‎Saunier Nadine, Geneste Marcelle‎
‎Le Dauphin‎

‎France Loisirs / Lito. 2002. In-4. Relié. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Environ 15-20 pages. Nombreuses illustrations en couleurs dans le texte. Autocollants déjà positionnés.. . . . Classification Dewey : 843.0692-Livres d'enfants‎

Reference : RO20239048
ISBN : 2744155748


‎"Collection ""Un jour un animal"" Classification Dewey : 843.0692-Livres d'enfants"‎

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‎FRIZON, Pierre.‎

Reference : LCS-18148

‎La Saincte Bible Françoise, Selon la vulgaire Latine reveuë par le commandement du Pape Sixte V. Et imprimée de l’authorité de Clément VIII. Avec sommaires sur chaque livre du Novveau Testament extraicts des Annales du cardinal Baronius. Plus les Moyens pour discerner les Bibles Françoises Catholiques d'avec les Huguenotes. Et l'explication des passages de l'Escriture selon le sens des Peres qui ont vescu auant & durant les quatre premiers Conciles Oecumenicques par Pierre Frizon, Penitencier, et Chanoine de l'Eglise de Reims. « Nous estimons que ce fer héraldique (associant une fleur de lys et un dauphin, tous deux surmontés de la couronne des princes du sang, ici répété 3 fois au dos de chacun des volumes) a dû primitivement (à compter de l'année 1678) être frappé sur des volumes destinés au Grand Dauphin, fils aîné de Louis XIV, né à Fontainebleau le 1er novembre 1661 ». (Olivier-Hermal, Manuel de l'amateur de reliures armoriées françaises, pl. 2522, fer n° 17).‎

‎Précieux et extraordinaire exemplaire de la première édition de la bible de Frizon censurée par la Sorbonne, dédicacée au roi Louis XIII et reliée à l'époque en maroquin rouge doublé de maroquin rouge pour le Grand Dauphin (1661-1711). Paris, Jean Richer et Pierre Chevalier, 1621 [Suivi de :] – Frizon, Pierre. Moyens pour discerner les bibles françoises catholiques d'avec Les Huguenotes. Paris, Jean Richer, 1621. 2 tomes en 3 volumes in-folio à 2 colonnes de : I/ (6) ff. dont 1 frontispice, 583 pp., 28 gravures dans le texte ; II/ (2) ff., 508 pp., 21 gravures dans le texte; III/ pp. 509 à 863, 1 f. numéroté 864, 3 pp. numérotées 510 à 512, 90 pp., (27) ff., 21 gravures dans le texte, 2 gravures au titre, 1 carte. Ainsi complet. Reliure du dix-septième siècle en maroquin rouge ; double encadrement de trois filets dorés sur les plats avec fleurs-de-lys aux angles, dos à nerfs fleurdelisés, doublures de maroquin rouge à dentelle dorée et cadre central de trois filets dorés avec fleurs-de-lys aux angles, gardes de papier marbré, tranches dorées sur marbrure. Reliure royale réalisée vers l’année 1678 en maroquin doublé de maroquin.‎


‎Première édition de cette célèbre Bible française illustrée, dite Bible de Frizon, censurée par La Sorbonne dès sa parution. En 1689, La Caille en faisait aussi l'éloge et Michel de Marolles en signalait les gravures. Cette édition de la Bible est la première qui ait été faite à Paris ; elle est très rare, & l'on n'en connoit presque point d'exemplaires : il en existe deux à Paris ; l'un dans la bibliothèque du Roi, l'autre dans celle des Célestins. L'impression en est fort belle (G. F. de Bure, Bibliographie instructive, 1763, 1, n°31). - Duportal, Catalogue, 412. Cette première édition de cette version de la Bible de Louvain, jugée encore trop protestante par la Sorbonne, constitue la première bible française illustrée de gravures en taille douce. L'ouvrage tient le premier rang parmi les livres illustrés du temps de Louis XIII, avec 70 eaux-fortes originales comportant plus de 900 sujets, auxquels s'ajoutent un frontispice de Michel Lasne, deux vignettes et une carte. À côté d’artistes restés anonymes, la plupart des grands dessinateurs ou graveurs de l'époque ont contribué à l'illustration de l'ouvrage : notamment Claude Mellan, Michel Lasne, Léonard Gaultier, M. Van Lochom, Melchior Tavernier, Jean Zniarnko, M. Faulte, etc. Œuvre majeure de l'édition biblique, l'ouvrage est aussi un chef-d’œuvre de l'illustration française de son temps. « Cette bible de Frizon de 1621 est ornée de plusieurs figures très belles et fort estimées. On l’appelle vulgairement la Bible de Richer, qui est recherchée des curieux » (Histoire de l’Imprimerie, page 244). La première Bible imprimée en français est celle de Jean de Rely, qui est une révision de celle de Des Moulins, imprimée en 1487 sur l'ordre de Charles V. Naturellement cette Bible n'était pas une version littérale, mais une Bible historiée, comme il est écrit au folio 353. Un exemplaire se trouve à la bibliothèque Nationale et un autre à l'Arsenal à Paris. En 1528, Lefèvre d'Étaples finit la traduction entière de la Bible, qui fut imprimée à Anvers. Le travail de Lefèvre était basé sur la Vulgate (rendue fidèlement pour la première fois dans une traduction française). Il n'était pas destiné en lui-même à devenir la Bible populaire du peuple français, mais il préparait la voie pour un tel bienfait. Ce travail devint le modèle que les protestants et catholiques suivirent. En 1535, Pierre Robert Olivetan produisit une nouvelle traduction qui suppléait aux faiblesses de la version de Lefèvre. Natif de Picardie, il fut un des leaders de la Réforme en France. A cause de l'opposition rencontrée en France la première édition de cette Bible fut imprimée à Neuchâtel (en Suisse), les autres le furent à Genève. Malgré la censure, bien des Bibles de Genève entraient en France. Citons un passage du livre "Histoire des protestants en France", p. 68, qui montre le travail de quelques chrétiens de l'époque "étudiants et ministres, porte-balles, porte-paniers, comme le peuple les appelait, parcouraient le pays, un bâton à la main, le panier sur le dos, par le chaud et le froid, dans les chemins écartés, à travers les ravins et les fondrières de campagne. Ils s'en allaient, continue Mr de Félicé, frapper de portes en portes, mal reçus souvent, toujours menacés de mort, et ne sachant le matin où leur tête reposerait le soir". En 1566, René Benoît publia une traduction de la Bible, qui fut censurée par la Sorbonne en 1567 et finit de paraître en 1568. Benoît dut s'humilier devant la Sorbonne et reconnaître que sa traduction était une copie de celle de Genève, qui devait par conséquent être rejetée. Il en fut de même de la révision que Pierre Besse dédia à Henri IV en 1608, de celle de Claude Deville en 1613, et de celle de Pierre Frizon dédié à Louis XIII en 1621. « Le [Pape] PauI IV ordonne que toutes les Bibles en langue vulgaire ne peuvent ni être imprimées ni être gardées sans une permission du Saint-Office. C'était en pratique la prohibition de la lecture des Bibles en langue vulgaire » (Dictionnaire de Théologie Catholique, 15, col. 2738). La quatrième règle de l’Index (des livres interdits) publié par le pape Pie IV déclare : "L'expérience prouve que si l'on permet indistinctement la lecture de la Bible en langue vulgaire, il en arrivera par la témérité des hommes plus de mal que de bien." Le pape Sixte-Quint fait savoir expressément que personne ne peut lire la Bible en langue vulgaire sans une « permission spéciale du Siège apostolique ». Merveilleux exemplaire relié par Luc-Antoine Boyet dont on reconnait les fers caractéristiques (Esmerian, Deuxième partie). Le contraste entre l'altière élégance de la doublure et des plats et la luxuriante richesse des coupes symbolise la primauté de Boyet dans l'art de la reliure française au XVIIe siècle. « Il fut sans doute le premier relieur qui s'attacha et réussit à si bien soigner cette façon du corps d'ouvrage. Il excelle notamment dans le choix du maroquin, la confection de la couture et de l'endossage, les chasses basses. » Précieux et extraordinaire exemplaire royal offert vers l’année 1678 à Louis de France, Dauphin, appelé Monseigneur et surnommé Le Grand Dauphin, fils aîné de Louis XIV et de Marie-Thérèse d'Autriche, né à Fontainebleau le 1er novembre 1661. Chacun des trois volumes comporte en queue du dos et sur la pièce de tomaison la marque reproduite par Olivier-Hermal (Manuel de l’amateur de reliures armoriées françaises, Paris 1934, pl. 2522, fer n° 17), la référence incontestée en la matière, ainsi analysée : « Nous estimons que ce fer (associant une fleur de lys et un dauphin, tous deux surmontés de la couronne des princes de sang) a dû primitivement être frappé sur des volumes destinés au Grand Dauphin (à compter de l'année 1678) et qu'ensuite, il fut très souvent utilisé comme simple ornementation sur de nombreuses reliures, recouvertes tant de maroquin que de veau. » Cette analyse était confirmée par Jean Toulet, l’ancien conservateur en chef de la réserve de la B.n.F. Quelques clercs contemporains contestent cette attribution et méconnaissent la science héraldique de l'âge classique. Aucun fer héraldique, à notre connaissance, comportant plusieurs emblèmes royaux ne fut créé au XVIIe siècle dans un but simplement ornemental. Ce fer armorié, composé d'une fleur-de-lys couronnée et de l'emblème du dauphin surmonté de la couronne des princes de sang fut « frappé dès 1678 sur des volumes destinés au Grand Dauphin » adolescent et ce n'est qu'ensuite, le dauphin majeur utilisant les armoiries reproduites par Olivier, planche 2522 fers 1 à 9, que ce fer n° 17 « fut très souvent utilisé comme simple ornementation sur de nombreuses reliures, recouvertes tant de maroquin que de veau » (Olivier-Hermal). Cette nuance héraldique, certes éloignée de nos préoccupations modernes, a apparemment échappé à la sagacité de certains amateurs contemporains les amenant à rejeter globalement l'appartenance princière de l'ensemble des volumes frappés du fer héraldique n° 17. Imaginer en effet qu'au Siècle de Louis XIV, un tel fer héraldique royal eut pu originellement être poussé sur des livres à titre simplement ornemental est une hérésie héraldique. M. J. - P. - A. Madden fut le premier à consacrer une étude historique à ce fer héraldique. (Voir «Le livre, année 1880 »). Au terme d'une analyse documentée, et qui fait autorité, il concluait que ce fer « se trouvait frappé au dos de nombreux volumes adressés au Dauphin et imprimés de 1678 à 1706, c'est-à-dire de sa dix-septième à sa quarante-cinquième année ». L'on sait qu'un demi siècle plus tard, en 1934, Olivier-Hermal confirmait la destination de ce fer héraldique en la réservant aux premières années de son apparition (à compter de 1678). «Nous avons rencontré ce fer n°17 sur des volumes dont la date de publication est tantôt antérieure, tantôt postérieure à la mort du Grand Dauphin (1711). Nous estimons que ce fer a dû primitivement être frappé sur des volumes destinés au Grand Dauphin, et qu'ensuite, il fut très souvent utilisé comme simple ornementation sur de nombreuses reliures, recouvertes tant de maroquin que de veau. » (Olivier-Hermal). Jean Toulet, ancien Conservateur en Chef de la Réserve des livres rares à la B.n.F. et autorité incontestée pour la période classique, considère que les très rares volumes de la fin du XVIIe siècle reliés en maroquin d'époque doublé de maroquin ornés d'une simple fleur-de-lys étaient bien évidemment destinés aux princes de sang royal. Les somptueuses reliures recouvrant cette bible censurée par la Sorbonne, décorées avec une extrême élégance, sont l'œuvre de l'atelier de Luc-Antoine Boyet. Boyet travaillait alors pour le Grand Dauphin et « la pratique du bon goût aristocratique, à la fin du XVIIe siècle, voulait que l'on minimise le plus possible la marque d'appartenance et la dimension des armoiries ornant les reliures. » Louis de France appelé Monseigneur, dit le Grand Dauphin, reçut en naissant la croix et le cordon de l'ordre du Saint-Esprit ; il eut pour gouverneur le duc de Montausier et pour précepteur Bossuet. Il épousa le 7 mars 1680, à Châlons-sur-Marne, Marie-Anne-Christine-Victoire de Bavière, décédée en 1690, qui lui donna trois fils. Reçu chevalier du Saint-Esprit le 1er janvier 1682, il fit quelque temps campagne en Allemagne et en Flandre (1688-1694), mais fut constamment tenu à l'écart des affaires par Louis XIV. Le Grand Dauphin épousa secrètement vers 1695 Marie-Émilie Joly de Choin. Il mourut le 14 avril 1711, de la petite vérole, au château de Meudon. Cet exemplaire prestigieux fut catalogué et reproduit en couleur il y a 20 ans par Pierre Bérès au prix de 450 000 FF (70 000 €) « Livres et Manuscrits significatifs et choisis, N°25 ». Pierre Berès cataloguait alors 275 000 FF l’édition originale de 1544 de « Délie » de Maurice Scève, 300 000 FF les Œuvres de Rabelais de 1556 et 675 000 FF (≈ 100 000 €) le fameux exemplaire en vélin de l’époque de l’édition originale de 1555 des Œuvres de Louise Labé Lionnaize. Ce volume cote aujourd’hui plus de 650 000 €, un exemplaire passé à New York en reliure moderne venant d’être vendu 450 000 € à un bibliophile européen.‎

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‎GRIFFET (Henri).‎

Reference : 13876

(1777)

‎[Manuscrit]. Mémoires pour servir à l'histoire de Loüis, dauphin de France. Mort à Fontainebleau le 20 décembre 1765 âgé de 36 ans. Composé par le P. Griffet, Jésuite et publié par l'abbé Querbeuf. ‎

‎, , [1777 ca]. Manuscrit in-4 à 35 lignes par page de (4)-119 pp., demi-vélin, tranches jaspées (reliure de l'époque). ‎


‎En tête du manuscrit, on trouve cette note de l'époque : « Nota. Cette copie a été faite sur le manuscrit avant l'impression mise au jour en 1777 : il s'y trouve quelques différences avec l'imprimé. Texte et chapitrage sont donc quasi conformes (moins le Traité de la connoissance des hommes fait par ses ordres en 1758) à la première édition donnée sous ce titre par Tréaudet de Querbeuf ». Premier portrait hagiographique du dauphin Louis de France, fils de Louis XV et père de Louis XVI, commandé par la Dauphine au Père jésuite Henri Griffet qui imposa dès lors le mythe du Prince très chrétien, ennemi des Philosophes. Louis Ferdinand de France, né le 4 septembre 1729 au château de Versailles, mort le 20 décembre 1765 au château de Fontainebleau, était l'aîné des fils du roi Louis XV de son épouse Marie Leszczynska. Mort sans être couronné, il fut le père de trois rois de France : Louis XVI, Louis XVIII et Charles X.« On a souvent présenté le Dauphin comme le chef d'orchestre des dévots pressant le roi d'intervenir contre les Philosophes, responsables de la décadence morale du royaume. On a également signalé l'influence exercée par son entourage. La question fait problème, car il est tout un mythe historiographique né du vivant même de ce prince et amplifié à la fin de l'Ancien Régime et durant la Restauration. Les thuriféraires jésuites, comme le Père Griffet ou l'abbé Proyart, érigent le Dauphin en défenseur modèle du christianisme, en prince très chrétien qui aurait vainement tenté de s'opposer à un père aux moeurs dissolues, victime de ministres contaminés par les idées nouvelles. Pour les antiphilosophes qui entendront reconstituer l'histoire et montrer que la Révolution s'explique en partie par la décadence morale, née sous le règne de Louis XV, et par la disparition progressive de l'autorité royale, le Dauphin fera figure de héros de l'orthodoxie. Sa mort précoce alimentera, sous la Restauration, les thèses providentialistes des adversaires les plus extrémistes de la Révolution : pour se venger d'un peuple corrompu, Dieu rappelle à lui le seul rempart qui aurait pû empêcher le peuple de France de plonger dans l'abîme. » (Didier Masseau, Les Ennemis des philosophes p. 75). Cartonnage défraîchi. Beau manuscrit XVIIIe. ‎

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‎BOSSUET (Jacques Bénigne)‎

Reference : 16098

‎Discours sur l'Histoire universelle à Monseigneur le Dauphin: pour expliquer la suite de la Religion & les changemens des Empires‎

‎ Paris, chez Sébastien Mabre-Cramoisy, 1682. In-12, [2]-639-[9] pp., maroquin rouge postérieur, triple filets dorés en encadrement sur les plats, fleurons dorés dans les angles, dos lisse à caissons dorés, dentelle dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures (une griffure, quelques petites rousseurs et décharges). ‎


‎Seconde édition originale, exemplaire ne comportant pas les cartons décrits par Tchemerzine, qu'une main anonyme a ajouté en marge à la mine de plomb. Cette édition reprend celle de 1681, elle est ornée du même bandeau représentant le Temps tenant un écusson aux armes du Dauphin. Divisée en trois parties, elle débute sur la présentation des époques historiques de la création de la Terre à Charlemagne. Dans sa deuxième partie, Bossuet décrit l'Histoire de la religion chrétienne et s'adonne à diverses réflexions sur ce sujet. La troisième et dernière partie relate l'Histoire des grands empires et les raisons qui rendent nécessaires leur connaissance par le Dauphin. Cette oeuvre a été rédigée par Bossuet pour l'éducation du futur souverain, fils de Louis XIV. Ainsi l'Histoire est plus qu'une simple suite d'événements liés par des liens de causalités et d'effets, elle a pour but de présenter au prince des exemples de gouvernement dans des situations auxquelles il sera sans doute confronté au cours de son règne. Tchemerzine, II, 366a; Brunet, I, 1134; Régent-Susini, "Perspectives dépravées, perspectives rectifiées : l'histoire universelle peinte par Bossuet" in Littératures classiques, 2013/3, 201-216 pp. Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve. ‎

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Reference : (LCPCRELI-0001)

(1742)

‎MENUS ET ORDRES DE DEPENSES DU DAUPHIN (Louis-Ferdinand de France). (Manuscrit)‎

‎(Un rarissime manuscrit de la Maison de La Bouche du Dauphin Louis-Ferdinand de France (1729-1765), fils de Louis XV) MENUS ET ORDRES DE DEPENSES DU DAUPHIN (Louis-Ferdinand de France). (Manuscrit) 1742, s.l. (Versailles) 1 vol. in-fol. (442x298 mm) (dimensions pages 431x280 mm) (1) f.b. (découpé dans la moitié inférieure), (4) ff. b. (déchirés), ff. 5-6 b., f. 7 (déchiré), ff. 8-11, f. 12 (déchiré), ff. 13-14, f. 15 (déchiré), ff. 16-21, ff. 22-32 (déchirés), ff. 34-40, f. 41 (déchiré), ff. 42-44, f. 45 (déchiré), ff. 46-52, f. 53 (déchiré), ff. 54-56, f. 57 (déchiré), f. 58, f. 59 (déchiré), ff. 60-67 b., f. 68 (déchiré), f. 69 b., (1) f. (déchiré), (2) ff. b. Partie écrite dans les ff. 8-9, 10 (r/v), 11, 13-16 (r/v), 17-20, 21, 33-36 (r/v), 37-38, 39 (r/v), 40, 42, 43-44 (r/v), 46, 47 (r/v), 48-49, 50 (r/v), 51, 52 (r/v), 54-56 (r/v). Reliure armoriée de l'époque en veau marbré. Roulette dorée encadrant les plats avec armes du Dauphin au centre et aux angles. Dos à six nerfs décoré de fleurs de lys et de dauphins dorés alternés dans les compartiments. Pièce de titre en maroquin rouge. Roulette intérieure dorée. Tranches marbrées. Gardes de papier à couleurs mélangées. Très rare et précieux manuscrit calligraphié qui relate les Ordres et les Dépenses de la Maison de La Bouche du Dauphin Louis-Ferdinand de France (1729-1765). Mouillure avec atteinte au papier qui est rongé en début du volume, sans atteinte au texte. Manquent plusieurs feuillets coupés ou déchirés, peut être pour utiliser le papier blanc, ou pendant les troubles de la révolution. Les armoiries des plats ont été masquées puis découvertes, et elles sont un peu ternies. Mors du second plat fendu, manques importantes dans la partie inférieure et supérieure du dos, coins usés. Provenance: Exemplaire aux armes dorées du Dauphin Louis-Ferdinand de France (1729-1765), fils aîné de Louis XV et de Marie-Leszczinska et père de trois Rois de France (Louis XVI, Louis XVIII et Charles X). Né le 4 septembre 1729, après trois soeurs, sa naissance très désirée et attendue, fut un événement majeur pour la Cour de Versailles, une explosion de joie, une fête jusqu'au délire pour toute la France et pour l'Europe entière (il fut appelé "l'Enfant de l'Europe"). La monarchie avait finalement un Dauphin. La mort malheureuse en bas âge de son frère cadet, le Duc d'Anjou (1730-1733), et la naissance seulement de filles (encore cinq, après les trois premières) au sein du couple royal, détermina la grande importance et attention sur le Dauphin Louis-Ferdinand, seul espérance, sinon assurance, de la continuité de la branche des Bourbons au trône de France. Avant ses sept ans, en mars 1736, "il passât aux hommes", laissant l'appartement de ses soeurs, pour prendre possession d'un appartement à lui seul. Tout juste derrière le Roi, dans la hiérarchie royale, le Dauphin, non seulement a une garde militaire, qui présente les armes à son passage, un ou deux huissiers et des gardes du corps, mais il a droit aussi - à la fin de son éducation - à "une Maison calquée sur celle du Roi, avec des grands-officiers et un trésorier (l'Argentier) pour rendre les comptes à la Chambre des Comptes", avec "un roulement par quartier, semaine, trimestre ou semestre". Le Dauphin, en outre, "en tant qu'aîné des princes, avait droit à deux valets et deux garçons de la Chambre". Le vin que dans les Dépenses on trouve "platoniquement alloué aux enfants" de France, en réalité était destiné, tout comme le pain, aux garçons de la Chambre et au personnel de service. Très rare document sur la Cour de Versailles et sur les coûts d'entretiens du Dauphin. Peut être compilé sur ordre de M. Jacques Robillart, sieur de Courneuve, "un borgne qui avait été longtemps l'écuyer de M.me de Ventadour" et qu'elle fit nommer Argentier des Enfants de France, à partir de 1733. Cela au milieu de la période (de 1738-1750) dans laquelle ses soeurs cadettes, à l'exception de M.me Adelaide, étaient élevées loin de la Cour, dans l'abbaye de Fontevrault, pour des raison d'économie. Dans ce précieux document, ou tout est réglé, on peut extraire - pour le premier semestre de 1742 - nombre d'informations intéressantes et curieuses. Comme les ordres de cire et le nombre de bougies pour l'éclairage de l'appartement du Dauphin (de l'accès de la Cour du Château de Versailles jusqu'à sa chambre, à travers les différents couloirs et pièces), ou pour la présentation des viandes à son Buffet, ou encore pour les soirées de bals données par le Dauphin; les ordres pour le vin pour le Service du prince, pour les officiers et pour le clergé; celui pour les gardes du corps (dont on peut connaître le nombre et la Compagnie d'appartenance) et pour les valets (dont on peut connaître les noms); les ordres de charbon pour la cuisine du prince; les extraordinaires pour les porteurs de la Bouche; les ordres pour le blanchissage du linge, avec les extraordinaires lors des bals chez Mesdames, soeur du Dauphin; etc. On peut connaître aussi les déplacements du dauphin (qui suivait le Roi et la Reine) à Fontainebleau et à Frémont (aujourd'hui Fromont), avec toutes les dépenses qui en suivent pour les gardes du corps et pour son Service, avec la location d'avance des outils pour la cuisine du prince et avec les dispositions pour la nourriture du personnel qui se déplace (le valet de Chambre et sa famille, par exemple, "... mangent de la desserte de la table du prince à mesure qu'elle sera desservie"). Très probablement ce manuscrit a été dispersé lors des saccages et des ventes révolutionnaires. Les Archives Nationales, en effet, ne possèdent aucun document de ce genre pour la période entre 1739 (Sous-série O1 doc. n° 3743a) et 1751 (Sous-série O1 doc. n° 3743b). Un manuscrit similaire, de 120 pp., des Menus et Ordres de Dépenses des Mesdames de France, du 01-07-1757 au 31-12-1757, en reliure presque identique, est récemment passé sur le marché (Librairie A. Sourget cat. G.P., Paris, 2017 n. 27, 75.000,00 euros). (LCPCRELI-0001) ‎


‎Un rarissime manuscrit de la Maison de La Bouche du Dauphin Louis-Ferdinand de France (1729-1765), fils de Louis XV) (www.cepays-ci.com) ‎

Librairie de Ce Pays-ci - Verona (Vr)

Phone number : +39 334 1944478

EUR5,800.00 (€5,800.00 )

Reference : 65484

‎ALLEGORIE à la Gloire de M. le Dauphin. S.l.n.d. (1766). (Reliés à la suite:) 2). ELEGIE sur la mort de Monseigneur le Dauphin. (A la fin:) Strasbourg, Jean-Henry Heitz (1766). 3pp. 3). ORAISON Funèbre de Très-Haut , Très-Puissant et Très-Excellent Prince Monseigneur Louis Dauphin, prononcé au service fait par le Chapitre de l'Eglise Cathédrale d'Autun, le 19 Février 1766. Autun, Chervau et se vend à Paris, Guillaume Desprès, 1766. 48pp. 4). LOMENIE DE BRIENNE. Oraison Funèbre de Très-Haut, Très-Puissant et Excellent Prince Monseigneur Louis, Dauphin. Prononcé dans l'Eglise de Paris le premier Mars 1766. Paris, Hérissant, 1766. 2ff. 37pp. 5). CLEMENT (Abbé). Oraison Funèbre de Très-Haut, Très-Puissant et Très-Excellent Prince, Monseigneur Louis, Dauphin. Prononcé en l'Eglise Paroissiale de S. Sulpice le 15 Mars 1766. Paris, Delatour, 1766. 47pp. 6). FIDELE DE PAU. Oraison Funèbre de Monseigneur le Dauphin , prêchée le 22 Janvier 1766 dans l'Eglise des Religieuses Capucines de Paris. Paris, Vente, 1766. 21pp. 7). CHAMPION DE CICE (J.-B.-M.). Oraison Funèbre de Très-Haut, Très -Puissant et Excellent Prince Monseigneur Louis, Dauphin. Prononcé le 12 Mai 1766 devant l'Assemblée-Générale du Clergé de France, dans l'Eglise des Grands-Augustins. Paris, Desprez, 1766. 56pp. 8). COTTEREAU (J.-B.-A.). Eloge Funèbre de Très-Haut, Très-Puissant et Très-Excellent Prince Monseigneur Louis, Dauphin. Prononcé dans l'Eglise de la Ville de Donnemarie le 1er Janvier 1766. Paris, Lormel, 1766. 11pp. 9). BOISMONT (Abbé de). Oraison Funèbre de Très-Haut, Très-Puissant et Très-Excellent Prince Monseigneur Louis, Dauphin. Prononcé dans la Chapelle du Louvre le 6 Mars 1766, en présence de Messieurs de l'Académie Françoise. Paris, Regnard, 1766. 38pp. 1f. 10). MANDEMENT de Monseigneur l'Archevêque de Paris qui ordonne des Prières publiques pour le repos de l'Ame de feu Monseigneur le Dauphin. (A la fin:) Paris, Simon, 1766. 8pp. 11). MANDEMENT de Monseigneur l'Evêque du Puy qui ordonne des Prières publiques pour le repos de l'âme de feu Monseigneur le Dauphin. Au Puy, Antoine Clet et se trouve à Paris, Chaubert, 1766. 8pp. 12). MANDEMENT de Monseigneur l'Evêque et Comte de Verdun, qui ordonne des Prières publiques pour le repos de l'Ame de feu Monseigneur le Dauphin. (A la fin:) Verdun, Fanart, 1766. 9pp. 13). MANDEMENT de Monseigneur l'Evêque Comte de Valence qui ordonne qu'un service solemnel dans son Eglise Cathédrale et des Prières dans tout son Diocèse, pour le repos de l'âme de Monseigneur le Dauphin. (A la fin:) Paris, Desprez, (1766). 14pp. 14). RECIT des principales circonstances de la maladie de feu Monseigneur le Dauphin. Paris, Regnard, 1766. 16pp. 15). BOISGELIN DE CUCE (Jean de Dieu-Raimond). Oraison Funèbre de Très-Haute, Très-Puissante et Excellente Princesse Marie-Josephe de Saxe, Dauphine de France. Prononcé dans l'Eglise de Paris le 3 Septembre 1767. Paris, Hérissant, 1767.2ff. 30pp. 1f.‎

‎ 15 pièces en 1 volume. (24x19 Cm). Veau marbré de l'époque. Dos à nerfs orné. Charnières fendues. Coins et coiffes émoussés. Plats un peu frottés. Recueil de 15 pièces rares sur la maladie et la mort du père de Louis XVI. Très beaux bandeaux gravés. Tampons sur plusieurs feuillets. Taches et rousseurs éparses. ‎


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