Grasset. 2002. In-12. Broché. Bon état, Couv. légèrement pliée, Dos satisfaisant, Papier jauni. 186 pages. Jaquette en bon état.. Avec Jaquette. . . Classification Dewey : 840.092-XXI ème siècle
Reference : RO30343691
ISBN : 2246635314
Classification Dewey : 840.092-XXI ème siècle
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Rare réunion de deux pièces historiques du plus haut intérêt, composées en l’honneur de l’assassinat du maréchal d’Ancre et de sa femme en 1617. I- Jouxte la coppie imprimee à Rouen par David Geoffroy, & Jacques Besongne, rue des Cordeliers joignant sainct Pierre, 1618. II- A Paris, jouxte la copie imprimée à Rouen chez Thomas Mallart, s.d. In-8 de 32 pp. et 31 pp. Portrait en taille-douce de la suite d’Odieuvre représentant Léonore Galigaï ajouté en tête du volume. Relié en plein maroquin havane janséniste du XIXe siècle, dos à nerfs, pièces de titre de maroquin rouge et vert, filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure signée de Thibaron. 159 x 104 mm.
Rare réimpression de l’édition originale, elle-même extrêmement rare, de cette tragédie anonyme composée en vers en l’honneur de l’exécution de la marquise d’Ancre. Sur l’originale : Tchemerzine, IV, 647 ; Brunet, III, 1295 ; Barbier, 1869-1879, 107-108, Soleinne, Bibliothèque dramatique, 3730. « Très rare. L’auteur de cette tragédie est Pierre Matthieu et non Pierre de Sainte-Marthe, comme le dit Leris […] ; l’historiographe P. Matthieu, qui avait une vocation prononcée pour les pièces de ce genre. On trouve dans celle-ci des vers simples, nobles et touchants ; le caractère de Galigay est bien tracé, et la scène de l’exécution a dû produire beaucoup d’effet sur le théâtre, si elle a été représentée. Les personnages sont le grand Pan françois (Louis XIII), Aymelis de L. (Luynes), Léontilde de V. (de Villeroy), Almidor de N. (de Nemours), Argente du M. (du Maine), Lucidor de L. (de Longueville), le Solon françois (le président Deslandes), Galigay, etc. L’auteur a suivi l’esprit et la lettre du jugement qui condamna la maréchale comme sorcière et lui fit faire l’aveu de ses maléfices […] Cette tragédie, composée en l’honneur d’un assassinat juridique, est précédée d’un sonnet à la louange du roi » (Soleinne, 3730). « Eléonore Galigaï, fille d’un menuisier, épousa le célèbre et malheureux Concini, depuis maréchal d’Ancre. Galigaï était venue en France avec Marie de Médicis, dont elle était sœur de lait ; elle obtint par intrigue pour son mari les postes les plus brillants. L’abus insolent qu’ils firent de leur faveur souleva tous les grands de la Cour, et Louis XIII en particulier. Concini fut tué et sa femme conduite à la Bastille. On lui imputa mille crimes, et surtout celui de la magie. Ce procès, dit Anquetil, commença le 3 mai 1617 ; elle fut condamnée, le 8 juillet, à avoir la tête tranchée et son corps brûlé ; elle mourut sans bravade et sans frayeur […]. On fit sur sa mort une tragédie intitulée : ‘La Magicienne étrangère’, en 4 actes et en vers, Rouen, 1617, in-8 ». (Peignot, Dictionnaire biographique et bibliographique, 8). « Pièce rare » souligne Brunet. « M. Paul Lacroix (Catal. Soleinne, n° 3730), signale dans cette tragédie des vers simples, nobles et touchants. Il existe d’autres éditions de cette tragédie, qui provoqua un vif sentiment de curiosité ; elle répondait parfaitement aux passions du jour » (Barbier, 107-108). « Pièce de 32 pages, très rare ; elle attaque la maréchale d’Ancre, après sa fin tragique, avec un acharnement cruel. Le caractère de l’infortunée Galinaï est bien tracé » (Robert Naumann, Serapeum, 26). Ce violent pamphlet publié anonymement contre la femme du Maréchal d’Ancre rencontra un tel succès qu’il fut réimprimé à plusieurs reprises entre 1617 et 1626. On trouve reliée à la suite du présent ouvrage une autre pièce, également rare, qui raconte l’assassinat de concini, maréchal d’Ancre, le 24 avril 1617. Il s’agit ici de la réimpression de l’édition originale. (Brunet, V, 910 ; Soleinne, 3729). « L’édition de ‘Paris, jouxte la copie imprimée à Rouen’, a été copiée, page pour page et ligne pour ligne sur l’édition originale » (Brunet). « Pièce fort rare, qui reproduit sous la forme dramatique les détails historiques de l’assassinat du maréchal d’Ancre, sur le pont-levis du Louvre, par Charles d’Albert, duc de Luyne, Vitry et autres agents du roi. Les personnages de cette tragédie sont Python M.D. (marquis d’Ancre), Phebus, R. de F. (roi de France), Lydor de G. (de Guise), Alcé D.D., Antimars de V. (Vitry), Galligay, Ruburo Demon (Montalto, astrologue vénitien), Cleridam de L. (de Luynes), Theocrat de V. (de Villeroy), Arlin du M. (du Maine), Toleon de N. (de Nemours). […]. Il serait possible que l’auteur se fût mis en scène sous le nom du poète Alcé D.D. Ces deux initiales représenteraient alors le nom du sieur de Deimiers, auteur de la Liberté royale de Marseille, ouvrage publié à Paris en 1615, avec les mêmes initiales » (Soleinne, 3729). Aucun exemplaire de l’un ou l’autre de ces deux textes n’est passé sur le marché public international depuis plus de trente années. Précieux exemplaire réunissant deux pamphlets du plus haut intérêt historique. Provenance : de la bibliothèque E.M. Bancel avec ex libris.
A Paris, chez l'Auteur et Delaguette, 1754, in-folio, 1 planche [535 x 345 mm à la cuvette ; sur feuille de 660 x 470 mm], Estampe en quadrichromie en manière noire, Planche tirée de l'Anatomie générale des viscères, et de la névrologie, angéologie et ostéologie du corps humain en figures, de couleurs et grandeurs naturelles dédiée et présentée au Roy... Estampe en couleurs gravée en manière noire en quatre plaques : la première, en manière noire et au burin, apportant le noir ; la seconde, en manière noire, apportant le bleu ; la troisième, en manière noire, apportant le jaune ; la quatrième, en manière noire et à la pointe, apportant le rouge. Les figures 1 et 2 démontrent les parties de l'homme ; elles font suite à la planche VII publiée dans le même traité. Les figures 3 à 6 lui font pendant, en représentant les organes génitaux de la femme, soit les parties extérieures et intérieures chez une femme de quatorze ans qui n'a pas conçu et chez une fille vierge de treize ans. Gautier d'Agoty se prévalait de la découverte d'un système de la génération qui devait contredire les hypothèses tant des oviparistes que vermiculistes et qu'il nommait "zoogénésie". Il soutenait ainsi, dans des Conjectures publiées en 1750, que le foetus se trouverait tout formé dans la semence mâle, le rôle de la femelle se bornant à le nourrir (Mercure de France dédié au roi. Juillet 1750. Paris, Cailleau. Pages 45 et suiv.). Sa conception des organes génitaux de la femme est résumée dans la description de cette planche : le clitoris serait "une espèce de petite verge" et les ovaires sont vus comme des "faux testicules" (Anatomie générale des viscères. Sixième table. Explication de la planche VIII). Épreuve restaurée. Petits trous de vers, auréoles claires dans la bordure inférieure. Couverture rigide
Bon 1 planche [535 x 345 mm à la
Paris, J.-B. Baillère, 1858, in-8, 3 volumes, demi-percaline verte à la bradel postérieure, dos lisses ornés d'un petit fleuron floral, pièces de titre havane, Une histoire de la femme ayant appartenu au grand explorateur du sexe féminin Pierre Louÿs ; cet exemplaire est revêtu de l'ex-libris manuscrit à l'encre rouge de ce dernier, sur le faux-titre du premier volume. "Le sujet est admirable. Je désire que le livre réponde pleinement au sujet. La femme, cette plus belle moitié de nous-même, cette tige essentielle du genre humain, cette fleur de la nature vivante, y parait dans toute sa beauté, dans toute sa puissance, dans toute sa fragilité" (Incipit). Le premier volume concerne la physiologie de la femme ; le second son hygiène physique et morale ; le troisième ses maladies. Bon exemplaire. Couverture rigide
Bon 3 volumes
Paris, Des Presses de l'imprimeur Léon Pichon, 31 mars 1918. Plaquette grand in-8 reliée (24,5 x 18,3 cm), reliure demi-basane fauve, titre doré, couverture originale conservée, 54 pages, illustré d'une gravure en frontispice. Tirage limité à 250 exemplaires numérotés sur vergé à la cuve d'Arches (n° 84), après 10 ex. sur Japon.- Recueil de délicates élégies en prose. "L'auteure qui se dissimule sous les trois étoiles est Loly-Haas du Rieux, à laquelle fait allusion Guillaume Apollinaire, écrivant en 1911 dans un article de "L'Intransigeant" : "Une poétesse frêle et charmante comme une petite princesse de miniature persane, c'est Mme L.-H. Du Rieux, dont le talent ne va pas sans analogie avec celui de Marceline Desbordes-Valmore..."- Cette femme fut la Directrice de la revue "Le Printemps des Lettres", dont la fondation est signalée par un article de la Nouvelle revue Française" en ces termes : "Une Revue nouvelle "Le Printemps des lettres", est née le 1er avril dernier (1911). Une figure de Sandro Botticelli en orne la couverture. Son Directeur est Mme L. H. du Rieux, son rédacteur en chef est Mme Marguerite de Charmoy. Mme Aurel y soutient que le Style c'est l'Amour", et M. de Max s'y occupe de "La question des décors". Guillaume Apollinaire y publia son conte "L'Ancien tailleur".- /// Rare plaquette en très bon état.
Précieux exemplaire dédicacé par l’auteur de ce classique de la littérature provençale, conservé dans sa reliure de l’époque. Les grandes originales de Daudet dédicacées sont recherchées. Paris, Alphonse Lemerre, 1873. In-12 de (4) ff., 258 pp. Pt. manque de papier dans la marge blanche sup. des pp. 233-235, qq. rousseurs. Demi-veau bleu nuit, dos lisse orné de fleurons dorés, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 176 x 111 mm.
Édition originale « très recherchée » (Clouzot) de cet « ouvrage fort rare d’Alphonse Daudet contenant 31 contes de la meilleure inspiration de l’auteur » (Carteret, I, 194). Clouzot, 81 ; Vicaire, III, 41 ; Rahir, La Bibliothèque de l’amateur, 391 ; Talvart, IV, 16. Carteret mentionne 4 exemplaires sur Chine non signalés par Talvart. « Œuvre remarquable d’Alphonse Daudet, parue en 1873 et qui, sans faire oublier les ‘Lettres de mon moulin’, fit autant pour la gloire de l’auteur que l’ensemble de ses romans. Ce recueil comprend une quarantaine de contes, lesquels évoquent pour la plupart, la courte et terrible guerre de 1870 : l’Invasion, le Siège de Paris et la Commune. Rien que des choses vues, en quelque sorte. Moins réaliste qu’impressionniste, Daudet se complaît aux petits tableaux. Nul n’a su, comme lui, enfermer en quelques pages telle situation poignante, fâcheuse ou amplement cocasse. Il excelle à mettre en saillie le côté faible des humains. Il se garde, toutefois, de juger : son goût pour la vérité, sa compassion, sa fantaisie lui interdisent tout comportement de ce genre. Dans ce domaine, Daudet demeure inimitable… Ces contes à fond d’histoire sont vraiment de bonne sorte, comme on eût dit autrefois. Daudet semble les avoir écrits au fil de la plume. A croire qu’ils se sont faits tout seuls. Naturel, fraicheur et simplicité : Daudet apporte dans son style la sève des conteurs provençaux. On aime, par ailleurs, qu’à tant de pathétique il ait joint un tel sentiment de la discrétion. Voilà sans doute ce qui explique l’attrait que les ‘Contes’ ont toujours sur bon nombre de lecteurs ». (Dictionnaire des Œuvres, II, 64). Précieux exemplaire offert par l’auteur à la femme de lettres et romancière Emma Bailly et portant cet envoi autographe au début du volume : « A Mme Emma Bailly, hommage respectueux. Alphonse Daudet. » Louise Lucienne Emma Bérenger, dite Claire de Chandeneux, également connue sous ses deux noms d'alliance : Emma de Prébaron et Emma Bailly, née à Crest (Drôme) le 17 novembre 1836 et morte à Vincennes (Seine) le 6 octobre 1881, est une femme de lettres et romancière française. Mariée successivement à deux militaires, le capitaine de Prébaron, puis le commandant Bailly, elle est l'auteur d'une trentaine de romans ayant pour cadre la vie militaire de province. Membre de la Société des gens de lettres, elle fonda deux revues, Paris littéraire et Paris charmant, deux ans avant sa mort à l'âge de 45 ans. Précieux exemplaire dédicacé par l’auteur de ce classique de la littérature provençale, conservé dans sa reliure de l’époque. Les grandes originales de Daudet dédicacées sont recherchées. Localisation des exemplaires : 5 seulement dans l’ensemble des Institutions publiques françaises (Canteleu, Pau, Dijon, Bordeaux et B.n.F.).