Hachette. 1937. In-12. Cartonné. Etat passable, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Papier jauni. 472 pages augmentées denombreuses illustrations en noir et blanc dans le texte. Dos légèrement décollé.. . . . Classification Dewey : 850-Littératures italienne, roumaine, rhéto-romane
Reference : RO40003511
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«La plus importante des trois éditions données par Kerver de la première traduction par Jean Martin, du plus beau et du plus célèbre livre italien de la Renaissance, publié en 1499 à Venise par Alde.» (Pierre Berès). Paris, Jacques Kerver à la Licorne, 1561. In-folio de (6) ff., 157 et (1) f. pour la marque de Kerver. Infime déchirure ds. l’angle inf. f. 49, mouillure marginale sans gravité sur qq. ff. plus prononcée sur les 5 derniers ff. Pleine basane marbrée, encadrement d’un triple filet à froid, dos à nerfs orné, tranches rouges. Reliure du XVIIIe siècle. 333 x 220 mm.
«La plus importante des trois éditions données par Kerver de la première traduction par Jean Martin, du plus beau et du plus célèbre livre italien de la Renaissance, publié en 1499 à Venise par Alde.» (Pierre Berès). Brunet, IV, 779; Harvard, French, n°147; Jean Martin, Un traducteur au temps de François Ier et de Henri II (Cahiers V.-L, Saulnier, 16), Paris, 1999; D. Cordellier, Luca Penni, un disciple de Raphael à Fontainebleau, Paris, 2012, pp. 111-113. Elle est ornée de 181 gravures sur bois dont 13 à pleine page. Le dessin du beau titre gravé aux termes-satyres a récemment été attribué par Dominique Cordellier à Luca Penni. Les figures reprennent certains des bois de l’édition aldine en les adaptant. «C’est donc un livre un peu autre que l’original qui est ainsi proposé au public… Qui s’intéresse à l’Antiquité, à l’architecture, aux palais et aux jardins… Oubliant que le Poliphile est une narration romanesque, la plupart des lecteurs du XVIe siècle y cherchera des modèles d’architecture». (Martine Furno, notice du CESR) Cet extraordinaire roman d’amour est l’un des plus marquants de la littérature de la Renaissance. L'ouvrage est dédié au comte de Nanteuil de Hardouyn, Henri de Lenoncourt, gouverneur de Valois par le traducteur Jean Martin. Le livre est ainsi devenu spécifiquement français, le traducteur indiquant lui-même qu'il a œuvré à partir d'un « langage italien meslé de grec et de latin». Le texte, devenu surtout célèbre par la très belle édition imprimée par les Alde en 1499, est d'un intérêt capital et peut être regardé, à juste titre, comme l'une des têtes d'école du roman de fiction. Magnifiquement imprimée par Marin Masselin cette édition est la dernière et la plus importante des trois données par Kerver. Ce sont les mêmes figures que dans la première édition française donnée par le même éditeur en 1546; seule une figure a été modifiée : celle, à pleine page, du feuillet B6 v°, représentant une porte antique à colonnes munies de chapiteaux dérivés de l'ordre dorique et tendant vers le composite. On voit ainsi se manifester une préoccupation architecturale clairement exprimée. Dans l'édition française de 1546, comme dans l'aldine de 1499, cette gravure, ne montrait pas les chapiteaux des colonnes et reproduisait un dessin assez informe, encombré de commentaires rapportés en reproduction d'écriture et avec des chiffres. « Cette édition présente, comme celle de 1554 qui l'a précédée, une très intéressante variante par rapport à la première française de 1546. Remplaçant le privilège du 8 mars 1543 de l'édition de 1546, le verso du titre contient un feuillet liminaire, curieusement rédigé en latin, signé, de Jacques Gohory, 1520-1576, d'ancienne origine familiale toscane. Proche de la Pléiade et du cercle d'Antoine de Baïf, Gohory se consacra aux études de poésie, musique, alchimie, histoire naturelle, philosophie, médecine, après avoir été chargé de missions en Flandres, en Angleterre et à Rome. On lui doit la création d'une académie privée, le Lyceum philosophal, qui rivalisait avec l'Académie royale de poésie de Baïf, fondée deux ans plus tôt, ainsi que la traduction française de nombreux textes latins, italiens ou espagnols. Cette note, parue pour la première fois dans l'édition de 1554 publiée au lendemain de la mort de Jean Martin et que l'on retrouve dans toutes les éditions ultérieures, confirme l'indication donnée par Martin dans son introduction de l'acrostiche formé par les lettres initiales de chacun des chapitres donnant la clef de la paternité de l'œuvre : Poliam prater franciscus columna peramavit (Frère François Colonna brûla d'amour pour Polia). Dans sa dédicace à Henri de Lenoncourt, son protecteur, et dans son avis aux lecteurs, Jean Martin indique qu'une traduction par un gentilhomme vertueux lui fut donnée par un ami pour être revue ; il ajoute qu'à son regret le texte italien n'a pas été traduit directement par Nicolas Herberey. Dans sa note, Jacques Gohory s'identifie comme l'ami qui transmit l'ouvrage à Jean Martin après qu'un certain chevalier de Malte en eut tracé une esquisse, on a cru voir en ce dernier le frère du dédicataire, le cardinal Robert de Lenoncourt, dont Martin fut quelque temps le secrétaire ». «Un des ouvrages illustrés les plus célèbres du XVIe siècle. Il a exercé une influence considérable, non seulement sur l’esthétique du livre à cette époque mais aussi dans les multiples applications de l’art décoratif.» (Brun, Le Livre français illustré de la Renaissance, p. 156). Les initiales en arabesques contenant le célèbre acrostiche avec le nom de l’auteur, qui faisaient leur première apparition à Paris, ont été spécialement dessinées pour ce livre. Leur aspect est amélioré par rapport à celui de leur première utilisation dans les deux autres éditions par Kerver de l'Hypnerotomachie puisqu'elles ne sont plus entourées d'un filet comme dans l'édition de 1546 et présentent de ce fait toute l'élégance de leur construction. On trouve à la suite de la dédicace un poème liminaire français au verso duquel est imprimé un sonnet italien où l'on observe des variantes avec le texte publié en 1546, aussi bien dans l'original italien que dans la traduction française donnée en vers au-dessous : les initiales gpm qui dans l'édition de 1546 précédaient le sonnet italien ont disparu, et la devise italienne qui le suivait est remplacée par cette devise latine : Coelum, non solum (Le ciel, non la terre). Les beaux exemplaires en reliure ancienne sont rares: Christie's London adjugeait il y a 17 ans un exemplaire sans âme relié au XXe siècle par Sangorski et Sutcliffe, pour 20000 € (Christie's, July 11, 2000, lot 154). Un second exemplaire en parchemin usagé, était vendu 27500 € il y a 22 ans à Paris. (Pierre Berès – Livres et manuscrits significatifs, Paris, 1995, n°15). Quelques années plus tard, en 2010, la Librairie P. Sourget cataloguait et vendait 35000 € un exemplaire relié en vélin du XVIIe siècle mesurant 25 mm de moins que le présent exemplaire. Précieux exemplaire complet, à très belles marges (hauteur: 333 mm), conservé dans sa reliure du XVIIIesiècle, de l’une des œuvres les plus marquantes de la littérature illustrée de la Renaissance.
Paris : Guillaume de Luyne et Gherardi, 1694 In-12, (8)-545-(2) pages. Basane de l'époque, dos à nerfs orné.
Fortes traces d'usage, plats et dos frottés, coiffe de tête arrachée. Nombreuses annotations manuscrites sur les pages. Première édition de cette importante source sur la commedia dell'arte en France à la fin du XVIIe siècle. "Toutes les anciennes éditions de ce recueil sont très rares." (Soleinne)Arrivé en France vers 1670, l’acteur italien Evariste Gherardi débuta au Théâtre-Italien de l’Hôtel de Bourgogne le 1er octobre 1689. Il était l’Arlequin de la troupe autorisée et privilégiée par Louis XIV.« A partir de 1680, date de la fondation de la Comédie Française, la troupe d’acteurs italiens installée à Paris depuis 1600 a son propre théâtre, où elle présente en italien des pièces comiques, basées sur un répertoire de canevas traditionnels. Pourtant, dès 1681, elle commence à donner des scènes en français […]. En 1688, Regnard et Montchesnay, deux jeunes amateurs de théâtre, viennent s’associer à Fatouville pour fournir aux Italiens le texte de scènes, bientôt de pièces, françaises. Ces auteurs ajoutent aux traditions de la commedia dell’arte le goût de l’observation de l’actualité. […] Le public parisien apprécie fort les comédies du Théâtre Italien, qui réunissent la franche gaieté du jeu italien et la satire relativement audacieuses de mœurs contemporaines. […] Leur popularité est telle qu’en 1694, un membre de la troupe, Evariste Gherardi, décide de publier un recueil des scènes françaises jouées par les Italiens. » (W. John Kirkness, Le français du Théâtre italien d'après le Recueil de Gherardi, 1971)Ce recueil comprend : Arlequin empereur dans la Lune, Le Banqueroutier, Colombine avocat pour et contre, La Matrone d'Ephèse, Arlequin protée, Arlequin Jason ou de la Toison d'or comique, La Fille savante, Arlequin Mercure galant, La cause des Femmes, Du Phenix, Des souhaits, Arlequin grand sophy de Perse, Le Divorce, Arlequin homme à bonne fortune, La bagatelle de Vulcain, Les Aventures des champs Elisées et Plaidoyer d'Arlequin défenseur du beau sexe. Soleinne 3349.
Basle Chez Jean Schweighauser 1794 2 vol. in-4 ( 25,5 x 20 cm ) ( poids = 2,2 kg ) Frontisp. , t. , (1) f. , 522 pp. + t. , 442 pp . Texte sur 3 colonnes . Frontispice gravé par Chovin . Avec Avis du libraire . Vignettes sur les p. de titre , 3 bandeaux , 1 cul-de-lampe . Plein veau raciné . Dos lisse richement orné et doré , p. de titre maroquin rouge et de tomaison maroquin vert . Bon état . Coins légèrement émoussés . Petits frottés et rayures sur le plat sup du vol. 2 . Papier jauni voire bruni à la fin du vol. 2 . Note manuscrite ( 3 ou 4 mots ) à l ' encre p. 39 du vol. 1 ; mouillure marginale dernier f. du vol. 1 . Mouillure marginale en tête au vol. 2 .
Jean VIGNERON ( VENERONI ) né à Verdun au XVII ème siècle . Apprit si bien l ' italien qu ' il réussit à tromper sur ses origines , et il italianisa son nom . Enseigna l ' italien à Paris . " La pureté de son langage et la clarté de ses principes lui procurèrent bientôt un grand nombre d ' élèves ( ... ) Un des auteurs de ce temps-là qui , par la facilité de leur style , ont le plus contribué à répandre en France le goût de la littérature italienne . " ( Michaud , Biographie universelle , 1827 , T. 48 , pp. 131-132 ) . Secrétaire-interprète du Roi . Traduisit en français des oeuvres italiennes et en italien des fables françaises . Publia en 1708 Le Dictionnaire italien françois et françois italien , en 1710 , " Le Maître italien " , grammaire restée célèbre .
Phone number : 05 53 48 62 96
, Brepols, 2021 Paperback, 484 pages, Size:216 x 280 mm, Illustrations:7 col., 24 tables b/w., 26 musical examples, Language: French. ISBN 9782503583631.
Summary Au cours du XVIIe et du XVIIIe si cle, l'op ra italien a voyag partout en Europe, du Portugal jusqu' la lointaine Russie, son acclimatation passant par un renouveau des pratiques th trales pr existantes. Dans un espace europ en qui chantait en italien, la France a t consid r e comme un cas d'exception. Le mythe d'un Lully cr ateur de la trag die lyrique, redoublant ses efforts pour conjurer la r ception de l'op ra italien, a longtemps habit les r cits des livres d'histoire. Effectivement, l'op ra italien en tant que macrostructure n'a pas exist sur la sc ne fran aise entre la fin du XVIIe si cle et le milieu du XVIIIe si cle. En revanche, peut-on affirmer la m me chose de l'une de ses composantes majeures, l'air ? Par l' tude de la circulation de l'air italien, de son appropriation par les interpr tes professionnels fran ais et de sa pratique dans les th tres parisiens entre 1687 et 1715, cet ouvrage se propose d'approfondir la connaissance du ph nom ne, lui rendant une visibilit dans le contexte de l'italianisme musical de la fin de r gne de Louis XIV. TABLE OF CONTENTS Introduction PREMI RE PARTIE : OBJETS I. De Versailles Paris : l' mergence des milieux musicaux italianisants II. L'air italien en France la fin du XVIIe si cle III. Le r pertoire et sa transmission IV. Recueils, s ries et collections : la logique de l'ordonnancement SECONDE PARTIE : PRATIQUES V. Perm abilit des mondes th traux VI. La Com die-Italienne VII. La Com die-Fran aise VIII. L'Acad mie royale de musique IX. Les airs italiens compos s Paris : textes, musique, effectifs X. Les interpr tes fran ais des airs italiens et leurs carri res Conclusion Annexes CATALOGUE Introduction Sigles des biblioth ques Recueils OEuvres Table des compositeurs Bibliographie Table des illustrations Index des noms Index des oeuvres th trales cit es Index des airs, cantates et ensembles cit s
Garnier Frères. 1978. In-16. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 523 pages - textes sur deux colonnes - dictionnaire français-italien/italien-français - nombreuses pages désolidarisées des plats.. . . . Classification Dewey : 450-Italien, roumain, rhéto-romain
Classification Dewey : 450-Italien, roumain, rhéto-romain