‎Kraus Robert‎
‎Leo.‎

‎L'école des loisirs. 1972. In-4. Cartonné. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Coiffe en pied abîmée, Intérieur acceptable. Environ 28 pages - nombreuses illustrations en couleurs dans et hors texte - tampon, annotation sur la page de titre - tampon sur la dernière page de garde - étiquette collée sur le 2ème contre plat, sur le 2ème plat et sur la coiffe en pied - livre plastifié - trace de feutre sur 1 page - renfort adhésif à l'intérieur du livre - quelques pages salies - coiffes frottées.. . . . Classification Dewey : 843.0692-Livres d'enfants‎

Reference : RO20252214
ISBN : 2211019021


‎Images par Jose Aruego. Classification Dewey : 843.0692-Livres d'enfants‎

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‎BART, Léo ; BART, Jean ; BART, Charlemagne‎

Reference : 55268

(1915)

‎Belle correspondance personnelle et originale, adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917. Jean Bart fut successivement matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car pour l'essentiel non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎

‎94 cartes et LAS, auxquelles nous joignons quelques photos et quelques lettres postérieures. Belle correspondance personnelle adressée aux deux frères Charlemagne et Jean Bart par leur frère Léo Bart, du 4 janvier 1915 au 21 août 1917, adressée à Jean Bart, matelot mécanicien à la Caserne Eblé au Havre, puis marin à l’Arsenal de Cherbourg, puis embarqué à bord du sous-marin Denis-Papin. Remarquable correspondance, car non soumise à la censure militaire, d’environ 94 lettres et cartes, auxquelles nous joignons quelques photos personnelles des protagonistes.La première lettre est datée du 29 septembre 1914 de Nomain Andignies, adressée des parents Bart à leur « Cher Fils », dont ils ont appris qu’il était blessé mais peu gravement. Ils racontent le passage des allemands, la fuite des habitants de Nomains vers Douai, « et les allemands sont restés pendant 15 jours à Orchies pour préparer leurs mauvais coups il y a eu des anglais qui sont venus les dénicher alors ils sont partis pour Valenciennes [ etc… ] depuis le 24 août nous n’avons plus de courrier nous sommes obligés de faire porter nos lettres à Lille. Nous avons été tranquille jusque le 24 septembre la nous avons eu un combat à Archies les français ont pris 3 auto et dans un fossé on a trouvé un officier tué avec un ordre dans la poche que l’on devait incendier Orchies à 7 heures du soir [… ] et le lendemain ils ont mis le fin à tout Orchies [ …] A l’heur ou je t’écrit on vient de nous dire qu’il y a des Hulans qui viennent reconnaître le terrain et ce matin nous avons vu deux aéroplanes une allemande et une française qui lui a fait la chasse [etc…] ». Il s’agit de l’unique lettre de l’ensemble provenant des parents de Jean Bart, Nomain ayant ensuite été occupée par les allemands.Un frère (manifestement Léo Bart) écrit le 7 décembre 1914 « je ne travaille plus pour l’armée depuis 8 jours car en général tous les patrons parisiens se figurent que parce que nous sommes des réfugiés nous devons subir toutes leurs humiliations et faire des bassesses. J’ai fait 3 boutiques depuis mon arrivée à Paris, et je rentre demain dans la 4e comme contremaître [… ] Je me suis fait inscrire pour passer le conseil mais j’ai bien stipulé « automobiliste » mais c’est une ressource car je ferai tout ce qu’il m’est possible de faire pour me faire réformer de nouveau et si je ne puis l’être au conseil j’aurai au moins la chance de l’être en arrivant au corps ».[ … ] je suis ici avec l’oncle de Germaine, le directeur de chez Thiriez. [ … ] Il a envoyé un télégramme à Germazine « par la voie d’un consul de Hollande » [… ] « tout ce que l’on sait c’est que les Allemands ont tout organisés comme s’ils étaient chez eux à Roubaix ils ont rouvert les écoles, il font marcher les usines en autres la maison Thiriez ». Il évoque la guerre qui va durer au moins l’hiver, s’inquiète de son frère : « Et ton bras, comment va-t-il ? Fais bien attention de ne plus retourner à cette orgie sanguinaire et si les mouvements de ton bras ne sont plus complets ils ne pourront certainement pas de renvoyer au feu si tu sais te débrouiller, maintenant si à force d’insister on voulait te réformer ne te laisse surtout pas réformer n°2 il faut te faire réformer n°1 c’est-à-dire avec pension car il ne faut pas que tous ces messieurs c’en tire à si bon compte [ … ] Maintenant je voudrais bien savoir l’état exact de ton bras, car je crois que tu ne me dis pas toute la vérité [ …] ». Il lui conseille de se faire inscrire comme décolleteur.Suivent deux autres CP datées du 20 puis du 28 décembre 1914. On y apprend que leur frère Charlemagne, blessé, est à Périgueux, et que lui-même, Léo, a dû abandonner côté allemand sa femme et sa fille…Le même écrit le 4 janvier 1915 (1914 par erreur sur la lettre) à Jean, depuis le Grand Hôtel du Pont du Cher, à Saint-Florent, et l’informe qu’il s’y trouve « non comme soldat, mais comme militarisé pour monter une usine pour la fabrication des gaines d’obus. Je suis ici dans un sale patelin et on s’y fait crever à travailer je t’assure que je préfèrerais être sur le front ». Il est sans nouvelles de sa femme et de sa petite-fille, restées à Loos. Le 12 février 1915, il s’inquiète pour son frère « il paraît que chaque fois que tu sors du bois et te rends malade ce n’est pas digne d’un jeune homme tel que toi, que dirais-je moi qui ait laissé ma femme et ma petite-fille à Loos », [ …], « prends patience un grand coup se prépare et avant 1 mois soit persuadé que tous ces bandits seront chassés de chez nous ». Le 9 juin 1915, automobiliste dans le secteur Postal 63, il lui reproche d’avoir fait « de la caisse ». Il sait bien que l’on souhaiterait savoir ce qui se passe sur le front ; leur frère Charlemagne « pourrait te raconter bien des choses, mais la guerre du mois d’août dernier n’était pas celle que l’on fait en ce moment. Je puis t’en causer car ce matin encore je suis allé à 1500 mètres des tranchées boches et je t’assure que ça barde quand tu vois des chevaux coupés en deux par des éclats d’obus il faut pas demander quand cela arrive dans groupe d’hommes [ …] ». Les 11 et 15 mars 1915, Léo Bart écrit à Jean, sur papier à en-tête de l’Hôtel franco-russe à Paris. Il est désormais automobiliste et compte « monter sur le front avec une auto-mitrailleuse ou une auto-canon ou auto-projecteur. Je te conseillerai de faire une demande pour être versé comme moi au 13ème Artillerie comme automobiliste car on en demande beaucoup » [ … ] Charlemagne me dit que tu désires aller voir comment ça se passe sur le front, ne fait jamais cette bêtise là moi j’en reviens j’y ai passé 8 jours et je t’assure que ce n’est pas amusant ». Le 17 mars, Léo lui envoie une des lettres les plus émouvantes : « Je reviens du front où j’ai fait des convois de chevaux et maintenant je suis automobiliste mais malheureusement je crois que je vais repartir bientôt comme auto-mitrailleur. Enfin si jamais j’y laissai ma peau je compte sur toi pour aller voir Germaine et l’embrasser pour moi. Surtout ne dit jamais que c’est moi qui ai demandé à partir, tu me le jureras dans ta prochaine lettre [ souligné six fois !] car je le regrette amèrement ». […] « Ne te fais pas de mousse pour moi, je ne suis pas encore parti et tu sais que je suis débrouillard ». Suivent six missives plus brèves adressées à Jean et Charlemagne (lequel est arrivé au centre des Convalescents de La Force en Dordogne). Léo est désormais au service du courrier.Le 17 juillet 1915, Léo écrit qu’il lui est « arrivé une sale blague, nous étions en train de discuter dans la cour de chez nous quand arriva le lieutenant un copain cria 22, ce lieutenant a peut-être cru que c’était moi qui avait crié et depuis 8 jours je suis sur les épines [ … ] figure toi que le fautif est parti en permission, mais je dois te dire que ce lieutenant est du Midi et soit certain qu’il ne doit pas gober les gens du Nord, et il n’est pas sans savoir que les Gars du Nord détestent les mauvais soldats du Midi. Mais vois-tu la Guerre finira un jour et il faut espérer qu’on les houspillera un peu car ils n’ont rien à souffrir ils sont les bienvenus dans les hautes sphères, ils sont en communication avec les leurs enfin ils ont tou pour être heureux tandis que nous, il nous manque tout cela et non content d’être ainsi favorisé ces salauds là rient de notre malheur et nous tourne en risées [… ] Lorsque j’ai demandé ma permission pour Bergerac au bureau ont ma demandé si c’était pour aller voir Cyrano, j’aurai bien pu leur répondre que s’ils étaient un peu moins fénéants et un peu plus patriotes nous pourrions faire comme eux aller embrasser les nôtres [ … ] ».Le 19 septembre il expose la manière de correspondre avec Lille (« l’enveloppe ne doit pas être cacheté et ne pas parler de la guerre »). Le 20 septembre, Léo annonce avoir reçu des nouvelles de sa femme et de sa fille. Le 22 octobre (à Charlemagne et Jean, tous deux à Cherbourg) : « hier ont a demandé des volontaires pour la Serbie, et je vous prie de croire que si je n’avais pas femme et enfant je me serai fait inscrire car j’en ai assez de vivre au milieu de tous ces salauds là. Qu’est-ce que c’est que la guerre pour eux, ce n’est rien au contraire ils font de l’automobile toute la journée, ils ont de l’argent plein leurs poches, ils font venir leurs femmes quand ils veulent. Tu vois que ces gens là voudraient bien que la guerre dure éternellement [ …] Maintenant dans notre secteur c’est plus calme depuis quelques jours les boches attaquent plus à l’Ouest du côté de Reims mais ils ramassent la purge [ … ] ces vaches là tiennent bon quand même et quand on fait des prisonniers c’est parce qu’ils sont prix par les tirs de barrages qui empêchent les vivres d’arriver sans cela il se font tuer jusqu’au dernier même étant prisonnier ils nous engueulent encore ».Le 1er novembre 1915 puis le 6 novembre, Léo écrit, précisant que « si je t’envoie un lettre par un civil, c’est pour ne pas que ma lettre passe à la censure militaire et farceur que tu es tu mets sur ton adresse pour remettre à un militaire farceur va enfin ça y est tout est arrivé à bon port [ … ] » Dans les lettres suivantes (novembre et décembre ), il essaie d’envisager la réunion des 3 frères à Cherbourg, mais avec prudence, car les mensonger exposent aux enquêtes de gendarmerie.Le 21 janvier 1916, il indique avoir reçu une photo de sa femme dont il est resté marqué, « elle fait pitié tellement elle a maigri ».Le 20 février 1916, il s’inquiète de ne plus recevoir de nouvelles. Il a appris par son oncle que l’explosion du dépôt de munition de la Porte des postes a causé des dégâts considérables, « tout le quartier de Moulins-Lille est rasé il y a 600 immeubles de démolis, 2000 victimes civiles et 300 soldats boches, tout cela demande confirmation bien entendu mais c’est le bruit qui coure ».Le 1er avril 1916 il écrit : « nous sommes de nouveau au repos et tu as dû lire la citation de tous les automobilistes du front de Verdun ». Le 19 mai 1916 il écrit (Motocycliste 551 T. M. Convois auto B.C.M. Paris) : « Pour le moment nous sommes très surmenés avec cette sacrée bataille de Verdun qui n’en fini pas, qui est très fatiguant pour nous car il faut marcher jour et nuit pour le transport des munitions ».Nous ne détaillons pas l’intégralité de la correspondance. En juillet 1916, il raconte que des « nuées d’avions sillonnent continuellement le ciel nuit et jour et les boches ne peuvent plus monter leurs saucisses car on les abat aussitôt ». Le 216 octobre 1916 il évoque un tuyau de l’Intendance anglaise prétendant que Lille sera repris pour la fin du mois. « Contrairement à ce que je t’avais dit, au lieu d’aller dans l’infanterie, c’est pour les tracteurs d’artillerie, ou dans les « Tancks » (crème-de-menthe ») et on relèvera jusqu’à la classe 1902. En novembre « j’ai bien peut d’être expédié à Salonique, car en ce moment c’est une vraie pétaudière ». La dernière lettre du temps de guerre date du 21 août 1917‎


‎Passionnant ensemble, à analyser en profondeur. Prix de l'ensemble, non séparable.‎

Phone number : 09 82 20 86 11

EUR950.00 (€950.00 )

‎Léo Malet - Collectif.‎

Reference : 30681

‎Enigmatika, n° 18 : Léo Malet.‎

‎ Editions de L’OU.LI.PO.PO / Revue Enigmatika " Spécial Léo Malet " n° 18 de 1982. In-4 agrafé de 110 pages au format 21 x 29,5 cm. Couverture illustrée d'après un photo-montage de Léo Malet. Dos carré. Infimes frottis et tassements aux coins. Plats et intérieur frais. Sommaire : Préface de Jacques L'Eventreur - Jacques Baudou : 13 questions à Léo Malet - Paul Parisot : Qui double Qui ? - Jacques Bens : Ai-je croisé Nestor Burma ? - Noé Gaillard : Nestor Burma et Cie, Réflexions sur le vif à propos de " Bonne et heureuse ", Note liminaire à une étude plus approfondie des femmes dans l’œuvre de Léo Malet - Pierre-Henri Liardon : Un dialogue d'écorché - René Magritte : Lettres à Léo Malet - Yves Delaporte : Titres - Jacques Baudou : Bibliographie à propos de Léo Malet - Dossier critique : Léo Malet vu par......Michel Lebrun : A la recherche du temps perdu - Divers : Léo Malet et le cinéma - Léo Malet et le poisson chinois - Léo Malet : Léo Malet et l'intégriste. Contient des inédits de Léo Malet : Ca va chauffer à Santa-Regina - Résurrection de Detektion-Bill - Privilège - Nouveau triomphe - Une mort étrange - Le tiroir - La femme sans enfant - Cherchez la femme - Critiques de romans policiers. Photos et documents en hors texte. Etat superbe. Edition originale. Exemplaire qui contient la papillon tiré sur papier rose avec les condoléances de Jacques Baudou, à Léo Malet, suite au décès de Paulette Malet.‎


‎ Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues‎

Phone number : 06 80 26 72 20

EUR35.00 (€35.00 )

‎Matthew Hoskin‎

Reference : 64936

‎Manuscripts of Leo the Great?s Letters. The Transmission and Reception of Papal Documents in Late Antiquity and the Middle Ages‎

‎, Brepols, 2022 Hardback, 516 pages, Size:156 x 234 mm, Illustrations:36 tables b/w., Language: English. ISBN 9782503589664.‎


‎Summary This book explores the transmission of the letters of Leo the Great (pope, 440-461). After setting out the contours of Leo's papacy and the factors contributing to the sending and subsequent transmission of his letters to posterity, it deals in detail with around sixty collections of Leo's letters and over 300 manuscripts ranging in date from the sixth up to the sixteenth century. Each period of the Middle Ages is introduced as the context for collecting and copying the letters, and the relationships between the letter collections themselves are traced. The result is a survey of the impact of Leo the Great upon Latin Christendom, an impact that was felt in theology and canon law, especially from the age of the Emperor Justinian to the Council of Ferrara-Florence, and moving through the major monasteries of Europe from Corbie to Clairvaux. At every cultural Renaissance, Leo was a presence, being copied, rearranged, interpreted, and eventually printed. This book is a testament to the legacy of one of the mid-fifth century's most influential figures. TABLE OF CONTENTS Introduction Chapter 1: Leo's Letters in History, Canon Law, and Theology 1.1 Leo's Letters in History and Canon Law; 1.2 Leo's Letters and the History of Theology Chapter 2: Editing Leo's Letters 2.1 Giovanni Andrea Bussi; 2.2 The Sixteenth Century; 2.3 The Seventeenth Century; 2.4 Pasquier Quesnel; 2.5 Giacomo and Pietro Ballerini; 2.6 Epistolae Arelatenses genuinae (MGH Epist. 3), ed. Gundlach; 2.7 Collectio Avellana I (CSEL 35), ed. G nther; 2.8 The Tome of Pope Leo the Great, by Blakeney; 2.9 Eduard Schwartz; 2.10 Carlos Silva-Tarouca; 2.11 Hubert Wurm; 2.12 Benedikt Vollmann; 2.13 Corpus Fontium Manichaeorum Series Latina 1; 2.14 The Case for a New, Complete, Critical Edition Chapter 3: Pre-Carolingian Canonical Collections 3.1 The Earliest, Unknown Period of Transmission 3.2 Pre-Carolingian Canonical Collections and the renaissance g lasienne: a. Collectio Frisingensis Prima (F); b. Collectio Diessensis (Di); c. Collectio Quesnelliana (Q); d. Collectio Vaticana (L); e. Collectio Sanblasiana (Sa); f. Collectio Dionysiana (D); g. Collectio Dionysiana Bobiensis (D-b); h. Cresconius, Concordia canonum; i. Collectio Teatina (Te); j. Collectio Corbeiensis (C); k. Collectio Pithouensis (P); l. Collectio (ecclesiae) Thessalonicensis (T); m. Collectio Avellana; n. Collectio Arelatensis (Ar); o. Collectio Albigensis (Al); p. Collectio Remensis (Re); q. Collectio Coloniensis (K); r. Collectio Sancti Mauri (M); s. Collectio Vetus Gallica; t. Epitome Hispana; u. Collectio Hispana (S); v. Collectio Hispana Systematica; w. Ragyndrudis Codex (Codex Bonifatianus II) Chapter 4: Chalcedonian Collections Context of the Collections; 4.1 Latin Chalcedonian Collections: a. Ballerini Collection 17 (Early Latin Acta; Ac); b. Collection of Vat. lat. 1322 (A); c. Rusticus' Acta (Ru); d. Versio Gestorum Chalcedonensium antiqua correcta (Ch); e. Collectio Novariensis (N); f. Collectio Casinensis (Ca); g. Collectio Grimanica (G); h. Codex Encyclius; i. Verona LIX (57); j. A Carolingian fragment of the Tome 4.2 The Greek Transmission of Leo's Letters: a. Collection M; b. Collection B; c. Collection H Chapter 5: The Carolingian Tradition of Manuscripts 5.1 The Carolingian Context 5.2 Carolingian Canonical Collections: a. Collectio Dionysio-Hadriana (D-h); b. Collectio Hadriano-Hispanica (H-s); c. Collectio Dionysiana adaucta (D-a); d. Collectio Hispana Gallica (S-g); e. Collectio Hispana Gallica Augustodunensis (S-ga); f. Pseudo-Isidorus Mercator, Decretales (I); i. Context; ii. Hinschius' Classification System; iii. Hinschius A/B & B (Ballerini Collection 10; I-b); iv. Hinschius A1 (I-a); v. The Cluny Recension, or Yale Pseudo-Isidore (Y); vi. Hinschius Class C (I-c); g. The canon law manuscript Vat. Reg. lat. 423; h. Systematic as well as Unorganised Collections of Extracted Canons 5.3 Other Carolingian Collections; a. Collectio Bobbiensis (B); b. Collectio Ratisbonensis (E); c. Ep. 28 in the Roman Homiliary; d. Ep. 28 in the Homiliary of Agimond Chapter 6: Post-Carolingian Collections and the Age of Reform 6.1 Introduction to the High and Late Mediaeval Contexts 6.2 Post-Carolingian Canonical Collections: a. Collectio Lanfranci; b. Collectio Britannica; c. The Collection of William of Malmesbury; d. Systematic as well as Unorganised Collections of Extracted Canons Before Gratian; e. The Concordia discordantium canonum (Decretum) of Gratian 6.3 Other Post-Carolingian Collections: a. Ballerini Collection 20; b. Ballerini Collection 21 (Y-a); c. Ballerini Collection 22 (22); d. Ballerini Collection 23 (23); e. Ballerini Collection 24 (24); f. Collectio Florentina (Ballerini Collection 13; m); g. Collection of 73 Letters (73); h. Ashburnham 1554; i. Collection of Vat. Reg. lat. 293; j. An eleventh-century pair of Leo's letters; k. Milanese Sermon Collection D; l. Ambrosiana C.50.inf.; m. Vat. Ross. 159; n. Eugenius IV's collection; o. Later Manuscripts of the Tome; p. Other high and late medieval manuscripts with only one Leo letter Chapter 7: Conspectus of the Letters of Pope Leo the Great Conclusion Appendix: Proto-Collections Analysed in this Book Bibliography of Primary Sources Bibliography of Secondary Works‎

ERIK TONEN BOOKS - Antwerpen

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EUR110.00 (€110.00 )

‎( Objets ) - Léo Malet - Gérard Dôle - Jacques Tardi.‎

Reference : 29151

(1764)

‎Exceptionnel lot autour de Léo Malet contenant une des trois pipes en Bruyère " A tête de taureau " que l’auteur avait l’habitude de fumer pendant l’écriture des Nouveaux mystères de Paris + le rarissime 45 tours, tiré uniquement à 100 exemplaires, signé par Gérard Dôle, contenant " Chanson de Nestor Burma et Chanson de Banlieue " interprété par Léo Malet et Gérard Dôle avec pochette illustrée inédite par Jacques Tardi + 14 photographies ( la pipe, Léo Malet sur les quais de Seine, pendant l’enregistrement du disque et avec Gérard Dôle dans un café parisien ) + un tiré à part de 20 pages, écrit par Gérard Dôle pour un livre à paraitre " Le Croque-Mitaine des Enfants Rouges " dans lequel ce dernier explique l'histoire de ses rencontres avec Léo Malet + un certificat d’authenticité signé par Gérard Dôle en date du du 7 avril 2023. ‎

‎ Exceptionnel lot autour de Léo Malet contenant une des trois pipes en Bruyère, sculptée à l’effigie d'une tête de Taureau, au format 16 x 7 cm, dont une des cornes avait été très habilement recollée par l’auteur. Léo Malet avait l’habitude de fumer cette pipe pendant l’écriture de la série des " Nouveaux mystères de Paris ". Elle fut offerte en juillet 1982 au musicien et écrivain Gérard Dôle, en remerciement à la mise en musique de deux de ses textes : Chanson de Nestor Burma et Chanson de Nestor Burma. Ces chansons sont sur le rarissime 45 tours, joint, publié en 1981, sous superbe pochette inédite, illustrée par Jacques Tardi, tiré uniquement à 100 exemplaires, signé au verso par Gérard Dôle. Le tout est accompagné de 14 photographies argentiques en noir, représentant, la pipe à tête de Taureau, Léo Malet sur les quais de Seine et pendant l’enregistrement du disque et avec Gérard Dôle dans un café parisien, la plupart annotées au vers par Gérard Dôle. On joins aussi un tiré à part de 20 pages, avec photographies, écrit par Gérard Dôle pour un livre à paraitre " Le Croque-Mitaine des Enfants Rouges " dans lequel ce dernier explique l'histoire de ses rencontres avec Léo Malet. Le lot est complet d'un certificat d’authenticité signé par Gérard Dôle en date du du 7 avril 2023. ( Expédition en colissimo obligatoire ).‎


‎ Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues‎

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‎Léo Malet - Daniel Mallerin.‎

Reference : 5433

‎Les Cahiers du Silence : Léo Malet. ( Avec belle et " hargneuse " dédicace de Léo Malet à Roland Stragliati + une magnifique lettre tapuscrite signée et datée de Léo Malet + 3 feuilles inédites, tapuscrites, rédigées par Léo Malet pour l'Errata. Format des tapuscrits 21,2 x 27 cm ).‎

‎ Les Cahiers du Silence / Editions La Marge-Kesselring 1974. In-4 broché carré de 184 pages au format 21,5 x 24 cm. Belle couverture avec une illustration tirée du " Petit Journal Illustré ". Dos resté carré, malgré de très légères traces de pliures. Bord des plats, mors et dos très légèrement brunis. Infimes frottis aux coins. Intérieur frais. Préface et préparation du cahier par Daniel Mallerin. Interviews et textes inédits de Léo Malet. Superbe iconographie composée de photos, dessins, fac-similés et documents. Bibliographie. Petit texte d'Albert Simonin au 4ème plat. Superbe état général de fraicheur. Edition originale. Exceptionel exemplaire ornée d'une belle et " hargneuse " dédicace, signée, de Léo Malet à Roland Stragliati + une magnifique lettre tapuscrite signée et datée de Léo Malet + 3 feuilles inédites, tapuscrites, rédigées par Léo Malet pour l'Errata. Format des tapuscrits 21,2 x 27 cm.‎


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