Laplace, Sanchez et cie. 1883. In-12. Cartonné. Bon état, Coins frottés, Dos satisfaisant, Papier jauni. 366 pages. Nombreuses rousseurs. Titre, auteur, filets en doré au dos+ pièce de titre marron. 4 gravures coloriées dont une en frontispice. Quelques mouillures n'altérant pas la lecture.. . . . Classification Dewey : 792-Théâtre
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P., Laplace, Sanchez et Cie, 1881, in-12, xx-471 pp, 4 belles gravures coloriées sous serpentes, reliure demi-chagrin carmin à coins, dos à 5 nerfs pointillés soulignés à froid, titre et caissons ornés, doubles filets dorés sur les plats, tête dorée (rel. de l'époque), qqs rousseurs, bon état
Fils d’un avocat et neveu d’un médecin, Picard (1769-1828) refusa de suivre la carrière du barreau ainsi que celle de la médecine, pour se livrer au théâtre. A l’âge de vingt ans, il fit représenter, en collaboration avec Joseph Fiévée le Badinage dangereux, au théâtre de Monsieur. La première de ses œuvres signalée par la critique est une comédie intitulée Médiocre et rampant, ou le moyen de parvenir , qui fut représentée en 1797. Cette même année, il se fit acteur et joua sur divers théâtres. En 1801, il devint chef de troupe, obtint le privilège du théâtre Louvois, et produisit avec activité des œuvres dans lesquelles il jouait lui-même sur la scène dont il était directeur, ce qui le fit comparer à Molière. L’Opera-Buffa, dont les représentations avaient lieu trois fois par semaine dans la même salle, fut placé en 1804 sous sa direction. En 1807, il quitta l’état de comédien et entra à l’Académie française. À la fin de la même année, sa troupe ayant fusionné avec celle des Comédiens-Italiens, l’administration de l’Académie impériale de musique lui fut confiée jusqu’en 1816. En 1816, il prit la direction de l’Odéon et, après que ce théâtre eut été détruit par un incendie en mars 1818, il obtint de transporter sa troupe à la salle Favart. Le 6 janvier 1820, il ouvrit la nouvelle salle de l’Odéon et quitta la direction en 1821. Le succès de Picard auprès de ses contemporains est dû à son naturel, sa franche gaieté, son talent de l’observation, l’art de faire saisir les ridicules et de développer une donnée scénique.
P., Laplace, Sanchez et Cie, 1884, in-12, xxxv-586 pp, 4 belles gravures sous serpente, finement coloriées par M. Henri Allouard, reliure demi-chagrin carmin à coins, dos à 5 nerfs pointillés soulignés à froid, titre et caissons fleuronnés dorés, doubles filets dorés sur les plats, tête dorée (rel. de l'époque), rousseurs, bon état
L’année même où il entra au théâtre comme acteur, Dancourt (1661-1725) fit jouer sa première comédie, le Notaire obligeant ou les Fonds perdus. Elle réussit et, dès lors, l’auteur produisit avec une fécondité extrême, entre 1683 et l’année de sa mort, plus de 80 comédies, dont le succès malgré la bienveillance du public à son égard, fut loin d’être toujours le même. La plupart de ses œuvres seront jouées tout au long du XVIIIe siècle. Dancourt exploitant habilement à la scène les aventures piquantes de l’époque, la chronique scandaleuse de la ville et de la cour, plus d’un spectateur pouvait craindre de se reconnaître sur la scène. On peut dire que Dancourt a créé le genre villageois : il a su retracer avec une grande fidélité la malice et la naïveté des paysans. Il a pareillement peint d’une manière vraie les chevaliers d’industrie et les femmes d’intrigue. Son chef-d’œuvre est le Chevalier à la mode, en cinq actes, en prose (1687). Les autres pièces de Dancourt les mieux réussies sont le Mari retrouvé (1698) ; les Bourgeoises de qualité (1700) ; les Trois cousines (1700) ; le Galant jardinier (1704). On cite encore : la Désolation des Joueuses (1687) ; les Vendanges de Suresnes (1694) ; le Divertissement de Sceaux (1705) ; le Diable boiteux (1707) ; la Comédie des comédiens (1710), etc. La Folle enchère (1690) lui a été attribuée : elle fut jouée sous son nom et il en perçut les droits, puis elle fut reproduite dans ses Œuvres Complètes en 1760. Néanmoins, elle est l'œuvre de Mme Ulrich dont il était l'amant.
P., Laplace, Sanchez et Cie, 1883, in-12, lii-366 pp, 4 belles gravures finement coloriées par M. Henri Allouard, reliure demi-chagrin carmin à coins, dos à 5 nerfs filetés, titre et caissons ornés, doubles filets dorés sur les plats, tête dorée (rel. de l'époque), qqs rousseurs, bon état
Dès 1651, grâce à Sébastien Zamet, évêque de Langres, Boursault (1638-1701) s'installe à Paris. Le libertin Des Barreaux, qui lui montre « toute la tendresse et toute la bonté d'un Père », est le premier à découvrir en lui des « dispositions à la Poésie » et le guide à ses débuts. Corneille, suivant une indication moins sûre, l'appelle son fils et l'honore de ses avis. Pellisson le présente à Fouquet. Secrétaire des commandements de la duchesse d'Angoulême en 1660, il lui adresse sur son voyage de Sens une relation burlesque dont le succès détermine sa vocation de journaliste. En 1664, il se rend à Eu auprès de Mademoiselle et s'y lie avec Segrais. Il entretient d'étroites relations avec Charpentier, qu'il rencontre chez Mme Deshoulières, connaît Ménage, les Tallemant, plus tard (en 1694) La Fontaine, qui apprécie trois de ses épigrammes traduites de l'italien et visant le Sacré Collège. On le trouve aussi mêlé, avec La Fare et Chaulieu, à la Société du Temple. Il correspond avec Furetière, la comtesse de La Suze, Fieubet. Commensal du Président Perrault, c'est auprès de Condé qu'il cherche appui lorsqu'il perd le privilège de sa gazette. En 1671, sa Véritable Etude des souverains lui vaudrait une charge de sous-précepteur du Dauphin, grâce à la protection de Montausier, s'il avait su le latin. Receveur des tailles à Montluçon depuis 1762, il peut à ce titre tirer d'embarras Boileau en cure à Bourbon-l'Archambault et offrir de lui avancer jusqu'à deux cent louis. Mais en 1688, il se voit taxé de mansuétude excessive et révoqué par le fermier général Lejariel. Conscient de ses manques, il refuse de poser sa candidature à l'Académie en dépit de Thomas Corneille, qui voudrait l'y faire entrer. (B. Beugnot, Dictionnaire des journalistes)