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Guettier Bénédicte
La fête
Casterman. 2002. In-4. Cartonné. Etat passable, Coins frottés, Coiffe en pied abîmée, Intérieur frais. Environ 12 pages cartonnées, illustrées en couleurs. Exemplaire de bibliothèque: tampons, étiquettes en coiffe en pied et 1er plat, annotations à l'encre, fiche de prêt. Rares rousseurs en tranches.. . . . Classification Dewey : 843.0692-Livres d'enfants
Reference : RO30353820
ISBN : 2203113138
"Collection ""Petit théâtre"". Classification Dewey : 843.0692-Livres d'enfants"
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Département de Seine-et-Marne. Recueil contenant :. 1° Rapport du comité de Salut public, du 18 floréal, sur les fêtes nationales, suivi du décret du même jour ; 2° Discours de Maximilien Robespierre, prononcé le 20 prairial [8 juin 1794], à la fête de l'Être-Suprême ; 3° Hymnes des citoyens Marie-Joseph Chénier, député à la Convention Nationale, Liégeard fils, d'Auxerre, et Guéniot, d'Avalon, département de l'Yonne ; 4° Invocation à l'Être-Suprême, par Maure, représentant du peuple, suivi du procès-verbal de la Commune d'Auxerre, séance du 21 prairial ; 5° Catéchisme républicain, par le C. Lachabeaussière ; 6° Détail de la fête à l'Être-Suprême, célébrée à Melun le 20 prairial ; 7° Instruction des administrateurs de Seine-et-Marne, aux administrés de son ressort
Melun, Imprimerie de Tarbé et Lefebvre-Compigny, an II (1794) in-8, 139 pp., broché sous couverture d'attente. Manques de papier au dos. Quelques rousseurs et feuillets brunis.
Seule la fête parisienne organisée aux Tuileries et au Champ-de-Mars, mise en scène par David, a généralement retenu l'attention de l'historiographie, qui la lie au destin et aux ambitions de Robespierre. C'est oublier que, le 20 prairial an II [8 juin 1794], cette fête fut généralement célébrée en province, du moins dans les centres urbains suffisamment tenus par l'émanation ou l'équivalent du pouvoir jacobin, et qu'elle connut un grand succès, notamment en Île-de-France, Normandie, Lyonnais, couloir rhodanien, Languedoc et Provence. Les documents sur ces célébrations provinciales sont rares - et rarement imprimés de surcroît -, d'où l'intérêt de ce recueil dans lequel se côtoient des pièces que l'on trouve surabondamment par ailleurs, et des relations uniques, dont le programme des cérémonies célébrées à Melun le 20 prairial (pp. 111-131). Les pièces concernant la fête à Auxerre sont également intéressantes.Seulement trois exemplaires au CCF (BnF, Melun, Dijon). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Procès-verbal des monumens, de la marche & des discours de la fête consacrée à l'inauguration de la Constitution de la République Françoise. le 10 août 1793. Imprimé par ordre de la Convention nationale
Paris, Imprimerie nationale exécutive du Louvre, 1793 in-8, 20 pp., broché sous couverture moderne de papier bleu imprimé. Rousseurs.
C'est bien tout ce que les électeurs purent goûter de cette Constitution de l'an II : des célébrations grandiloquentes à l'emplacement de la Bastille, le jour de sa promulgation, anniversaire de la journée du Dix-Août ; pour le reste, "suspendue jusqu'à la paix", elle ne sera jamais appliquée. C'est ainsi que sa totale virginité à l'épreuve du réel en fit le totem de toute la gauche radicale jusqu'en 1848, voire au-delà ...Voyons cela : la fête du 10 août 1793, baptisée Fête de l'unité et de l'indivisibilité, avait été décrétée par la Convention le 27 juillet précédent sur les propositions de Lakanal, de Lanthenas et sur le rapport de David, qui se vit confier l'organisation pratique des cérémonies. On y vit l'érection place de la Bastille d'une "Fontaine de la Régénération", une des cinq étapes symboliques d'un parcours qui menait les participants jusqu'au Champ-de-Mars. Elle était constituée d'une allégorie égyptianisante de la nature, sous la forme d'une statue en plâtre de la déesse Isis, flanquée de deux lions assis, et qui faisait jaillir l'eau de ses seins. Le cérémonial proposait à 86 personnes âgées représentant tous les départements de venir boire de cette eau symbolisant la régénération nationale (cf. pp. 2-3 de notre pièce). Monument éphémère, cette fontaine n'était pas vouée à subsister et disparut peu après.Ne figure pas dans la longue liste des pièces de fêtes révolutionnaires de Ruggieri, pp. 259-277. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Idées générales présentées par le sieur Poyet. architecte du Roi et de la ville, sur le projet de la Fête du 14 juillet, à l'occasion du pacte-fédératif, entre les Gardes nationales et les troupes de ligne de la France, pour célébrer l'époque de la Révolution
[Paris], Imprimerie de la veuve Delaguette, s.d. (1790) in-8, 20 pp., broché sous couverture moderne de papier bleu imprimé.
Un des projets présentés pour le déroulement de la Fête de la Fédération. Bernard Poyet (1742-1824) avait commencé sa carrière d'architecte sous l'Ancien Régime, mais les bouleversements politiques lui permirent d'avancer plus rapidement : en 1790, la ville de Paris le nomma architecte en charge de l'approvisionnement en eau (et c'est lui qui eut ainsi à réaménager la Fontaine des Innocents de Goujon).Au CCF, exemplaires seulement à la BnF.Cachet humide de Marcel Bekus (1888-1938), ingénieur d'origine polonaise, proche des milieux anarchistes. Il est devenu célèbre de façon posthume lorsque son petit-fils exhuma sa collection d'affiches et de pièces rares sur la Guerre civile espagnole. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Fête de la reconnaissance.. Discours prononcé le décadi Prairial de l'an VI, à la fête de la reconnaissance par le citoyen François Tobie, commissaire du directoire exécutif près l'administration municipale du cinquième arrondissement
S.l., s.d. (juin 1798) in-8, 15 pp., broché sous couverture moderne de papier bleu imprimé.
La Fête de la reconnaissance et des victoires était célébrée (occasionnellement) le 10 Prairial ; elle était dédiée aux défenseurs de la patrie, morts ou vifs, ainsi qu'aux pères et mères des soldats. Au CCF, exemplaires seulement à la BnF et à Rennes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Notification faite par le Premier Consul aux envoyés des départemens. à la fête du premier Vendémiaire an 9 [23 septembre 1800]
Nîmes, Veuve Belle, an IX (1800) grand placard in-folio, Une feuille (55 x 42,5 cm), texte sur deux colonnes, belle vignette en en-tête représentant la justice.
Important placard donnant le discours de Bonaparte adressé aux fonctionnaires mandés par les départements pour assister à Paris aux fêtes du 1er vendémiaire, qui marquaient la naissance de la République. Depuis l'avènement du nouveau régime en brumaire précédent, c'était la première fois que Bonaparte présidait ces festivités en tant que Premier Consul : après le transfert du corps de Turenne aux Invalides (la veille), les cérémonies du jour incluaient, place des Victoires, la pose de la première pierre d'un monument destiné à célébrer Desaix et Kléber. Mais le choix de Bonaparte dans son adresse fut de parler surtout de la situation internationale et des pourparlers de paix. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
