PLON. 1927. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 292 pages - quelques gravures en noir et blanc hors texte - frontispice en noir et blanc - tranches abimées.. . . . Classification Dewey : 920-Biographie générale et généalogie
Reference : RO20204795
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Plon, 1927, pt in-8°, 292 pp, 7 gravures hors texte, avec qqs pièces imprimées et d'archives, broché, bon état. Edition originale, un des 30 ex. numérotés sur papier pur fil Lafuma (seul grand papier)
Un curieux et singulier épisode de la vie de Bernard de La Guiche (1641-1696), comte de Saint-Géran, de La Palisse et de Jaligny. — En 1619, Claude-Maximilien de La Guiche, maréchal de France, gouverneur du Bourbonnais, comte de Saint-Géran et seigneur de La Palice, épousa Suzanne de Longaunay. Le couple resta sans enfant pendant plus de vingt ans, ce qui fit naître des espérances à peine voilées dans les branches collatérales. Parmi les proches du couple, la tante de Claude-Maximilien, Marie de La Guiche, piafait d'impatience. La nuit du 16 au 17 août 1642, Suzanne de Saint-Géran resentit les premières contractions. Marie de La Guiche décida de prendre en charge l'accouchement de sa nièce et ne garda auprès d'elle qu'une sage-femme, Louise Goliard, et deux bonnes. Le lendemain matin, Marie de La Guiche déclara publiquement que la comtesse de Saint-Géran n'avait pas accouché mais avait simplement rendue un "flot de sang et est tombée en syncope". En fait, la comtesse avait bel et bien donné le jour à un garçon qui lui fut enlevé alors qu'elle venait de sombrer dans un profond sommeil après avoir été droguée. Le nouveau-né fut envoyé en nourrice à Paris, chez Marie Pigoreau, soeur de Beaulieu, maître d'hôtel de Marie de La Guiche. L'enfant fut même baptisé sous le nom d'Henri Pigoreau. Deux ans et demi plus tard, Marie Pigoreau rendit l'enfant à son frère qui le ramena à Saint-Géran... Un long procès de huit années s'en suivit pendant lequel Marie de La Guiche emmena son funeste secret dans la tombe. Le 15 juin 1666, un arrêt du Parlement de Paris reconnut la véritable identité de Bernard de La Guiche, alias Henri Pigoreau... Par la suite, Bernard de La Guiche fut lieutenant-général du Roi en 1670, puis ambassadeur en Angleterre, à Florence et au Brandebourg en 1671. Au siège de Besançon, en 1674, il connut la terrible mésaventure d'être blessé par un éclat de la tête du marquis de Béringhem, décapité par un boulet de canon ! Bernard de La Guiche mourut subitement le 18 mars 1696 dans l'église Saint-Paul à Paris, en sortant de confesse. Il n'avait qu'une fille, née en 1688, qui entra dans les ordres : la lignée des La Guiche prit alors fin.
P., Plon, 1927, in 12 broché, 293 pages ; couverture fanée avec petits manques.
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