Le grand livre du mois. 1997. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 409 pages - quelques planches de photos en noir et blanc - annotation à l'encre sur la page de faux titre.. . . . Classification Dewey : 923-Politiciens, economistes, juristes, enseignants
Reference : RO30379132
ISBN : 270281395X
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Casterman, 1977, gr. in-8°, 222 pp, 2 cartes et 2 croquis, 3 annexes, biblio (5 pp), index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état, prière d'insérer joint
"L'auteur, Léon Papeleux, est connu parmi les historiens. Son livre examine un des aspects de l'activité de l'amiral Canaris : son rôle d'intermédiaire entre deux dictateurs. Franco et Hitler. Canaris est un personnage mystérieux, énigmatique, insaisissable et l'étude présente le prouve une fois de plus. Interné au Chili après la bataille des îles Falkland (1914), il s'évade et rejoint l'Allemagne. En novembre 1915, il est envoyé en Espagne pour veiller au ravitaillement clandestin des sous-marins allemands. Il y reste jusqu'en octobre 1916. Son rapport sur la situation en Espagne est fort apprécié. Ce document inédit est publié in extenso par l'auteur. Dans l'entre-deux-guerre. Canaris joue un grand rôle dans le réarmement clandestin de la Kriegsmarine en Espagne. Sont notamment mis au point un nouveau type de sous-marin et un nouveau type de torpille. Lorsque le 23 juillet 1936, Hitler décide d'intervenir en Espagne en faveur de Franco, Canaris est chef de l'Abwehr (service d'espionnage allemand) et, grâce à sa connaissance de l'Espagne et de la langue espagnole, il devient l'indispensable intermédiaire entre les insurgés et les autorités allemandes. Canaris, encouragé par son anticommunisme, aide Franco autant qu'il le peut et acquiert l'amitié du Caudillo. En octobre 1938, Canaris est envoyé en mission en Espagne et appuie auprès d'Hitler la demande de Franco de fourniture d'armes et de munitions. Le 1er avril 1939 la guerre civile se termine par la victoire de Franco, mais l'Espagne est épuisée. Hitler voudrait que Franco prenne le parti des Puissances de l'Axe mais Franco se dérobe, arguant le marasme économique de l'Espagne. Après la victoire allemande à l'ouest, il croit pourtant le moment venu, et, en juin 1940, propose d'entrer dans la guerre aux côtés du IIIe Reich, mais ses prétentions sont exhorbitantes : en plus d'une aide économique et militaire très importante. Franco réclame Tanger, le Maroc, l'Oranie. Hitler qui veut ménager le régime de Vichy, ne promet rien, aussi Franco ne bouge pas. Il va inaugurer son habile politique de neutralité, ne s'engageant jamais à fond, cédant à Hitler sur des questions secondaires pour préserver l'essentiel. Hitler envisage la prise de Gibraltar et en juillet 1940, Canaris est envoyé en Espagne pour sonder Franco et préparer un plan d'attaque de la forteresse. Canaris se met au travail avec ardeur. Le 12 novembre, l'opération contre Gibraltar revient à l'ordre du jour et reçoit le mot-code « Félix ». Fin décembre, Canaris est à nouveau en Espagne pour obtenir de Franco le choix d'une date fixe pour la pénétration des troupes allemandes en Espagne, mais Franco se dérobe à nouveau. L'opération Félix n'aura pas lieu. Il semble bien qu'à cette occasion Canaris a déconseillé à Franco d'entrer dans la guerre. Fin décembre 1942, Hitler envoie de nouveau Canaris en Espagne pour demander à Franco si son pays se défendra en cas de débarquement des Alliés. La réponse est que l'Espagne se battra contre toute puissance qui violerait ses frontières. Ici aussi Canaris conseille à Franco de rester en dehors de la guerre et déclare à Hitler que l'Espagne ne serait d'aucun secours pour le IIIe Reich. Cependant les relations se détériorent entre l'Espagne et l'Allemagne et, fin 1943, Franco rappelle la légion Condor qui combattait au front de l'est et demande le retrait des agents allemands installés en Espagne. Au début de 1944, Canaris se voit même interdire le franchissement de la frontière espagnole. Le rôle de Canaris en Espagne est terminé. L'auteur parle également de l'opération Mincemeat (« L'homme qui n'existait pas »). Il s'agit d'un soi-disant capitaine Martin dont le cadavre échoua sur une plage espagnole et qui portait des documents indiquant que les prochains débarquements auraient lieu en Sardaigne et dans le Péloponnèse, l'attaque contre la Sicile n'étant qu'une diversion. Franco communique ces renseignements à Hitler parce qu'ils prouvent que l'Espagne n'est pas menacée. Il craint en effet une attaque préventive de la part des Allemands. Hitler a cru à l'authenticité des documents parce qu'ils renforçaient ses propres intuitions. Canaris lui y a-t-il cru ? Papeleux donne les témoignages contradictoires sur cette question sans prendre fermement position. En tous cas, il n'a pas contredit Hitler. L'importance de cet incident est d'ailleurs mince car les Alliés étaient si forts qu'ils devaient de toutes façons réussir leur débarquement en Sicile. En annexe l'auteur donne de larges extraits des plans inédits établis par Canaris pour l'attaque de la forteresse de Gibraltar. Cette attaque aurait probablement réussi car, comme à Singapour, la plupart des canons anglais étaient orientés vers le front de mer. On peut conclure avec l'auteur que le rôle de Canaris en Espagne fut très important, bien qu'il subsiste des zones d'ombre, et non dépourvu de contradiction. En effet, tandis qu'il fait de l'Espagne un bastion de l'Abwehr et travaille minutieusement à mettre au point le plan d'attaque de Gibraltar, au plus haut niveau Canaris rend impossible la réalisation de ce plan en encourageant Franco à résister aux pressions d'Hitler. Ce sabotage du sabotage pratiqué par Canaris et son adjoint Oster devait mal finir. En effet Canaris fut arrêté au début de 1944 et fut exécuté fin avril 1945." (Georges Hautecler, Revue belge de philologie et d'histoire, 1979)
Paris, au Siege de l'Association Amicale et de Patronage Franco-Chinoise, 1931. 1 volume, in-8, 336 pp., reliure moderne plein cuir tabac, rassemblant les 4 bulletins trimestriels de l'Association Amicale Franco-Chinoise de l'Année 1931, avec les 4 couvertures conservées, très bon état de l'ensemble.
Sommaire du n° 1. - 1er trimestre 1931: André Duboscq, L'embarrassante question de l'Exterritorialité - Colonel B. Favre, Les relations intellectuelles sino-allemandes (fin) - Jacques de Lapeyrère, Les chemins de fer chinois en 1930 (fin). Eugène Bradier, A propos de «La Croisière Jaune» (La Paléonthologie des Mammifères en Chine et le "Sinan-thropus") - Chronique: La situation en Chine, par le général Vidal - Chronique: Revue financière, par la Banque franco-chinoise - Chronique: Revue économique, par Joseph Dautremer - Art et Curiosité: La sculpture chinoise, par H. Ardenne de Tizac - Art et Curiosité: Ventes d'objets d'art de la Chine - Miscellanées: La semaine de l'étudiant sinologue à Paris, par E. B.- Vie de l'Association - Nécrologie: Mgr Fatiguet. - M. Rousse-Lacordaire. - M. Wannieck. Bibliographie. 1 carte, 2 figures et 14 hors-texte. Sommaire du n° 2. - 2me trimestre 1931: M. Paul Doumer - Georges Dubarbier, Choses de Chine - A. -E. Grantham, La ville qui redevient toujours capitale - Dr Marcel Leger, Le paludisme et son traitement - Chronique: La situation en Chine, par le général Vidal - Chronique: Revue financière, par la Banque franco-chinoise - Chronique: Revue économique, par Joseph Dautremer - Art et Curiosité: M. Liu Hai-sou, maitre de la Renaissance chinoise, par Louis Laloy - Miscellanées: Une interview de M. Wang Tseng-sze au sujet de la Conférence sino-soviétique de Nankin, par A. M. - Miscellanées: L'association amicale franco-chinoise de Nankin, par E. B. - Miscellanées: Examens, à Paris, de langue, d'histoire et de géographie, de la Chine, par E. B. Vie de l'Association. Nécrologie: Mgr Paris. - Mme Stanislas Simon - Bibliographie. 2 hors-texte. Sommaire du n° 3. - 3ème trimestre 1931: Appel du Comité chinois de secours, en France, pour les victimes des inondations en Chine - Sung-nien Hsu, L'art de Tou Fou, poète chinois. - H. Garnier, D'après les conteurs chinois - Dr Marcel Leger, Le paludisme et son traitement (fin) - Chronique: La situation en Chine, par le général Vidal - Chronique: Revue financière, par la Banque franco-chinoise - Chronique: Revue économique, par Joseph Dautremer- Art et Curiosité: Ventes d'objets d'art de la Chine - Miscellanées: Quelques poèmes de Tou Fou, traduits par Sung-nien Hsu - Miscellanées: La semaine de l'étudiant sinologue à Paris, par E. B - Vie de l'Association. Nécrologie: Mme Vve Léon Laloy. - M. Stanislas Simon - Bibliographie. Sommaire du n° 4. - 4ème trimestre 1931: Bonne Année - Général Vidal, La Mandchourie - H. Garnier, d'après les conteurs chinois - Joseph Dautremer, Tribus primitives des frontières occidentales du Yun-nan - Sung-nien Hsu, L'art de Tou Fou, poète chinois (fin) - Chronique: La situation en Chine, par le Général Vidal - Chronique: Revue financière, par la Banque Franco-Chinoise - Chronique: Revue économique, par Joseph Dautremer - Art et Curiosité: Vente d'objets d'art de la Chine - Miscellanées: La semaine de l'étudiant sinologue à Paris, par E. B., - Vie de l'Association - Bibliographie. Table des matières du Volume XII (1931).
[entre 1875 et 1876]. 685 x 478 mm.
Exceptionnelle estampe, de toute rareté, figurant La Liberté éclairant le Monde, plus connue sous le nom de Statue de la Liberté, à l'entrée du port de New York. Elle a été lithographiée en deux tons et imprimée par Jules Chéret à Paris, sur les pierres de la Compagnie Générale des Carrières de Pierres Lithographiques, située à Paris. En bas à droite de l'estampe figure la mention Bartholdi scup.t, pour Bartholdi, sculpteur du monument. Cette estampe, lithographiée et imprimée entre 1875 et 1876, est l'une des toutes premières vues projetées de la Statue de la Liberté, quelques années avant qu'elle ne soit construite, érigée et inaugurée en 1886 sur Bedloe's Island (renommée Liberty Island en 1956), face à Long Island, là où débuta la Guerre d'Indépendance le 27 août 1776. Autour du piédestal de la statue, construit par les Américains sur les fondations du Fort Wood, ancien fort reconnaissable à son plan en étoile à 11 branches, construit entre 1806 et 1811, on aperçoit quelques promeneurs et des pêcheurs. Cette vue plongeante nous offre au second plan un large panorama de la ville, avec Manhattan, le fleuve Hudson, l'East River et le quartier de Brooklyn. Le pont de Brooklyn n'est pas visible puisqu'il sera inauguré en 1883. Le port de New York est animé de voiliers et de bateaux à vapeur. Sur la droite, on aperçoit également la pointe de l'île de Governors Island, avec la fortification de Castle Williams. Né le 2 août 1834 dans une famille de notables de Colmar (Haut-Rhin), Frédéric Auguste Bartholdi présenta très tôt des aptitudes certaines pour les arts. Après avoir essayé la peinture et la photographie, c'est vers la sculpture qu'il se tourne, essentiellement monumentale. Après un voyage initiatique en Orient, il travaille sur sa première commande, une statue du Général Rapp, haut personnage de l'Alsace ; inaugurée en 1856 à Colmar, elle contribuera grandement à le faire connaître. Patriote et républicain, Bartholdi est profondément révolté par l'annexion de l'Alsace et de la Lorraine par la Prusse en 1870, suite à la défaite de Sedan. Pour rendre hommage aux belfortains qui ont bravement affronté un terrible siège au cours du conflit, il sculpte le monumental Lion de Belfort en 1879, dont une réplique trône aujourd'hui place Denfert-Rochereau à Paris (Bartholdi, les Bâtisseurs de la Liberté. Exposition de photographies (1876-1886). Musée des Arts et Métiers, 2004-2005). En 1871, Édouard Lefebvre de Laboulaye, président du Comité de l'Union Franco-Américaine, souhaite sceller l'amitié entre la France et les États-Unis, et demande à Bartholdi de réaliser un monument commémoratif de l'Indépendance des États-Unis (1776-1876) qui sera offert par la France aux États-Unis. La construction de la statue débute en 1875 dans les ateliers Monduit et Bechet, situés à Paris. Le sculpteur élabore un premier modèle de son œuvre, d'une taille de 2,11 mètres, à partir duquel les ouvriers opèrent un découpage méthodique des différentes parties de la statue. L'architecte Eugène Viollet-Le-Duc, puis l'ingénieur Gustave Eiffel, participeront au projet. L'installation de la structure métallique et l'assemblage de l'enveloppe de la statue ont lieu en 1886 à New York. À leur arrivée le 25 octobre 1886, les membres de la délégation française entourant Auguste Bartholdi, découvrent, du pont du paquebot Bretagne, une œuvre monumentale de 93 mètres. La statue sera inaugurée le 28 octobre. La Liberté éclairant le monde connut d'emblée un immense succès. Elle restera l'oeuvre majeure du sculpteur Bartholdi, à laquelle il aura consacré quinze années de sa vie. Jules Chéret (1836-1932) est l'affichiste majeur de la Belle Époque. En 1866, il ouvre à Paris une imprimerie qui est la première à proposer des affiches illustrées lithographiées en couleurs. Il répond à la forte demande publicitaire liée à l'apparition de nouveaux produits, à l'évolution des modes de vente et au développement intense de l'industrie du spectacle. Il a ainsi joué un rôle décisif dans l'avènement de la publicité commerciale et culturelle. Inventeur de l’affiche en couleurs et de l'affiche illustrée publicitaire en France, surnommé par ses contemporains « le roi de l’affiche», sa production d’affiches pour les spectacles et la publicité entre le Second Empire et 1900 est considérable. Il a réalisé plus de 1 400 affiches qui ont accompagné l'entrée de la France dans la vie moderne. Parallèlement à sa carrière d'affichiste, il consacra la seconde partie de sa vie à la peinture décorative, et réalisa des œuvres pour ses mécènes mais aussi pour l'Hôtel de Ville de Paris, le musée Grévin, ou encore la préfecture de Nice (Bargiel & Le Men, La Belle Époque de Jules Chéret. De l’affiche au décor. Les Arts Décoratifs, Paris, 2010). Cette estampe, d'une extrême rareté, est absente des collections publiques, françaises comme américaines. Elle manque également à toutes les bibliographies consacrées à Jules Chéret : Maindron, Les Affiches Illustrées (1886-1895), Paris, 1896 ; Beraldi, Les graveurs du XIXe siècle. Guide de l'amateur d'estampes modernes, 1886, Tome IV ; Broido, The Posters of Jules Chéret, Toronto, 1980 ; et enfin la plus récente, Bargiel & Le Men, La Belle Époque de Jules Chéret. De l’affiche au décor. Les Arts Décoratifs, Paris, 2010. Cette dernière bibliographie est la plus complète de toutes. Elle recense les 1430 affiches de Jules Chéret, avec une illustration pour chaque affiche. Elle mentionne une planche intitulée La Liberté éclairant le Monde. Centième anniversaire de l'Indépendance des États-Unis. Union Franco-Américaine. 1776-1876, mais celle-ci est plus petite que notre affiche (59 x 46 cm). C'est l'une des rares à ne pas être illustrée, car l'auteur de la bibliographie n'a pas été en mesure de la localiser. Notre vue est l'une des toutes premières vues projetées de la Statue de la Liberté. On retrouve cette illustration sur l'affiche publicitaire de Jules Chéret annonçant le diorama représentant le monument commémoratif de l'Indépendance des États-Unis d'Amérique, présenté au Palais de l'Industrie sur les Champs-Élysées. Ce diorama avait été réalisé dans le cadre d'une campagne de promotion lancée, dès 1875, par le Comité de l'Union Franco-Américaine, afin de lever des fonds. Le diorama fut présenté une première fois en août 1877 au Palais de l'Industrie (journal quotidien Le Rappel du 28 août 1877), puis une seconde fois aux Tuileries en 1878 (journal quotidien Le Rappel du 3 avril 1878). Un exemplaire de cette affiche publicitaire se trouve au Musée Bartholdi à Colmar ; le musée lui attribue la date de 1874 ; mais si l'on s'en tient à l'article du quotidien Le Rappel, cette date est erronée. Un autre exemplaire de cette affiche annonçant le diorama se trouve à la Bibliothèque Nationale de France, qui la date de 1876, mais la date est ici également erronée. On peut donc penser que notre affiche a été réalisée avant celle annonçant le diorama, plus précisément entre 1875, date de lancement de la campagne pour la levée des fonds, et 1876, date du centenaire. Exemplaire en très bonne condition. Deux petites restaurations anciennes dans les marges gauche et droite, très légères cassures dans la partie haute de l'estampe, petites taches claires au bas du titre anglais. BARTHOLDI (Frédéric Auguste). La Liberté éclairant le Monde. Centième anniversaire de l'Indépendance des États-Unis. Union Franco-Américaine. 1776-1876. - Liberty enlightning the World. Centennial anniversary of United States Independance. French-American Union. 1776-1876. Bartholdi scup.t. Imprimé par JULES CHÉRET, 18, rue Brunel, PARIS, Sur les Pierres de la COMPAGNIE GÉNÉRALE DES CARRIÈRES DE PIERRES LITHOGRAPHIQUES, 3, rue Rossini, PARIS. [between 1875 and 1876]. 685 x 478 mm. 10 000 € Exceptional print, of an extreme rarity, depicting Liberty Enlightening the World, better known as the Statue of Liberty, at the entrance to the port of New York. It was lithographed in two tones and printed by Jules Chéret in Paris, on the stones of the Compagnie Générale des Carrières de Pierres Lithographiques, located in Paris. At the bottom right of the print appears the mention Bartholdi scup.t, for Bartholdi, sculptor of the monument. This print, lithographed and printed between 1875 and 1876, is one of the very first projected views of the Statue of Liberty, a few years before it was built, erected and inaugurated in 1886 on Bedloe's Island (renamed Liberty Island in 1956), facing Long Island, where the War of Independence began on August 27, 1776. Around the pedestal of the statue, built by the Americans on the foundations of Fort Wood, an old fort recognizable by its 11-pointed star plan, built between 1806 and 1811, we can see some walkers and fishermen. This bird's eye view offers us in the background a wide panorama of the city, with Manhattan, the Hudson River, the East River and the district of Brooklyn. The Brooklyn Bridge is not visible since it will be inaugurated in 1883. New York Harbor is bustling with sailboats and steamboats. On the right, we can also see the tip of Governors Island, with the fortification of Castle Williams. Born on August 2, 1834 in a family of notables from Colmar (Haut-Rhin), Frédéric Auguste Bartholdi showed very early some aptitudes for the arts. After trying painting and photography, he turned towards sculpture, essentially monumental. After an initiatory trip to the East, he worked on his first order, a statue of General Rapp, a high figure in Alsace; inaugurated in 1856 in Colmar, it will greatly contribute to making him known. A patriot and republican, Bartholdi was deeply revolted by the annexation of Alsace and Lorraine by Prussia in 1870, following the defeat of Sedan. To pay tribute to the people of Belfort who bravely faced a terrible siege during the conflict, he sculpted the monumental Lion of Belfort in 1879, a smaller replica of which now stands on Place Denfert-Rochereau in Paris (Bartholdi, les bâtisseurs de la Liberté. Exposition de photographies (1876-1886). Musée des Arts et Métiers, 2004-2005). In 1871, Édouard Lefebvre de Laboulaye, president of the Committee of the Franco-American Union, willing to seal the friendship between France and the United States, asked Bartholdi to work on a monument commemorating the Independence of the United States ( 1776-1876) which will be offered by France to the United States. Construction of the statue began in 1875 in the Monduit and Bechet workshops, located in Paris. The sculptor developed a first model of his work, measuring 2.11 meters, from which the workers carried out a methodical cutting of the different parts of the statue. The architect Eugène Viollet-Le-Duc, then the engineer Gustave Eiffel, will take part in the project. The installation of the metal structure and the assembly of the shell of the statue took place in 1886 in New York. Upon their arrival on October 25, 1886, the members of the French delegation surrounding Auguste Bartholdi, discovered, from the deck of the liner Bretagne, a monumental work of 93 meters. The statue will be unveiled on October 28. Liberty Enlightening the World was immediately a huge success. It will remain the major work of the sculptor Bartholdi, to which he devoted fifteen years of his life. Jules Chéret (1836-1932) was the major poster artist of the Belle Époque. In 1866, he opened a printing press in Paris which was the first to offer lithographed illustrated posters in color. He met the strong advertising demand linked to the appearance of new products, the evolution of sales methods and the intense development of the entertainment industry. He thus played a decisive role in the advent of commercial and cultural advertising. Inventor of the color poster and the illustrated advertising poster in France, nicknamed by his contemporaries "the king of the poster", his production of posters for shows and advertising between the Second Empire and 1900 was considerable. He produced more than 1,400 posters which accompanied France's entry into modern life. At the same time as his career as a poster artist, he devoted the second part of his life to decorative painting, and produced works for his patrons but also for the Hôtel de Ville in Paris, the Musée Grévin, or the prefecture of Nice (Bargiel & Le Men, La Belle Époque de Jules Cheìret. De l’affiche au deìcor. Les Arts Décoratifs, Paris, 2010). This extremely rare print is absent from public collections, both French and American. It is also missing from all the bibliographies devoted to Jules Chéret: Maindron, Les Affiches Illustrées (1886-1895), Paris, 1896 ; Beraldi, Les graveurs du XIXe siècle. Guide de l'amateur d'estampes modernes, 1886, Tome IV ; Broido, The Posters of Jules Chéret, Toronto, 1980 ; and the most recent, Bargiel & Le Men, La Belle Époque de Jules Chéret. De l’affiche au décor. Les Arts Décoratifs, Paris, 2010. This last bibliography is the most complete of all. It lists the 1,430 posters of Jules Chéret, with an illustration for each poster. It mentions a print entitled La Liberté éclairant le Monde. Centième anniversaire de l'Indépendance des États-Unis. Union Franco-Américaine. 1776-1876, with no other mention. But this one is smaller than our print (59 x 46 cm). It is one of the few not to be illustrated, as the author of the bibliography was unable to locate it (pp. 224-225, n°631, "Affiche non localisée"). This is one of the very first projected views of the Statue of Liberty. This illustration can be found on Jules Chéret's advertising poster announcing the diorama representing the monument commemorating the Independence of the United States of America, presented at the Palais de l'Industrie on the Champs-Élysées. This diorama had been made as part of a promotional campaign launched in 1875 by the Committee of the Franco-American Union, in order to raise funds. The diorama was presented for the first time in August 1877 at the Palais de l'Industrie (article in the daily newspaper Le Rappel of August 28, 1877), then a second time at the Tuileries in 1878 (article in the daily newspaper Le Rappel of April 3, 1878). The Bartholdi Museum in Colmar owns a copy of this advertising poster, and dates it from 1874, but from the article in the newspaper Le Rappel, this date is erroneous. The National Library of France also owns a copy of this poster announcing the diorama, and dates it from 1876, but again the date is erroneous. We can therefore assume that our poster was produced before the poster announcing the exhibition of the diorama, and more precisely between 1875, date of the launching of the campaign, and 1876, date of the centennial anniversary. Copy in very good condition. Two small old restorations in the left and right margins, very slight cracks in the upper part of the print, small light stains at the English title.
Non Renseigné. Non daté. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 249 pages. Nombreuses illustations noir et blanc dans le texte et hors texte.. . . . Classification Dewey : 900-GEOGRAPHIE, HISTOIRE, SCIENCES AUXILIAIRES DE L'HISTOIRE
"Sommaire : Première partie Les sociétés secrètes : Qu'est-ce qu'une société secrètes ? par WERNER GERSON, Les secretes clandestines et pourchassées de la chrétienté médiévale par JEAN RENALD, Le richissime Ordre des templiers par JEAN RENALD, La Sainte-Vehme : anarchie et terreur par X. PASQUINI BRULON, Secret autant que mystérieux : l'Ordre de la Rose-Croix par ERIC DE GOUTEL, Les Franc-Maçonneries par JEAN-CHARLES. Deuxième partie Franco et la guerre d'espagne : Franco homme politique par OLIVIER LAUNAY avec la collaboration de JEAN DUMONT, Franco et le Frente popular par JEAN AULAINE avec la collaboration de C. KREIG, Franco déclenche l'insurrection de 18 Juin par HUGH THOMAS, Franco chef de guerre : de Guadalajara à Teruel par JEAN AULANIE avec la collaboration de C. KIEG, Franco devient généralissime et caudillo par OLIVIER LAUNAY avec la collaboration de JEAN DUMONT, Le maître absolu par CLAUDE BERTIN, "" Madrid de Franco es "" par PIERRE VEDELMAN. Classification Dewey : 900-GEOGRAPHIE, HISTOIRE, SCIENCES AUXILIAIRES DE L'HISTOIRE"