El Pliegue. 2023. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Non paginé, environ 40 pages agrafées - couverture contrepliée - quelques photos en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 782.42-Chanson
Reference : RO20260495
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[Révolution d'Angleterre 1649] Boulay de la Meurthe,JB Salaville, Benjamin Constant, C Millon, J Chas
Reference : 010940
[Révolution d'Angleterre 1649] Réunion d'ouvrages sur le sujet publiés pendant la révolution française : -Boulay de la Meurthe, Essai sur les causes qui, en 1649, amenèrent en Angleterre l'établissement de la république ; sur celles qui devaient l'y consolider ; sur celles qui l'y firent périr. Paris, Baudoui, an VII. [2]-132p. -J.B. Salaville, De la révolution française comparée à celle d'Angleterre ou lettre au représentant du peuple Boulay sur la différence de ces deux révolutions. Paris, Revol & Vatar, an VII. [2]-44p. -Benjamin Constant, Des suites de la contre-révolution de 1660 en Angleterre. Paris, Buisson, an VII. 94p -C Millon, Histoire de la révolution et de la contre-révolution d'Angleterre. Paris, Moutardier, Cordier & Legras, an VII. XVI-240p. -J. Chas, Tableau historique et politique de la dissolution et du rétablissement de la monarchie anglaise depuis 1625 jusqu'en 1702. Paris, Pilardeau, Lefort & Surosne, an VIII. [2]-IV-288p -Anonyme, Adresse à tous les amis de la France sur la brochure de Benjamin Constant [etc.]. Paris, Les marchands de nouveautés, 1799. [2]-33p. Publié dans la foulée de la pièce de Constant. Reliure demi-basane d'époque. Belle réunion, bel exemplaire.
Autun, , circa 1804. Manuscrit in-4 (21,5 x 17 cm) à 44 lignes par page de (308) ff. et 28 pp. repliées, 18 assignats contrecollés dans le texte, demi-basane fauve à petits coins vélin, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre “Fruits de la Révolution” en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Remarquable travail de compilation manuscrit d’un clerc d’Autun réalisé après 1801 afin d’établir sous l’influence de l’abbé Augustin Barruel le mémorial de la religion chrétienne sous la Révolution. L’auteur « Legoux chanoine de la cathédrale d’Autun » très hostile à la Révolution, a rassemblé et retranscrit un nombre considérable de pièces tant liturgiques que politiques relatives au clergé, à l’émigration et par extension à la contre-révolution, disposées chronologiquement de 1789 à 1801, le tout précédé de l’épigraphe : « Liste des Coryphées de l’Assemblée nationale des États généraux. D’Orléans, le digne prince de tous les démons de la révolte française avait pour ses dignes anges les plus zêlés suppôts et de la franc-maçonnerie et du calvinisme et de la philosophie, parmi lesquels tous les mémoires du temps nous signalent au premier rang les Mirabeau et les Barnave (…) puis on voit un immense troupeau de scélérats plus obscurs mais néanmoins atroces (…) ».La “Table chronologique des Principaux Événements arrivés en France depuis le commencement de la Révolution” qui ouvre le recueil, consigne du 4 mai 1789 au 25 Juin 1796 les grandes décisions politiques et leurs conséquences sur le clergé et la noblesse (total des prisonniers de Paris, guillotinés, “liste des Gentilhommes bretons débarqués avec Mr de Puisay et qui ont été fusillés à Vannes”, arrestation de “tous les prêtres français déportés ou émigrés et de les envoyer sous bonne escorte dans leurs départements respectifs, pour y être jugés par des tribunaux criminels”, “le brave chevalier Charrette pris et conduit à Nantes pour y être jugé” etc.). L'esprit de l' “Instruction pour la pratique du Saint Ministère en France durant la Persécution de la Foi” de l'abbé Barruel est développé et précisé par plusieurs certificats, requêtes, proclamations, arrêtés, instructions papales (dont Pie VI et le cardinal de Zelada) aux évêques français, lettres d'archevêques tant latines que françaises et circulaires retranscrites par le chanoine Legoux dont à titre d'exemple “Questions sur les mariages célébrés pendant le schisme traitées par MM. les abbés de Montmignon, de la Réponse, Duvoisier et Dubois” (selon la Constitution civile du Clergé du 17 juillet 1790, seul le clergé constitutionnel pouvait légalement tenir les registres paroissiaux d'état civil). Sur le sort des Émigrés, le compilateur livre de nombreux extraits de la Gazette de Berne (1794, 1795) - la cité suisse où Mallet du Pan depuis l'automne 1793 maintint un bureau de renseignements qui servait les gouvernements de la coalition - recopie le “Manifeste rédigé par tous les chefs des armées catholiques et royales de Sa Majesté très chrétienne Louis XVII Roi de France et de Navarre, le 20 mars 1794” dresse le tableau de la “Population des États des Puissances coalisés” ; l'Adresse de la Convention nationale aux cantons helvétiques par Condorcet est suivie de la Réponse apportée à l'Assemblée. Quelques chansons et dix-huit assignats complètent le recueil du chanoine dont tout le travail progresse et aboutit à la confrontation de Jean-Jacques Rousseau (chapitre “Objections contre la Religion chrétienne”) avec l'abbé Augustin Barruel (1741-1820) auteur des “Mémoires pour servir à l’Histoire du Jacobinisme” (Hambourg 1798-1799) dont de larges extraits (28 pages chiffrées et repliées) sont recopiés in fine sous le titre “Noms des Principaux Auteurs de la Conspiration Antichrétienne”. « Ses mémoires (de Barruel) ne sont pas des souvenirs mais une réflexion philosophique, religieuse et politique sur la Révolution et ses causes. Il incrimine les incrédules, les républicains, les francs-maçons, tous ceux qui rejettent les concept de religion et d'autorité. Son livre a beaucoup contribué à répandre l'idée d'un complot dont l'aboutissement aurait été la Révolution » (Alfred Fierro).Copieux recueil de pièces d'une parfaite lisibilité qui traduit la doctrine contre-révolutionnaire de l'abbé Barruel « d'un effort séculaire et concerté pour ruiner toute autorité dans le monde» (Baldensperger).Provenance : Arthur Brölemann avec devise viligentia et prudentia (ex-libris armorié) : Arthur-Auguste Brölemann (1826-1904) président du tribunal de commerce de Lyon, conserva les collections riches de plus de 4000 volumes que son grand-père Henri-Auguste Brölemann, membre du conseil municipal et de la chambre de commerce de Lyon, acquit de 1824 à 1854.Fernand Baldensperger, Le Mouvement des Idées dans l'Émigration française (1789-1815), II, pp. 19-24.
S.l.n.d., , (1939). Manuscrit in-folio en feuilles à 35 lignes sur belle page d'1 feuillet de titre et 122 ff.
Manuscrit autographe en feuilles signé Léon Daudet.À mon tour je veux montrer que conformément au mot de Clemenceau, la Révolution est un bloc… un bloc de bêtise, de fumier et de sang. Sa forme virulente fut la Terreur. Sa forme atténuée est la démocratie actuelle avec le parlementarisme et le suffrage universel, et le choix, comme fête nationale, de l'immonde quatorze juillet, où commença avec le mensonge de la Bastille, la promenade des têtes au bout des piques. Le quatorze juillet, véritable début de la période terroriste et complété par la la grande peur. Date fatale au pays. « Le vendredi 14 juillet 1939, la France célébrait le cent cinquantième anniversaire de la prise de la Bastille. À la tête du Comité national de la célébration du cent cinquantième anniversaire de la Révolution française, le «Président Herriot» maire de Lyon, président de la Chambre des députés et de surcroît, historien de métier, récusait ouvertement la présentation faite jadis par Clémenceau d’une Révolution qui aurait été «un bloc». Séparant le bon grain de la Terreur, il exaltait le courage des insurgés lyonnais de 1793 protestant contre la tyrannie de la Montagne. Au point que l’extrême-droite criait à l’escamotage. Pour Léon Daudet, pour les lecteurs de l’Action française,la Terreur avait pris son point de départ le 14 juillet 1789 ». [Jean-Pierre Azéma, 1940, l'année noire. De la débandade au trauma]. En 1939, quand Léon Daudet, soixante-douze ans, publia Deux idoles sanguinaires, il poursuivait sa collaboration à l’Action Française, où après avoir espéré la chute de la République lors de la manifestation du 6 février 1934, il dénonçait la corruption du régime, soutenait le fascisme de Mussolini et apportait son soutien à Franco. Manuscrit annoté, biffé et retouché par l'auteur, conforme à l’édition originale en neuf chapitres titrés et une conclusion publiée en 1939 dont on joint un exemplaire broché [Léon Daudet. Deux idoles sanguinaires. La Révolution et son fils Bonaparte. Paris, Albin Michel, 1939. In-12, 255 pp.] L’auteur a disposé dans son texte en guise de citations de nombreux extraits imprimés, joints ou contrecollés, empruntés entre autres aux publications de Léon Pingaud, Le comte d'Antraigues (1893) Edmond Soreau, Chute de l’Ancien Régime - la Révolution du 14 juillet (1937), Napoléon (Mercure de France, 1938) etc. reproduits dans l’édition originale ; quelques notes dont la pagination au crayon bleu sont d’une autre main, probablement celle de l’éditeur.Provenance Pierre Gaxotte (1895-1982) historien et journaliste, élu à l'Académie française en 1953, auteur de La Révolution française (Paris, Fayard,1928) : le manuscrit a été conservé sous une enveloppe qui porte son adresse «Monsieur P. Gaxotte de l’Académie Française / 23 rue Froidevaux / 75 - Paris XIVe Gaxotte».
, , [1797 ca]. Manuscrit in-8 carré (16,5 x 13 cm) de (87) ff., 18 lignes par page, demi-basane marbrée, dos lisse orné, deux pièces de titre en maroquin rouge Necker - Révolution Française Appendice M. S. de M. de Palys (reliure de l'époque).
Réflexions manuscrites et inédites rédigées comme une adresse à Necker suite à la publication en 1797 de son essai De la Révolution Française - par Antoine-Joseph de Palys « ancien ingénieur en chef au Pont Saint-Esprit fait chevalier de Saint-Louis le 21 avril 1777, frère du Chevalier Henri Palys de Montrepos gouverneur du Château de Nantes » (Mazas, Histoire de l'ordre militaire de Saint-Louis, 1856, II p. 539). Rappelons que l’ordre royal et militaire de Saint-Louis avait été créé en 1693 pour récompenser les officiers les plus valeureux.La première partie, sous le titre Appendice à un ouvrage intitulé De la révolution française par Mr. Necker (ff.1-67) répond aux réflexions philosophiques sur l'égalité, la souveraineté du peuple et les Droits de l'homme de l'ancien ministre dans une veine contre-révolutionnaire : Votre ouvrage sur la Révolution que je viens de lire a rouvert toutes les blessures qui ont longtemps déchiré mon âme, j'y ai ai cherché rapidement des éclaircissements sur mes doutes et sur mes soupçons mais étonné de n'y rien trouver à cet égard, je n'ai pu m'empêcher de faire quelques observations qui y sont relatives, peu importe qu'elles vous soient favorables ou non, que peut contre vous votre eloquence les réflexions et le stile d'un vieux soldat qui ne sait ni farder les mensonges ni embellir la vérité (…) vous trouvâtes les finances et le crédit dans un état déplorable mais n'aviez vous pas un peu contribué à les jeter dans cet état vous aviez déjà été environ quatre ans directeur des finances (…).Probablement sous un nom d'emprunt, la seconde partie dessine un programme politique (ff. 70-89) sous la forme d'une soixantaine de sujets proposés aux législateurs, philosophes, politiques, &c de toutes les nations par Jérôme Atkins, orateur de la Chambre des Communes. Nous Jérome Atkins, Secrétaire perpétuel de la grande loge d’Orient, touché de la profonde indignation de ma Nation pour la révolution française et de son profond mépris pour les loix qu'elle a produit, voulant la tirer de cette injuste prévention (…) avons pris la liberté de proposer à tous les savants français et etrangers dans telle science que ce soit, soixante et une questions (…) ces mémoires seront écrits en français en latin et en anglais et ne pourront occuper plus d'une demi-heure de lecture (…).Manuscrit contre-révolutionnaire inédit d'un chevalier de l'Ordre de Saint Louis établi sous le Directoire et recopié d'une seule main (quelques ratures et corrections).Sur la garde supérieure ex-libris manuscrit « Alex. de Palys » suivi de la même main « Par Mes. Ant. Jp. de Palys Cap. major au Corps du Génie, Chevalier de St Louis ». Ex-libris armorié « Bibliothèque de Clays-Palys ».
Paris, Imprimerie de Ducarme, s.d., [1798-1802]. Album in-12 oblong de (3) ff. (titre et table) et 60 vignettes (13,5 x 4,4 cm) contrecollées, demi-basane rouge, dos lisse orné (reliure de l'époque).
Tiré à part de la suite complète des vignettes dessinées et gravées par Jean Duplessi-Bertaux pour les Tableaux historiques de la Révolution française, précédée d'un titre et de la table gravés spécialement pour le recueil, le tout conservé dans sa reliure d'époque titrée sur le dos « Révolution Française - Figures par D. Bertaux ».De 1791 à 1817, les Tableaux historiques de la Révolution française eurent cinq éditions richement illustrées dont une série de soixante portraits pour les éditions 1798-1802 au bas desquels se trouvent autant de vignettes dessinées et gravées à l'eau-forte par Duplessi-Bertaux.Béraldi : « Les petites scènes jetées par Duplessi-Bertaux au-dessous des portraits médaillons de Le Vachez sont infiniment amusantes en dépit de leur maigreur. Ce sont de vraies scènes, les personnages s’y agitent avec feu, et l’on voit d’un coup d’oeil jusqu’aux moindres détails du costume et du local. Le parti pris de ces corps allongés, de ces bras tendus et d’un appareil théâtral, tranchant avec la petitesse des figures, constitue un style maigre, tout à fait insuffisant pour l’expression des scènes à représenter : la grande netteté de l’outil, sûr dans ses traits mais sans sécheresse, piquant dans les ombres jusqu’au papillotage, et d’une agilité extrême dans l’ajustement de toutes ses figures, les fera toujours admirer ». La suite des 60 portraits fut publiée séparément chez Auber en 1802 sous le titre Collection complète de soixante portraits des personnages qui ont le plus figuré dans la Révolution Franc aise.Rare édition séparée, inconnue des bibliographies et qui manque aux bibliothèques, avec une page de titre gravée et une Table des sujets contenu dans ce recueil, spécialement imprimées.Cohen - De Ricci, 969-971 ; Tourneux, I, 284 ; Beraldi, Les Graveurs du 18e siècle, II, n°47 p. 87 ; Inventaire du fonds français, graveurs du dix-huitième siècle, II, n° 201-324 (Berthault).