AVENTURES DU MONDE. 1965. In-12. Cartonnage d'éditeurs. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 123 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans le texte et hors texte.. . . . Classification Dewey : 355.021-Militaria
Reference : RO30065453
Illustrations de Michel Jouin. Classification Dewey : 355.021-Militaria
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Garnier frères in12. Sans date. Relié.
dos recollé pour le tome second bords frottés intérieurs jaunis propres non datés circa 1890
Varsovie 27 novembre [1807], 18,6x23cm, Trois pages sur une double feuille.
"ce nouveau bienfait de mon souverain ne pouvoit venir plus à propos" Lettre autographe signée du maréchal Davout, alors gouverneur général de Pologne, adressée à son épouse Aimée Leclerc,belle-soeur de Pauline Bonaparte. Trois pages à l'encre noire sur une double feuille, avec son adresse autographe au verso, ainsi que le tampon de la Grande Armée, et un cachet de cire brisé, armorié au chiffre « LD » sur grand manteau et bâtons de Maréchal sous couronne. Déchirures dues à l'ouverture avec atteinte à deux mots de la troisième page. Après l'éclatante victoire personnelle de Davout à Auerstaedt, les batailles de Iéna, d'Eylau et de Friedland qui mettent fin à la guerre contre la quatrième coalition, Davout récolte les fruits de sa réussite. Couvert d'honneurs et de bienfaits par l'Empereur, iljouit de ses vastes terres en tant que nouveau gouverneur général de la Pologne. Bénéficiant de la générosité de Napoléon qui fait de lui le maréchal le plus doté de l'Empire, Davout a l'intention d'acquérir l'hôtel de Monaco rue Saint-Dominiquejusque là occupé par l'ambassadeur de la Sublime Porte : "Tu as dû recevoir déjà les 300.000 F que l'empereur me fai[t] donner précisément pour faire l'acquisition d'un hôtel à Paris. Ainsi ce nouveau bienfait de mon souverain ne pouvoit venir plus à propos". Il en confie l'achat et l'aménagement à sa chère épouse Aimée Leclerc : "je m'en repose sur ma petite Aimée pour cette acquisition, je çais, qu'elle partage mes goûts [...]Je le trouverai d'autant plus beau que ce sera ma chère Aimée qui l'aura embelli et qui en aura fait une des plus belles habitations des environs de Paris". Disposant de pas moins de 18% des territoires polonais repris à la Prusse, Davout lui écrit vouloir vendre un moulin qui faisait partie de l'antienne principauté de Lowicz, à l'ouest de Varsovie, afin de couvir les dépenses de son achat parisien.Profitant également de l'inaliénabilité attachée aux donations de l'Empereur, Davout compte protéger le château de sa femme à Savigny sur Orge en employant les fonds donnés par l'Empereur pour en payer les dettes. "Je viens de recevoir ta lettre de Savigny. Celle que tu m'annonces m'avoir écrit la veille ne m'est point parvenue ma chère amie, ainsi tes craintes se sont réalisées et le commissionnaire l'aura perdue. Tu me dis que si mon projet étoit d'acheter un hôtel le moment seroit assez favorable. Tu as dû recevoir déjà les 300.000 F que l'empereur me fait[t] donner précisément pour faire l'acquisition d'un hôtel à Paris. Ainsi ce nouveau bienfait de mon souverain ne pouvoit venir plus à propos ; je m'en repose sur ma petite Aimée pour cette acquisition, je çais, qu'elle partage mes goûts et qu'elle donnera la préférence à un hôtel propre qui n'exigera pas une grande représentation à un autre qui en exigerait une. Nous passerons certainement la plus grande partie de notre tems à ton Savigny [leur château, à Savigny-sur-Orge, dans l'actuel département de l'Essonne]. Je le trouverai d'autant plus beau que ce sera ma chère Aimée qui l'aura embelli et qui en aura fait une des plus belles habitations des environs de Paris. Je désire vivement voir terminer l'agraire du moulin je compte et j'en regarde la vente comme à peu près certaine. Ces 106.000F deveront peut être employé[s] suivant les intentions de l'empereur pour faire partie du fief. Ton intention est-elle que devant 540.000F sur Savigny on emploie les fonds qui provienderont de la principauté de Lowicz à payer [cette] somme ? Dans cette supposition, Savigny ferait partie du fief et ne pourroit jamais être aliéné. Cependant à la jalousie que montre déjà notre Joséphine serait bien allarmant [sic] si son extrême jeunesse et les joies et peurs que tu prendrais de la guérir de ce défaut ne me donnerait pas la certitude qu'elle en serait totalement guérie. Auparavant le [...] deviendrait lorsqu'elle prendrait d'autant plus sa petite soeur favorite qui paraît que celle-ci aura l'avantage de la beauté. J'envoie mille caresses à mes deux petites et mille et mille baisers à leur excellente et belle Maman. Tout à toi pour la vie. ton bon mari. LDavout" - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., Paris 1948, 13,5x21,5cm, agrafé.
Edition originale. Agréable exemplaire en dépit d'infimes piqûres sans gravité sur les plats. Préface de madame la générale Leclerc de Hautecloque. Nous joignons la reproduction d'une photographie dédicacée par le général Leclerc. Signature manuscrite de Jean Leroy-Thiébaut. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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LA REVELLIERE-LEPEAUX (Louis-Marie de) & LECLERC (Jean-Baptiste).
Reference : 3706
(1798)
Paris, Jansen, 1798. 12 pièces reliées en 1 vol. in-8, basane havane, dos lisse orné d'une treille dorée, pièce de titre en maroquin rouge, frise dorée d'encadrement sur les plats (reliure de l'époque).
Recueil établi par le libraire Jansen qui réunit des opuscules de Louis-Marie La Révellière-Lépeaux et Jean-Baptiste Leclerc publiés sous le Directoire, précédés d'un titre général et d'une table imprimés. Épigraphe : Mêmes principes, mêmes vues, mêmes sentimens les unirent dès la première jeunesse par des liens d'amitié que la mort seule pourra briser. Pluviose an VI. Tous deux représentants du Tiers état d'Angers aux États Généraux, Louis-Marie de La Révellière-Lépeaux (1753-1824) fut sous le Directoire, un des cinq premiers directeurs où il s'occupa surtout des questions culturelles et religieuses tandis que Jean-Baptiste Leclerc (1756-1826) siègeait au Conseil des Anciens où il présenta de nombreux rapports sur les institutions civiles, l'instruction publique, ou la création du Conservatoire de Musique. Pour répondre aux processions religieuses qui se multiplient dans les Mauges en Anjou, ils forment ensemble une commission patriotique qui sous le titre de Club ambulant des Mauges, serait chargée de faire une tournée et de bruyantes démonstrations civiques dans ce pays. Ils développèrent conjointement la théophilanthropie, culte fondamental et politique, basé sur les principes de la religion naturelle. 1 LA REVELLIERE-LEPEAUX. Réflexions sur le Culte, sur les Cérémonies civiles et sur les Fêtes nationales, lues à l'Institut le 12 floréal an V (1er mai 1797), dans la section des sciences morales et politiques. Paris, Jausen, 1797. In-8 de (2)-42-(1) pp.. 2 LA REVELLIERE-LEPEAUX. Essai sur les Moyens de faire participer l'Universalité des Spectateurs à tout ce qui se pratique dans les Fêtes nationales. Lu à la classe des Sciences morales et politiques de l'Institut National de France, dans la séance du 22 vendémiaire an 6me. (13 octobre 1797). Paris, Jausen, 1797. In-8 de 26-(2) pp.. 3 LA REVELLIERE-LEPEAUX. Discours prononcé à la Fête de la République.4 LA REVELLIERE-LEPEAUX. Discours prononcé à la Cérémonie funèbre exécutée en mémoire du général Hoche, au Champ-de-Mars, le 10 vendémiaire an 6. De l'imprimerie de Lemaire, (Paris, 1797). In-8 de 16 pp.5 LA REVELLIERE-LEPEAUX. Du Panthéon et d'un Théâtre national. Paris, Jausen, 1797. In-8 de 15-(1) pp. 6 LECLERC. De la Poésie, considérée dans ses rapports avec l'éducation nationale. Paris, Jansen, 1798. In-8 de 19-(1) pp. 7 LECLERC. Discours sur l'instruction publique. Paris, Jansen, 1798. In-8 de 23-(1) pp.8 LECLERC. Essai sur la propagation de la musique en France, sa conservation, et ses rapports avec le gouvernement. Paris, Jansen, 1798. In-8 de 72 pp. 9 LECLERC. Discours sur l'existence et l'utilité d'une religion civile en France, prononcé à la Tribune du Conseil des Cinq-cents, dans la séance du 9 Fructidor an 5. Paris, Jansen, 1797. In-8 de 31-(1) pp.10 LECLERC. Rapport sur les institutions relatives à l'état civil des citoyens. Séance du 16 Brumaire an 6. Paris, imprimerie nationale, 1797. In-8 de 59 pp. 11 LECLERC. Règlement proposé à la suite du rapport sur les institutions civiles. Séance du 17 brumaire an 6. Paris Imprimerie Nationale, 1797. In-8 de 20 pp.12 LECLERC. Réponses aux objections proposées contre l'institution du livre de famille, & les cérémonies relatives au mariage, à la naissance, &c. Paris, Imprimerie Nationale, 1797. In-8 de 12 pp. Dictionnaire des constituants, II, pp. 528 et 565 ; Dreux du Radier, Bibliothèque historique et critique du Poitou, p. 701. Légères épidermures sur le premier plat mais bel exemplaire.
Pultusk 7 janvier [1807], 19x23cm, 1 page sur une double feuille.
Lettre autographe signée du maréchal Davout à son épouse, Aimée Leclerc,belle-soeur de Pauline Bonaparte. 1 page àl'encre noire sur une double feuille, avec son adresse autographe au verso, ainsi que le tampon postal à la date du 23 janvier 1807, et cachet de cire brisé, armorié auxbâtons de maréchal, glands etfeuilles de chêne avec mention "Le maréchal Davout Empire français" au feuillet d'adresse due à l'ouverture sans atteinte au texte. Missive écrite du champ de bataille de Pultusk, où le 26 et 27 décembre 1806 les Russes du général Benningsen furent battus par le maréchal Lannes avec l'appui de la division Gudin, qui comprenait un détachement du corps d'armée du maréchal Davout. Selon les souvenirs ducommandant Jakub Kierkowski,"ce fut un vrai jour du jugement dernier [...] il pleuvait et il neigeait, un vent glacial soufflait. Les chevaux de notre cavalerie avaient la boue jusqu'au ventre c'est pourquoi elle ne put rien entreprendre. L'infanterie russe chargea deux fois à la baïonnette, mais elle fut refoulée avec des pertes sévères. Presque personne ne tenait plus à sa vie car le gel prenait les gens mouillés, donc tous furent transis [...] il fut impossible de fléchir les bras car la glace craquait sur le corps, le froid et avec ça la faim, mieux vaut la mort qu'une telle vie." Lettre très visuelle portant une belle signature du maréchal Davout. "Hier ma petite Aiméejet'ai donné de mes nouvelles.J'aioubliéde te parler de cellesde nos parents. Leur santé est aussi bonne que la mienne. Sous peu de jours, je pense t'annoncer que Sa majesté leur a donné de nouvelles marques de sa bienveillance. [Marc-Antoine Bonin de la Boninière de] Beaumont est toujours à Varsovie avec la goutte. D'abord il y a longtemps que je n'ai eu de vos nouvelles j'ai chargé Laforêt porteur de cette lettre [...] il doit ainsi me rapporter tes lettres puisqu'il y en aura. Adieu ma petite Aimée, [...] mille caresses pour notre Joséphine et mille baisers à sa belle et vaillante Maman. Ton amoureux [...] L. Davout" - Photos sur www.Edition-originale.com -
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