BERNARD GRASSET. 2002. In-8. Broché. Parfait état, Couv. fraîche, Dos impeccable, Intérieur frais. 302 pages.. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Reference : RO30036703
ISBN : 2246602718
Roman. Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Le-livre.fr / Le Village du Livre
ZI de Laubardemont
33910 Sablons
France
05 57 411 411
Les ouvrages sont expédiés à réception du règlement, les cartes bleues, chèques , virements bancaires et mandats cash sont acceptés. Les frais de port pour la France métropolitaine sont forfaitaire : 6 euros pour le premier livre , 2 euros par livre supplémentaire , à partir de 49.50 euros les frais d'envoi sont de 8€ pour le premier livre et 2€ par livre supplémentaire . Pour le reste du monde, un forfait, selon le nombre d'ouvrages commandés sera appliqué. Tous nos envois sont effectués en courrier ou Colissimo suivi quotidiennement.
FEUILLETS INUTILES. N° 1. (1er trimestre 1929). Poèmes inédits d'André Salmon, Georges Pillement, Henri Hertz, Henry Charpentier, Jacques Maret, Jean Joucan, Max Jacob, Paul Fierens. Présentation, eau-forte (signée et numérotée) et dessins de Jacques Maret. /// Tirage à 100 exemplaires numérotés + XX hors commerce. Le nôtre est I/XX hors commerce réservés aux auteurs. /// Très bon état.
FEUILLETS INUTILES. Paris (9, Galerie de la Madeleine, puis (à partir du n° 5) 10, rue de Tourlaque, puis (à partir du n° 9) 8, rue Léon-Dierx). Editions de La Connaissance (du n° 1 au n° 4), puis éditions Marcel Seheur (du n° 5 au n° 8), puis chez l'auteur (du n° 9 jusqu'à la fin). Dépositaires : Librairie José Corti (du n° 18 au n° 22), puis Le Pont Traversé (n° 25), puis Jean Petithory du n° 26 au n° 28). Directeur : Jacques Maret. 32 numéros ont paru en 32 livraisons, de 1929 à 1980. La revue paraît à un rythme très irrégulier. Une longue pause intervient de 1938 (n° 22) à 1960 (n° 23). Un dernier numéro (le n° 32), posthume, paraît en 1980, recueillant des écrits, dessins, collages, laissés par Jacques Maret. (Destribats, 290) /// La revue se présente sous la forme de cahiers en feuilles contenus dans une chemise cartonnée, à dos toilé, fermée par un ruban (ces chemises sont de classiques cartons à dessins, portant collée sur leur premier plat une grande étiquette de titre, illustrée chaque fois de façon différente, donnant parfois la liste des contributeurs). " Les Feuillets Inutiles " sont conçus et mis en pages par Jacques Maret, et (à partir du n° 9) imprimés par lui-même sur sa presse à bras (avec l'aide de son épouse Marguerite). Plusieurs numéros comprennent des interventions manuelles (coloriages, dessins originaux, papiers collés, uvres textiles, coupures de journaux, décalcomanies, tirages photographiques) qui font de chaque exemplaire un exemplaire unique. Les tirages sont réalisés sur beau papier (vélin de Rives, vélin d'Arches, pur fil Lafuma-Navarre) et sont très restreints. /// Jacques Maret (1900-1980) est un personnage discret, aux marges du mouvement surréaliste, auquel son indépendance et sa fantaisie empêchent de le rattacher pleinement. André Salmon, Max Jacob, Georges Schéhadé, Michel Seuphor, Pierre Albert-Birot, Pierre Andreu ont salué l'homme et son uvre. En 1985, le Musée Leblanc-Duvernoy, à Auxerre (où sont conservées les archives de Jacques Maret), a organisé une exposition d'" Hommage à Jacques Maret ". /// En ouverture du dernier numéro des " Feuillets Inutiles " (le n° 32, posthume), voici ce qu'écrivait Michel Seuphor : " Je n'ai que quatre numéros des " Feuillets Inutiles " - entre 1934 et 1977 - quatre petites merveilles que je ne donnerais pas pour un empire, mais je les donnerais volontiers si je rencontrais quelqu'un qui ressemble à Jacques Maret, car Maret n'avait rien, il était gratuité pure, innocence véritable. Quand toute ambition est absente, c'est alors seulement que la poésie peut naître. Et Jacques Maret entrait dans ce conciliabule très délié des enfants sages mais foncièrement désobéissants. Je ne l'ai rencontré que deux fois et ne peux guère parler de l'homme. Mais j'ai ces quatre petits cahiers, là, devant moi, bienfaits dont rien ne peut peser le poids, duvets de quel oiseau ? dans ce siècle de fer et de plomb, à jamais insolites. " /// " C'est moins une affaire de parti pris qu'un besoin de nature qui poussa Jacques Maret à ce vagabondage très spécial, unique dans le domaine graphique, et qui nous vaut du poète, peintre, graveur et éditeur des " Feuillets inutiles ", l'incomparable floraison de ses papiers collés. Derrière ces images de rêve qui ouvrent pour le subconscient la première rubrique " Faits divers ", Jacques Maret se révèle un fervent ouvrier de la chose graphique, curieux de toutes les ressources qu'offrent les matières décriées, lesquelles retrouvent harmonieusement, grâce à lui, leurs lettres de noblesse. " (" Papiers collés de Jacques Maret ", dans " Arts & Métiers Graphiques ", 1935, n° 45, p. 61)
FEUILLETS INUTILES. N° 5. (Novembre 1930). Pages inédites de J.-M. Aimot, Paul Fierens, Fernand Marc, Jean Follain, Louis de Gonzague Frick, Pierre Guéguen, Jacques Maret, Mélot du Dy, André Salmon, Pierre Mac Orlan. Texte et dessin de Jean Joucan. Dessins de Jean Marembert et René Guiette. Présentation de Jacques Maret. Est joint un bulletin de souscription, feuillet plié formant quatre pages, reproduisant la couverture du n° 5, donnant les sommaires des cinq premiers numéros - l'adresse de Jacques Maret est écrite de sa main. /// Tirage à 100 exemplaires numérotés + XXX hors commerce. /// Très bon état.
FEUILLETS INUTILES. Paris (9, Galerie de la Madeleine, puis (à partir du n° 5) 10, rue de Tourlaque, puis (à partir du n° 9) 8, rue Léon-Dierx). Editions de La Connaissance (du n° 1 au n° 4), puis éditions Marcel Seheur (du n° 5 au n° 8), puis chez l'auteur (du n° 9 jusqu'à la fin). Dépositaires : Librairie José Corti (du n° 18 au n° 22), puis Le Pont Traversé (n° 25), puis Jean Petithory du n° 26 au n° 28). Directeur : Jacques Maret. 32 numéros ont paru en 32 livraisons, de 1929 à 1980. La revue paraît à un rythme très irrégulier. Une longue pause intervient de 1938 (n° 22) à 1960 (n° 23). Un dernier numéro (le n° 32), posthume, paraît en 1980, recueillant des écrits, dessins, collages, laissés par Jacques Maret. (Destribats, 290) /// La revue se présente sous la forme de cahiers en feuilles contenus dans une chemise cartonnée, à dos toilé, fermée par un ruban (ces chemises sont de classiques cartons à dessins, portant collée sur leur premier plat une grande étiquette de titre, illustrée chaque fois de façon différente, donnant parfois la liste des contributeurs). " Les Feuillets Inutiles " sont conçus et mis en pages par Jacques Maret, et (à partir du n° 9) imprimés par lui-même sur sa presse à bras (avec l'aide de son épouse Marguerite). Plusieurs numéros comprennent des interventions manuelles (coloriages, dessins originaux, papiers collés, uvres textiles, coupures de journaux, décalcomanies, tirages photographiques) qui font de chaque exemplaire un exemplaire unique. Les tirages sont réalisés sur beau papier (vélin de Rives, vélin d'Arches, pur fil Lafuma-Navarre) et sont très restreints. /// Jacques Maret (1900-1980) est un personnage discret, aux marges du mouvement surréaliste, auquel son indépendance et sa fantaisie empêchent de le rattacher pleinement. André Salmon, Max Jacob, Georges Schéhadé, Michel Seuphor, Pierre Albert-Birot, Pierre Andreu ont salué l'homme et son uvre. En 1985, le Musée Leblanc-Duvernoy, à Auxerre (où sont conservées les archives de Jacques Maret), a organisé une exposition d'" Hommage à Jacques Maret ". /// En ouverture du dernier numéro des " Feuillets Inutiles " (le n° 32, posthume), voici ce qu'écrivait Michel Seuphor : " Je n'ai que quatre numéros des " Feuillets Inutiles " - entre 1934 et 1977 - quatre petites merveilles que je ne donnerais pas pour un empire, mais je les donnerais volontiers si je rencontrais quelqu'un qui ressemble à Jacques Maret, car Maret n'avait rien, il était gratuité pure, innocence véritable. Quand toute ambition est absente, c'est alors seulement que la poésie peut naître. Et Jacques Maret entrait dans ce conciliabule très délié des enfants sages mais foncièrement désobéissants. Je ne l'ai rencontré que deux fois et ne peux guère parler de l'homme. Mais j'ai ces quatre petits cahiers, là, devant moi, bienfaits dont rien ne peut peser le poids, duvets de quel oiseau ? dans ce siècle de fer et de plomb, à jamais insolites. " /// " C'est moins une affaire de parti pris qu'un besoin de nature qui poussa Jacques Maret à ce vagabondage très spécial, unique dans le domaine graphique, et qui nous vaut du poète, peintre, graveur et éditeur des " Feuillets inutiles ", l'incomparable floraison de ses papiers collés. Derrière ces images de rêve qui ouvrent pour le subconscient la première rubrique " Faits divers ", Jacques Maret se révèle un fervent ouvrier de la chose graphique, curieux de toutes les ressources qu'offrent les matières décriées, lesquelles retrouvent harmonieusement, grâce à lui, leurs lettres de noblesse. " (" Papiers collés de Jacques Maret ", dans " Arts & Métiers Graphiques ", 1935, n° 45, p. 61)
FEUILLETS INUTILES. N° 6. (Novembre [en réalité, décembre] 1930). Ce numéro a pour titre " Une Pensée de Paris " ; tous les textes et dessins ont pour sujet Paris et ses quartiers. Textes et dessins de Pierre Agonnay, Jean Follain, Jean Cassou, Jacques Maret, Jean Joucan, Max Jacob, Marius Boisson, Serge, Noël Bureau, J.-M. Aimot, Fernand Marc, Georges Pillement, Henri Hertz, Jacques Maret, Louis de Gonzague Frick, Fernand Divoire. /// Tirage à 100 exemplaires numérotés + XXX hors commerce. Le nôtre est I/XXX hors commerce réservés aux auteurs et comporte, sur la page de titre, un ex-dono écrit par Jacques Maret. /// Très bon état.
FEUILLETS INUTILES. Paris (9, Galerie de la Madeleine, puis (à partir du n° 5) 10, rue de Tourlaque, puis (à partir du n° 9) 8, rue Léon-Dierx). Editions de La Connaissance (du n° 1 au n° 4), puis éditions Marcel Seheur (du n° 5 au n° 8), puis chez l'auteur (du n° 9 jusqu'à la fin). Dépositaires : Librairie José Corti (du n° 18 au n° 22), puis Le Pont Traversé (n° 25), puis Jean Petithory du n° 26 au n° 28). Directeur : Jacques Maret. 32 numéros ont paru en 32 livraisons, de 1929 à 1980. La revue paraît à un rythme très irrégulier. Une longue pause intervient de 1938 (n° 22) à 1960 (n° 23). Un dernier numéro (le n° 32), posthume, paraît en 1980, recueillant des écrits, dessins, collages, laissés par Jacques Maret. (Destribats, 290) /// La revue se présente sous la forme de cahiers en feuilles contenus dans une chemise cartonnée, à dos toilé, fermée par un ruban (ces chemises sont de classiques cartons à dessins, portant collée sur leur premier plat une grande étiquette de titre, illustrée chaque fois de façon différente, donnant parfois la liste des contributeurs). " Les Feuillets Inutiles " sont conçus et mis en pages par Jacques Maret, et (à partir du n° 9) imprimés par lui-même sur sa presse à bras (avec l'aide de son épouse Marguerite). Plusieurs numéros comprennent des interventions manuelles (coloriages, dessins originaux, papiers collés, uvres textiles, coupures de journaux, décalcomanies, tirages photographiques) qui font de chaque exemplaire un exemplaire unique. Les tirages sont réalisés sur beau papier (vélin de Rives, vélin d'Arches, pur fil Lafuma-Navarre) et sont très restreints. /// Jacques Maret (1900-1980) est un personnage discret, aux marges du mouvement surréaliste, auquel son indépendance et sa fantaisie empêchent de le rattacher pleinement. André Salmon, Max Jacob, Georges Schéhadé, Michel Seuphor, Pierre Albert-Birot, Pierre Andreu ont salué l'homme et son uvre. En 1985, le Musée Leblanc-Duvernoy, à Auxerre (où sont conservées les archives de Jacques Maret), a organisé une exposition d'" Hommage à Jacques Maret ". /// En ouverture du dernier numéro des " Feuillets Inutiles " (le n° 32, posthume), voici ce qu'écrivait Michel Seuphor : " Je n'ai que quatre numéros des " Feuillets Inutiles " - entre 1934 et 1977 - quatre petites merveilles que je ne donnerais pas pour un empire, mais je les donnerais volontiers si je rencontrais quelqu'un qui ressemble à Jacques Maret, car Maret n'avait rien, il était gratuité pure, innocence véritable. Quand toute ambition est absente, c'est alors seulement que la poésie peut naître. Et Jacques Maret entrait dans ce conciliabule très délié des enfants sages mais foncièrement désobéissants. Je ne l'ai rencontré que deux fois et ne peux guère parler de l'homme. Mais j'ai ces quatre petits cahiers, là, devant moi, bienfaits dont rien ne peut peser le poids, duvets de quel oiseau ? dans ce siècle de fer et de plomb, à jamais insolites. " /// " C'est moins une affaire de parti pris qu'un besoin de nature qui poussa Jacques Maret à ce vagabondage très spécial, unique dans le domaine graphique, et qui nous vaut du poète, peintre, graveur et éditeur des " Feuillets inutiles ", l'incomparable floraison de ses papiers collés. Derrière ces images de rêve qui ouvrent pour le subconscient la première rubrique " Faits divers ", Jacques Maret se révèle un fervent ouvrier de la chose graphique, curieux de toutes les ressources qu'offrent les matières décriées, lesquelles retrouvent harmonieusement, grâce à lui, leurs lettres de noblesse. " (" Papiers collés de Jacques Maret ", dans " Arts & Métiers Graphiques ", 1935, n° 45, p. 61)
FEUILLETS INUTILES. N° 7. (Octobre 1931). Textes et dessins de Jean Follain, André Salmon, Jacques Maret, Pierre Minet, Max Jacob, Paul Fierens, Pierre Flouquet, Adrien Copperie, Jean Joucan, Fernand Marc, Pierre Agonnay, J.-E. Laboureur, Jean Teugels, Georges Pillement. Le poème d'André Salmon est en fac-simile du manuscrit, reproduit sur un tirage photographique original. /// Tirage à 100 exemplaires numérotés + XX hors commerce. /// Très bon état.
FEUILLETS INUTILES. Paris (9, Galerie de la Madeleine, puis (à partir du n° 5) 10, rue de Tourlaque, puis (à partir du n° 9) 8, rue Léon-Dierx). Editions de La Connaissance (du n° 1 au n° 4), puis éditions Marcel Seheur (du n° 5 au n° 8), puis chez l'auteur (du n° 9 jusqu'à la fin). Dépositaires : Librairie José Corti (du n° 18 au n° 22), puis Le Pont Traversé (n° 25), puis Jean Petithory du n° 26 au n° 28). Directeur : Jacques Maret. 32 numéros ont paru en 32 livraisons, de 1929 à 1980. La revue paraît à un rythme très irrégulier. Une longue pause intervient de 1938 (n° 22) à 1960 (n° 23). Un dernier numéro (le n° 32), posthume, paraît en 1980, recueillant des écrits, dessins, collages, laissés par Jacques Maret. (Destribats, 290) /// La revue se présente sous la forme de cahiers en feuilles contenus dans une chemise cartonnée, à dos toilé, fermée par un ruban (ces chemises sont de classiques cartons à dessins, portant collée sur leur premier plat une grande étiquette de titre, illustrée chaque fois de façon différente, donnant parfois la liste des contributeurs). " Les Feuillets Inutiles " sont conçus et mis en pages par Jacques Maret, et (à partir du n° 9) imprimés par lui-même sur sa presse à bras (avec l'aide de son épouse Marguerite). Plusieurs numéros comprennent des interventions manuelles (coloriages, dessins originaux, papiers collés, uvres textiles, coupures de journaux, décalcomanies, tirages photographiques) qui font de chaque exemplaire un exemplaire unique. Les tirages sont réalisés sur beau papier (vélin de Rives, vélin d'Arches, pur fil Lafuma-Navarre) et sont très restreints. /// Jacques Maret (1900-1980) est un personnage discret, aux marges du mouvement surréaliste, auquel son indépendance et sa fantaisie empêchent de le rattacher pleinement. André Salmon, Max Jacob, Georges Schéhadé, Michel Seuphor, Pierre Albert-Birot, Pierre Andreu ont salué l'homme et son uvre. En 1985, le Musée Leblanc-Duvernoy, à Auxerre (où sont conservées les archives de Jacques Maret), a organisé une exposition d'" Hommage à Jacques Maret ". /// En ouverture du dernier numéro des " Feuillets Inutiles " (le n° 32, posthume), voici ce qu'écrivait Michel Seuphor : " Je n'ai que quatre numéros des " Feuillets Inutiles " - entre 1934 et 1977 - quatre petites merveilles que je ne donnerais pas pour un empire, mais je les donnerais volontiers si je rencontrais quelqu'un qui ressemble à Jacques Maret, car Maret n'avait rien, il était gratuité pure, innocence véritable. Quand toute ambition est absente, c'est alors seulement que la poésie peut naître. Et Jacques Maret entrait dans ce conciliabule très délié des enfants sages mais foncièrement désobéissants. Je ne l'ai rencontré que deux fois et ne peux guère parler de l'homme. Mais j'ai ces quatre petits cahiers, là, devant moi, bienfaits dont rien ne peut peser le poids, duvets de quel oiseau ? dans ce siècle de fer et de plomb, à jamais insolites. " /// " C'est moins une affaire de parti pris qu'un besoin de nature qui poussa Jacques Maret à ce vagabondage très spécial, unique dans le domaine graphique, et qui nous vaut du poète, peintre, graveur et éditeur des " Feuillets inutiles ", l'incomparable floraison de ses papiers collés. Derrière ces images de rêve qui ouvrent pour le subconscient la première rubrique " Faits divers ", Jacques Maret se révèle un fervent ouvrier de la chose graphique, curieux de toutes les ressources qu'offrent les matières décriées, lesquelles retrouvent harmonieusement, grâce à lui, leurs lettres de noblesse. " (" Papiers collés de Jacques Maret ", dans " Arts & Métiers Graphiques ", 1935, n° 45, p. 61)
FEUILLETS INUTILES. N° 10. (Septembre 1932). Pages inédites de Pierre Andreu, Gaston Bonheur, Henri Dubief, Jean Follain, Pierre Guéguen, Max Jacob, Jean Joucan, Raymond Lelu, Armen Lubin, Fernand Marc, Jacques Maret, André Salmon, Robert Valançay. Dessin de Max Jacob (" La Mort du Scaphandrier ") tiré sur planche de papier couché hors texte. /// Tirage à 70 exemplaires numérotés + X hors commerce. /// Très bon état.
FEUILLETS INUTILES. Paris (9, Galerie de la Madeleine, puis (à partir du n° 5) 10, rue de Tourlaque, puis (à partir du n° 9) 8, rue Léon-Dierx). Editions de La Connaissance (du n° 1 au n° 4), puis éditions Marcel Seheur (du n° 5 au n° 8), puis chez l'auteur (du n° 9 jusqu'à la fin). Dépositaires : Librairie José Corti (du n° 18 au n° 22), puis Le Pont Traversé (n° 25), puis Jean Petithory du n° 26 au n° 28). Directeur : Jacques Maret. 32 numéros ont paru en 32 livraisons, de 1929 à 1980. La revue paraît à un rythme très irrégulier. Une longue pause intervient de 1938 (n° 22) à 1960 (n° 23). Un dernier numéro (le n° 32), posthume, paraît en 1980, recueillant des écrits, dessins, collages, laissés par Jacques Maret. (Destribats, 290) /// La revue se présente sous la forme de cahiers en feuilles contenus dans une chemise cartonnée, à dos toilé, fermée par un ruban (ces chemises sont de classiques cartons à dessins, portant collée sur leur premier plat une grande étiquette de titre, illustrée chaque fois de façon différente, donnant parfois la liste des contributeurs). " Les Feuillets Inutiles " sont conçus et mis en pages par Jacques Maret, et (à partir du n° 9) imprimés par lui-même sur sa presse à bras (avec l'aide de son épouse Marguerite). Plusieurs numéros comprennent des interventions manuelles (coloriages, dessins originaux, papiers collés, uvres textiles, coupures de journaux, décalcomanies, tirages photographiques) qui font de chaque exemplaire un exemplaire unique. Les tirages sont réalisés sur beau papier (vélin de Rives, vélin d'Arches, pur fil Lafuma-Navarre) et sont très restreints. /// Jacques Maret (1900-1980) est un personnage discret, aux marges du mouvement surréaliste, auquel son indépendance et sa fantaisie empêchent de le rattacher pleinement. André Salmon, Max Jacob, Georges Schéhadé, Michel Seuphor, Pierre Albert-Birot, Pierre Andreu ont salué l'homme et son uvre. En 1985, le Musée Leblanc-Duvernoy, à Auxerre (où sont conservées les archives de Jacques Maret), a organisé une exposition d'" Hommage à Jacques Maret ". /// En ouverture du dernier numéro des " Feuillets Inutiles " (le n° 32, posthume), voici ce qu'écrivait Michel Seuphor : " Je n'ai que quatre numéros des " Feuillets Inutiles " - entre 1934 et 1977 - quatre petites merveilles que je ne donnerais pas pour un empire, mais je les donnerais volontiers si je rencontrais quelqu'un qui ressemble à Jacques Maret, car Maret n'avait rien, il était gratuité pure, innocence véritable. Quand toute ambition est absente, c'est alors seulement que la poésie peut naître. Et Jacques Maret entrait dans ce conciliabule très délié des enfants sages mais foncièrement désobéissants. Je ne l'ai rencontré que deux fois et ne peux guère parler de l'homme. Mais j'ai ces quatre petits cahiers, là, devant moi, bienfaits dont rien ne peut peser le poids, duvets de quel oiseau ? dans ce siècle de fer et de plomb, à jamais insolites. " /// " C'est moins une affaire de parti pris qu'un besoin de nature qui poussa Jacques Maret à ce vagabondage très spécial, unique dans le domaine graphique, et qui nous vaut du poète, peintre, graveur et éditeur des " Feuillets inutiles ", l'incomparable floraison de ses papiers collés. Derrière ces images de rêve qui ouvrent pour le subconscient la première rubrique " Faits divers ", Jacques Maret se révèle un fervent ouvrier de la chose graphique, curieux de toutes les ressources qu'offrent les matières décriées, lesquelles retrouvent harmonieusement, grâce à lui, leurs lettres de noblesse. " (" Papiers collés de Jacques Maret ", dans " Arts & Métiers Graphiques ", 1935, n° 45, p. 61)