interrogeant les paysans, les bourgeois, les fonctionnaires, les hommes politiques, écoutant bien, regardant avec soin ; et ils ont travaillé « avec tout le désir d'impartialité dont se croyaient capables deux hommes vivant dans l'atmosphère fiévreuse et passionnée de ce temps. » Ils ont recueilli tous les témoignages, sans fausseté ; et ils les ont tous interprétés avec bonne foi. Leur enquête n'aurait eu, autrement, nul intérêt. Ils examinent le problème de la germanisation dans nos provinces et répondent : non, ces provinces ne sont pas germanisées, au bout de quarante ans. Le livre que leur enquête leur a donné porte ce titre : “La Victoire des vaincus” . Notre victoire, à nous vaincus de 1870, ce fut, en attendant mieux, l'âme française demeurée intacte, en Alsace et en Lorraine. Remercions ces écrivains belges, tant est forte leur joie d'annoncer la victoire des vaincus." (André Beaunier, Revue des Deux Mondes, 1914)
Les Vaincus. Drame en quatre actes
Anvers éditions « Lumière » 1922 In-16° carré (160 x 146 mm) 334 pp., broché, non découronné
POUR UN THÉÂTRE POPULAIRE. Édition originale rare, un des 70 exemplaires sur Hollande, seul grand papier (celui-ci un des 20 hors-commerce, marqué D). Tirage total de 1070 exemplaires. Envoi autographe signé : « A. M. le dr A. Dufour / en cordial et reconnaissant hommage / Romain Rolland / décembre 1922 » Historien du théâtre puisant pour ses propres drames dans les sujets antiques, Romain Rolland est profondément marqué, en 1892, par les expériences de son ami Maurice Pottecher autour du théâtre du Peuple. 5 ans plus tard, il compose Les Vaincus, drame ibsénien bien différent de sa production habituelle puisquinspiré par lassassinat du président Carnot. La pièce demeure inachevée, ce qui nempêche pas Romain Rolland de continuer à réfléchir aux enjeux socio-politiques de lart dramatique. En 1899, il propose un projet de congrès européen consacré au théâtre populaire ; mais celui-ci peine à aboutir, et le Théâtre finalement fondé ne correspond en rien à ses idéaux. Il se désole dans son carnet : « Dimanche dernier, le ministre exécutait en partie le projet dont nous étions menacés et a inauguré lUniversité Populaire de la Rue Mouffetard avec le concours des quatre théâtres subventionnés représentés par Mounet-Sully, Coste, Delmas, Delna. Point de spectacle mais des récitations (Les Pauvres Gens de Hugo une fable de La Fontaine, une scène du Mariage Forcé). Cérémonie dailleurs très snobique où assiste à peine 1/8 du peuple. » (« Petit carnet inédit », 2 février 1900 [BNF RR], cité par Meyer-Plantureux) Romain Rolland trouvera cependant une consolation dans sa collaboration avec le metteur en scène Firmin Gémier, qui fonde en 1920 le Théâtre National Populaire. Cest dans ce contexte que paraît enfin Les Vaincus, toujours inachevé. Le dramaturge souligne cependant : « Si je commençais à y faire quelques additions ou retouches, on pourrait me soupçonner de lavoir adapté aux événements et aux pensées daujourdhui. Son originalité est de les avoir devancés dun quart de siècle » (p. 13) Dos insolé ; Meyer-Plantureux, Chantal. « Romain Rolland, premier théoricien du théâtre populaire » in Romain Rolland : théâtre et engagement. Presses universitaires de Caen, 2012. pp. 17-27.
