Société d'Editions Géographiques, Maritimes et Coloniales. 1951. In-8. Relié toilé. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 233 pages. Un tampon en page de titre et sur la tranche de queue. Couverture brochée conservée. Reliure toilée bleue foncée. Contre-plats et gardes marbrés.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Reference : RO20239604
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Editions Bellenand, 1952, in-8°, 249 pp, 24 pl. de photos hors texte, pièces annexes, broché, couv. illustrée, bon état
Blaison rallie les Forces françaises libres en juin 1940 et prend en octobre 1941 le commandement du Surcouf, alors le plus grand sous-marin militaire du monde. Après avoir participé à l’escorte de convois en Atlantique et au ralliement de Saint-Pierre-et-Miquelon à la France libre, le Surcouf disparaît dans le golfe du Mexique dans la nuit du 18 au 19 février 1942, coulé par accident ou par méprise. — "Historien et romancier de la Mer, M. Maurice Guierre publie un récit historique bien documenté et qui reste d'un bout à l'autre alerte et dramatique. “L'Epopée du Surcouf” est la relation des campagnes maritimes d'un croiseur sous-marin d'une exceptionnelle grandeur durant la seconde guerre mondiale. C'est aussi la vie de son commandant, le lieutenant de vaisseau Louis Blaison, qui, en juin 1940, recommença la guerre dans les rangs des Forces navales de la France libre. Commandé par ce brillant chef, le Surcouf , – navire de 4.350 tonnes en plongée, armé de deux pièces de 203 millimètres et de dix torpilles, capable de filer vingt nœuds – s'échappe de Brest avant l'arrivée des Allemands dans ce port de guerre. Réfugié à Plymouth, il est réarmé et reprend la mer. Patrouillant contre les « raiders », il atteint New-York, remplit une mission à Saint-Pierre et Miquelon, puis redescend vers la mer des Antilles quand il heurte un cargo, le Thomson-Lykes naviguant tous feux éteints. C'est alors l'explosion du Surcouf et la descente vers l'abîme de cent trente de nos marins. De ce drame mettant en scène un commandant, son équipage et son navire, le commandant Guierre retrace les épisodes avec une chaleur, une sincérité et une précision émouvantes." (Revue des Deux Mondes, 1953) — "M. Guierre, à qui la littérature maritime doit déjà un nombre relativement important de beaux ouvrages, a été, en sa qualité d’ancien sous-marinier, attiré par ce qu’il appelle “L'Epopée du Surcouf”. On trouve dans ce livre de très pertinentes considérations et des données d’une impeccable technicité sur les raisons qui conduisirent la Marine française à produire ce magnifique croiseur sous-marin, puissant par son artillerie et par son petit avion. Jamais, jusqu’ici, n’avait pu être réalisée, en vue de la navigation sous-marine, une unité de 4.350 tonnes en plongée, armée de deux pièces de 203 et de 10 torpilles marchant en surface à la vitesse de 20 nœuds. À ce chef-d’œuvre d’architecture navale française, il fallait un grand chef. Maurice Guierre nous décrit, en psychologue et en patriote ardent, l’âme du commandant Louis Blaison, disparu avec son état-major et son équipage en mer des Antilles le 18 février 1942 à la suite d’un banal abordage en pleine nuit. On lira avec émotion les extraits de correspondance qu’a bien voulu mettre à la disposition de l’auteur la veuve de ce magnifique officier." (Edmond Delage, Revue de Défense Nationale, 1953)
Ed Payot 1925. Bon exemplaire broché, portait de Surcouf sur le 1er plat, in-8, 253 pages + planches.
12/09/1826 ...Je vous remercie davoir bien voulu de mon port darmes, et vous crédite pour le coût de : F. 15. Je vous écris de la campagne et je ne sais pas si je vous ai dit de vous rembourser sur Paris pour ce que je reste vous devoir... Dans le cas contraire, il demande que le solde soit tiré sur le compte de Mr Baguenault et Cie de Paris. Surcouf est considéré comme l'un des meilleurs marins que la France nait jamais eus. Redoutable sur tous les bords, c'est grâce à lui que de nombreux vaisseaux britanniques furent détournés en faveur de la Monarchie, de la République, du Directoire, du Consulat et de l'Empire. Il réussit en seulement cinq années à attaquer une cinquantaine de navires britanniques et portugais alors alliés.
Perrin, 1989, in-8°, 291 pp, 8 pl. de gravures hors texte, annexes, chronologie, glossaire, sources, biblio, reliure skivertex éditeur, jaquette illustrée (très lég. abîmée), bon état
Robert Surcouf, le plus célèbre des Malouins, entre dans la légende à vingt-trois ans, en 1796, quand, avec un équipage de dix-neuf hommes, il prend à l'abordage un grand vaisseau britannique, trois fois plus important et trois fois plus armé que le sien. Né à Saint-Malo le 12 décembre 1776, il avait embarqué pour la première fois à treize ans. Trois ans plus tard, le 24 juin 1789, il arrive en vue de Port-Louis de l'île de France (Maurice). Sa fabuleuse histoire commence. Capitaine à vingt ans, il est d'abord négrier pour les planteurs de l'île Bourbon (la Réunion) et de l'île de France. Puis il se lance dans la guerre de course. En prenant à l'abordage les navires de commerce ennemis chargés de riz, de thé, mais aussi de soie et d'or, il réussit à rompre le blocus dont sont victimes les îles françaises. Ainsi, alors que la Révolution a laissé dépérir la belle marine construite par Louis XVI, Surcouf émerge comme une exception qui parvient à perturber la sérénité britannique sur la grande route des Indes. Surcouf aura navigué sous l'Ancien Régime, la Révolution, le Directoire et l'Empire. Napoléon en fera l'un des premiers chevaliers de la Légion d'honneur. A partir de 1809, il abandonne la course sur les océans et devient l'un des plus riches armateurs de France. Il meurt dans sa ville natale, en 1827, à cinquante-quatre ans. Son corps, déposé dans une barque voilée de noir, traverse la rade de Saint-Malo avant d'être inhumé.
1925 Payot Couverture souple 1925 P, Payot , 1925 ,in 8 broché , 253pp .Envoi de Jacques Surcouf.Ex libris .