Poulet-Malassis et de Broise. 1860. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Dos fané, Papier jauni. 137 pages. Nombreuses rousseurs. Coins frottés.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
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Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1860 ; in-12, demi-chagrin brun, nerfs, caissons à froid, tranches jaspées. (Reliure de l’époque) 2 ff., 137 pp., [Impr. à Alençon]. Titre en rouge et noir. Toutes les pp. encadrées.EDITION ORIGINALE tirée à 600 exemplaires.Dissertation sur trois ouvrages qui avaient paru en 1859 : Elle et lui de G. Sand; Lui et Elle de P. de Musset; Lui de Louise Colet. “Elle et lui est un calomnie vis-à-vis d’un mort... Lui et elle est une violence vis-à-vis d’une femme. Lui est une coquetterie en un volume...” . Dans une lettre de Lescure du 30 novembre 1859 on lit : “Il m’en a coûté de rompre avec une fois les plus vives de ma première jeunesse. Mais George Sand, avec laquelle à la suite d’une déclaration d’admiration j’ai eu une longue correspondance, m’a paru odieuse dans ce livre (Elle et lui) provocateur vis-à-vis d’une tombe. Après l’avoir vue une fois à Paris, je n’ai plus voulu la revoir. Après avoir lu Elle et lui, je ne l’admire plus. C’est une religion tombée, je crois cependant avoir esquivé les difficultés et être demeuré critique sans être devenu pamphlétaire”.Le volume connut un succès que Malassis n’espèrait pas. Un mois plus tard il put sortir une seconde édition.La Revue anecdotique X, 148 salue ainsi cette publication : “Eux et elle peut passer pour un bon travail d’anatomie littéraire. C’est finement senti, impitoyablement analysé, très sage d’appréciation. Il n’y a rien de trop dans ce charmant petit volume qui vaut bien à son auteur un brevet de premier président au parlement de la critique. On ne saurait résumer plus impartialement des débats qui ont fait cet hiver les délices des curieux. L’occasion nous paraît trop belle pour ne pas placer ici un calembour tout neuf et très juste sur le même sujet:- Il paraît que tout çà, c’est des eux brouillés.Le mot passe pour être de la cuisinière du docteur Véron; elle est comme on sait littéraire à ses heures”.Launay 102 - Vicaire V, 251.LESCURE (Mathurin-François Adolphe de)Ce monarchiste très réactionnaire qui s’est infiniment complu dans les alcôves de l’Ancien Régime naquit à Bretonoux dans le Lot en 1833. Il monta à Paris pour faire carrière dans les lettres et débuta chez Malassis en 1858 avec une nouvelle édition des Philippiques de La Grange Chancel. En 1860 il fit une incursion dans la littérature contemporaine (avec une lorgnette satirique) pour régler leur compte à G. Sand, P. de Musset et Louise Colet. Pour se concilier les bonnes grâces de Malassis, Lescure publia dans la royaliste Gazette de France des comptes rendus de plusieurs ouvrages de l’éditeur comme Les Fleurs du Mal ou Les Paradis Artificiels.Lescure a trouvé sa voie en étudiant l’histoire de France à travers les chroniques scandaleuses. Son terrain d’élection fut le XVIII° siècle. L’amateur de curiosa – qualité qu’il partageait avec Malassis, s’occupera des maîtresses du Régent, des amours d’Henry IV, de celles de François Ier… Le royaliste se fit un devoir de rééditer les mémoires de la Duchesse d’Angoulême, Sénac de Meilhan, des études sur Marie-Antoinette….Malassis conserva les nombreuses lettres (environ 150) qu’il avait reçues de Lescure. Très conscient de la majesté qui le composait, Lescure voulut s’imposer et imposer à Malassis lequel, dit Cl. Pichois « se montre rétif devant les prétentions de son collaborateur, qui jouerait volontiers au directeur de collection ». La correspondance s’arrêta en 1864. Réfugié en Belgique, Malassis ne pouvait plus être utile à Lescure. En 1865 Lescure entra au cabinet du ministre Rouher, en qualité de secrétaire. Il remplira cette fonction jusqu’en 1868, puis passa au secrétariat du Sénat jusqu’au 4 septembre 1870. Lescure a beaucoup écrit. Certaines de ses études historiques ou littéraires sont excellentes. Il mourut à Clamart en 1892.Au début de leurs relations, dans une lettre du 4 décembre 1857, Lescure avait rendu ce bel hommage à l’éditeur : « Vous êtes un éditeur artiste, et dans votre genre aussi créateur que les poètes ».
Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1860 ; in-12, broché, couverture verte imprimée. 2 ff., 137 pp., [Impr. à Alençon]. Titre en rouge et noir. Toutes les pp. encadrées.EDITION ORIGINALE tirée à 600 exemplaires.Dissertation sur trois ouvrages qui avaient paru en 1859 : Elle et lui de G. Sand; Lui et Elle de P. de Musset; Lui de Louise Colet. “Elle et lui est un calomnie vis-à-vis d’un mort... Lui et elle est une violence vis-à-vis d’une femme. Lui est une coquetterie en un volume...” . Dans une lettre de Lescure du 30 novembre 1859 on lit : “Il m’en a coûté de rompre avec une fois les plus vives de ma première jeunesse. Mais George Sand, avec laquelle à la suite d’une déclaration d’admiration j’ai eu une longue correspondance, m’a paru odieuse dans ce livre (Elle et lui) provocateur vis-à-vis d’une tombe. Après l’avoir vue une fois à Paris, je n’ai plus voulu la revoir. Après avoir lu Elle et lui, je ne l’admire plus. C’est une religion tombée, je crois cependant avoir esquivé les difficultés et être demeuré critique sans être devenu pamphlétaire”.Le volume connut un succès que Malassis n’espèrait pas. Un mois plus tard il put sortir une seconde édition.La Revue anecdotique X, 148 salue ainsi cette publication : “Eux et elle peut passer pour un bon travail d’anatomie littéraire. C’est finement senti, impitoyablement analysé, très sage d’appréciation. Il n’y a rien de trop dans ce charmant petit volume qui vaut bien à son auteur un brevet de premier président au parlement de la critique. On ne saurait résumer plus impartialement des débats qui ont fait cet hiver les délices des curieux. L’occasion nous paraît trop belle pour ne pas placer ici un calembour tout neuf et très juste sur le même sujet:- Il paraît que tout çà, c’est des eux brouillés.Le mot passe pour être de la cuisinière du docteur Véron; elle est comme on sait littéraire à ses heures”.Launay 102 - Vicaire V, 251.Le second plat de la couverture est une publicité pour Les Philippiques de Lescure. Dos abîmé.LESCURE (Mathurin-François Adolphe de)Ce monarchiste très réactionnaire qui s’est infiniment complu dans les alcôves de l’Ancien Régime naquit à Bretonoux dans le Lot en 1833. Il monta à Paris pour faire carrière dans les lettres et débuta chez Malassis en 1858 avec une nouvelle édition des Philippiques de La Grange Chancel. En 1860 il fit une incursion dans la littérature contemporaine (avec une lorgnette satirique) pour régler leur compte à G. Sand, P. de Musset et Louise Colet. Pour se concilier les bonnes grâces de Malassis, Lescure publia dans la royaliste Gazette de France des comptes rendus de plusieurs ouvrages de l’éditeur comme Les Fleurs du Mal ou Les Paradis Artificiels.Lescure a trouvé sa voie en étudiant l’histoire de France à travers les chroniques scandaleuses. Son terrain d’élection fut le XVIII° siècle. L’amateur de curiosa – qualité qu’il partageait avec Malassis, s’occupera des maîtresses du Régent, des amours d’Henry IV, de celles de François Ier… Le royaliste se fit un devoir de rééditer les mémoires de la Duchesse d’Angoulême, Sénac de Meilhan, des études sur Marie-Antoinette….Malassis conserva les nombreuses lettres (environ 150) qu’il avait reçues de Lescure. Très conscient de la majesté qui le composait, Lescure voulut s’imposer et imposer à Malassis lequel, dit Cl. Pichois « se montre rétif devant les prétentions de son collaborateur, qui jouerait volontiers au directeur de collection ». La correspondance s’arrêta en 1864. Réfugié en Belgique, Malassis ne pouvait plus être utile à Lescure. En 1865 Lescure entra au cabinet du ministre Rouher, en qualité de secrétaire. Il remplira cette fonction jusqu’en 1868, puis passa au secrétariat du Sénat jusqu’au 4 septembre 1870. Lescure a beaucoup écrit. Certaines de ses études historiques ou littéraires sont excellentes. Il mourut à Clamart en 1892.Au début de leurs relations, dans une lettre du 4 décembre 1857, Lescure avait rendu ce bel hommage à l’éditeur : « Vous êtes un éditeur artiste, et dans votre genre aussi créateur que les poètes ».
Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1860 ; in-12, pleine percaline brune, décor à froid (Reliure de l’époque) 2 ff., 137 pp., [Impr. à Alençon]. Titre en rouge et noir. Toutes les pp. encadrées.EDITION ORIGINALE tirée à 600 exemplaires.Dissertation sur trois ouvrages qui avaient paru en 1859 : Elle et lui de G. Sand; Lui et Elle de P. de Musset; Lui de Louise Colet. “Elle et lui est un calomnie vis-à-vis d’un mort... Lui et elle est une violence vis-à-vis d’une femme. Lui est une coquetterie en un volume...” . Dans une lettre de Lescure du 30 novembre 1859 on lit : “Il m’en a coûté de rompre avec une fois les plus vives de ma première jeunesse. Mais George Sand, avec laquelle à la suite d’une déclaration d’admiration j’ai eu une longue correspondance, m’a paru odieuse dans ce livre (Elle et lui) provocateur vis-à-vis d’une tombe. Après l’avoir vue une fois à Paris, je n’ai plus voulu la revoir. Après avoir lu Elle et lui, je ne l’admire plus. C’est une religion tombée, je crois cependant avoir esquivé les difficultés et être demeuré critique sans être devenu pamphlétaire”.Le volume connut un succès que Malassis n’espèrait pas. Un mois plus tard il put sortir une seconde édition.La Revue anecdotique X, 148 salue ainsi cette publication : “Eux et elle peut passer pour un bon travail d’anatomie littéraire. C’est finement senti, impitoyablement analysé, très sage d’appréciation. Il n’y a rien de trop dans ce charmant petit volume qui vaut bien à son auteur un brevet de premier président au parlement de la critique. On ne saurait résumer plus impartialement des débats qui ont fait cet hiver les délices des curieux. L’occasion nous paraît trop belle pour ne pas placer ici un calembour tout neuf et très juste sur le même sujet:- Il paraît que tout çà, c’est des eux brouillés.Le mot passe pour être de la cuisinière du docteur Véron; elle est comme on sait littéraire à ses heures”.Launay 102 - Vicaire V, 251.LESCURE (Mathurin-François Adolphe de)Ce monarchiste très réactionnaire qui s’est infiniment complu dans les alcôves de l’Ancien Régime naquit à Bretonoux dans le Lot en 1833. Il monta à Paris pour faire carrière dans les lettres et débuta chez Malassis en 1858 avec une nouvelle édition des Philippiques de La Grange Chancel. En 1860 il fit une incursion dans la littérature contemporaine (avec une lorgnette satirique) pour régler leur compte à G. Sand, P. de Musset et Louise Colet. Pour se concilier les bonnes grâces de Malassis, Lescure publia dans la royaliste Gazette de France des comptes rendus de plusieurs ouvrages de l’éditeur comme Les Fleurs du Mal ou Les Paradis Artificiels.Lescure a trouvé sa voie en étudiant l’histoire de France à travers les chroniques scandaleuses. Son terrain d’élection fut le XVIII° siècle. L’amateur de curiosa – qualité qu’il partageait avec Malassis, s’occupera des maîtresses du Régent, des amours d’Henry IV, de celles de François Ier… Le royaliste se fit un devoir de rééditer les mémoires de la Duchesse d’Angoulême, Sénac de Meilhan, des études sur Marie-Antoinette….Malassis conserva les nombreuses lettres (environ 150) qu’il avait reçues de Lescure. Très conscient de la majesté qui le composait, Lescure voulut s’imposer et imposer à Malassis lequel, dit Cl. Pichois « se montre rétif devant les prétentions de son collaborateur, qui jouerait volontiers au directeur de collection ». La correspondance s’arrêta en 1864. Réfugié en Belgique, Malassis ne pouvait plus être utile à Lescure. En 1865 Lescure entra au cabinet du ministre Rouher, en qualité de secrétaire. Il remplira cette fonction jusqu’en 1868, puis passa au secrétariat du Sénat jusqu’au 4 septembre 1870. Lescure a beaucoup écrit. Certaines de ses études historiques ou littéraires sont excellentes. Il mourut à Clamart en 1892.Au début de leurs relations, dans une lettre du 4 décembre 1857, Lescure avait rendu ce bel hommage à l’éditeur : « Vous êtes un éditeur artiste, et dans votre genre aussi créateur que les poètes ».
Paris, Poulet-Malassis et de Broise, 1860. 3 feuillets. VII. 137 pages. (1 feuillet blanc). 1 feuillet. (18,5x12 Cm). Demi veau raciné. Dos à nerfs orné. Pièces de titre et d'auteur en maroquin. Coiffe supérieure quelque peu émoussée. Edition parisienne de cet ouvrage satirique d'Adolphe de Lescure, homme de lettres et historien. L'ouvrage constitue une recension au vitriol des ouvrages "Elle et lui" de George Sand, "Lui et Elle" de Paul de Musset, et "Lui", de Louise Collet, tous trois parus en 1859, et qualifiés respectivement de "calomnie vis-à-vis d'un mort", "violence vis-à-vis d'une femme", et de "coquetterie en un volume". Bon exemplaire, dont la couverture d'attente imprimée a été conservée.
Poulet-Malassis 1860 In-12, demi-maroquin brun à coins, dos lisse orné, pièces de titre de maroquin rouge et noir, filets sur les plats, couvertures et dos conservés, VII- 137 pp. Encadrement typographique. Bel exemplaire agréablement relié signé Capelle
Seconde édition, augmenté d’une préface. Considérations sur Elle et Lui de Mme G. Sand, Lui et Elle, par M. Paul de Musset, Lui par Mme Louise Colet. Ex-libris de Henriette Sergy (compagne de Souvestre et Allain) Bon état d’occasion