HACHETTE. 1976. In-4. Cartonnage d'éditeurs. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 187 pages. Nombreuses illustrations en couleurs dans le texte et hors texte.. . . . Classification Dewey : 910.4-Voyages
Reference : RO30074204
Illustrations de Philippe Daure et Jacques Poirier. Classification Dewey : 910.4-Voyages
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[sans lieu], [sans nom], 1787. In-4 de [4]-93-[1]-26-[2]; 36 pages, cartonnage de papier marbré, à la Bradel, pièce de titre bordeaux, tranches rouges (cartonnage moderne).
Guillaume Kornmann, né en 1741, est un banquier strasbourgeois, dont le procès contre sa femme (soutenue par Beaumarchais) a été particulièrement retentissant dans les années 1780. En 1774, Kornmann épouse Catherine Marie Foesch, une jeune Suisse fortunée qui lui donne deux enfants. Ils s’installent à Paris où le mari s’occupe de la banque de son oncle. Le couple ne s’entend pas et Guillaume laisse toute liberté à sa femme pour prendre un amant, tant que cela arrange ses affaires. L’amant est un certain Daudet de Jossan, homme de confiance du puissant ministre de la guerre M. de Montbarey et syndic-adjoint de Strasbourg. Mais bientôt le ministre quitte sa charge et le jeune homme devient soudain beaucoup moins fréquentable. De plus, Mme Kornmann, qui n’hésite pas à s’afficher de manière scandaleuse avec lui, menace de demander une séparation de biens (le divorce n’existe pas encore). Craignant de perdre à la fois sa femme et surtout la dot, Guillaume Kornmann, qui entre-temps est presque ruiné, obtient du lieutenant de police une lettre de cachet et fait enfermer l’épouse adultère, alors enceinte de son amant. Dans la nuit du 3 au 4 août 1781, la femme est ainsi conduite dans la maison disciplinaire des dames Douai, rue de Bellefond, qui héberge filles perdues et folles. Sur les instances d’amis communs, Beaumarchais vole au secours de Mme Kornmann (qu’il ne connaît pas encore). Commence alors l’affaire Kornmann. Bientôt libérée, la femme tente sans succès d’obtenir une séparation de corps et de biens, arguant pour ce faire de sa détention scandaleuse. Le mari trompé se décide à porter plainte contre son épouse et contre l’amant pour adultère, contre Beaumarchais et le lieutenant de police Lenoir pour diffamation et complicité d’adultère. Il prend pour avocat son ami Nicolas Bergasse, disciple comme lui de Mesmer. C’est alors la grande mode des mémoires judiciaires qui enflamment les lecteurs avides de sensation : Bergasse commence avec un Mémoire sur une « Question d’adultère, de séduction et de diffamation pour le sieur Kornman » publiant de nombreux libelles qui tiennent le public en haleine, tandis que de son côté Beaumarchais met son talent dans la rédaction de ses brillants mémoires. Finalement ce dernier est innocenté par arrêt du Parlement du 2 avril 1789. Kormann et son avocat Bergasse sont condamnés à lui payer des dommages-intérêts, mais l’opinion publique leur reste largement favorable. En 1793, Madame Kormann obtient enfin le divorce, créé par la loi du 20 septembre 1792. wiki.
1789 (1bl), faux titre, 180pp ; suivi de (2ff), 161pp mention sur la mage de titre : « Tant que le Philosophe n’excède point les limites de la vérité, ne l’accusez pas d’aller trop loin. Sa fonction est de marquer le but, il faut donc qu’il y soit arrivé. Si restant en chemin, il osoit y élever son enseigne, elle pourroit être trompeuse. Au contraire le devoir de l’Administrateur est de combiner et de graduer sa marche, suivant la nature des difficultés… Si le philosophe n’est au but, il ne sait où il est. Si l’administrateur ne voit le but, il ne sait ou il va. » In 8 en plein veau tabac, dos plat orné à la grotesque frappé à l’or, pièce de titre en maroquin rouge, triple filet doré en encadrement des plats, tranches mouchetées signet de soie. Reliure d’époque. Premier texte en troisième édition, second texte en édition originale.
Rare réunion en reliure d’époque de ces deux textes fondateurs de la révolution française, par l’Abbé Sieyés. Initialement publié en janvier 1789, « Qu’est ce que le Tiers État » suit de peu, les « Vues sur les moyens d’exécution Dont les représentants de la France pourront disposer en 1789 ». Texte aussi important dans lequel L’abbé Sieyés, brosse un tableau de ce que pourrait être le nouvel ordre social.
A Genève, imprimé par Conrad Badius, 1560. 2 parties en un volume in-8 de 8-278-[2] et [16]-303-[1] pages [A4; a-r8; s4; *8; A-T8]. Reliure 19ème en plein veau brun, dos à nerfs orné de petits fleurons dorés. Les plats sont constitués du cuir de la reliure originale, ornés au centre d'une large pastille dorée, décorée d'arabesque; encadrés de double filets dorés et à froid, Tranches dorées.
Chacune des pages de titre est illustré d'une marque d'imprimeur différente: marque à la presse typographique «Prelum ascensianum» pour la première partie; marque avec le Temps tirant la vérité d'une grotte pour la seconde partie. Heitz, Genfer, n° 8et n°7. Première traduction complète. Erasmus Alberus, humaniste, réformateur et poète allemand, fut un assistant fort actif de Martin Luther qui signe ici la préface (en latin et en français). Alberus rédige une satire en prose du Liber confermitatum du franciscain Bartolommeo Albizzi de Pise dans lequel l'ordre franciscain est tourné en ridicule. Conrad Badius a également trempé sa plume dans le vitriole pour signer sa préface et la seconde partie qui paraît ici en édition originale dont voici le titre en entier: "Le second livre de l'Alcoran des Cordeliers, extrait, comme le premier, mot a mot de malheureux liuvre des Conformitez de S. François, par lequel tant plus est evidente l'impieté de ceste maudite secte, et duquel chacun peut juger combien de mal le monde a receue d'icelle, et combien il en recevera si elle supportée comme elle a esté. Traduit de latin en francois, avec briefves annotations qui sont comme contrepoisons et preseruvatifs a l'encontre de la fausee doctrine qui y est contenue."Qu'on se le dise.Brunet, I, 151; Haag, I, 682; Cat. Stroehlin, n°2236; Chaix, Dufour, Moeckli, p. 41; Le livre à Genève, 37, pour la première édition (1556); GLN 2131 et 7156.
Imprimé à Amstelredam [sic], chez Cornille Claessz sur l'Eau au Livre à Ecrire, l'an 1602. In-folio de [2]-61 pages (A-H4), cartonnage noir à la Bradel, signé Honegger. Restauration mineure à quelques feuillets.
L’ouvrage est illustré de 26 gravures, dont 3 cartes (Bornéo, et 2 à pleines pages : détroit de Magellan et côtes du Pérou). Rarissime édition originale du récit de cette extraordinaire aventure. En effet, depuis 1952, seulement 4 exemplaires complets de la première édition en français sont passés en vente publique.Olivier Van Noort, navigateur et flibustier, est le premier hollandais à effectuer une circumnavigation et le quatrième homme à effectuer cet exploit, après Magellan, Drake et Cavendish. Son voyage ouvrit la voie à l’établissement des Hollandais dans les Indes orientales.L’expédition fut montée par un consortium de marchands de Rotterdam. Van Noort projette de commercer avec la Chine et les îles aux Épices (les Moluques) et accessoirement d’attaquer les possessions espagnoles et portugaises dans le Pacifique. Longeant les côtes africaines jusqu’à la Guinée, il traverse l’Atlantique jusqu’au Brésil. Côtoyant le littoral brésilien et argentin, pillant, attaquant les établissement des espagnols et des portugais. Lors des haltes, il subit de nombreuses pertes dues aux attaques des populations autochtones. Il passe le détroit de Magellan, remonte la côte occidentale de l’Amérique du Sud jusqu’à la Californie, puis il traverse l'océan Pacifique par les Mariannes, les Philippines et Bornéo. Après avoir commercé à Brunei et Ternate, où il a acquis une cargaison de clous de girofle, Van Noort continue à travers le détroit de Sunda entre Java et Sumatra. En naviguant directement à travers l’Océan Indien et passant le Cap de Bonne Espérance, il arrive en Hollande le 26 août 1601. Il est sans le sou, n’a plus qu’un navire et son équipage ne compte plus que 45 marins sur les 248 hommes qui l’accompagnèrent dans cette « pénible » aventure. Tempêtes, mutineries, épidémies, harcèlement des pirates, rien ne lui fut épargné.L’iconographie est très figurative et documentaire. Les événements survenus durant l’expédition y sont clairement figurés (incendie, attaque, naufrage, pêche, etc.). Van Noort, aussitôt rentré, publia le récit de son voyage simultanément en hollandais, en allemand, en français et en latin.Brunet, IV, 873; Montémont, I, 115; Sabin, 55436; Borba de Moares, II, 617.
Paris, A. Lacroix, Verboeckhoven Et Cie Editeurs, 1872 1872 ., 430 pp. In-8 broché. Légèrement déboîté.
Le livre qui a inspiré l'Assommoir de Zola. Le "sublimisme" est un mouvement du type insurrectionnel qui c'est répandu dans la classe ouvrière à la veille de la commune. le sublime est un terme dérisoire adopté par les ouvriers eux mêmes en s'opposant à l'image de l'ouvrier paresseux, ivrogne et violent, ils se décrivent comme volontaires, rebelles et conscients de leur valeur. Les sublimes revendiquent la fierté de l'ouvrier, qui lui seul produit la richesse du patron. Organisant les prémices de la grève il porte une parole insurrectionnelle qui va s'exprimer au cours de la commune. Tombé dans l'oubli, ce mouvement est un des jalons essentiels de l'historie des luttes sociales. Rare