Hachette supérieur. 1993. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 255 pages. Texte surligné au fluo sur certaines pages.. . . . Classification Dewey : 944-Histoire de France varia
Reference : RO40014384
ISBN : 2010157621
Classification Dewey : 944-Histoire de France varia
Le-livre.fr / Le Village du Livre
ZI de Laubardemont
33910 Sablons
France
05 57 411 411
Les ouvrages sont expédiés à réception du règlement, les cartes bleues, chèques , virements bancaires et mandats cash sont acceptés. Les frais de port pour la France métropolitaine sont forfaitaire : 6 euros pour le premier livre , 2 euros par livre supplémentaire , à partir de 49.50 euros les frais d'envoi sont de 8€ pour le premier livre et 2€ par livre supplémentaire . Pour le reste du monde, un forfait, selon le nombre d'ouvrages commandés sera appliqué. Tous nos envois sont effectués en courrier ou Colissimo suivi quotidiennement.
Hachette, 1991 in-8° carré, 255 pp, cartes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Carré Histoire)
Tragique épisode de l'Histoire de la France contemporaine, la décolonisation est aussi le plus mal connu : il n'existe pas d'histoire officielle ni de version consensuelle, mais des histoires partielles et partiales qui s'affrontent autour d'enjeux de mémoire. A la lumière des recherches universitaires récentes et des documents d'archives, il est aujourd'hui possible de mener un travail scientifique. C'est l'objet de ce livre. L'auteur commence par définir les notions de colonisation et de décolonisation afin de ressusciter les réalités multiples de concepts souvent ambigus. Puis il retrace la formation de l'Empire colonial français depuis le XVIème siècle, avant d'étudier ses caractéristiques économiques et politiques lors de son apogée territorial entre 1919 et 1939. Vient enfin la succession des conflits qui, en moins d'un quart de siècle, ont disloqué cet Empire : les chocs de la Seconde Guerre mondiale, les tentatives pour constituer une Union française, la guerre d'Indochine, les troubles en Afrique du Nord et la guerre d'Algérie, l'évolution moins tumulteuse de l'Afrique noire. Sur tous ces points, l'auteur restitue la trame des faits et éclaire le lecteur avec neutralité, en apportant des réponses précises aux questions soulevées par le processus de décolonisation. De nombreux textes permettent de restituer, pour chaque période, les rapports de force et les prises de positions. Les étudiants en Histoire et tous ceux qui désirent mieux cerner cette question difficile trouveront là un remarquable travail de synthèse. — "Guy Pervillé publie un excellent ouvrage, précis, à la documentation sans failles. A la suite d'un chapitre consacré aux concepts qui sous-tendent les mots colonisation et décolonisation, le premier tiers du livre environ est consacré à la colonisation elle-même, aux étapes de la formation de l'Empire et à sa description au moment de son apogée. Sans aucun manichéisme, l'auteur décrit parfaitement ce face à face inégalitaire du colonisateur et des colonisés, extrêmement divers de l'Indochine à l'Afrique centrale, du Maghreb à la Nouvelle-Calédonie. Diversité dont il ne fut guère tenu compte, puisque les protectorats eux-mêmes furent tenus en main presque comme les pays d'administration directe. Vient ensuite la Deuxième Guerre mondiale et les perturbations qu'elle entraîna par l'effort de guerre et la montée des revendications déjà bien perceptible avant 1939. Avant d'aborder la décolonisation proprement dite, le lecteur possède tous les éléments qui vont influer sur les appréciations des gouvernements de la métropole et de l'opinion publique face aux exigences qui se manifesteront plus ou moins tôt. Très tôt pour l'Indochine, dès 1945 et jusqu'à la rupture totale, quelques années plus tard pour la Tunisie et le Maroc, puis l'Algérie, finalement l'Afrique noire à partir de 1958. Le désir d'émancipation n'entraîna pas partout la guerre, mais la responsabilité française semble bien avérée partout. A un développement économique insuffisant, parce que les investissements avaient été limités au maximum dans l'Empire, s'ajouta un manque d'intérêt pour les aspirations des populations locales, une instabilité politique et de médiocres acteurs à la tête de l'État, incertains quant aux décisions à prendre. L'arrivée du général de Gaulle au pouvoir donna davantage de cohésion à l'action de l'État. Mais les échéances étaient inéluctables et à quelques exceptions près les colonies françaises prirent leur indépendance..." (Paule Brasseur, Revue française d'histoire d'outre-mer, 1992)