PAYOT & CIE. 1917. In-8. Relié demi-cuir. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 465 pages - titre et ornements dorés au dos.. . . . Classification Dewey : 944-Histoire de France varia
Reference : RO20171578
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Histoire d'un Crime. Déposition d'un témoin. I. Première journée. - Le Guet-apens. II. Deuxième journée. - La Lutte. Histoire d'un Crime. Déposition d'un témoin. III. Troisième journée. - Le Massacre. IV. Quatrième journée. - La Victoire. V. Conclusion. - La Chute. Paris, Calmann Lévy, Ancienne Maison Michel Lévy frères, 1877-1878 [imprimerie Albert Quantin] 2 volumes in-8 (23,5 x 16 cm environ) de 323 et 337 pages, exemplaire débroché (en feuilles), non rogné. Exemplaire à relier. Les plats de couverture saumon seront fournis (manques sur les bords dont un manque avec petit manque de texte à l'adresse du libraire pour le deuxième volume). Premier volume frais avec quelques pâles rousseurs éparses (cahiers non coupés). Deuxième volume frais (cahiers non coupés). Fonds de cahiers nettoyés, prêts à être cousus. Collationné complet. Edition originale des deux volumes. Celui-ci, 1 des 10 rarissimes exemplaires sur Japon (il porte le numéro 10 au composteur). Seul le premier volume est numéroté (ce qui est normal). Le tirage de luxe de cet ouvrage a été de 10 ex. sur Japon, 20 ex. sur Chine et 40 ex. sur Hollande (Cf. Clouzot, Guide du Bibliophile français, XIXe siècle, p. 151). "Rappel des circonstances de l'écriture d'Histoire d'un crime, écrit au lendemain du coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte le 2 décembre 1851, et publié 25 ans plus tard, en 1877, au lendemain de la crise du 16 mai. Histoire d'un crime est la reconstitution, heure par heure, des événements qui se sont déroulés pendant les quatre jours qu'il a fallu au coup d'état pour réussir (du 2 au 5 décembre), quatre jours au cours desquels les députés de la Montagne ont tenté d'organiser une résistance armée dans les faubourgs. - nuit du 1er au 2 décembre : l'organisation du coup d'état /Le guet apens/ - 3 décembre : les barricades ; la mort de Baudin faubourg St Antoine /La Lutte / - 4 décembre ; les barricades se multiplient, et sont pratiquement toutes abattues en fin de journée /Le massacre/ - 5-6 décembre : fin du combat, recul, solitude, dernière séance du comité de résistance /La victoire / Le 11 décembre, Hugo part en exil vers Bruxelles ; le 14, il commence la rédaction d'Histoire d'un crime, et s'y consacre activement pendant quelques mois. Le 11 janvier 1852, il écrit à sa femme "Ce sera de l'histoire, et on croira lire du roman". Le livre avance, mais Hugo écrit qu'il "ne voit pas encore urgence à l'achever". Avril : il écrit sans cesse, et l'on s'attend à la parution imminente de son "Coup d'État du 2 décembre". En mai, sans expliquer pourquoi, il interrompt la rédaction, et se consacre à celle de son pamphlet contre "Napoléon le Petit", publié en août 1852. Pourquoi cette soudaine interruption ? D'après les lettres écrites à Adèle, il semble avoir succombé sous une avalanche de documents qui lui parvenaient, et l'obligeaient à refaire sans cesse des retouches. D'autre part, beaucoup d'ouvrages sur le coup d'état paraissent à cette époque (8 entre 52 et 53). Hugo renonce donc à achever Histoire d'un crime ; qu'il ressortira de ces tiroir 25 ans plus tard, en 1877. Le 16 mai 1877, le Maréchal Mac Mahon, président de la République, contraint le président du Conseil Jules Simon à démissionner; ses adversaires parlent de 1/2 coup d'état. Mac Mahon imposera ensuite le duc de Broglie à la présidence du Conseil, et demandera la dissolution de la chambre des députés. Dès le 26 mai, Hugo commence à mettre en ordre son manuscrit de l'histoire du 2 décembre, se remet au travail, et donne les premiers chapitres à son imprimeur le 5 septembre. Très sensible aux coïncidences de l'histoire, Hugo a donc profité de l'opportunité que lui offrait le contexte politique de 1877 pour ressortir son vieux manuscrit et le publier...deux semaines avant les élections législatives d'octobre 1877. C'est d'ailleurs grâce à ce contexte que le livre obtient un si grand retentissement. Les ventes sont excellentes, les éditions sont écoulées sitôt sorties des presses ; plus de 100 000 exemplaires vendus en 15 jours. Le premier volume d'Histoire d'un crime parait le 1er octobre 1877 ; dans Le Rappel daté du 3 octobre, on peut lire: "Histoire d'un crime a été mis en vente hier matin et à dix heures il n'en restait plus un seul exemplaire chez l'éditeur Calmann Lévy. En moins de deux heures, tout avait été enlevé. Bien que le tirage fût à un nombre considérable d'exemplaires, le chiffre des demandes envoyées par lettres ou par dépêches dépassait ce nombre de plus du double." Dans Le Temps du 7 octobre, on peut lire : "Ce matin a paru l'édition à deux francs du livre de Victor Hugo, l'Histoire d'un crime. Plus de 50 000 exemplaires étaient déjà enlevés avant midi." Ce chiffre est peut-être un peu au-dessus de la réalité, du moins si l'on se fie à celui indiqué par Victor Hugo : "On a mis en vente hier l'édition à deux francs de l'Histoire d'un crime. On en a vendu 22 000 avant midi." Le succès de l'ouvrage s'amplifie de jour en jour, peut-être en partie grâce à la presse qui multiplie les articles. Le 11 octobre, Hugo rapporte dans ses Carnets l'état des ventes: "Calmann Lévy me dit que l'Histoire d'un crime se vend à 10 000 exemplaires par jour. Il y a 70 000 exemplaires vendus à cette heure. Le tirage ne peut suffire. On n'a plus le temps de satiner le papier." Le second volume de l'Histoire d'un crime, dont la publication était initialement prévue pour la date symbolique du 2 décembre 1877, n'est disponible que le 14 mars 1878. Dans son numéro du 11 mars, Le Rappel en annonce la parution : "Le second volume de l'Histoire d'un crime, dont la publication a été retardée par les incidents de la politique, paraîtra jeudi prochain 14 mars. L'édition grand in-8° sera seule mise en vente jeudi. Les nécessités d'un tirage tout à fait exceptionnel n'ont pas permis de publier ce jour là l'édition in-18° à deux francs. L'édition populaire paraîtra le mardi 19 mars." Le 20 mars, Le Rappel signale la sortie de l'édition à deux francs du tome II, et fait un bilan de la vente du premier volume : "Aujourd'hui mardi, en vente, dans toutes les librairies, l'édition à deux francs du tome second de l'Histoire d'un crime. Le tome premier a été vendu, dans cette édition in-16°, à 165 000 exemplaires, divisés en 110 éditions, à 1 500 exemplaires par édition. Pour épargner aux acheteurs l'inconvénient d'avoir lu deux volumes dans des éditions différentes, le tome second ne portera pas d'indication d'édition. Le premier tirage du tome second a été fait à 100 000 exemplaires qui étaient retenus d'avance par les libraires de Paris et des départements. Mais l'imprimerie Quantin ne discontinue pas le tirage, pour qu'il n'y ait pas interruption dans la vente." Comme le premier, le second volume d'Histoire d'un crime connaît un immense succès, dont la presse se fait largement l'écho." (extrait de Laurence Oliviéri : La réception dans la presse de Histoire d'un crime. Compte rendu de la communication au Groupe Hugo en mai 1987). L'importance de cet ouvrage politique ainsi que la diffusion extraordinaire des volumes entre octobre 1887 et mars 1878 ne fait que renforcer l'intérêt exceptionnel qu'on doit porter religieusement à ces deux volumes tirés à 10 exemplaires sur papier du Japon. Nous avons préféré laisser le choix de la reliure à exécuter à l'amateur qui fera l'acquisition de ces deux volumes. Plein papier ? Plein maroquin ? Il faut un habit de luxe à ces précieux exemplaires. Pour information, une fine reliure plein papier façon époque (fin XIXe s.) coûtera environ 300/400 euros pour les 2 volumes. Une fine reliure demi-maroquin à coins coûtera environ 1.200/1.500 euros pour les 2 volumes. Enfin une fine reliure plein maroquin avec emboîtage coûtera environ 3.000/4.000 euros. La valeur de cet exemplaire une fois reliée avec luxe (plein maroquin) peut être estimée à 8.000/10.000 euros. Le prix que nous proposons tient compte du fait que les deux volumes sont proposés en feuilles, à relier. "Ce livre est plus qu'actuel ; il est urgent. Je le publie. V. H. Paris, 1er octobre 1877." Exceptionnel exemplaire à relier du plus rare tirage pour ce titre, complet des deux volumes sur le même papier de tête (10 ex. Japon).
Phone number : 06 79 90 96 36
Paris, ancienne librairie Germer Baillière et Cie, Félix Alcan, éditeur 1892. Exemplaire broché, couverturerefaite d'éditeur, fort in-8, XVI + 544 pages sur papier teinté avec avant-propos, introduction, conclusion et table analytique des matières.
La crise actuelle du droit criminel ; le crime et l'atavisme ; le crime et l'hérédité ; le crime et l'anomalie morale , le crime et la folie ; le crime et la dégénérescence ; le crime et le tempérament, le sexe, la race, le crime, le climat et la nourriture ..; l'origine de la justice pénale ; la responsabilité morale et la peine, le déterminisme et la peine, l'anthropologie criminelle et la peine ..
Collins Crime 1986 216 pages 13 97x3 048x20 066cm. 1986. Relié. 216 pages.
Etat correct jaquette fatiguée tranches fânées intérieur assez propre
LAGAYETTE (Pierre) et Dominique SIPIERE (dir.).
Reference : 116195
(2001)
ISBN : 9782729807504
Ellipses, 2001, gr. in-8°, 240 pp, biblio sur le crime à l'écran, broché, couv. illustrée, bon état (CAPES-Agrégation Anglais). Recueil d'études rédigées en anglais ou en français par des universitaires spécialistes de civilisation américaine ou de cinéma
L'étude du Crime à la ville et à l'écran à l'immense avantage de détourner les regards convenus. Elle s'attache à l'envers des choses de la vie américaine : l'envers de la prospérité et du business des années vingt, l'envers de la Grande crise de 1929, l'envers du New Deal et celui de l'après guerre de Truman ou d'Eisenhower. Avec le crime organisé, on effectue une visite guidée de l'autre Amérique, celle que les Américains eux mêmes, à force de vouloir l'ignorer, ont failli laisser ronger la République idéale. L'art, comme toujours le meilleur des antidotes, a réussi là où les bulldozers de l'idéologie démocratique avaient échoué : emprisonner les nuisibles dans une histoire, les écraser implacablement sur une toile d'argent, où leurs gesticulations ne menacent plus personne. Après tout, si le crime organisé fut un échec social et politique, sa vision cinématographique n'en fut-elle pas le plus grand succès ? En 1929, c'est parce que le film se met à parler que le crime y trouve une voix, ou un accent. Dès lors, le gangster effraie et séduit, la censure se renforce, mais le cinéma donne à cette voix contrainte son urgence et une subtilité qu'on n'attendait pas.